BAC et BEM: réouverture des sites électroniques pour les candidats libres à partir de mercredi

ALGER – Le ministère de l’Education nationale a annoncé, mardi, la réouverture, du 1er au 15 février, des sites électroniques réservés aux candidats libres aux épreuves du Baccalauréat et du Brevet d’enseignement moyen (BEM) pour leur permettre de vérifier l’exactitude de leurs informations personnelles.

Le ministère de l’Education nationale informe, dans un communiqué, l’ensemble des candidats libres aux épreuves du Baccalauréat et du Brevet d’enseignement moyen de « la réouverture des sites https://bac.onec.dz et https://bem.onec.dz, à partir de mercredi 1er février jusqu’à mercredi 15 février 2023, pour leur permettre de vérifier l’exactitude de leurs informations personnelles, notamment les noms, prénoms, date et lieu de naissance ».

« En cas d’erreurs, les candidats sont tenus d’informer par écrit la direction de l’Education des corrections nécessaires », précise le ministère.

Les candidats relevant de l’Office national de l’enseignement et de la formation à distance (ONEFD) sont, quant à eux, « tenus d’en informer le centre régional de l’ONEFD, avant mercredi 22 février 2023 », selon le communiqué, qui prévient que « les candidats porteront l’entière responsabilité de toute erreur non signalée dans les délais impartis ».

« L’épreuve d’éducation physique et sportive pour les candidats libres aura lieu durant la période allant de dimanche 7 mai à jeudi 18 mai 2023 », précise le ministère, invitant les candidats libres, y compris ceux relevant de l’ONFED, à « retirer leurs convocations pour l’épreuve d’éducation physique et sportive via les sites électroniques de l’Office national des examens et concours cités plus haut, et ce, à compter de lundi 17 avril 2023 ».

Djaffar Beck, le rire comme moyen d’éducation à la citoyenneté

ALGER – Avec la profonde conviction que le rire est un moyen efficace d’éducation à la citoyenneté en toutes circonstances, il aura mené une carrière dédiée à l’éveil des consciences. Djaffar Beck aura marqué la mémoire collective des Algériens par des œuvres éternelles.

Avec son art et ses convictions, il aura été de tous les combats pour une Algérie libre, qui célèbre cette année les 60 ans du recouvrement de son indépendance, en tant que jeune Scout musulman, infirmier dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) puis membre de la troupe artistique du FLN.

Avec cette troupe, fondée en 1957, à l’appel du FLN, et dirigée par Mustapha Kateb, Djaffar Beck incarne des rôles dans des pièces de théâtre comme « Les enfants de Novembre » et « El Khalidoun » conçues pour appuyer le combat libérateur et faire connaître la cause nationale lors des tournées de la troupe en Asie, en Europe de l’Est et dans le monde arabe.

Natif de la Casbah d’Alger en 1927, Djaffar Beck, Abdelkader Cherrouk de son vrai nom, qui a grandi dans un milieu artistique dans la maison de la célèbre chanteuse hawzi Meriem Fekkai, a entamé sa carrière artistique au début des années 1950. Il est également considéré comme l’un des pionniers du sketch et de la chanson humoristique en Algérie avec le célèbre Rachid Ksentini.

Au lendemain de l’indépendance, Djaffar Beck va rejoindre tout naturellement la radio nationale, un 28 octobre 1962, pour grossir les rangs des artisans du recouvrement de la souveraineté sur la Radio et la Télévision, et y mener un énième combat d’édification quelques mois à peine après avoir transvasé l’euphorie de juillet en chansons dont il avait le secret comme « Eddinaha », en référence à l’indépendance arrachée.

Il continue, en 1963, de célébrer l’indépendance si chèrement recouvrée, à la télévision nationale dans « La finale », une opérette satyrique sur la France coloniale réalisée par Mohamed Slim Riad, où il incarne le combat libérateur.

Dans sa carrière, il a été souvent accompagné de comédiens comme Sidali Fernandel, Ali Abdoune, Sissani ou encore Cheikh Noureddine, en plus d’avoir longtemps collaboré avec l’orchestre de « La rose blanche » dirigé par le violoniste Mustapha Sahnoun, un compagnon de route qui voyait en lui « ce qu’était Louis de Funès pour l’humour français ».

