Bourse: Agrément d’un nouvel intermédiaire en opérations de Bourse

Bourse: Agrément d’un nouvel intermédiaire en opérations de Bourse

La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) a annoncé mercredi dans un communiqué avoir délivré un agrément au profit de la société Invest Market/Spa en qualité d’intermédiaire en opérations de Bourse (IOB).

Cet agrément intervient « conformément aux dispositions du règlement COSOB n 15-01 du 15 avril 2015. L’entrée en activité de cet IOB est subordonnée à sa participation au capital social de la société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) », a précisé la COSOB, qui agit en tant que régulateur du marché boursier.

Selon la COSOB, Invest Market est habilitée à exercer les activités suivantes: la négociation pour compte propre, la négociation pour compte de tiers, le conseil en placement de valeurs mobilières, de même que le placement de valeurs mobilières et de produits financiers, la gestion individuelle de portefeuille en vertu d’un mandat et le conseil aux entreprises en matière de structure de capital, de fusion et de rachat d’entreprises.

« L’arrivée d’un nouvel acteur sur la place boursière permettra d’accroître la concurrence, d’améliorer la qualité des services offerts aux investisseurs et de contribuer à l’élargissement de l’assiette des activités du marché, notamment à la lumière de la dynamique que connait actuellement le marché financier Algérien », souligne la COSOB.

Elle a ajouté que l’introduction en bourse des banques publiques constitue « une étape cruciale dans ce processus, et que la COSOB est déterminée à soutenir toute initiative visant à accroitre la contribution du marché financier dans le financement de l’économie, et appelle tous les acteurs du marché financier à continuer d’œuvrer pour le développement de cette action ».

Les intermédiaires en opérations de Bourse actuellement agréés sont: la banque extérieure d’Algérie, la Banque nationale d’Algérie, le Crédit populaire d’Algérie, la Banque de développement local, la Banque de l’agriculture et de développement rural, la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance, Al Baraka Bank, Société Générale Algérie, et Al Salam Bank, rappelle-t-on de même source.

 

Pêche : augmentation du quota de l’Algérie de thon rouge à 2046 tonnes en 2024

Pêche : augmentation du quota de l’Algérie de thon rouge à 2046 tonnes en 2024

La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) compte augmenter, à 2046 tonnes, le quota de l’Algérie de thon rouge pour l’année 2024, indique un communiqué du ministère de la Pêche et des productions halieutiques.

La décision est intervenue, lors d’une réunion de la 2e sous-commission de l’ICAAT, tenue à Madrid (Espagne), avec la participation du sous-directeur de la Grande pêche et de la pêche Spécialisée au ministère, Amar Ouchelli.

La réunion a été marquée par « l’adoption du plan de pêche de l’Algérie pour l’année 2024, lequel prévoit l’augmentation des capacités de la flotte de pêche au thon rouge avec 5 navires supplémentaires, en sus de l’approbation de l’ajustement du quota de l’Algérie, avec 23 tonnes supplémentaires, en guise de compensation pour l’année 2023, portant ainsi le volume global du quota national à 2046 tonnes au titre de l’année 2024 », ajoute le communiqué.

Le plan de pêche de l’Algérie prévoit pour « la première fois », l’inscription d’une ferme algérienne d’engraissement du thon rouge dans le registre de l’ICAAT, ce qui permettra à l’Algérie d’engager l’opération d’engraissement « à partir de la prochaine saison de pêche », précise le document.

La réunion a débattu également des plans de pêche et d’engraissement du thon rouge, ainsi que des mesures d’inspection et de gestion des capacités de pêche en océan atlantique et en Méditerranée pour la saison 2024, selon la même source.

