Hydraulique: la récupération des eaux usées objectif stratégique et critère d’efficience

Hydraulique: la récupération des eaux usées objectif stratégique et critère d’efficience

ANNABA – Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a affirmé dimanche à Annaba que la récupération des eaux usées et leur valorisation à travers la couverture des besoins des secteurs économiques représentent un objectif stratégique et un critère d’efficience.

Après avoir suivi un exposé sur son secteur dans cette wilaya, le ministre a considéré que relever le défi d’affronter le déficit hydrique repose -outre la réhabilitation et le développement des systèmes de mobilisation des ressources en eau et l’amélioration du service public de distribution d’eau potable – sur la récupération et la valorisation des eaux usées à travers leur exploitation pour couvrir les besoins des secteurs économique et agricole ».

Lors de l’inspection du projet de réhabilitation et d’extension de la station d’épuration des eaux usées d’El Allélick dans la commune d’El Bouni, le ministre a affirmé que la réhabilitation et l’extension de ces stations figurent parmi les priorités du secteur, soulignant que « les travaux engagés dans cette station visent la récupération de près de 85.000 m3 d’eau usées par jour ».

M. Derbal a indiqué que les eaux épurées dans cette station serviront à couvrir les besoins du complexe Sider El Hadjar avec un volume de 24.000 m3/jour ainsi que du périmètre d’irrigation Bounamoussa s’étendant sur 1.300 hectares.

Le ministre a exhorté les cadres de son secteur à veiller à multiplier les efforts pour terminer les travaux dans les délais fixés, insistant sur la nécessaire sensibilisation à l’importance stratégique de la récupération des eaux usées pour satisfaire les besoins de diverses activités.

Il a également préconisé de renforcer la cadence des projets d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable de la population de la wilaya, estimant que le ratio actuel d’approvisionnement (1 fois tous les 3 jours) est « inadmissible » au regard des moyens colossaux mobilisés par l’Etat pour améliorer le service public de l’eau.

Le ministre a insisté en outre sur l’impérative maintenance des ouvrages du secteur, la rationalisation de la consommation et la bonne exploitation des diverses ressources, estimant que la station de dessalement de l’eau de mer en cours de réalisation à Koudiet Eddraouche dans la wilaya d’El Tarf qui alimentera quatre wilayas dont Annaba constitue « un projet structurant conçu pour consolider le service d’approvisionnement en eau et prévenir le risque de pénurie « .

Le ministre a présidé la mise en service d’un château d’eau de 10.000 m3 dans la nouvelle ville Benmostefa Benaouda et a suivi un exposé sur les projets d’amélioration de l’approvisionnement en eau.

Dans la localité de l’Eucalyptus située dans la commune de Berrahal, M. Derbal a inspecté le projet de réalisation d’une station de traitement des eaux usées.

A Chaïba dans la commune de Sidi Amar, le ministre a inspecté les travaux de pose de 45 km de canalisations de transfert des eaux de la station de dessalement de l’eau de mer de Koudiet Eddraouche (El Tarf) vers Annaba ainsi que la réalisation d’un château d’eau (10.000 m3) qui recevra et redistribuera cette eau.

Il a insisté sur place sur la nécessaire accélération des travaux des différents chantiers pour assurer l’exploitation de la station dans les délais fixés.

APS

Inauguration de Djamaâ El-Djazaïr: un pôle du juste milieu témoignant du rôle civilisationnel de 1er plan de l’Algérie

Inauguration de Djamaâ El-Djazaïr: un pôle du juste milieu témoignant du rôle civilisationnel de 1er plan de l’Algérie

ALGER – Djamaâ El-Djazaïr, inauguré officiellement dimanche par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se veut un pôle du juste milieu qui témoigne du rôle civilisationnel de premier plan avec lequel l’Algérie a renoué.

La cérémonie d’inauguration officielle de cet édifice religieux, civilisationnel et scientifique s’est déroulée en présence du recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, qui a accueilli le président de la République à l’entrée de la moquée, accompagné des ministres des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Youcef Belmehdi, et de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M. Mohamed Tarek Belaribi.

Etaient également présents à la cérémonie, le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, le président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj, le Chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’Armée Saïd Chanegriha, le directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, ainsi que des membres du Gouvernement, des conseillers du président de la République, de hauts responsables de l’Etat, des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger, des imams et des cheikhs de zaouïas.

A cette occasion, le président de la République a pris une photo souvenir avec des oulémas, des imams et des cheikhs du monde musulman hôtes de l’Algérie.

Le président de la République a ensuite assisté, au salon d’honneur de Djamaâ El-Djazaïr, à la projection d’un documentaire sur les différentes installations et structures de cet édifice civilisationnel et religieux.

Le président de la République a, par la suite, visité toutes les structures de la mosquée, à savoir le Musée de la civilisation islamique, le Centre culturel avec sa salle de conférences et sa bibliothèque et l’Ecole supérieure des sciences islamiques « Dar El-Coran » avec ses salles d’études et ses laboratoires.

