Ghali rencontre le président du groupe parlementaire d’amitié « Venezuela-Afrique » et la Fondation de solidarité vénézuélienne

Ghali rencontre le président du groupe parlementaire d’amitié « Venezuela-Afrique » et la Fondation de solidarité vénézuélienne

CARACAS- Le président de la République sahraouie et Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a rencontré, mardi à Caracas, dans le cadre de sa visite d’Etat à la République bolivarienne du Venezuela, le président du groupe parlementaire d’amitié « Venezuela-Afrique », Jesus Suarez Chourio et les différentes composantes du réseau de solidarité du pays avec la lutte du peuple sahraoui, indique l’Agence de presse sahraouie SPS.

Le président Ghali a réaffirmé, à cette occasion, l’importance de consolider les relations entre le Venezuela et le continent africain « en ce qu’ils partagent un passé commun de lutte et de combat pour la liberté et l’indépendance et il existe des perspectives prometteuses pour développer la coopération et la solidarité dans divers domaines », mettant en avant l’engagement de la République sahraouie à œuvrer dans ce sens, partant de sa position en tant que membre fondateur au sein de l’Union africaine, précise SPS.

Pour sa part, M. Chourio a réitéré la position de principe du Venezuela envers l’ensemble des questions africaines, en tête desquelles la cause sahraouie, renouvelant l’engagement de son groupe parlementaire à renforcer les relations d’amitié et de coopération avec les peuples et les pays africains, selon la même source.

Dans ce contexte, l’ambassade sahraouie au Venezuela et la Fondation de solidarité vénézuélienne « Sahara libre », ont organisé une réunion du président Ghali avec les différentes composantes du réseau de solidarité du pays avec la lutte du peuple sahraoui.

La rencontre qui s’est déroulée en présence du vice-ministre vénézuélien des Relations extérieures, chargé de l’Afrique, a constitué une opportunité pour passer en revue l’expérience du Mouvement de solidarité à travers les nombreuses initiatives et visites effectuées par ses membres aux territoires sahraouis libérés et aux camps de réfugiés.

Les participants ont également salué la résilience, la résistance et la détermination du peuple sahraoui de lutter pour la liberté et l’indépendance en dépit des circonstances et des difficultés, a ajouté SPS.

Les participants ont réitéré leur position de principe et leur solidarité avec la lutte du peuple sahraoui jusqu’au recouvrement de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire national, insistant sur l’impératif de développer et d’élargir le champ de l’action solidaire au Venezuela et dans les quatre coins de l’Amérique latine.

Le président sahraoui, Brahim Ghali avait entamé, dimanche, une visite d’Etat au Venezuela sur invitation du président du Venezuela, Nicolas Maduro.

Le Président sahraoui était accompagné d’une importante délégation composée notamment du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Sidati et de la ministre sahraouie de la coopération, Fatma El Mehdi.

APS

La position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental, une position individuelle du Gouvernement Sanchez

La position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental, une position individuelle du Gouvernement Sanchez

ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé dans un entretien accordé à Al Jazeera que l’Algérie considérait la position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental comme une position individuelle du gouvernement Pedro Sanchez.

Dans un entretien accordé à la chaine d’information qatarie, diffusé mardi soir, le Président Tebboune a déclaré : « Nous considérons la position de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental comme une position individuelle du Gouvernement Sanchez », soulignant que l’Espagne « s’est alignée dans le dossier du Sahara occidental avec des attitudes secrètes qui ne la déchargent pas de ses responsabilités ».

Il a fait savoir, dans le même cadre, que les « échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne se poursuivent et leur majorité s’effectue par le secteur privé dans les deux pays ».

Le Président Tebboune a dit, par ailleurs, « regretter que les relations algéro-marocaines en soient arrivées à ce stade entre deux pays voisins », soulignant que les relations entre les deux pays sont arrivées à « un point de non-retour » et que la position algérienne était une « réaction ».

Evoquant les relations avec l’Italie, le Chef de l’Etat a affirmé qu’elles étaient « stratégiques, historiques et très solides, remontant à l’époque de la Guerre de libération », relevant que l’accord sur l’énergie avec l’Italie « couvre l’électricité, le gaz et l’hydrogène, et nous œuvrons à le mettre en œuvre en coopération avec l’Europe ».

