EHU d’Oran: une 1ère expérience d’autogreffe de cellules souches pour traiter la sclérose en plaque

EHU d’Oran: une 1ère expérience d’autogreffe de cellules souches pour traiter la sclérose en plaque

ORAN – Le service de neurologie et d’hématologie de l’Etablissement hospitalier universitaire « 1er novembre 1954 » d’Oran a lancé, récemment, une nouvelle technique pour la prise en charge de la sclérose en plaque, consistant à effectuer une autogreffe de cellules souches, a-t-on appris auprès de cet établissement de santé.

« Nous avons effectué une première opération d’autogreffe de cellules souches pour traiter la sclérose en plaque, il y a quelque temps », a fait savoir le Dr Bentabak Dalila, cheffe de l’Unité des maladies inflammatoires au service de neurologie de l’EHUO, dans une déclaration à la presse, en marge des travaux de la première journée sur la sclérose en plaque et les maladies apparentées, organisée, mercredi , par le même établissements hospitalier.

Il s’agit d’une autogreffe de cellules souches, prélevées de la moelle osseuse, dans le système nerveux, a précisé le Dr Bentabak, ajoutant que l’équipe médicale attend les résultats de cette opération, effectuée sur un sujet jeune âgé de 25 ans.

Les cellules souches contribuent à la régénération cellulaire du système nerveux, ce qui est en mesure d’atténuer les symptômes de cette maladie neuro-dégénérative, qui peut entrainer le handicap, a-t-elle encore expliqué.

L’Algérie est une zone de moyenne prévalence, avec 26 à 50 malades sur 100.000 habitants, a déclaré la même spécialiste, soulignant qu’il s’agit d’une maladie qui touche les jeunes, entre 20 et 30 ans.

L’EHU d’Oran prend en charge quelque 900 patients, depuis le lancement de la prise en charge de cette maladie, en 2014, a indiqué Dr Bentabak.

Pour sa part, le Pr Djaoued Bouchnak, Professeur en neurologie et chef de service de la même spécialité au niveau du CHU de Tlemcen, a révélé que le nombre des nouveaux cas de la sclérose en plaque connait une augmentation conséquente, depuis quelques années, appelant à l’amélioration de la prise en charge, notamment en ce qui concerne la disponibilité de davantage de molécules nécessaires au traitement.

« La société civile a un rôle important à jouer pour le soutien de cette catégorie de malades, jeunes pour la plupart, qui se retrouvent seuls face à la maladie et le handicap, et tous les problèmes que cette situation peut engendrer », a-t-il ajouté.

APS

Coopération culturelle algéro-malgache: Mouloudji s’entretient avec la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar

Coopération culturelle algéro-malgache: Mouloudji s’entretient avec la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar

ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, s’est entretenue mardi à Alger, avec la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar, Mme Christine Razanamahasoa, indique un communiqué du ministère.

La rencontre a porté sur « l’état et perspectives de la coopération dans le domaine culturel et artistique entre les deux pays, ainsi que les moyens de son développement pour renforcer les liens d’amitié qui unissent les deux peuples, outre la nécessité de promouvoir les relations culturelles pour soutenir la coopération bilatérale », précise la même source.

Les deux parties ont souligné la nécessité de « lever le niveau des échanges et d’activer la coordination conjointe dans les différents fora aux niveaux régional et international pour servir la culture des deux pays », ajoutant qu’elles ont convenu de « revoir et de renouveler l’accord de coopération culturelle entre les deux pays, et de se concentrer sur la création d’une nouvelle dynamique dans l’activation des échanges culturelles et l’organisation des évènements culturels dans les deux pays », conclut le communiqué.

APS

L’Algérie célébrera samedi la journée mondiale des zones humides

L’Algérie célébrera samedi la journée mondiale des zones humides

ALGER – L’Algérie célébrera la Journée mondiale des zones humides, qui coïncide chaque année avec le 2 février, par l’organisation d’une série d’activités sous le thème « Les zones humides et le bien-être humain », a indiqué mercredi la Direction générale des Forêts (DGF), dans un communiqué.

Cette journée sera célébrée à travers l’organisation d’un évènement officiel au niveau de la wilaya de Laghouat les 3 et 4 février prochain et par des activités prévues au niveau des conservations des forêts, parcs nationaux, centres cynégétiques et réserves de chasse à travers l’ensemble des wilayas en collaboration avec les partenaires locaux, ainsi que le mouvement associatif, a précisé la même source.