Au niveau de la bibliothèque, le président de la République a souligné la nécessité pour Djamaâ El-Djazaïr de contribuer à la consolidation des valeurs de modération et de juste milieu et au bannissement de l’extrémisme et du fanatisme.

Il a instruit les responsables de la bibliothèque à l’effet d’adopter des règles claires dans la validation des ouvrages à exposer. Les livres « ne doivent pas véhiculer de dérives et d’idées contraires à notre religion, à nos traditions et au juste milieu prôné par nos aïeux et nos cheikhs », a-t-il insisté.

Le président de la République a en outre appelé à enrichir la bibliothèque d’ouvrages de référence dans différentes spécialités scientifiques, mettant l’accent sur l’importance de la formation en finance islamique, en économie et en droit.

Au Centre culturel de Djamaâ El-Djazaïr, le président de la République a appelé les responsables de cette structure à collaborer avec les différentes institutions de l’Etat pour l’organisation de conférences et de colloques, au regard des technologies modernes dont elle est dotée.

Au terme de sa visite, le président de la République a accompli la prière du Dohr avec la délégation l’accompagnant, composée de hauts responsables de l’Etat et de membres du Gouvernement, ainsi que des oulémas, des imams, des cheikhs de zaouïas et d’éminentes personnalités intellectuelles et religieuses du monde musulman.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le recteur de Djamaâ El-Djazaïr a salué la décision du président de la République d’inaugurer officiellement la mosquée après l’achèvement des travaux de construction et d’aménagement de toutes ses installations et structures, mettant en évidence la symbolique du moment choisi pour cette inauguration, à savoir la mi-Chaâbane.

Des oulémas, imams et responsables d’organisations musulmanes internationales ont, dans ce cadre, affirmé que Djamaâ El-Djazaïr constituait un haut lieu du savoir et du rayonnement religieux et consacrait le rôle civilisationnel de premier plan de l’Algérie dans le monde musulman et son apport à la promotion des valeurs de modération et du juste milieu dans le monde.

Erigé au cœur de la capitale dans la commune de Mohammadia, Djamaâ El-Djazaïr compte une grande salle de prière de 20.000 m2 pouvant accueillir jusqu’à 120.000 fidèles.

Il se démarque par ses colonnes octogonales dressées dans la grande salle de prière et décorées de marbre avec des veinures d’un blanc éclatant, son grand mihrab et sa mosaïque ornementale algérienne authentique.

La mosquée compte le plus grand minaret au monde, d’une hauteur de 265 mètres, qui comporte 43 étages desservis par des ascenseurs panoramiques permettant d’observer la baie d’Alger et ses environs, dont 15 abritent un musée dédié à l’histoire de l’Algérie et 10 autres consacrés à un centre de recherches et à des commerces.

Djamaâ El-Djazaïr abrite aussi l’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques « Dar El Coran », d’une capacité d’accueil de 1.500 places, dédiée aux étudiants algériens et étrangers de post-graduation en sciences islamiques et sciences humaines. L’école dispose de salles de cours, d’une salle multimédia, d’une salle de conférences et d’un internat.

Djamaâ El-Djazaïr comprend également d’autres bâtiments, dont un centre culturel doté d’une bibliothèque pouvant contenir jusqu’à un (1) million de livres, outre une piste d’atterrissage pour hélicoptères et un parking à deux niveaux d’une capacité de 4.000 véhicules au sous-sol d’une grande esplanade bordée de nombreux jardins et de bassins.

APS

Djamaâ El-Djazaïr, un rempart du référent religieux et de la modération

Djamaâ El-Djazaïr, un rempart du référent religieux et de la modération

ALGER – Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a affirmé que Djamaâ El-Djazaïr inauguré officiellement, dimanche, par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, constituait  » un rempart du référent religieux et de la modération.

M. Goudjil a indiqué dans un message de félicitations au Président de la République, que Djamaâ El-Djazaïr « se veut une étape charnière dans le parcours de notre nation (…) dont s’enorgueillira le peule algérien musulman », ajoutant que cet édifice religieux et civilisationnel « renforce en nous le sentiment d’appartenance et consolide les liens de fraternité », d’autant qu’il sera « un pôle spirituel et un espace d’éducation en matière de sciences religieuses, mais aussi un incubateur pour les sciences de la Charia et l’innovation ».

Cet édifice, poursuit-il, « permettra à l’Algérie de s’ouvrir au monde, consacrant ainsi en elle, le dialogue interculturel et interreligieux, un dialogue qui rejette l’intolérance, le fanatisme et la discorde mais resserre les rangs de notre unité islamique ».

M. Goudjil s’est dit convaincu que « l’Algérie et le monde arabo-musulman s’enorgueilleront de cet édifice religieux, civilisationnel et culturel, qui œuvrera à la promotion de la modération, pour s’ériger en rempart du référent religieux contre les tenants de l’ignorance et de l’obscurantisme ».

APS