Concernant la crise en Ukraine, le Président Tebboune a indiqué que « l’Algérie est habilitée à jouer un rôle de médiation dans la crise ukrainienne, l’Algérie étant parmi les rares pays à jouir de la crédibilité nécessaire pour s’acquitter de cette mission », ajoutant que « ma visite en Russie est toujours d’actualité et aura lieu le mois de mai sur invitation du président russe ».

Pour ce qui est des relations allégro-françaises, le Président de la République a indiqué que « notre relation avec la France est fluctuante », soulignant que « l’ambassadeur algérien sera bientôt de retour à Paris ».

Le Président Tebboune a évoqué la cause palestinienne qu’il a qualifiée de « cause centrale » et de « question quasi interne en Algérie ».

APS

APN: présentation du projet de loi organique relatif à l’Information

APN: présentation du projet de loi organique relatif à l’Information

ALGER – Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a présenté, mardi devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi organique relatif à l’Information, lors d’une plénière présidée par Brahim Boughali, président de l’Assemblée, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar.

Dans son exposé, M. Bouslimani a précisé que le projet de cette loi organique « s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de l’un des 54 engagements du Président de la République dans le volet relatif à l’Information, visant à consacrer la liberté et le pluralisme de la presse, mais aussi garantir le respect des règles de professionnalisme et de l’éthique professionnelle, en faire un pilier de la pratique démocratique et la protéger de toutes formes de dérive ».

Dans ce cadre, le ministre a mis en avant l’importance que revêt le projet de loi, de par « le rôle essentiel des médias dans la formation et l’orientation de l’opinion publique, notamment dans le cadre des développements impressionnants des Technologies de l’information et de la communication (TIC) ».

La révision du cadre législatif relatif à l’information vise à « renforcer le choix démocratique, élargir le champ des libertés publiques et consacrer le principe du droit à l’Information, élément essentiel pour la transmission et la réception des différentes informations, idées et opinions dans le cadre du respect des constantes nationales ».

Ce texte tend, entre autres, à « répondre aux aspirations du citoyen à accéder à une information fiable et crédible, mais également à répondre au besoin des professionnels de l’Information dans l’organisation de leur activité », considérant que le « relèvement par la scène médiatique nationale des défis du nouveau millénaire exige une réforme globale des méthodes de travail, à travers l’établissement de nouvelles règles juridiques qui assurent un équilibre entre la liberté et la responsabilité ».

Au volet presse écrite et électronique, le projet de loi prévoit « l’instauration du régime déclaratif qui repose sur l’application simplifiée pour la création de médias, au lieu du régime d’octroi d’agréments en vigueur ».

Le texte de loi prévoit également la création d’une Autorité de régulation de la presse écrite et électronique, « une instance publique qui jouit d’une autonomie financière et qui s’acquitte des missions de régulation de l’activité de la presse écrite et électronique, » poursuit le ministre.

Quant au domaine de l’audiovisuel, M. Bouslimani a rappelé que le projet de loi prévoit « l’amendement des statuts de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), en lui octroyant un caractère spécifique, tout en élargissant ses missions pour englober la régulation et le contrôle des services de la communication audiovisuelle sur internet ».

Par ailleurs, il a indiqué que ce projet « a tenu compte de la garantie d’une pratique médiatique professionnelle assurant l’équilibre entre la liberté de la presse et la responsabilité professionnelle, à travers la mise en place de garanties qui consacrent le droit du journaliste à la liberté d’expression et à la recherche d’informations ».

Ces garanties, poursuit le ministre, « octroient au journaliste la protection juridique de ses œuvres et préservent son droit de ne pas diffuser toute information, article ou travail ayant subi des modifications substantielles sans son consentement ».

Ce projet de loi, ajoute M. Bouslimani, « renforce le droit du journaliste d’accéder à l’Information et de protéger ses sources en reconnaissant son droit au secret professionnel et en faisant obligation aux organismes à l’effet de faciliter son accès à l’information », de même qu’il prévoit la promotion du travail journalistique à travers la définition des concepts d’activité journalistique et de journaliste professionnel, tout en assurant la formation.