Les éternels sketchs et chansons humoristiques de Djaffar Beck auront également accompagné la société algérienne dans ses évolutions et dans son quotidien, à l’instar de « Alif El Ba Et Ta », « El Biroukratiya » ou encore la célèbre « Ana Mellit ». Il a également donné la réplique a de grands noms du cinéma et de la télévision dont Fatiha Berber, Farida Saboundji, ou encore Hassan El Hassani.

Souvent dirigé par des réalisateurs comme Mustapha Badie, Mohamed Slim Riad et Djamel Bendeddouche, Djaffar Beck a également conçu et présenté plusieurs émissions à la radio et à la télévision comme « El Bachacha » (la gaîté), une émission au contenu exclusivement pédagogique, « Face à la caméra » ou encore « Inspecteur Homes ».

Attaché à l’identité nationale et très ouvert sur la production artistique mondiale, il aura été selon le chanteur Hamidou, un « précurseur qui a beaucoup appris aux jeunes, particulièrement sur le plan musical, et qui a introduit le Rock’n’roll et le jazz dans les foyers algériens ».

Après une longue carrière des plus prolifiques, et une perpétuelle réinvention de son art, Djaffar Beck s’est éteint le 31 janvier 2017.

APS

Solidarité nationale: La prise en charge des personnes sans-abri vise leur réinsertion familiale et sociale

ALGER- La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, a affirmé lundi à Alger que le programme du secteur dans le domaine de la prise en charge des sans-abri visait à réintégrer cette catégorie dans son milieu familial et social.

Lors d’une visite d’inspection à Diar Errahma de Birkhadem, la ministre a expliqué que le programme du Secteur de la solidarité nationale dans le domaine de la prise en charge des sans-abri comprenait plusieurs mesures et procédures, et vise essentiellement à « réintégrer cette catégorie dans son milieu familial et social ».

Mme Krikou a souligné que dans le cadre de la prise en charge des catégories vulnérables et des personnes en situation sociale difficile, les services du ministère œuvrent à la concrétisation du programme national pour assurer la prise en charge et l’accompagnement de ces catégories, à l’instar des sans-abri, à travers les Directions de l’action Sociale (DAS), en coordination avec les autorités locales, les secteurs concernés et la société civile.

Dans ce contexte, elle a rappelé les efforts du secteur de la Solidarité Nationale pour la prise en charge des personnes sans-abri, que ce soit au niveau des centres d’hébergement dans les établissements relevant du secteur, ou par l’accompagnement social à travers l’octroi d’aides et d’assistance, dans le but d’assurer  « la prise en charge nécessaire » à ces catégories, affirmant que l’objectif du secteur dans ce domaine réside dans la réintégration familiale et sociale de cette catégorie.

La ministre a également rappelé que le secteur a lancé une plateforme numérique pour signaler les cas des sans-abri qui sont dans la rue afin de les prendre en charge. Ainsi, une cellule d’écoute a été installée au siège l’Agence de Développement Social (ADS), comprenant des représentants des cellules de proximité, dont des psychologues, des sociologues et des médecins, afin de recevoir les signalements des cas enregistrés.

A cette occasion, Mme Krikou s’est rendue au siège de l’ADS à Birkhadem, où elle s’est enquise de l’état d’avancement des travaux de la cellule d’écoute chargée de l’enregistrement des signalements des cas de personnes sans domicile fixe via la plateforme numérique et les étapes prises dans cette opération.

APS

CHAN/Algérie-Niger: en quête d’une finale historique

ORAN – Les sélections d’Algérie et du Niger s’affrontent mardi (17h00) au stade ‘Miloud-Hadefi’ d’Oran pour le compte des demi-finales du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) des footballeurs locaux avec un mot d’ordre commun: décrocher une qualification historique pour la finale.

En effet, aucune des deux sélections n’a eu le privilège de disputer une finale du CHAN. Le Niger, qui est à sa quatrième participation dans cette épreuve, créée en 2009, atteint pour la première fois ce stade avancé de la compétition.

