ONOU: un programme dédié à la célébration de la Journée nationale du Chahid

ONOU: un programme dédié à la célébration de la Journée nationale du Chahid

ALGER – L’Office national des œuvres universitaires (ONOU) a lancé, samedi à Alger, son programme dédié à la célébration de la Journée nationale du Chahid (18 février), par l’organisation d’une visite aux Musées du Moudjahid et de l’Armée, et de plusieurs activités culturelles et concours intellectuels, scientifiques et sportifs.

Supervisant l’ouverture de cette manifestation au Sanctuaire du Martyr à Riyad El Fath, le directeur central de l’ONOU chargé de l’amélioration des conditions de vie des étudiants, Madjidi Mohamed a déclaré à l’APS, qu' »un programme riche et diversifié a été élaboré pour célébrer cette journée historique, ayant permis à près de 600 étudiants algériens et 30 étudiants étrangers de différentes nationalités à l’instar de la Palestine, le Sahara occidental, le Mali, le Niger, la Malaisie et le Tchad, de visiter le Musée national du Moudjahid et le Musée central de l’Armée, pour « leur faire découvrir la résistance et la lutte du peuple algérien contre le colonialisme français et d’inculquer les valeurs et les principes de la glorieuse guerre de libération nationale ».

Lors de cette visite guidée, les étudiants ont reçu des explications exhaustives sur les différentes haltes historiques de la résistance populaire et la guerre de libération depuis l’occupation française jusqu’à l’indépendance.

La deuxième journée du programme de cette manifestation historique qui aura lieu à la résidence universitaire « Baya Hocine » à Bab Ezzouar avec la participation du directeur général de l’ONOU et des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui des Moudjahidine ainsi que de la famille révolutionnaire, verra l’organisation d’expositions artistiques diverses, des chants patriotiques présentés par la chorale de la résidence universitaire de Dely Ibrahim, d’une pièce théâtrale de la résidence universitaire d’El Alia et la distinction des étudiants lauréats des concours intellectuels et sportifs.

Le programme compte également une conférence sur les témoignages vivants des moudjahidine durant la glorieuse guerre de libération.

APS

Conférence sur le parcours militant du Chahid Dr. Abdeslam Ben Badis

Conférence sur le parcours militant du Chahid Dr. Abdeslam Ben Badis

ALGER – Le Théâtre national algérien (TNA) a organisé samedi à Alger, une conférence consacrée au parcours militant et révolutionnaire du Chahid Docteur Abdeslam Ben Badis, l’un des intellectuels algériens qui ont lutté dans les rangs du Front de libération nationale (FLN) et se sont engagés dans l’action révolutionnaire contre l’occupant français.

La salle Mustapha Kateb du TNA Mahieddine Bachetarzi a accueilli le lancement du programme de commémoration de la Journée nationale du Chahid (18 février de chaque année), en présence de la veuve du regretté président Houari Boumediene, Anissa Boumediene, avec la participation du chercheur en histoire contemporaine de l’Algérie, Riad Cherouana, qui a passé en revue « des jalons de la carrière de l’ophtalmologue Abdeslam Ben Badis » mettant en lumière les qualité du Chahid, son esprit nationaliste et son rôle d’intellectuel qui a contribué à la glorieuse Révolution.

M. Cherouanaa indiqué que le Chahid Abdeslam Ben Badis, né le 27 janvier 1923 et tombé au champ d’honneur le 13 juin 1960, avait choisi la lutte armée et rejoint les rangs des révolutionnaires bien qu’il fût l’un des ophtalmologues les plus éminents de son époque ».

Cette conférence a été présentée à la lumière d’un ouvrage coécrit par le Pr. Cherouana et son collègue de recherche Allaoua Amara, intitulé « de l’université de Paris à Cossias : documents et témoignages sur le parcours académique et révolutionnaire du Chahid Dr Lakhder Abdeslam Ben Badis, publié par le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit dans le cadre du programme du 60e anniversaire de l’indépendance.

M. Cherouana a, par ailleurs, affirmé que la bibliothèque algérienne nécessite un enrichissement notamment en ce qui concerne les documents académiques relatifs au rôle des médecins algériens durant la guerre de libération nationale ».

Neveu de l’érudit Abdelhamid Ben Badis, le Chahid Abdeslam Ben Badis a fait ses études des cycles primaire et moyen à Constantine où il a obtenu son baccalauréat en 1941. Il s’est ensuite rendu à Alger pour poursuivre ses études en médecine et pharmacie avant d’aller à Paris pour rejoindre la faculté de médecine de 1945 à 1954.

