HCI: Ghlamallah rencontre le grand mufti de Bosnie-Herzégovine

HCI: Ghlamallah rencontre le grand mufti de Bosnie-Herzégovine

ALGER – Le président du Haut conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah a rencontré le grand mufti de Bosnie-Herzégovine, Husein Kavazovic, en marge de sa participation aux travaux de la Conférence internationale intitulée: « Leaders religieux pour la coexistence et la paix », a indiqué mardi un communiqué du HCI.

« M. Ghlamallah a rencontré le grand mufti et chef de la communauté musulmane de Bosnie-Herzégovine, cheikh docteur Husein Kavazovic, au siège de la Macheikha générale », précise la même source qui a souligné que les deux parties « ont échangé sur les voies et moyens de développer les relations entre les institutions similaires en Algérie et en Bosnie-Herzégovine ».

A cette occasion, le grand mufti de la Bosnie-Herzégovine « a exprimé ses remerciements à l’Algérie pour ses positions honorables envers les causes de la Nation musulmane et ses efforts en faveur de la paix et la coexistence entre peuples et civilisations ».

La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Algérie en Bosnie-Herzégovine, Toufik Milat, et ce en marge de la participation du président du HCI aux travaux de la Conférence internationale intitulée: « Leaders religieux pour la coexistence et la paix », du 12 au 13 février à Sarajevo.APS

EnR: l’intérêt d’intégrer l’innovation dans le développement du secteur souligné

EnR: l’intérêt d’intégrer l’innovation dans le développement du secteur souligné

ALGER – L’intérêt d’intégrer de l’innovation technologique dans les projets liés à la transition énergétique pour le développement du secteur en Algérie a été souligné, lors d’une Journée d’étude organisée mardi à Alger.

Les experts intervenant au cours de cette Journée intitulée: « Promouvoir la durabilité du secteur de l’énergie en Algérie grâce à l’innovation et à la technologie », ont relevé le potentiel structurel d’innovation en Algérie à saisir en matière de transition énergétique, en associant les porteurs d’idées et les startups ainsi que la coopération internationale dans le domaine.

Ainsi, le PDG de l’Entreprise nationale de forage (Enafor), Mohamed Bennezzar, a affirmé que son entreprise, filiale de Sonatrach, met en œuvre un programme « ambitieux » d’appui sur l’innovation pour réduire le recours aux énergies fossiles dans le processus de forage.

« Nous étudions avec nos fournisseurs la mise en place de groupes électrogènes hybrides au niveau de nos sites d’activité ou à base de gaz liquéfié, tout en automatisant l’ensemble de nos équipements », a-t-il indiqué, ajoutant que cette initiative visait à réduire la consommation de gasoil et donc l’émission de CO2.

De plus, a-t-il dit, au niveau des bases de vie de l’entreprise autour des zones de forage, l’éclairage LED est généralisé et l’installation de chauffe-eaux solaires est multipliée.

De son côté, le business développer à Holcim El Djazaïr, Lyes Bahloul, a jugé « nécessaire » de s’orienter vers un mix énergétique « fossile-renouvelable » pour réussir une transition graduelle.

Dans ce cadre, M. Bahloul a fait savoir que l’entreprise qu’il représente a installé un système photovoltaïque au niveau d’une unité de fabrication de papier dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, prochainement mise en service.

« L’usine sera alimentée en électricité solaire le jour et à partir du réseau conventionnel la nuit », a-t-il annoncé.

Pour sa part, le directeur général adjoint de l’Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach, Fateh Eddine Mouaci, a indiqué que 10% du budget de chaque filiale du groupe public est réservé à la collaboration avec les startups.

Par ailleurs, d’autres acteurs du secteur, comme l’expert en énergies renouvelables (EnR), Mourad Louadah, ont évoqué la nécessité de retranscrire sur le terrain la volonté de l’Etat de développer la technologie liée à la transition énergétique.

Selon lui, cela doit passer par des actions visant à faire face aux problématiques contraignantes pour les projets de développement des EnR en Algérie. Il a ainsi plaidé en faveur d’un plus grand accompagnement des entreprises du secteur afin de créer un écosystème à même de développer un tissu économique adéquat.

APS

« Spam » met en garde contre les dangers du progrès technologique démuni de conscience

« Spam » met en garde contre les dangers du progrès technologique démuni de conscience

ALGER – La générale de la pièce de théâtre « Spam », une comédie noire qui alerte sur les dangers de la technologie, lorsqu’elle sert des intérêts malveillants et inhumains, a été présentée, mardi à Alger, devant un public nombreux.

Produit par le Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Tna), où il a également été présenté, le spectacle a été mis en scène par Idris Benchernine sur un texte de Djallaleddine Guergoua, que le metteur en scène à revu et réécrit dans une conception fantastico-burlesque pour mieux pénétrer le monde puéril et offrir à la trame un support léger qui puisse permettre de saisir la pertinence du message qui a rappelé que tout progrès technologique devrait être au service et à l’avantage de l’être humain uniquement.