Industrie gazière: 8.900 mds USD nécessaires pour répondre à la forte demande mondiale d’ici 2050

Industrie gazière: 8.900 mds USD nécessaires pour répondre à la forte demande mondiale d’ici 2050

Le gaz naturel devrait jouer un « rôle vital » dans la transition énergétique en soutien des énergies renouvelables et dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a souligné le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) dans son 8ème rapport annuel, assurant que l’industrie gazière nécessite d’importants investissements de l’ordre de 8.900 milliards de dollars pour répondre à une demande qui sera en forte croissance notamment dans les marchés asiatiques.

Publié mercredi sur le site web du forum, le rapport « GECF Global Outlook 2050 », a mis en exergue le rôle « de plus en plus vital » du gaz naturel qui « apparaît comme un partenaire crucial pour faciliter des transitions énergétiques justes, ordonnées et équitables ».

La demande mondiale sur le gaz naturel devrait passer de 4.015 milliards de m3 en 2022 à 5.360 milliards de m3 en 2050, soit une croissance de 34%, a noté le rapport en ajoutant que la contribution du gaz naturel au mix énergétique mondial passera, quant à elle, de 23% actuellement à 26% d’ici à 2050.

L’expansion de la demande de gaz naturel réside principalement, selon la même source, dans le secteur de la production d’énergie (électricité), contribuant à hauteur de 500 milliards de m3 et constituent 37% de la croissance totale, en raison d’une politique d’électrification accélérée visant à réduire la capacité de production d’électricité au charbon. Pour établir ces prévisions, le GECF s’est basé sur l’augmentation de la population mondiale, devant passer de 8 milliards en 2022 à 9,7 milliards en 2050, avec une contribution de l’Afrique et la région Asie-Pacifique à hauteur de 90% de cette augmentation.

Il a pris en compte aussi le facteur de l’urbanisation qui atteindra un taux de 65% ainsi que la croissance du PIB réel qui devrait plus que doubler parmi des économies non-membres de l’OCDE, notamment en Asie Pacifique (3,5%) et en Afrique (3,4%), tandis que la moyenne globale attendue du taux de croissance économique annuel serait de 2,6%.

Abordant l’investissement global requis pour répondre à la demande mondiale sur le gaz d’ici 2050, le GECF a jugé qu’un montant de 8.900 milliards de dollars est nécessaire dans l’exploration et le développement.

A ce propos, le forum a noté que « la récente crise énergétique (en 2022) avait entraîné une hausse significative de 22% d’investissements pétroliers et gaziers en amont pour assurer la sécurité énergétique ». Ce qui constitue d’après lui « un changement crucial après près d’une décennie caractérisée par des sous-investissements dans le secteur ».

L’Afrique, à elle seule, nécessite un investissement de 1.100 milliards de dollars pour y parvenir une croissance substantielle de la production dans la région.

 

 La production offshore croîtra plus rapidement que l’onshore

 

Ainsi, la production mondiale de gaz naturel est appelée à connaître d' »importants changements », surtout en Afrique, dans l’Eurasie et au Moyen-Orient qui devraient gagner des parts de marchés respectivement de 10, 22 et 22% d’ici 2050, a fait savoir le rapport en précisant que la production mondiale totale de gaz naturel devrait croître de 33% à partir de 2022, ajoutant 1.300 milliards m3 pour atteindre 5.300  milliards m3 d’ici 2050.

Le gaz naturel devrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 1% sur la période de prévision, en dépassant finalement le charbon comme la deuxième source d’énergie. Il conservera en outre sa prédominance en tant que combustible principal pour les moyennes et les processus industriels à haute température.

Son utilisation dans l’industrie comme matière première sera en hausse, sous l’effet de la demande croissante de produits pétrochimiques et d’engrais, au vu de son impact sur la productivité du secteur agricole et sur la sécurité alimentaire.

En raison de l’expansion rapide de l’électrification, une combinaison du gaz naturel et des énergies renouvelables devrait, également, permettre à ces deux sources de représenter environ 68% de l’approvisionnement total en électricité d’ici 2050, a souligné encore le rapport.