Durant son parcours scientifique, a-t-il poursuivi, le Chahid a toujours été brillant ce qui lui a valu de figurer parmi les meilleurs ophtalmologues et spécialistes du traitement des pathologies de la cornée.

Installé à son compte, il adhérait, en même temps et secrètement, au système révolutionnaire jusqu’à ce qu’il exprime explicitement sa volonté de rejoindre les rangs des moudjahidine dans le champ de bataille, exerçant en tant que médecin dans la wilaya II.

M. Cherouana a également fait savoir que le choix qu’avait fait le médecin lui a coûté des poursuites par la police coloniale qui avait découvert ses liens avec le FLN et son engagement à la Révolution, jusqu’à son incarcération dans différents camps, le dernier étant celui d’El Djorf, outre les pratiques odieuses qu’il avait subies et avait réussi à documenter.

Pour M. Cherouana, le martyr Abdeslam Ben Badis fut un homme courageux et avisé qui, grâce à sa perspicacité, avait réussi à s’enfuir du camp d’El Djorf le 10 janvier 1959 pour rejoindre le maquis dans la wilaya I et remplacer Dr Mahmoud Athamna qui était le premier responsable du secteur de la Santé dans cette wilaya.

Le Chahid Abdeslam Ben Badis est tombé aux champs d’honneur en essayant de franchir les lignes « Challe et Morice » en partance pour la Tunisie afin d’y recevoir des soins, a-t-il conclu.

APS

Oran: une caravane d’échange entre jeunes algériens du pays et de la communauté nationale à l’étranger

Oran: une caravane d’échange entre jeunes algériens du pays et de la communauté nationale à l’étranger

ORAN – Une caravane d’échange entre jeunes algériens du pays et ceux résidant à l’étranger, initiée par le Conseil supérieur de la jeunesse en collaboration avec la Grande mosquée de Paris, a été lancée samedi à Oran, dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale du Chahid.

Cette caravane est composée de 40 jeunes, dont 19 du pays et 21 membres de la communauté nationale à l’étranger, qui se déplaceront d’Oran vers les wilayas d’Illizi et Djanet.

Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) Mustapha Hidaoui a souligné, lors de sa supervision de la cérémonie du lancement de la caravane, que cette action s’inscrit dans le cadre des recommandations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui soulignent « le déploiement de davantage d’efforts en direction des membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, en vue de réaliser leur intégration totale et l’établissement d’un contact permanent », signalant qu’il s’agit d’une première expérience du genre et du début de nouvelles activités que le CSJ concrétisera à l’avenir en direction de cette catégorie.

Cette caravane intervient dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale du Chahid, où un échange avec les membres de la communauté résidant à l’étranger aura lieu sur l’histoire révolutionnaire de l’Algérie et les sacrifices consentis par les Moudjahidine et les Martyrs pour l’indépendance de la nation.

Les questions liées au développement local durable, à la recherche scientifique, à l’entrepreneuriat et à la participation des jeunes à la vie publique seront également débattues, a ajouté le même intervenant.

Dans ce contexte, M. Hidaoui a souligné qu’un groupe de 21 jeunes hommes et femmes de diverses spécialités venus de France sont accueillis et se déplaceront en compagnie des jeunes du pays vers la wilaya d’Illizi et auront des contacts avec des jeunes compétences pour débattre d’un nombre importants de thèmes sur le plan économique, touristique, culturel et autres.

Après Illizi, la caravane se dirigera vers Djanet, où un groupe de réflexion sera organisé avec les jeunes de la zone touristique d’Ahrir pour discuter des moyens d’échange et de ce qui peut y être réalisé comme projets.

Concernant ce dernier point, M. Hidaoui a indiqué que de nombreux porteurs de projets issus des membres de la communauté nationale à l’étranger participent à cette caravane et les différentes opportunités disponibles dans le pays et le tissu qui s’est constitué dans le cadre de l’accompagnement de l’entrepreneuriat et des projets de startups seront passés en revue dans les groupes de réflexion.

Il a souligné que le CSJ comprend une commission spéciale pour l’innovation et les startups, qui sera en contact permanent avec les compétences du pays désirant créer des projets en Algérie en vue de les lier à ce tissu.

Pour sa part, le coordinateur de la caravane chargé de la société civile à la Grande Mosquée de Paris, Fouad Miloudi, a souligné l’importance d’une telle caravane dans le renforcement des liens existants entre les algériens à l’intérieur et à l’extérieur du pays et dans la rencontre et la cohésion avec la jeunesse algérienne du pays.

