L’apport des mathématiques à la langue arabe et aux pratiques cultuelles évoqué à Alger

L’apport des mathématiques à la langue arabe et aux pratiques cultuelles évoqué à Alger

ALGER – Le professeur Ahmed Djebbar, spécialiste en histoire des mathématiques, a animé dimanche à Alger, une conférence sur l’apport des mathématiques à la langue arabe et aux pratiques cultuelles, appelant à introduire les mathématiques dans tous les autres domaines pour résoudre les problèmes posés.

Organisée à l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB), par l’Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), la conférence intitulée « Les mathématiques au service de la langue arabe » a évoqué essentiellement les contributions des savants des pays d’Islam, les mathématiciens notamment, à la langue et aux domaines du savoir et de la science.

Membre de l’académie, le professeur Djebbar, a présenté un aperçu historique sur les périodes entre le VIIIe et XVIe siècles, ayant marqué les mathématiques dans les pays d’Islam notamment en Irak et Egypte.

Devant un auditoire d’universitaires, le chercheur en histoire des mathématiques, s’est étalé également sur l’analyse combinatoire qui a contribué, a-t-il dit, à « répondre à des problèmes posés par des linguistes et des grammairiens » grâce aux contributions du lexicographe Khalil Ibn Ahmed (718-795) et Ibn Al Majdi (1359-1447).

Revenant sur les différentes tentatives, à caractère combinatoire, pour répondre à des questions liées notamment à la lexicographie arabe, Ahmed Djebbar a relevé les contributions de Khalil Ibn Ahmed, à travers notamment sa théorie combinatoire, mise au service dans le domaine littéraire notamment la poésie.

Dans le domaine religieux, le conférencier a fait savoir que « les mathématiques étaient au service du hadith et des pratiques cultuelles », en apportant des réponses à des problèmes posés dans la pratique quotidienne de l’islam.

Etayant ses dires, l’orateur a expliqué que des érudits avaient utilisé les mathématiques pour résoudre des problématiques d’ordre religieux posés par les fidèles, en citant pour exemple le dénombrement des prières oubliées.

L’universitaire a évoqué, d’autre part, l’apport des mathématiques dans la résolution de problèmes posés dans d’autres domaines comme la philosophie et la science du Hadith.

En plus du recteur de l’Usthb, Djamel-Eddine Akrèche, ont assisté à la conférence le président de l’Académie algérienne des sciences et des technologies, Mohamed Hichem Kara aux côtés d’universitaires et d’étudiants.

APS

L’écrivain journaliste et scénariste Belkacem Rouache n’est plus

L’écrivain journaliste et scénariste Belkacem Rouache n’est plus

ALGER – L’écrivain journaliste et scénariste Belkacem Rouache est décédé samedi à Skikda à l’âge de 73 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.

Né en 1951 à Dellys (Boumerdes), le défunt s’est illustré par ses créations dans de nombreux domaines de la culture, notamment avec la publication de plusieurs recueils de poésie, dont « Certitude incertaine » (1982) et « Quand la pierre a soif, elle va à la mer » (2015).

Il a également à son actif des œuvres romanesques dont « Naufrage rythmé » (1999) et « L’homme qui regarde la mer » (2013) ainsi qu’un recueil de nouvelles dont « La Grotte » (2003).

Belkacem Rouache a aussi écrit plusieurs scénarios de séries à succès pour la télévision comme « Pas de Gazouz pour Azzouz » d’Omar Tribèche et « Chahra » de Bachir Belhadj.

Il a écrit dans plusieurs journaux sur les arts plastiques et le cinéma et animé des émissions à la Radio nationale, à l’instar de « Couleurs et expressions » (Alwan wa Taabir), consacrée aux arts plastiques, et « Naghmat Bladi » (Mélodie de mon pays) sur la musique algérienne, ainsi que « Cini-Citar » dédiée au cinéma et au théâtre en Algérie.

Le défunt activait à Skikda au sein de l’Association « Clacket » pour le cinéma et les arts, où il animait de nombreux ateliers d’écriture de scénario.

La coordination sectorielle et l’implication de la société civile pour préserver le caractère social de l’Etat

La coordination sectorielle et l’implication de la société civile pour préserver le caractère social de l’Etat

MOSTAGANEM – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme Kaouter Krikou a souligné, dimanche à Mostaganem, que la coordination sectorielle et l’implication de la société civile dans diverses opérations de solidarité contribuent à préserver le caractère social de l’Etat, à protéger et à prendre en charge les couches nécessiteuses.

Animant un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Mostaganem, Mme Krikou a déclaré que  » la coordination entre les secteurs et l’implication des différentes instances de la société civile, comme l’Observatoire national de la Société civile, le Conseil supérieur de la jeunesse et le Médiateur de la République, tendent vers un seul objectif, celui de préserver le caractère social de l’Etat, de préserver les couches les plus démunies et les prendre en charge ».

La ministre a ajouté dans le même contexte que « nous aspirons à accorder les aides et les subventions approuvées par l’Etat à ceux qui les méritent ».

Elle a également exprimé sa satisfaction quant à la fin de l’opération de solidarité pour le mois sacré de Ramadan aux niveaux national et local, en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Et d’ajouter: » notre action est humanitaire, avant d’être professionnelle ».

