« Tamazight dans le système de l’enseignement supérieur: réalisations et perspectives » thème d’un séminaire

« Tamazight dans le système de l’enseignement supérieur: réalisations et perspectives » thème d’un séminaire

OUM EL BOUAGHI – Le « Tamazight dans le système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique en Algérie, réalisations et perspectives » est le thème d’un séminaire national, ouvert mercredi à l’UIniversité Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi.

La rencontre, initiée par le Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), inscrite dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la langue maternelle, décrétée par l’UNESCO, vise à consolider les efforts et les acquis du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le domaine de la promotion de la langue et de la culture amazighes en Algérie.

Le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, les recteurs des universités abritant les départements de Langues et Culture Amazighes et de Traduction, les responsables en charge de ces départements, le Directeur du Centre de Recherche en Langue et Culture Amazighes ainsi que les Directeurs des laboratoires qui consacrent leurs travaux au domaine amazigh, participent à ce séminaire qui vise à mettre en exergue « l’importance de la mise en œuvre des politiques sectorielles de l’éducation dans le domaine du multilinguisme en tant que pilier de la réalisation du développement durable ».

M. Assad a estimé, dans son intervention, que l’organisation de ce séminaire national vise, aussi, à mettre la lumière sur les efforts de l’Etat dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour promouvoir la langue et la culture amazighes, souligant que la participation des acteurs du secteur de l’enseignement supérieur « permettra de soumettre des propositions et d’enrichir les programmes d’études de tamazight ».

Il a appelé, à cette occasion, à « éviter de soulever la question de la langue maternelle et de l’identité sous l’angle politico-idéologique », car, selon lui, « cela a été souvent été la cause de tensions inutiles, en alimentant un conflit linguistique imaginaire dans des cercles fermés et à travers les réseaux sociaux, ce qui est éloigné de la réalité quotidienne de la société algérienne qui est ouverte et qui se fond dans un ensemble national inclusif ».

Plusieurs sessions scientifiques sont au programme de cette rencontre, dont entre autres, un ensemble de questions liées à la présence de la langue amazighe dans l’université algérienne, les statistiques, la situation actuelle, les réalisations dans le domaine de l’enseignement et de la recherche dans diverses branches et disciplines, la nature du partenariat et de la coordination entre les différents acteurs, l’exploration de l’étendue de l’enseignement de la langue amazighe dans les établissements universitaires et l’importance d’élaborer un plan pour l’étendre.

Un projet de dictionnaire numérique en tamazight sera présenté par le HCA, lors de cette rencontre scientifique, afin de le mettre à jour et d’enrichir son contenu en fonction des variétés de cette langue pratiquées sur l’ensemble du territoire national.

Ce séminaire, qui accueillera une exposition de livres et de supports audiovisuels en langue amazighe, verra la signature d’un accord de coopération et de partenariat entre le HCA et l’université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi.

Un don de livres et autres publications éditées par le Haut-commissariat, au profit des établissements universitaires accueillant des départements de langue et de culture amazighes, est prévu à l’issue de cette rencontre.

L’objectif de cette rencontre scientifique consiste, notamment, à « créer un espace de communication et de coordination entre les différents acteurs dans les établissements d’enseignement supérieur » et à « mettre en lumière les efforts de l’Etat dans le domaine de la promotion et du développement de la recherche en matière de langue et de culture amazighes ».

APS

Le projet de loi sur l’industrie cinématographique cadre avec la politique générale de l’Algérie

Le projet de loi sur l’industrie cinématographique cadre avec la politique générale de l’Algérie

ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a affirmé, mardi à Alger, que le projet de loi sur l’industrie cinématographique a pour but de « mettre en place un système  législatif qui cadre avec la politique générale de l’Etat dans son aspect économique et encourage l’investissement dans les différents secteurs vitaux, y compris la Culture ».

Présentant la teneur du projet de loi lors d’une séance plénière devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme Mouloudji a souligné que ce projet vise à « mettre en place un système législatif approprié pour l’encadrement des activités de production et de service liées à l’industrie cinématographique », précisant qu’il comprend des « dispositions stipulant le caractère industriel du cinéma, dans le cadre de la nouvelle approche économique pour la Culture fondée sur le développement et la promotion des industries culturelles à travers l’attraction des capitaux qui contribuent à leur tour à la création d’emplois ».

« Ce projet de loi cadre avec les objectifs de la politique générale de l’Etat dans son aspect économique, tend à encourager l’investissement dans les différents secteurs vitaux dont les industries culturelles, l’industrie cinématographique en tête, et vise à promouvoir le cinéma en tant qu’activité, comme stipulé dans la loi n 11-03 du 17 février 2011, en secteur industriel et commercial à dimension économique par excellence », a-t-elle ajouté.