Il a indiqué que les jeunes algériens résidant à l’étranger soumettront, à l’occasion de cette caravane, des propositions et des projets au Conseil supérieur de la jeunesse dans les domaines de l’enfance, de l’environnement et de l’entrepreneuriat, espérant qu’ils seront « présentés au rapport annuel du Conseil Supérieur de la Jeunesse ».

A noter qu’avant le lancement de cette caravane, une séance-débat a été organisée, intitulée « Recherche scientifique: vers l’excellence nationale », qui a réuni les participants à cette manifestation, lors de laquelle l’importance de la recherche scientifique dans le développement économique a été abordée.

APS

Ligue 1 Mobilis: le MCA imperturbable, l’USS et le MCO refusent de mourir

Ligue 1 Mobilis: le MCA imperturbable, l’USS et le MCO refusent de mourir

ALGER – Le MC Alger a conforté sa première place au classement de la Ligue 1 Mobilis, en remportant une précieuse victoire contre le CS Constantine (2-0), samedi au stade du 5-Juillet (Alger), pour le compte de la 17e journée, ayant vu le mal-classé MC Oran revenir avec un important résultat nul de son périlleux déplacement chez la JS Saoura (1-1).

Les Verts et Rouge, leaders incontestés de la Ligue 1 Mobilis depuis l’entame de la saison en cours ont réussi l’essentiel, en engrangeant les trois points, qui leur permettent de reprendre huit longueurs d’avance sur le CR Belouizdad, leur premier poursuivant au classement et leur plus sérieux concurrent pour le titre.

Le Mouloudia s’est imposé grâce aux buts de Zakaria Naïdji, qui avait ouvert le score à la 42e, sur une nouvelle passe décisive du stratège Youcef Belaïli, et surtout Kheir-Eddine Merzougui, qui avait scellé ce précieux succès à la 88e, en ajoutant une deuxième réalisation. Le Doyen a pris au passage sa revanche sur le seul club à lui avoir infligé une défaite sa saison.

De son côté, le MC Oran avait commencé par tenir bon jusqu’à la 83e minute chez la JS Saoura, avant de concéder l’ouverture du score devant Akacem. Mais condamnés à réussir un bon résultat pour éviter de s’enfoncer un peu plus dans les abysses du classement, les gars d’El Hamri n’ont rien lâché dans ce match et ont continué à attaquer, jusqu’à voir leurs efforts récompensés par une égalisation méritée, signée Naâmani à la 90’+4.

Un résultat qui place le MCO seul à la 14e place, avec onze points, au moment où la JSS reste scotchée à onzième place, avec 23 unités.

De son côté, l’USS a remporté sa deuxième victoire de la saison, après celle de la troisième journée, réussie lors du duel direct contre l’autre nouveau promu, l’ES Ben Aknoun (0-1). Cette fois, sa victime a été l’US Biskra, qu’il a dominé (2-0).

Une victoire O combien importante pour le club du Sud, car synonyme d’espoir dans la course au maintien, qui redevient à nouveau possible grâce à ces trois points.

En effet, grâce au doublé de Hadj-Djilani (34e et 54e), la lanterne-rouge USS porte son capital à sept points, ce qui la ramène à seulement trois longueurs de l’ES Ben Aknoun (avant-derniers/10 pts) alors qu’il reste encore 13 journées avant la tombée de rideau.

Autrement dit, il reste encore 39 points à prendre d’ici l’ultime journée de championnat, ce qui mathématiquement rend la survie en Ligue 1 encore possible pour les Soufis.

Jeudi, en ouverture de cette 17e journée, le MC El Bayadh avait assez facilement dominé l’Entente de Sétif (3-0), rejoignant par la même occasion l’US Biskra à la 9e place du classement général, avec 24 points.

Le lendemain, vendredi, c’était l’ASO Chlef le plus grand bénéficiaire des matchs joués ce jour-là, car ayant remporté une importante victoire contre l’ES Ben Aknoun (2-1), l’ayant quelque peu éloigné de la zone rouge (12e/20 pts).

A l’inverse, le Paradou AC et l’USM Alger étaient passés à côté, ratant respectivement l’occasion de s’emparer provisoirement de la place de Dauphin et celle de se relancer dans la course au premier rôle.

En effet, les Pacistes étaient dans l’obligation de l’emporter pour décrocher cette deuxième place, mais ils s’étaient finalement contentés d’un nul vierge contre la JS Kabylie (0-0), alors que les Rouge et Noir s’étaient inclinés (1-0) chez l’USM Khenchela, alors qu’ils étaient dans l’obligation de ramener au moins un nul de ce déplacement, pour stopper l’hémorragie, après deux défaites consécutives à domicile, respectivement contre le CS Constantine et le Paradou AC.