Selon les estimations du GECF, la production offshore de gaz naturel croît à un rythme plus rapide que la production de gaz terrestre avec un taux annuel moyen de 1,6% et atteindra 1.800 milliards m3 en 2050. A l’inverse, la production terrestre (onshore) de gaz naturel devrait connaître un taux de croissance « modeste » de seulement 0,8 % par an.

Quant à la production de gaz non conventionnel, elle devrait maintenir sa tendance à la hausse, atteignant potentiellement 1.400 milliards m3, soit 27% du volume mondial de production de gaz.

S’agissant du gaz naturel liquéfié (GNL), cette énergie est appelée à dominer le marché du gaz et devrait dépasser le commerce des gazoducs de longue distance à partir de 2026 et plus que doubler d’ici 2050 pour atteindre 805 millions de tonnes, constituant 64% du gaz échangé, a fait observer le rapport tout en indiquant que le GNL de l’Afrique représentera 70% des exportations d’ici à 2050.

Aoun examine avec le DG d’Afrika-Verein les moyens de renforcer la coopération économique avec l’Allemagne

Aoun examine avec le DG d’Afrika-Verein les moyens de renforcer la coopération économique avec l’Allemagne

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a rencontré, mercredi à Berlin, le directeur général de l’Association des entreprises germano-africaines « Afrika-Verein » avec lequel il a examiné les opportunités de conclure des partenariats dans les différents domaines industriels, selon un communiqué du ministère.

La rencontre s’est tenue en marge de la participation de M. Aoun, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du forum annuel de l’Association fédérale allemande des Petites et moyennes entreprises (BVMW).

A cette occasion, M. Aoun a passé en revue l’évolution de l’économie algérienne ainsi que « l’essor qualitatif » du système juridique et règlementaire la régissant sous la supervision du Président de la République.

De son côté, le responsable allemand a souligné que « son pays suit avec intérêt ce développement qui augure d’un avenir prometteur pour l’économie nationale ».

Les deux parties ont identifié les domaines où il sera procédé à la relance des projets industriels à court terme, en l’occurrence l’industrie manufacturière, la pièce de rechange automobile, le textile, les vêtements et la production pharmaceutique, selon la même source qui rappelle que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un plan d’action à court terme basé sur le rapprochement des opérateurs économiques des deux pays.

Le forum annuel de l’Association fédérale allemande des petites et moyennes entreprises (BVMW) a pour objectif d’augmenter la compétitivité des entreprises allemandes leur permettant de conclure de grands contrats de partenariat industriel et commercial en dehors du pays.

L’Association est le partenaire le plus important du Gouvernement fédéral concernant les Petites et moyennes entreprises. Elle jouit de grandes prérogatives dans la politique allemande de coopération internationale.

Le prix du mérite a été décerné à cette occasion à des entreprises (Moyennes) pionnières, a conclu le communiqué.

Réunion de la commission nationale d’évaluation des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme

Réunion de la commission nationale d’évaluation des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme

La commission nationale d’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération des armes de destruction massive, a tenu sa réunion ordinaire, sous la présidence du ministre des Finances, Laaziz Faid, a indiqué, mardi, un communiqué du ministère.

La réunion, tenue au siège du ministère des Finances, en présence du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, en sa qualité de vice-président de la commission, et de membres de cette instance, a été consacrée à l’examen de plusieurs points inscrits à l’ordre du jour et portant essentiellement sur les dispositions à caractère prioritaire prises pour le traitement des problématiques posées dans ce domaine, et la levée des réserves sur Groupe d’Action Financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN)

Dans son intervention à cette occasion, le ministre des Finances a cité les principales missions assignées à la commission, à savoir l’élaboration d’un rapport national sur l’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération des armes de destruction massive, affirmant que ses missions englobaient aussi tous les aspects liés au suivi renforcé et la levée des réserves sur le Groupe.