D’une durée de 60 mn, le spectacle raconte l’histoire d’un groupe d’animaux de différentes espèces vivant en autarcie sous le regard bienveillant d’un coq, dans une ferme agricole où la priorité de chacun, était le bien-être de tous, une harmonie qui allait être ébranlée par l’utilisation abusive et démesurée des réseaux sociaux dans lesquels sévissaient deux loups aux intentions malsaines, via des applications malveillantes.

Les deux prédateurs avaient alors mis au point une application qui cachait un stratagème qui allait épuiser les pauvres animaux pour les transformer en des proies faciles.

L’intervention de la chouette qui a prêté main forte au coq, en viendra à bout des deux méchants loups et fera triompher à nouveau l’harmonie et le bien-être dans la ferme.

Rendu dans des atmosphères burlesques et satiriques, le spectacle a également usé des courants symbolique et réaliste pour livrer ses enseignements et ses mises en garde contre les dangers de l’addiction aux réseaux sociaux, un abus qui met à nu les méfaits de la technologie lorsqu’elle est mal utilisée.

Servi par une pléiade d’artistes, les prestataires de ce spectacle, dans leurs personnages fantastiques aux accoutrements d’animaux, ont réussi à bien porter la densité du texte, occupant tous les espaces de la scène dans des échanges soutenus, au plaisir des nombreux spectateurs présents.

La scénographie, œuvre de Mourad Bouchehir qui était faite d’un beau décor inspirant la forêt sur une scène partagée en largeur en deux parties, celle du fond étant délimitée avec un écran transparent représentant l’enfermement sur soi, causé par l’addiction aux réseaux sociaux, a bien servi la trame et donné plus d’appui à la sémantique du spectacle conçu sans repère temporel.

De même pour la bande son et la musique, conçues par Abdelhakim El Madani, qui a mis à profit son génie créatif pour illustrer par des sonorités et des corpus musicaux judicieusement écrits et choisis, les différentes situations du spectacle.

Tenu en haleine durant le déroulement de la pièce, le jeune public a savouré tous les instants du spectacle dans l’allégresse et la volupté, applaudissant longtemps les artistes à l’issue de la prestation.

Une première cependant agréablement accueillie, dans la préparation de ce spectacle qui se démarque par la délicatesse de s’adresser aux enfants, la présence dans le staff artistique de la fonction d' »analyse critique et documentation », assurée par Badis Fareh qui a revu encore le texte une dernière fois avec un regard académique, après sa réécriture.

APS

Cyclisme/Grand Prix Didouche-Mourad: Assal et Cherhabil remportent le challenge contre la montre

Cyclisme/Grand Prix Didouche-Mourad: Assal et Cherhabil remportent le challenge contre la montre

CONSTANTINE – Les coureurs Nadjib Assal (Fédération algérienne de cyclisme) et Abdelhamid Cherhabil (El Kantara, Biskra) se sont illustrés, mardi à Constantine, en remportant le « challenge contre la montre » du Grand Prix Didouche-Mourad de cyclisme, respectivement dans les catégories senior et junior.

Chez les seniors Nadjib Assal a été crédité d’un chrono de 20’ et 26’’, suivi d’Oussama Chablaoui (Ghardaia Club) et de Maher Habouria (Tunisie), tandis qu’en juniors, la première place est revenue à Abdelhamid Cherhabil, du club d’El Kantara (Biskra) qui a bouclé le circuit sur route en 21’ et 46’’, devançant de quelques secondes Amine Hamzaoui (Birtouta, Alger) et Ali Bouasla (Collo, Skikda).

Dans une déclaration à l’APS, en marge de cette compétition, le président de la ligue constantinoise de cyclisme, Yacine Lafala, a souligné que  » toutes les conditions d’organisation nécessaires étaient réunies, notamment en matière d’accueil, d’hébergement et de restauration et ce, de l’avis même des participants. »

Au sujet du parcours de la course, « choisi judicieusement », il a souligné qu’il est situé « dans une zone entourée de paysages pittoresques » et que l’épreuve s’est déroulée sur une route récemment goudronnée, « parfaitement adaptée car se caractérisant par des côtes, des descentes et des virages difficiles. »

Selon l’interlocuteur, le parcours correspond aux exigences des entraîneurs qui cherchent à mettre les coureurs dans des conditions de compétitions difficiles afin de bien les préparer aux compétitions à venir, telles que le Championnat d’Afrique, prévu en mars prochain, et aux Jeux olympiques JO-2024 de Paris.

Le coup d’envoi de la première étape du Grand Prix Didouche-Mourad, à savoir le challenge contre la montre, a été donné mardi dans les catégories seniors et juniors, mettant en lice 94 cyclistes représentant différents clubs nationaux ainsi que les coureurs de l’équipe nationale tunisienne.