Le programme prévu pour la célébration de cette journée mettra en valeur les efforts du secteur en matière de conservation des zones humides, a ajouté la DGF, soulignant que les activités porteront sur la sensibilisation des élèves des établissements scolaires, des sorties sur les zones humides ainsi que des expositions, conférences, tables rondes et émissions radiophoniques sur la thématique de l’année.

Il s’agira aussi de l’organisation des séances d’initiation sur les méthodes de comptage des oiseaux d’eau, de la distribution d’affiches, de prospectus et de dépliants et distributions de prix aux lauréats des concours de dessins.

Le thème retenu pour cette année 2024 par la Convention de Ramsar, à savoir « Les zones humides et le bien être humain », met en lumière, selon la DGF, « la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides au fil du temps et démontre que les zones humides sont indispensables aux êtres humains et à la nature, compte tenu de la valeur intrinsèque de ces écosystèmes et des avantages et services qu’ils apportent, notamment de leurs contributions au développement durable et au bien-être des populations sur les plans environnemental, social et économique ».

Ce thème souligne également « l’urgence avec laquelle nous devons agir pour préserver et restaurer ces écosystèmes riches en biodiversité qui sous-tendent le bien-être humain », est-il mentionné dans le communiqué tout en rappelant qu' »il est apparu nécessaire, dès les années 70 de prendre des mesures pour préserver ces milieux remarquables et d’enrayer toute forme de dégradation les affectant en raison notamment de la pression urbaine, du drainage, du pompage et des défrichements ».

C’est ainsi que le 2 février 1971 a été signé à Ramsar (Iran) un traité intergouvernemental pour la conservation et l’utilisation rationnelle et durable des zones humides, ratifié au jour d’aujourd’hui par 172 pays, dont l’Algérie par décret présidentiel n? 82-439 en date du 11 décembre 1982, a fait savoir la DGF ajoutant que l’Algérie compte actuellement 50 zones humides classées sur la liste Ramsar des zones humides d’importance internationale représentant une superficie de 3 millions d’hectares et dont les typologies sont très variées tels les chotts, sebkhas, tourbières, lagunes et oasis.

« Cette convention, dite convention de Ramsar, constitue aujourd’hui l’un des principaux fondements de la conservation des zones humides et de leur biodiversité ainsi que de leur gestion rationnelle. Depuis 1997, la date symbolique du 2 février est devenue celle de la Journée mondiale des zones humides et célébrée dans tous les pays signataires de la convention », a-t-on encore souligné de même source.

APS

CAN 2024 de Futsal: les Verts à pied à d’œuvre à Misrata

CAN 2024 de Futsal: les Verts à pied à d’œuvre à Misrata

ALGER – La sélection nationale de Futsal a rallié mercredi après-midi la ville libyenne Misrata, en vue du match aller face à son homologue libyenne, samedi à 19h00, comptant pour la première manche des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2024, a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site officiel.

« La délégation algérienne, conduite par Karim Kaced, membre du bureau fédéral chargé des sélections nationales, a été chaleureusement accueillie par des représentants de la Fédération libyenne de football et les autorités de la ville de Misrata dès son arrivée », précise la même source.

En prévision de ce rendez-vous, le coach national Noredine Benamrouche a retenu 15 joueurs. Skender Si Chaïb, arrivé au regroupement avec une blessure, a fini par déclarer forfait.

« L’équipe algérienne a été conduite vers son lieu d’hébergement pour s’installer, prendre ses repères et se préparer à sa première séance d’entraînement en Libye », souligne la FAF.

Le match retour aura lieu le samedi 10 février 2024 à 19h00 à Alger. Le vainqueur de cette double confrontation se qualifiera pour la phase finale de la CAN 2024 de futsal qui se jouera en avril 2024 dans un pays qui sera désigné prochainement après le désistement du Mozambique.

Un total de 13 nations seront engagées lors des qualifications de la CAN 2024 de futsal.