Evoquant les recommandations de la récente réunion, tenue le 9 novembre 2023, M. Faid a souligné qu’elle a donné lieu à des décisions notamment la désignation du chef de projet qui s’est vu confier la mission de poursuivre les travaux, en veillant à former des groupes de travail et à garantir une expertise spécialisée.

Il a rappelé que le parachèvement de l’opération d’évaluation des risques au niveau national comptait parmi les dispositions revêtant un caractère prioritaire dans le processus d’adaptation du Système national d’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération des armes de destruction massive avec les standards internationaux du GAFIMOAN.

Et d’ajouter que «celà permettra de sortir avec des résultats clairs concernant les risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération des armes de destruction massive, et de procéder à une compréhension unifiée et globale des risques, et partant la mise en place de politiques idoines pour lutter contre ces risques», ajoute le communiqué.

Cette réunion a été marquée par la présentation d’exposés concernant l’état d’avancement des travaux liés au processus d’évaluation nationale des risques, ainsi que des propositions pour accélérer la préparation du rapport national d’évaluation des risques et aligner le système national sur les normes internationales telles que définies par le Groupe d’action financière.

Le chef de la cellule de traitement des requêtes financières a également présenté le plan d’action de la cellule concernant les mesures de suivi renforcées avec le Groupe d’action financière.

En conclusion, M. Faid a souligné « l’importance et la sensibilité de la question du suivi de toutes les réserves et de leur traitement de manière urgente, en remédiant aux insuffisances identifiées », mettant en évidence la « grande réactivité et interaction » requises de toutes les parties concernées afin de fournir les données et les informations nécessaires pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Il a également insisté sur la nécessité d' »oeuvrer à atteindre le plus haut niveau de conformité aux normes internationales telles que définies par le Groupe d’action financière ».

Parmi les principales conclusions de cette session, figurent « l’enrichissement et le soutien de la composition de l’équipe permanente plurisectorielle chargée de suivre ce dossier de manière régulière, et ce, à travers l’élaboration d’une feuille de route précise en termes d’objectifs et de délais ».

Pour rappel, la Commission nationale d’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction massive a été créée en vertu du décret exécutif n 20-398 du 26 décembre 2020.

 

 

 

Arkab évoque avec le conseiller du président béninois la promotion des relations bilatérales

Arkab évoque avec le conseiller du président béninois la promotion des relations bilatérales

 Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a évoqué, mardi à Alger, avec le conseiller du président du Bénin, Sinde Chekete, les voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des hydrocarbures, selon un communiqué du ministère.  

Lors d’une rencontre tenue au siège du ministère en présence des cadres centraux, les deux parties se sont félicitées des relations d’amitié étroites entre les deux pays, saluant le développement notable des relations bilatérales.

Ils ont affirmé, en outre, l’impératif de développer et de renforcer davantage ces relations, notamment dans le domaine énergétique, lit-on dans le communiqué.

La rencontre a permis également de mettre l’accent sur la possibilité de consolider la coopération, d’accroitre les échanges entre Sonatrach et Sonelgaz et les sociétés béninoises, notamment dans le domaine des hydrocarbures, la commercialisation des produits pétroliers, la production, le transport, la distribution de l’électricité, la maintenance et la commercialisation des équipements électriques, selon la même source.

Dans ce cadre, M. Arkab a affiché « la disposition de l’Algérie à renforcer et à consolider ses relations tout en accompagnant les pays africains dans les domaines énergétiques à travers les échanges et la formation au niveau des instituts relevant des établissements du secteur outre le développement des compétences et l’échange des expériences et d’expertises ».

Pour sa part, le conseiller du président béninois s’est dit satisfait de la qualité des relations unissant son pays et l’Algérie, exprimant la volonté du Bénin de tirer profit de l’expérience algérienne dans plusieurs domaines, l’énergie en particulier.

Le responsable béninois a formulé le souhait de voir « les entreprises algériennes participer aux projets d’investissement au Bénin, notamment dans le domaine énergétique », a conclu le ministère.