Ce texte de loi, a ajouté la ministre, vient également « en concrétisation de l’un des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui souligne la nécessité, pour la première fois, de développer l’industrie cinématographique à travers des mesures incitatives au profit des producteurs, et d’œuvrer à assurer les conditions idoines pour le lancement d’une véritable industrie cinématographique basée sur l’encouragement de l’investissement et la libération des initiatives en vue de faire de l’Algérie un pôle régional et international de production et de tournage cinématographique et de créer un environnement propice pour l’émergence et l’épanouissement des talents artistiques ».

S’agissant des salles de cinéma, la ministre a affirmé que son secteur « œuvre actuellement, en coordination avec les autorités locales et les services des Domaines de l’Etat, à recenser ces espaces relevant des communes pour les récupérer et confier leur gestion au ministère de la Culture et des Arts.

Elle a indiqué que « 279 salles ont été recensées, dont 87 sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts », soulignant que le président de la République « avait donné des instructions pour la réhabilitation de ces salles délaissées et la mobilisation du financement nécessaire ».

Quant au financement des projets cinématographiques qui « est primordial dans la production des films, Mme Mouloudji a rappelé également les instructions du président de la République relatives au « renforcement du budget alloué au cinéma », indiquant que son département ministériel examinait actuellement avec le ministère des Finances la possibilité de réactiver le Fonds de soutien au Cinéma et Arts, qui a été fermé fin 2021″.

Concernant la création intellectuelle, la ministre a affirmé que la constitution algérienne avait consacré la liberté de création intellectuelle dans toutes ses dimensions, notamment artistique », un concept, a-t-elle ajouté, récemment consacré par le décret présidentiel portant statut de l’artiste.

Mme Mouloudji avait présenté un exposé détaillé des principales dispositions du projet de loi, dispositions générales et règles régissant l’exercice de l’activité cinématographique et l’exercice des activités liées à l’industrie cinématographique et qui comprennent les activités de production, de coproduction, de distribution, d’exploitation, d’importation et d’exportation des films cinématographiques, outre l’exercice des activités liées aux services cinématographiques et tout ce qui concerne les visas d’exploitation cinématographique.

Pour sa part, la Commission de la Culture, de la Communication et du Tourisme avait indiqué dans son rapport, lu devant la ministre et les députés du parlement, que ce projet de loi « vise à valoriser tout ce qui peut contribuer à dynamiser l’industrie cinématographique dans le pays », d’autant plus qu’elle est aujourd’hui, dans toutes ses branches, capable d’attirer des investissements, d’ouvrir la voie aux jeunes pour mettre en valeur leurs talents artistiques et entrepreneuriaux et de stimuler le tourisme en promouvant la destination touristique Algérie.

Le rapport revient sur les débats approfondis qui ont réuni les membres de la Commission de la Culture, de la Communication et du Tourisme avec les représentants du ministère de la Culture et des Arts, la commission ayant conclu à la nécessité d' »enrichir le projet de cette loi en y introduisant une série d’amendements, de fond et de forme », et ce, afin de garantir « l’intégrité et la clarté des dispositions et de consacrer les termes artistiques et juridiques ».

Il s’agit également de renforcer les dispositions et mesures prévues dans ce projet de loi et de s’assurer que les objectifs de son élaboration sont atteints notamment ceux qui consacrent les principes constitutionnels de protection des valeurs nationales et de préservation des deniers publics.

De plus, cela concerne les dispositions qui contribuent à booster l’industrie cinématographique et encourager les investissements grâce aux garanties et avantages proposés par ce projet de loi, et garantis par la législation algérienne dans ce domaine en général.

De leur côté, les députés de l’APN, de différents groupes parlementaires, ont présentés leurs propositions concernant ce projet de loi. Ils ont d’abord salué les efforts du président de la République en faveur de la relance de l’industrie cinématographique, soulignant que ce projet de loi était « ambitieux » car il clarifie les procédures juridiques pour organiser ce secteur créatif et réglementer le travail loin des « intrus », tout en appelant à la « nécessité de sa mise en œuvre sur le terrain ».

Les intervenants ont soulevé un certain nombre de préoccupations, notamment le retard de la diffusion de certains films et la non-production d’autres, ainsi que la nécessité de récupérer les salles de cinéma des collectivités locales et de les ouvrir à l’investissement et à l’exploitation artistique et culturelle pour les opérateurs privés.

D’autres interventions ont porté sur l’accompagnement et le financement des projets cinématographiques, la distribution et la projection des films réalisés, la liberté de création intellectuelle sans porter atteinte aux valeurs nationales et aux référent religieux de l’Etat algérien, l’accompagnement des professionnels dans le domaine de la formation, et la promotion du partenariat avec des étrangers dans des projets cinématographiques et autres.

APS

CSJ: l’importance que le Président de la République attache à la jeunesse soulignée

CSJ: l’importance que le Président de la République attache à la jeunesse soulignée

RELIZANE – Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) Mustapha Hidaoui a souligné, mercredi à Relizane, l’importance que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, attache aux jeunes et sur leur rôle dans la construction de l’Algérie nouvelle.

