Université: lancement du programme « Le théâtre en milieu universitaire »

Université: lancement du programme « Le théâtre en milieu universitaire »

ALGER – Un programme intitulé « Le théâtre en milieu universitaire » a été lancé, mardi à Alger, visant à animer la vie culturelle en milieu universitaire.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji ont présidé la cérémonie du lancement de ce programme au niveau de l’Université d’Alger 2 « Abou El Kacem Saadallah », en présence de plusieurs figures artistiques et membres de la famille universitaire.

Dans son allocution à cette occasion, M. Baddari a affirmé que ce programme vise à « animer la vie universitaire pour s’ouvrir sur l’environnement culturel et à accompagner les étudiants, à travers l’organisation d’ateliers sur le théâtre dans l’ensemble des établissements universitaires au nombre de 115, avec l’encadrement du ministère de la Culture et des Arts ».

Après avoir souligné l’importance du théâtre au vu de son rôle dans « le développement de la personnalité de l’étudiant en ce qui concerne la maitrise de l’art de la communication », M. Baddari a indiqué que la coopération entre les deux secteurs « s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant la modernisation de l’université et son ouverture sur son environnement socioéconomique, en faisant d’elle une véritable locomotive de l’économie nationale, notamment à la lumière de l’internationalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ».

Pour sa part, Mme Mouloudji a mis en avant que ce programme visait à « promouvoir le théâtre universitaire en tant qu’espace pour les jeunes talents afin de hisser les valeurs de la culture algérienne par l’art et la créativité, ainsi qu’à animer la vie culturelle et artistique et à renforcer le rôle éducatif du théâtre en milieu universitaire ».

En vue d’assurer le succès de ce programme, ajoute la ministre, une série de mesures a été décidée, comprenant la distribution des œuvres théâtrales produites par les théâtres régionaux et le Théâtre national, à travers les espaces de présentation  au niveau des institutions et résidences universitaires, ainsi que l’encouragement de l’échange des présentations théâtrales entre les institutions universitaires, en sus de la consécration de la journée de lundi de chaque mois pour l’organisation de présentations au niveau des théâtres régionaux au profit des étudiants ».

M. Mouloudji a en outre déclaré que ces mesures comprennent également  » une réduction de 70% au profit des étudiants sur le prix des tickets d’accès aux présentations et festivals de théâtre, avec l’organisation d’ateliers de formation au niveau des institutions universitaires et l’accompagnement dans la création de clubs et de troupes théâtrales universitaires ».

Installation du jury de la 7e édition du Prix Assia Djebbar du roman

Installation du jury de la 7e édition du Prix Assia Djebbar du roman

ALGER, – Le jury de la 7e édition du Grand Prix Assia Djebbar du roman 2024, composé de sept membres, dont des universitaires, des critiques littéraires et des écrivains, a été installé mardi à Alger, indique un communiqué de l’Agence nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP).

La cérémonie d’installation s’est déroulée sous la supervision de la présidente-directrice générale de l’ANEP, Sihem Derardja en présence de cadres de l’entreprise et de la famille de la presse.

Présidé par l’universitaire et spécialiste en patrimoine et littérature populaire Abdelhamid Bourayou, ce jury compte parmi ses membres la critique et universitaire Amina Belala, la poétesse et traductrice Lamis Saidi, le journaliste et écrivain Ahmed Ayad, le chercheur universitaire Mohamed Ouzeghla, l’écrivain Djaouad Rostom Touati et l’écrivain journaliste Yacine Zidane.

Le jury ainsi composé évaluera en toute transparence « les romans participant au concours et sélectionnera le meilleur roman en langues arabe, amazighe et française ».

Cette cérémonie d’installation marque le « coup d’envoi du Grand Prix Assia-Djebbar du roman, dont les lauréats seront annoncés lors de la cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 30 juin 2024 ».

La date du début de dépôt des romans et les conditions de participation à la 7e édition du Grand Prix Assia-Djebbar du roman seront annoncés ultérieurement par le jury.