Concernant l‘encadrement de restaurants de solidarité et des passants, Mme Krikou a souligné que « le secteur est partenaire et accompagne la société civile dans cet aspect, qui exprime les valeurs et les principes de la société algérienne durant le mois sacré ».

Par ailleurs, la ministre a supervisé la signature d’une convention entre le secteur de la solidarité et de l’action sociale et le parc d’attractions et de loisirs « Mostaland », ainsi que deux conventions entre le secteur de la formation professionnelle et l’entreprise Algérie Télécom et la direction du transport de la wilaya.

Ecoutant un exposé sur le secteur au niveau local, Mme Krikou a affirmé que  » la wilaya de Mostaganem a réalisé un bond qualitatif concernant la prise en charge des couches nécessiteuses », soulignant qu’il « n’y’a pas de liste d’attente concernant l’indemnité forfaitaire de solidarité et des autres aides ».

Plus de 27.000 nécessiteux bénéficient de l’indemnité forfaitaire de solidarité de la wilaya de Mostaganem, dont 6.007 indemnités supplémentaires, consacrées en 2023.

A cette occasion, le wali de Mostaganem Ahmed Boudouh a décidé de réserver un édifice au niveau de la commune de Mazaghran et un montant de 7 millions DA pour sa reconversion en école d’enseignement des personnes aux besoins spécifiques, parallèlement à une large opération pour l’acquisition de motocycles adaptés et des fauteuils roulants en faveur de cette catégorie pour un coût de plus de 10 millions DA.

APS

Coupe de la Confédération: l’USMA s’incline face à Al-Hilal Benghazi (2-1)

Coupe de la Confédération: l’USMA s’incline face à Al-Hilal Benghazi (2-1)

BENINA (Libye) – L’USM Alger, représentant algérien en Coupe de la Confédération africaine de football, s’est inclinée face aux Libyens d’Al-Hilal Bengahzi 1-2 (mi-temps: 0-1), en match disputé dimanche à huis clos au stade des Martyrs de Benina (Libye), comptant pour la 5e journée (Gr.A) de la phase de poules.

Les Libyens ont ouvert la marque dès la 14e minute de jeu par Amer Al-Tawargi. En seconde période, les locaux sont parvenus à faire le break grâce à Al-Moatassim Bi Allah Al-Taeb (50e). Oussama Chita a réduit le score à la 63e minute.

Il s’agit de la première défaite dans cette épreuve pour l’USMA, tenante du trophée et déjà qualifiée aux quarts de finale avant cette journée, et la quatrième de rang, toutes compétitions confondues.

De son côté, Al-Hilal Benghazi, dirigé sur le banc par le technicien serbe Zoran Manojlovic, passé par le CR Belouizdad en 2021, relance ses chances de qualification en se hissant à la troisième position avec 6 unités.

Dans l’autre match du groupe A, les Sud-Africains de Supersport United ont été tenus en échec, un peu plus tôt dans la journée, à domicile par les Egyptiens de Future FC (1-1).

Les visiteurs ont ouvert le score grâce à Ali Zaâzaâ (31e) avant que les locaux n’égalisent par Tendamudzimu Matodzi (69e). Un nul au goût d’une défaite, puisque les Sud-Africains sont d’ores et déjà éliminés.

A l’issue de cette 5e journée, l’USMA reste leader avec 10 points devant Future FC (8 pts) et Al-Hilal Benghazi (6 pts), alors que Supersport ferme la marche avec 4 points.

Lors de la 6e et dernière journée, prévue le dimanche 3 mars prochain, l’USMA et Future FC recevront respectivement Supersport United et Al-Hilal Benghazi. Les deux premiers du groupe se qualifient aux quarts de finale.

APS

Agression sioniste à Ghaza: une famine peut encore être évitée

Agression sioniste à Ghaza: une famine peut encore être évitée

GHAZA – Une famine peut encore être évitée dans l’enclave palestinienne de Ghaza si l’entité sioniste permet aux agences humanitaires d’y faire entrer plus d’aide, a plaidé dimanche le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.

Selon l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Ghaza.

Et ces graves pénuries pourraient entraîner une « explosion » de la mortalité infantile dans le nord de l’enclave, où un enfant de moins de deux ans sur six est victime de malnutrition aiguë.

« C’est une catastrophe provoquée par l’homme (…) Le monde s’était engagé à ne plus jamais permettre de famine », a écrit M. Lazzarini sur X (ex-Twitter).

« La famine peut encore être évitée par une volonté politique authentique d’accorder l’accès et la protection à une aide significative », a-t-il ajouté.

Ces derniers jours la population palestinienne a été forcée de manger des feuilles, du fourrage pour le bétail, voire d’abattre des animaux de trait pour se nourrir.

Avant l’agression sioniste barbare en cours, environ 500 camions par jour entraient avec des denrées diverses dans la bande de Ghaza. Mais depuis le 7 octobre, ce nombre dépasse rarement les 200, malgré les énormes besoins encore plus pressants, l’économie et la production agricole ayant été ravagées par l’agression sioniste, selon l’ONU.

La situation est particulièrement alarmante dans le nord, en proie « au chaos et à la violence », selon le Programme alimentaire mondial (PAM), qui y a suspendu mardi la distribution de son aide, notamment en raison des tirs sionistes.

APS