L’Algérie, quant à elle, anime le dernier carré du CHAN pour la deuxième fois, et ce, pour sa deuxième participation dans ce Championnat. Sa première demi-finale remonte à 2011 au Soudan, lorsque les Verts, sous la houlette de l’entraineur Abdelhak Benchikha, ont été éliminés par la Tunisie, avant de terminer le tournoi à la quatrième place.

Il fallait attendre douze ans après, pour voir l’équipe algérienne faire sa deuxième apparition dans le CHAN, comme sélection du pays organisateur.

Profitant des avantages du terrain et du public, la bande au sélectionneur national, Madjid Bougherra, ne jure que par le sacre.

D’ailleurs, le coach national s’est empressé à afficher ses ambitions à l’issue du précédent match comptant pour les quarts de finale, remportée dans la douleur face à la Côte d’Ivoire (1-0). « Pas question de s’arrêter en si bon chemin », a déclaré le capitaine des Verts lors du Mondial-2014.

Cependant, la mission ne sera pas facile contre un adversaire qui a le vent en poupe depuis le début de la compétition. Le ‘Mena’ aborde le dernier carré du CHAN avec un moral gonflé à bloc. Le fait d’avoir réussi à sortir deux ‘gros bras’ de la compétition, à savoir le Cameroun et le Ghana, a permis aux poulains de l’entraineur Harouna Doula de s’adjuger un capital de confiance non négligeable.

Evidemment, la sélection du Niger, qui bénéficie également de l’avantage du terrain pour avoir évolué dans ce même stade de Miloud-Hadefi au cours de ses trois précédentes rencontres dans cette épreuve, ne se présentera pas pour la circonstance en victime expiatoire.

L’entraineur Harouna Doula,  déjà aux commandes technique du Niger lors de l’édition 2011 qui a vu cette formation sortir de la compétition en quarts de finale, s’est exprimé avec beaucoup de confiance après la brillante qualification des siens contre le Ghana (2-0) lors du précédent tour.

 » La sélection algérienne est chez elle. Mais nous aussi, nous nous sentons chez nous. Nous avons livré tous nos matchs, jusque-là, dans ce tournoi dans ce stade d’Oran. Nous connaissons assez bien d’adversaire qu’on a affronté à deux reprises en amical l’année passée. Nous allons encore une fois miser sur nos cartes gagnantes pour écrire l’histoire », a-t-il dit.

En fait, les sélections des locaux de l’Algérie et du Niger se sont croisées à deux reprises en amical durant l’année 2022, et ce, dans le cadre de leurs préparatifs pour le CHAN. Dans les deux rencontres, le dernier mot est revenu aux Algériens (1-0 en juin à Alger et 2-0 en novembre en Tunisie).

Ces deux succès sont loin de pousser les Verts à sous-estimer l’adversaire. « Nous avons notre idée sur le Niger, c’est une équipe coriace, qui procède par de longues balles, leurs attaquants ont un bon gabarit. Nous devons être présents et concentrés pour décrocher la qualification. Pas question de sous estimer cet adversaire », a déclaré le capitaine des Verts, Ayoub Abdellaoui, la veille du départ de l’équipe nationale vers Oran qu’ils ont rallié ce lundi matin.

APS

Conflits en Afrique: des parlementaires africains saluent le rôle pionnier de l’Algérie

ALGER – Les représentants de plusieurs Parlements africains participant à la 17ème Conférence de l’Union des conseils des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), qui se tient à Alger, ont salué le rôle pionnier de l’Algérie dans la résolution des différends et le règlement des conflits en Afrique notamment dans la région du Sahel.

Dans une déclaration à l’APS, le premier vice-président de l’Assemblée nationale au Mali, Asaride Imbarcaouane a affirmé que « l’Algérie a toujours joué un rôle majeur dans le maintien de la paix dans toute l’Afrique, notamment au Mali qui a toujours bénéficié du soutien de l’Algérie ayant conduit à la signature, par les parties maliennes, de l’Accord de paix et de réconciliation en 2015, issu du processus d’Alger, a-t-il rappelé.

M. Imbarcaouane a souligné la nécessité pour tous les Etats membres de l’union, dont le Mali, d’œuvrer ensemble pour faire face à tous les défis auxquels sont confrontés les pays musulmans, estimant impératif de réformer l’organisation de « façon méthodique », au vu de son importance dans le monde.