Ce prestigieux prix littéraire, lancé en 2015 et portant le nom de l’écrivaine et universitaire Assia Djebbar (1936-2015), récompense la meilleure œuvre littéraire écrite dans les trois langues arabe, amazighe et française, et se veut également un hommage à la richesse et à la diversité de la littérature algérienne, visant à promouvoir la création littéraire algérienne aux niveaux local et international.

Le Grand Prix Assia Djebar du roman de la 6e édition, a été attribué à Abdallah Kerroum pour son oeuvre en arabe, « Ettarhane » (ed.Khayal), à Muhend Akli Salhi pour son roman en tamazight « Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin » (ed.Imtidad) et à Mohamed Abdallah pour son roman en français « Le vent a dit son nom » ( ed.APIC).

aps

Forum sur « La démocratie en milieu juvénile »: créer une académie nationale de la formation politique

Forum sur « La démocratie en milieu juvénile »: créer une académie nationale de la formation politique

CONSTANTINE – Les participants au forum régional sur « La démocratie en milieu juvénile », clôturé mardi à Constantine, ont appelé à créer une académie nationale pour la formation des jeunes dans le domaine politique.

Au terme de la rencontre de deux jours organisée par la Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) sous le slogan « jeunes d’aujourd’hui, décideurs de demain », les participants ont indiqué que « cette académie qui sera placée sous l’égide de ce conseil devra œuvrer à consacrer la démocratie dans les milieux de jeunes de sorte à promouvoir l’action politique et la démocratie ».

La rencontre tenue à la grande salle Ahmed Bey a recommandé également « l’organisation de sessions de formation des jeunes à l’exercice de l’action démocratique par leur initiation aux missions des élus à l’échelle locale et nationale ».


Les participants ont préconisé d’étendre les prérogatives du CSJ à l’échelle locale par l’instauration d’une organisation décentralisée de sorte à faire des représentants du Conseil un moyen de liaison entre les autorités de wilaya et les élus locaux.

Le forum qui a regroupé plus de 300 jeunes de 15 wilayas a recommandé d’élargir la représentation des jeunes membres de cette instance au niveau des Assemblées Populaires Communales (APC) et Assemblées Populaires de Wilaya (APW) et d’accorder la priorité aux jeunes engagés dans le travail bénévole dans l’inscription sur les listes des candidats aux élections.

Il a été également appelé à utiliser le numérique dans l’implication des jeunes aux projets locaux et la mise en place de mécanisme de concertation entre les jeunes et les assemblées élues pour écouter leurs idées et prendre en charge leurs préoccupations.

Le forum qui a donné lieu à des débats et travaux en ateliers a été ouvert au premier jour de ces travaux par le président du CSJ, Mustapha Hidaoui en présence d’Ahmed Kharchi, représentant du Conseil de la nation, du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Fayçal Bentaleb, de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, et des autorités de la wilaya de Constantine.

aps

CAN-2023 : dernier carré alléchant pour deux places en finale

CAN-2023 : dernier carré alléchant pour deux places en finale

ABIDJAN – La 34e Coupe d’Afrique des nations CAN-2023 (reportée à 2024) a atteint le stade des demi-finales, avec deux belles affiches prévues mercredi : Nigeria – Afrique du Sud et Côte d’Ivoire – RD Congo, programmées respectivement aux stades de la Paix à Bouaké (18h00) et Alassane Ouattara d’Ebimpé (21h00).

Pour la 16e fois de leur histoire, les Nigérians participeront à une demi-finale de la CAN et n’auront qu’un objectif en tête : se qualifier pour la finale.

Arrivé avec le statut de favori à la victoire finale avec son armada offensive, le Nigeria a eu du mal à se mettre en route à l’image de son entrée en lice et ce match nul face à la Guinée équatoriale (1-1).

Si le Nigeria pouvait compter sur son attaque, c’est finalement sa défense qui se montre efficace en ayant encaissé qu’un seul. Les hommes du sélectionneur portugais José Peseiro sont les seuls à avoir atteint la demi-finale sans avoir joué de prolongation.

De son côté, l’Afrique du Sud, qui retrouve le dernier carré 24 ans après, est plus que jamais motivée à passer ce cap et atteindre la finale sous les ordres du technicien belge Hugo Broos. Lors de sa dernière apparition en demi-finale, les Sud-africains avaient perdu face au Nigeria 2-0 en 2000.