Les péripéties de cette 17e journée s’achèveront avec le déroulement du match NC Magra – CR Belouizdad, reporté à une date ultérieure en raison de l’engagement du Chabab en Ligue des champions d’Afrique.

APS

UA: L’Algérie plaide pour un projet de réforme « globale, équilibrée et intégrée » du Conseil de sécurité

UA: L’Algérie plaide pour un projet de réforme « globale, équilibrée et intégrée » du Conseil de sécurité

ADDIS-ABEBA – L’Algérie a réaffirmé, samedi à Addis-Abeba, son engagement à contribuer « en toute sincérité et loyauté » aux efforts collectifs visant à mobiliser davantage de soutien international à la position africaine commune pour la réforme du Conseil de sécurité, appelant à un projet de réforme « globale, équilibrée et intégrée » pour cet appareil onusien, qui va au-delà de l’élargissement de la qualité de membre.

Cet engagement a été réaffirmé par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, dans son allocution lors de la réunion du Comité des Dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité, qu’il a entamée en transmettant les salutations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux participants et en présentant au nom du président de la République, toute la considération et la reconnaissance au président sierra-léonais, Julius Maada Bio « pour sa présidence distinguée des travaux de l’honorable Comité et pour ses efforts constants et sincères en vue de promouvoir la position africaine unifiée concernant la réforme du Conseil de sécurité onusien ».

A cette occasion, le ministre a adressé au nom du Président Abdelmadjid Tebboune, ses meilleurs vœux au président de la Guinée équatoriale, Obiang Nguema Mbasogo, pour la réussite des travaux du 6e Sommet des Etats membres du Comité des Dix, tenus en novembre dernier en Guinée équatoriale.

Lors de la réunion organisée en marge de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA à laquelle a pris part M. Attaf en qualité de représentant du président de la République, l’Algérie a réaffirmé son soutien aux conclusions du sommet d’Oyala et sa disposition à contribuer « avec sincérité et loyauté aux efforts collectifs visant à mobiliser davantage de soutien international à la position africaine commune et à œuvrer en étroite coordination avec nos frères pour réaliser une avancée tangible dans le cadre du processus de négociation sous l’égide de notre organisation onusienne ».

Ainsi, le ministre a affirmé que l’Algérie « tend à œuvrer de concert avec la République de Sierra Leone, pays frère, au niveau du Conseil de sécurité, pour tenir une réunion ministérielle de haut niveau entre le groupe des dix et les cinq Etats membres permanents, et ce en marge de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU ».

L’Algérie, ajoute le ministre, accueillera la 12e réunion ministérielle du Comité des dix en juin prochain à Alger, « une occasion renouvelée pour évaluer le processus de négociation et d’adapter la stratégie de notre action aux développements qui pourraient intervenir dans le contexte d’un regain d’intérêt international pour la question de la réforme du Conseil de sécurité ».

Dans cette optique, et avec l’intensification des efforts pour promouvoir la position africaine commune et mobiliser davantage de soutien à cette dernière, l’Algérie appelle, poursuit le ministre des Affaires étrangères, ses frères du Comité des dix à focaliser les efforts collectifs dans les prochaines étapes, sur trois priorités, la première étant « la nécessité de faire face aux différentes tentatives visant à saper le processus de réforme, d’affaiblir ou de disperser les positions, notamment la position africaine commune, unique dans ses buts et objectifs et par son authenticité et son engagement pour réparer l’injustice historique à l’encontre de notre continent africain ».

La deuxième priorité est d' »appeler à la cristallisation d’un projet de réforme globale, équilibré et intégré qui va au-delà du cadre d’élargissement de la qualité de membre et doit englober l’ensemble des questions thématiques relatives aux méthodes de travail du Conseil et la manière de traiter les différentes questions soulevées et inscrits dans son agenda », a ajouté M. Attaf.

En troisième et dernière priorité, il est « impératif de se conformer au mandat approuvé par l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, de s’inspirer des négociations gouvernementales tenues dans cet hémicycle en tant que cadre rassembleur et consensuel pour la prise en charge du dossier de réforme du Conseil de sécurité, et de rejeter toute tentative de déprécier ce cadre ou de le marginaliser pour le compte d’initiatives individuelles qui rendraient impossible la réalisation d’un consensus entre les Etats membres ».

« Ce sont ces défis mêmes auxquels nous devons nous préparer collectivement et en un seul rang en adhérant à ce dont nous avons convenu à travers ‘la Déclaration de Syrte’ et ‘le Consensus d’Ezulwini’ », a conclu le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

APS