Le ministre de la Communication a, en outre, précisé que le texte de loi prévoyait « la pénalisation de toute forme de violence ou d’intimidation lors de l’exercice par le journaliste de ses fonctions », et faisait « obligation au média de souscrire à une police d’assurance au profit de chaque journaliste dépêché dans des zones pouvant mettre sa vie en danger, et lui accorder le droit de refuser le travail en l’absence de celle-ci sans que son refus ne constitue un manquement à ses devoirs professionnels ».

Concernant la lutte contre les pratiques irresponsables, le premier responsable du secteur a indiqué que le projet de loi organique proposait « la création d’un conseil supérieur d’éthique professionnelle, auquel sera confiée la responsabilité de la régulation, de l’intervention et de l’élaboration d’une charte permettant l’adoption d’une pratique journalistique responsable et la contribution à la promotion de l’autorégulation ».

Le projet de loi insiste dans sa teneur sur « l’exclusion des détenteurs de l’argent sale de tout investissement dans le domaine de la presse, en astreignant les médias à déclarer la source des financements pour la gestion des entreprises, justifier la possession d’un capital national et interdire le financement et l’apport financier direct ou indirect en provenance de parties étrangères ».

Le projet de loi évoque la question du droit de réponse et de rectification dans tous les médias, les modalités d’exercice de ce droit ayant été soumises à des lois en fonction de la nature de chaque activité avec la définition des parties habilitées à exercer ce droit.

Concernant les infractions commises dans le cadre de l’activité d’information, le projet de loi prévoit des amendes allant de 100.000 DA à deux (2) millions DA en sus de la fermeture définitives des locaux, en vertu d’une décision judiciaire et la confiscation des équipements selon la gravité de l’infraction ».

Il prévoit, aussi, de « maintenir le caractère prescriptible des actions publiques et civiles relatives aux délits de presse écrite, électronique et audiovisuelle, après 6 mois de la date du délit, « incombant la responsabilité à la personne physique quant aux infractions commises dans le cadre de l’exercice de l’activité.

A rappeler que le projet de loi comprend quatre axes à savoir, les statuts du journaliste, les conditions et modalités d’octroi de la carte de journaliste professionnel, les modalités d’accréditation du journaliste relevant d’un média de droit étranger, et la composition, organisation et fonctionnement du Haut conseil d’éthique professionnelle.

APS

Oran: livraison de l’usine automobile Fiat fin août prochain

Oran: livraison de l’usine automobile Fiat fin août prochain

ORAN – Le projet de réalisation de l’usine automobile de la marque italienne Fiat sera livré à Tafraoui (Oran) fin août prochain, a annoncé lundi le wali, Said Sayoud, signalant que la cadence des travaux est « satisfaisante ».

Dans une déclaration à la presse en marge d’une visite d’inspection du projet par des cadres du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, en présence de Ahmed Zayed Salem, conseiller du ministre et le directeur de Stellantis chargé de la région MENA (Middle-East & North Africa), Samir Cherfan et l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, Said Sayoud a souligné que la société Stellantis a fourni toutes les capacités pour livrer le projet dans les délais impartis.

Le même responsable a indiqué que le projet prévoit deux bâtiments, la réalisation du premier a atteint un taux d’avancement de 85% et du deuxième 30%, faisant savoir que les travaux d’aménagement externe ont été lancés et le taux d’avancement varie d’un chantier à un autre.

Concernant les réseaux divers, le wali d’Oran a affirmé que le raccordement de l’usine aux réseaux d’électricité, de téléphone et d’Internet est réalisé à 100%, en attendant son alimentation en eau dans les brefs délais et le raccordement au réseau d’assainissement relié à la station d’épuration d’El Kerma.

Said Sayoud a indiqué que la zone industrielle de Tafraoui réservera 40 hectares pour abriter les fournisseurs locaux et les sociétés de sous-traitance dans le domaine de l’automobile, ce qui représente une opportunité pour ceux qui souhaitent investir dans ce domaine.

Pour sa part, le directeur de Stellantis chargé de la région MENA (Middle-East & North Africa), Samir Cherfan a affirmé que l’usine générera quelque 600 emplois directs dès son lancement et devra atteindre 2.000 postes dans les trois prochaines années.