Broos, passé notamment par la JS Kabylie et le NA Husseïn-Dey et couronné en 2017 avec le Cameroun, pourrait rejoindre au palmarès le Français Hervé Renard, champion d’Afrique avec deux pays différents, la Zambie (2012) et la Côte d’ivoire (2015).

Mais l’histoire n’est pas en faveur de l’Afrique du Sud, vainqueur une fois du trophée, remis par Nelson Mandela, dès sa première participation en 1996. Le Nigeria l’a toujours battue à la CAN, notamment au même niveau de la compétition en 2000(2-0), et en quarts de finale en 2019 (2-1) avec un but en toute fin de match de Troost-Ekong.

La Côte d’Ivoire, quasiment éliminés de leur CAN après avoir essuyé un cinglant (4-0) face à la Guinée équatoriale, a arraché sa place pour le dernier carré de la compétition, grâce à une victoire renversante face au Mali et ce but inscrit à la dernière minute par Oumar Diakité.

Pour leur neuvième demi-finale, les « Eléphants », qui seront privés de quatre joueurs clés pour cause de suspension, affronteront la RD Congo, pour un remake de la demi-finale de 2015 qui avait vu les Ivoiriens s’imposer sur le score de (3-1) à Bata en Guinée équatoriale.

La RDC court elle après sa gloire passée, ses titres de 1968 et 1974 ayant plus d’un demi-siècle, mais cette équipe en reconstruction s’appuie sur une puissance physique impressionnante, personnifiée par son capitaine Chancel Mbemba.

 

Le programme des demi-finales (Mercredi, 7 février)

 

Au stade de la Paix à Bouaké : Nigeria – Afrique du Sud (18h00)

Au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé : Côte d’Ivoire – RD Congo (21h00).

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Suspension de l’aide à l’Unrwa : l’appel pressant de la Palestine

Suspension de l’aide à l’Unrwa : l’appel pressant de la Palestine

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a appelé, ce mercredi, tous les pays qui ont suspendu leur aide à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), à revenir immédiatement sur leur décision «dans l’intérêt des millions de Palestiniens» qui bénéficient des services de cette agence onusienne.

Selon l’agence de presse Wafa, le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu’il «ne voit aucune justification à de telles décisions et les considère comme des positions politiques préconçues», en particulier après que le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a nommé une équipe chargée de mener une évaluation indépendante et de mener une enquête pour évaluer la «neutralité» de l’agence de l’ONU.

L’objectif de cette équipe est de «déterminer si l’Unrwa fait tout ce qui est en son pouvoir pour assurer sa neutralité et répondre aux accusations de graves abus, le cas échéant».

Le groupe d’évaluation devra ensuite remettre à Antonio Guterres, d’ici fin mars, un rapport intermédiaire puis d’ici fin avril un rapport final qui devra notamment, si nécessaire, faire des recommandations pour «améliorer et renforcer» les mécanismes en place.

Pour rappel, douze pays ont suspendu tout versement futur à l’Unrwa, auprès de laquelle quelque 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés. La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, estime que les pays qui suspendaient leur financement à l’Unrwa «participaient à un génocide».

Aboul Gheit : « la fin de l’Unrwa met la région en danger »

Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a dénoncé la suspension par certains pays du financement de l’Unrwa, qualifiant cette décision d’«immorale» et de «dangereuse».

«L’arrêt du rôle de l’Unrwa n’a pas seulement un impact sérieux sur les Palestiniens, mais met également en danger la sécurité et la stabilité régionales», a mis mardi en garde Ahmed Aboul Gheit.

Il a indiqué que ces mesures serviraient ce qu’il a appelé l’objectif de l’entité sioniste de «se débarrasser de l’agence onusienne» qui fait office d’important fournisseur de services essentiels aux réfugiés palestiniens basés à Ghaza.

Par ailleurs, le SG de la Ligue arabe a fait l’éloge des décisions prises par des pays comme l’Espagne et le Portugal d’augmenter leur financement et des pays qui continuent à financer l’agence d’aide humanitaire. Il a lancé un appel à tous les pays qui ont suspendu leur financement de l’Unrwa, «à revoir cette décision erronée».