APS

Inquiétudes et condamnations internationales face à une éventuelle agression sioniste contre Rafah

Inquiétudes et condamnations internationales face à une éventuelle agression sioniste contre Rafah

ALGER – Les inquiétudes et les condamnations internationales grandissaient davantage mardi concernant une éventuelle opération militaire sioniste contre Rafah, dernier refuge des Palestiniens fuyant le génocide, alors que l’entité sioniste continue d’ignorer les efforts visant à mettre fin à son agression dont les répercussions seront « catastrophiques ».

Le Directeur du bureau du Mouvement de la résistance islamique palestinienne « Hamas » en Algérie, Youssef Hamdane a affirmé que l’offensive contre Rafah était une fuite en avant par rapport aux démarches visant à parvenir à un accord de cessez-le-feu à Ghaza et une tentative d’élargir le cercle de l’agression sioniste au delà de la bande de Ghaza.

Pretoria a annoncé, de son côté, avoir déposé un nouveau recours auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) à la Haye afin qu’elle examine en urgence l’annonce par l’entité sioniste d’une prochaine opération militaire sur Rafah et s’oppose si nécessaire à « une nouvelle violation des droits ».

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, s’est dit « profondément préoccupé par les informations concernant les bombardements et une éventuelle attaque terrestre des forces d’occupation sur Rafah », s’engageant à « poursuivre toute partie qui viole les lois internationales ».

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a déclaré que l’éventualité d’une véritable incursion militaire à Rafah était « terrifiante », soulignant que « le monde ne doit pas permettre que cela se produise », tout en réclamant un « cessez-le-feu immédiat ».

L’ONU ne s’associera pas à « un déplacement forcé de population » à Rafah, a prévenu, pour sa part, le porte-parole du secrétaire général, répétant qu’il n’y avait « aucun lieu sûr » dans la bande de Ghaza où déplacer cette population.

La Chine a appelé l’entité sioniste à « mettre fin à son opération militaire au plus vite afin d’empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore dans la région de Rafah », alors que le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a déclaré que l’entité sioniste « a commis un génocide et a brutalement attaqué l’endroit où plus d’un million de Palestiniens se sont réfugiés ».

Le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, a déclaré qu' »une opération terrestre aggraverait une situation déjà catastrophique et rendrait le soutien humanitaire pratiquement impossible ». « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu durable maintenant », a-t-il dit.

Le porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés (UNRWA), Tamara Al-Rifa’i, a affirmé aussi qu’il n’y a désormais plus d’endroits sûrs pour la population de Rafah, avertissant que « toute opération contre cette région sera synonyme d’une nouvelle boucherie ».

La directrice générale de l’ONG Médecins sans frontières (MSF), Meinie Nicolai, a indiqué que l’opération militaire terrestre annoncée (par l’entité sioniste) contre Rafah serait « catastrophique et ne doit pas avoir lieu ».

La population de Ghaza souffre d’un niveau « sans précédent » de conditions proches de la famine en raison de l’agression sioniste contre l’enclave, a indiqué pour sa part le Programme alimentaire mondial (PAM). « On assiste à des niveaux sans précédent d’insécurité alimentaire aiguë, de faim et de conditions proches de la famine à Ghaza », a déclaré la directrice générale adjointe de la FAO, Beth Bechdol.

 

L’entité sioniste veut remodeler l’équilibre démographique en sa faveur

 

Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a indiqué que l’entité sioniste « cherche d’abord à remodeler l’équilibre démographique à son avantage, après qu’il ait évolué en faveur de la Palestine, pour la première fois depuis 1948 ».

De même, le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré que les crimes sionistes sont le résultat de « la persistance » de l’entité sioniste à « cibler des civils et à transférer la guerre à Rafah, pour les pousser à émigrer et à se déplacer sous les bombardements ».

La diplomatie palestinienne a souligné que « ces massacres et le grand nombre de martyrs et de victimes parmi les civils sont une preuve supplémentaire de la véracité des avertissements internationaux et des craintes quant aux conséquences catastrophiques de l’expansion et de l’approfondissement de la guerre d’occupation à Rafah ».

Dans ce contexte, l’Etat de Palestine a souligné que « les pays doivent intervenir d’urgence pour mettre fin à l’effusion de sang et respecter leurs obligations internationales, y compris les Conventions de Genève, et conformément aux mesures de précaution ordonnées par la Cour internationale de Justice (CIJ), notamment en imposant des sanctions » à l’occupant sioniste.

L’Etat de Palestine a souligné que la bande de Ghaza est aujourd’hui devenue un « abattoir » en raison des massacres généralisés et systématiques, et du déplacement forcé de plus d’un million et demi de Palestiniens..

APS