Pour l’investissement dans l’usine d’Oran de fabrication de voitures Fiat, le Groupe Stellantis a injecté 200 millions d’euros dans le cadre d’une première tranche, pour démarrer dans une première phase dans la production de quatre modèles dont la Fiat 500 et la Fiat Doblo.

Le conseiller du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ahmed Zayed Salem a souligné que le programme d’accompagnement des PME est inscrit dès le départ dans le cadre du programme d’accord avec le partenaire Fiat, car il accorde une grande importance aux entreprises locales de sous-traitance.

Le taux d’intégration dans ce projet atteindra 30% en 2026. Il concerne la tôle, la carrosserie, la peinture et les accessoires tels que les sièges, les câbles, le volant, les gaines en plastique, le boîtier, les batteries, les amortisseurs, les pneus.

Pour rappel, l’opération de commercialisation des premières voitures de marque italienne Fiat en Algérie a été lancée dimanche à Alger, lors d’une cérémonie, organisée par Stellantis Algérie en présence du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, de l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Giovanni Pugliese et de l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria.

Par ailleurs, les cadres du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique et de la société Stellantis ont visité le complexe sidérurgique Tosyali dans la daira de Bethioua (Est d’Oran), qui a lancé la réalisation d’une usine de tôles en acier d’une capacité production de 2 millions de tonnes par an.

Le membre du Conseil d’administration du complexe, Alp Topcuoglu a affirmé que cette production sera destinée vers la satisfaction des besoins locaux de l’industrie automobile, d’appareils électroménagers et de tuyauterie et l’exportation.

APS

 

Faciliter l’acte d’investissement et encourager les investisseurs

Faciliter l’acte d’investissement et encourager les investisseurs

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a présidé lundi une réunion du Conseil des ministres durant laquelle il a instruit le gouvernement à l’effet de faciliter l’acte d’investissement et d’encourager les investisseurs, indique un communiqué de la Présidence de la République.

Concernant les investissements, un des axes urgents examinés lors de cette réunion, le Président Tebboune a ordonné de « faciliter l’acte d’investissement et d’encourager les investisseurs notamment à travers le guichet unique », précise la même source.

S’agissant des transports, le président de la République a instruit de « reconstruire la flotte du transport maritime algérien, victime d’un complot ciblant l’Etat, et procéder à la réévaluation technique des navires de la flotte actuelle en vue d’élaborer un plan pour son renouvellement et son développement », souligne le communiqué.

Le président de la République a également ordonné « d’accélérer l’opération d’ouverture des lignes aériennes vers les capitales de pays africains », ajoute la même source.

APS

M. Belani reçoit l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Alger

M. Belani reçoit l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Alger

ALGER – Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani a reçu, lundi, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Alger, Abdullah Bin Nasser Al Bussairi, indique un communiqué du ministère.

Lors de l’audience, les deux parties ont salué « la profondeur et la solidité des relations historiques entre les deux pays et peuples frères », affirmant à l’occasion « la forte volonté des dirigeants algériens et saoudiens de promouvoir la coopération bilatérale dans les différents domaines et de lui ouvrir de plus larges perspectives qui reflètent les capacités des deux pays, leur place de choix et leur rôle important au double plan régional et international », a précisé le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué.

Les deux parties ont également « passé en revue les importantes échéances inscrites à l’agenda des relations bilatérales pour la prochaine période, notamment la réunion de la commission de consultation politique prévue en mai prochain sous la présidence des chefs de la diplomatie des deux pays », soulignant « l’importance de réunir toutes les conditions favorables à la réussite de ce rendez-vous ».

« MM. Belani et Al Bussairi ont insisté sur la nécessité de la tenue, dans les plus brefs délais, de la 14e session de la commission mixte algéro-saoudienne, l’objectif étant la prospection de nouvelles opportunités de coopération et de partenariat entre les deux pays à la faveur des facilitations fiscales et des garanties législatives offertes en Algérie, dans le cadre de la nouvelle loi sur l’investissement, au profit des investisseurs étrangers », lit-on dans le communiqué.

S’exprimant à l’occasion, le diplomate saoudien a affiché la disposition et la volonté des hommes d’affaires de son pays d’accroitre leurs investissements en Algérie et de profiter des avantages du marché algérien prometteur dans le cadre des réformes économiques importantes initiées par les pouvoirs publics, ajoute la même source.