APS

L’Algérie insiste sur l’application de la décision de la CIJ pour protéger le peuple palestinien

L’Algérie insiste sur l’application de la décision de la CIJ pour protéger le peuple palestinien

NEW YORK (Nations unies) – L’Algérie a affirmé, mercredi, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur les mesures conservatoires décidées par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant l’agression sioniste contre le peuple palestinien, l’importance de la reddition de compte pour protéger les générations futures contre ces atrocités commises actuellement à Ghaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza.

A l’entame de son allocution, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York Ammar Bendjamaa a cité la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, contenue dans son message à l’occasion de la commémoration du 11 décembre 1960, où il avait précisé que « l’histoire retiendra les noms de tous ceux qui sont responsables du génocide à Ghaza, écrits en lettres de sangs sur la liste des criminels de guerre et des ennemis de la vie et de l’Humanité ».

L’ambassadeur Bendjamaa a adressé ses remerciements à la présidence française du Conseil pour la célérité de réponse à la demande d’Algérie pour la tenue de cette réunion alors que l’agression sioniste contre le peuple palestinien touche à son cinquième mois.

M. Bendjamaa a souligné que « la décision historique de la CIJ confirme que l’ère de l’impunité est révolue à jamais », ajoutant que « les Nations unies et la communauté internationale se sont engagées à ne laisser aucun criminel échapper à la sanction, et l’occupation israélienne ne doit pas faire l’exception ni déroger à cette règle ».

Aussi, il a souligné que les mesures conservatoires exigées par la CIJ doivent être appliquées pour protéger le peuple palestinien contre le génocide qu’il subit, affirmant que l’entité sioniste, puissance occupante, « doit se conformer immédiatement aux mesures décidées par la CIJ ».

« Le devoir de la communauté internationale est de garantir le respect de ces mesures par l’occupant », a-t-il soutenu, ajoutant qu’il « est impératif de mettre fin au bain de sang et au génocide perpétré contre les Palestiniens ».

Toujours concernant les mesures conservatoires décidées par la CIJ, M. Bendjamaa a affirmé que ces dernières « ne sauraient être mises en œuvre que par un cessez-le-feu et un arrêt immédiat des attaques », appelant « toute personne qui s’y opposerait à se remettre en cause et à interpeller sa conscience et son humanité ».

« La justice a rendu son verdict, tous ceux qui croient en un Ordre mondial basé sur la loi doivent agir pour la mise en œuvre des mesures conservatoires décidées par la CIJ », a souligné le représentant de l’Algérie.

Et d’ajouter que la CIJ a ordonné à l’entité sioniste de « garantir, immédiatement, que ses forces ne commettent aucun acte d’assassinat à l’encontre des Palestiniens et de prendre, impérativement, des mesures immédiates et efficaces à même d’assurer les services essentiels et les aides humanitaires dont ont besoin les Palestiniens dans la bande de Ghaza ».

Le représentant de l’Algérie a appelé, dans son allocution, le Conseil de sécurité à prendre, immédiatement et sans délai, toutes les mesures nécessaires pour faire entendre haut et fort la voix de la justice et garantir l’application des décisions de la CIJ.

« Des atrocités contre nature sont commise à Ghaza », a déploré le diplomate algérien, soulignant que le rejet d’un cessez-le-feu est synonyme de « l’acceptation de la mort de 250 personnes dont 100 enfants par jour, que 10 enfants soient amputés de leurs membres chaque jour sans anesthésie, que 170 enfants naissent chaque jour sur le bord de la route et devant les hôpitaux, en raison de l’absence de soins, que 90% des Ghazaouis dorment dans la rue, sans toit et sans nourriture et que 10.000 personnes atteintes de cancer meurent à tout moment du fait de l’absence de traitement chimiothérapique ».

« Il s’agit d’une catastrophe humanitaire qui se produit sous nos yeux et d’un véritable génocide, rien ne peut justifier toute cette barbarie à l’encontre du peuple palestinien », a martelé le représentant de l’Algérie auprès des Nations unies.

Le Conseil de sécurité s’est réuni, ce jour, à la demande de l’Algérie, suite aux instructions émises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à la mission algérienne suivant la décision de la CIJ, portant demande de la tenue d’une réunion urgente du Conseil de sécurité au sujet des mesures conservatoires décidées par cette Cour, suite à la saisine déposée par l’Afrique du sud à La Haye contre l’entité sioniste pour les crimes de génocide commis contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza.

APS