De son côté, le député au Parlement du Niger, Yacine Ben Mohamed, a indiqué que l’Algérie « joue un rôle pionnier en matière de règlement des conflits en Afrique », un rôle qui s’est traduit dans l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, a-t-il dit, soulignant que les Nigériens fondent de grands espoirs dans le rôle de l’Algérie dans la résolution des problèmes de la région du Sahel, notamment en ce qui concerne la lutte contre le phénomène du terrorisme.

Le chef de la délégation nigérienne a exprimé le soutien de son pays à l’initiative de l’Algérie visant à régler les conflits entre les pays musulmans, examinée par les membres des conseils lors des réunions préparatoires à la conférence. « Conscients de l’importance de ce mécanisme de résolution des problèmes internes et des conflits dans les pays musulmans, nous tenons à soutenir la proposition algérienne, qui s’inscrit dans les annales de l’histoire », a-t-il soutenu.

Saluant par ailleurs la forte participation des Etats africains à ce rendez-vous, M. Yacine Ben Mohamed a tenu à indiquer qu’après sa participation à plus d’une quinzaine de rencontres, c’est la première fois qu’il relève une participation « massive et équilibrée » de conférenciers africains des pays musulmans, ce qui souligne, selon lui, le rôle de l’Algérie aux niveaux africain, arabe et musulman.

Pour sa part, le chef de la délégation parlementaire tchadienne, Ali Ennadif Abul Hasnine, a mis en avant l’importance de la médiation de l’Algérie pour la résolution des conflits en Afrique, et « c’est ce qu’elle a prouvé au Mali après qu’elle ait réussi à rassembler toutes les parties dans ce pays pour la signature de l’Accord de paix et de réconciliation en 2015, qui est considéré aujourd’hui comme principale référence pour le règlement de la crise malienne ».

Et d’ajouter que l’Algérie a pu mettre toutes les solutions possibles pour la crise du Mali, conformément à la feuille de route, sur la base de cet accord. La médiation de l’Algérie n’a pas été au Mali seulement, mais a concerné plusieurs pays africains a-t-il soutenu.

La présence d’un grand nombre des membres de l’UPCI à cette réunion est l’affirmation que « cette rencontre constitue un pas important dans l’Histoire de l’UPCI, a estimé le représentant du Tchad qui a formé le vœux de voir les résultats de la conférence servir l’unification des rangs dans le monde musulman.

Se disant confiant que l’Algérie, qui préside la 17e session de l’UPCI pour une année, « veillera personnellement à résoudre toutes les questions soulevées lors des réunion préparatoires, M. Ali Ennadif Abul Hasnine a affirmé que les pays participants adopteront la proposition algérienne concernant la résolution des conflits entre les Etats musulmans.

 

Les propositions de l’Algérie pour le renouveau de la Nation musulmane saluées

 

Par ailleurs, le président du Parlement arabe (PA), Adel Ben Abderrahman Al-Assoumi a salué les propositions formulées par l’Algérie pour le renouveau de la Nation musulmane, se félicitant des efforts consentis en faveur de l’unité arabe et des questions du monde arabo-musulman, et à leur tête la question palestinienne.

M. Al-Assoumi a mis en avant, dans ce sillage, le rôle du Parlement algérien dans le renforcement de la coopération entre les pouvoirs législatifs dans les pays arabes et sa contribution active à la promotion de l’action arabe commune, soulignant l’attachement du PA à la consolidation des relations avec le Parlement algérien de manière à renforcer davantage l’action arabe commune.

L’organisation par l’Algérie de nombreuses manifestations tant arabes que musulmanes reflète « son rôle pionnier dans la région arabe », a-t-il soutenu.

De son côté, le Secrétaire général (SG) du Conseil irakien des représentants, Safwan Bashir Younes a favorablement accueilli les propositions de l’Algérie notamment en matière de règlement des conflits et d’instauration de la paix entre les Etats musulmans, affirmant que la 17e session de la Conférence de l’UPCI « est porteuse de larges perspectives pour les Etats arabo-musulmans ».

APS