Les entretiens entre les deux parties ont, par ailleurs, porté sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun.

M.Abdullah bin Nasser Al-Bussairi a, à cet égard, souligné que « les dirigeants saoudiens saluent vivement le succès de la présidence algérienne de la Ligue arabe et les efforts inlassables consentis par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour resserrer les rangs arabes, défendre les intérêts et les justes causes de la nation et améliorer le système de l’action arabe commune ».

De son côté, M. Belani a salué les efforts consentis par le Royaume d’Arabie saoudite pour assurer le succès du Sommet arabe d’Alger, mettant en exergue l’importance du renforcement de la concertation et de la coordination entre les deux pays pour relever les immenses défis auxquels est confronté le monde arabe dans la conjoncture internationale actuelle en proie aux risques et aux polarisations, selon la même source.

L’Algérie, qui salue de nouveau la décision de l’Arabie saoudite et de l’Iran relative à la reprise de leurs relations diplomatiques, estime que cette mesure positive renforcera la sécurité et la stabilité dans la région et augmentera la capacité des Etats arabes et musulmans à relever collectivement et efficacement les défis susmentionnés et à défendre les intérêts vitaux de la nation, au premier rang desquels figure la juste cause du peuple palestinien, a ajouté le communiqué.

ALGER – Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani a reçu, lundi, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Alger, Abdullah Bin Nasser Al Bussairi, indique un communiqué du ministère.

Lors de l’audience, les deux parties ont salué « la profondeur et la solidité des relations historiques entre les deux pays et peuples frères », affirmant à l’occasion « la forte volonté des dirigeants algériens et saoudiens de promouvoir la coopération bilatérale dans les différents domaines et de lui ouvrir de plus larges perspectives qui reflètent les capacités des deux pays, leur place de choix et leur rôle important au double plan régional et international », a précisé le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué.

Les deux parties ont également « passé en revue les importantes échéances inscrites à l’agenda des relations bilatérales pour la prochaine période, notamment la réunion de la commission de consultation politique prévue en mai prochain sous la présidence des chefs de la diplomatie des deux pays », soulignant « l’importance de réunir toutes les conditions favorables à la réussite de ce rendez-vous ».

« MM. Belani et Al Bussairi ont insisté sur la nécessité de la tenue, dans les plus brefs délais, de la 14e session de la commission mixte algéro-saoudienne, l’objectif étant la prospection de nouvelles opportunités de coopération et de partenariat entre les deux pays à la faveur des facilitations fiscales et des garanties législatives offertes en Algérie, dans le cadre de la nouvelle loi sur l’investissement, au profit des investisseurs étrangers », lit-on dans le communiqué.

S’exprimant à l’occasion, le diplomate saoudien a affiché la disposition et la volonté des hommes d’affaires de son pays d’accroitre leurs investissements en Algérie et de profiter des avantages du marché algérien prometteur dans le cadre des réformes économiques importantes initiées par les pouvoirs publics, ajoute la même source.

Les entretiens entre les deux parties ont, par ailleurs, porté sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun.

M.Abdullah bin Nasser Al-Bussairi a, à cet égard, souligné que « les dirigeants saoudiens saluent vivement le succès de la présidence algérienne de la Ligue arabe et les efforts inlassables consentis par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour resserrer les rangs arabes, défendre les intérêts et les justes causes de la nation et améliorer le système de l’action arabe commune ».

De son côté, M. Belani a salué les efforts consentis par le Royaume d’Arabie saoudite pour assurer le succès du Sommet arabe d’Alger, mettant en exergue l’importance du renforcement de la concertation et de la coordination entre les deux pays pour relever les immenses défis auxquels est confronté le monde arabe dans la conjoncture internationale actuelle en proie aux risques et aux polarisations, selon la même source.

L’Algérie, qui salue de nouveau la décision de l’Arabie saoudite et de l’Iran relative à la reprise de leurs relations diplomatiques, estime que cette mesure positive renforcera la sécurité et la stabilité dans la région et augmentera la capacité des Etats arabes et musulmans à relever collectivement et efficacement les défis susmentionnés et à défendre les intérêts vitaux de la nation, au premier rang desquels figure la juste cause du peuple palestinien, a ajouté le communiqué.

APS