Lors de l’ouverture du forum des jeunes de Relizane sur « la jeunesse et le développement local », organisé sous le slogan « Participation dans la décision… complémentarité dans la performance », M. Hidaoui a affirmé que M. Abdelmadjid Tebboune insiste, à chaque fois, sur le fait que « la relance du pays ne peut se faire sans compter sur sa jeunesse qui accumule beaucoup d’énergie ».

Il a ajouté, dans le même ordre d’idées, que le Président de la République « a fait de la jeunesse, le fondement de la construction de l’Etat, qui s’est concrétisé de manière réaliste à travers une série de mesures sur le terrain, dont la plus importante a été la création du CSJ et son accompagnement ».

Il a indiqué, à cet effet, que le CSJ œuvre pour accompagner la jeunesse algérienne à réaliser ses ambitions, prendre en charge ses préoccupations et l’impliquer dans l’élaboration d’une vision participative, afin qu’elle puisse contribuer au développement local et national, soulignant, les efforts déployés par les autorités suprêmes du pays pour créer un environnement favorable, qui aide les jeunes à s’engager dans la vie politique et économique.

Le vice-président du CSJ, Mohamed Amine Belaidouni, a affirmé, pour sa part, que le forum de la jeunesse de Relizane vise à impliquer cette catégorie de la société dans la vie politique et à participer avec efficacité dans le processus démocratique ainsi que le développement local, à travers, a-t-il dit, « des initiatives à même de renforcer leur rôle essentiel dans la prise de décision et l’édification du pays ».

De son côté, le wali de Relizane, Sami Medjoubi, a souligné que la jeunesse constitue « le socle de base » pour parvenir à une croissance et un décollage économique reposant sur le développement local, et cela à travers « notre accompagnement pour réaliser les espoirs et les aspirations de notre jeunesse, en les impliquant et en écoutant leurs suggestions à travers le Forum des jeunes de Relizane ».

A noter que le programme de ce forum, organisé au niveau de la maison de la culture « M’hamed Issiakhem » de Relizane, a prévu la tenue de  quatre ateliers interactifs axés sur « la réalité de la participation des jeunes à la vie publique », « les capacités et les atouts de la wilaya » et  » les défis et les obstacles auxquels est confrontée la jeunesse de la wilaya », et ce en présence de plus de 200 jeunes et étudiants universitaires de diverses communes de la wilaya.

APS

Ligue 2 amateur: déplacements compliqués pour les leaders

Ligue 2 amateur: déplacements compliqués pour les leaders

ALGER – La 17e journée de la Ligue 2 de football amateur, prévue vendredi et samedi, sera marquée par des déplacements compliqués pour les leaders des deux poules, à savoir, le RC Kouba (Centre-Ouest) chez le WA Mostaganem (6e, 25 pts) et l’Olympique Akbou (Centre-Est) chez l’USM Annaba (15e, 14 pts).

Vainqueur en déplacement devant le SC Mecheria (1-0) lors de la précédente journée, le RC Kouba (37 pts) tentera d’enchainer avec un nouveau succès loin de ses bases, chez le WA Mostaganem (6e, 25 pts), qui vendra chère sa peau pour rester aux contacts de la tête du classement.

Le dauphin du Raed, l’ES Mostaganem (35 pts) sera également à rude épreuve en évoluant chez une équipe en lutte pour le maintien, la JS Guir Abadla (15e, 12 pts). Les gars de Mostaganem aborderont ce déplacement avec la ferme intention de revenir avec les trois points de la victoire et ainsi maintenir la pression sur le leader.

En embuscade, le GC Mascara (3e, 30 pts), le CR Témouchent (4e, 29 pts) et l’ESM Koléa (5e, 25 pts) auront l’occasion de réduire l’écart sur les deux premiers au classement, en recevant des équipes en difficultés, respectivement, le RC Arbaâ (12e, 16 pts), la JSM Tiaret (8e, 19 pts) et le NA Hussein-Dey (14e, 14 pts).

Dans le ventre mou du classement, le MCB Oued Sly et le WA Boufarik, neuvièmes ex aequo avec 18 points, s’affronteront pour remonter au classement, alors que l’ASM Oran, également neuvième, sera opposée au SC Mecheria (13e, 15 pts) et récent tombeur du MC El-Bayadh en 16es de finale de la Coupe d’Algérie.

De son côté, la lanterne rouge l’O Médéa (12 pts) accueillera le SKAF Khemis Miliana (7e, 22 pts) avec l’ambition d’arracher un succès qui lui permettra de revenir sur les équipes en lutte pour le maintien.

 

Gr. Centre-Est : l’Olympique Akbou en mission difficile à Annaba

 

Leader incontesté de la poule Centre-Est, l’Olympique Akbou (38 pts) évoluera en déplacement chez l’USM Annaba (15e, 14 pts), dans une rencontre qui s’annonce difficile face à une formation qui joue son avenir en Ligue 2. Les Annabis en difficulté depuis le début de saison n’ont pas le droit à l’erreur face aux redoutables Olympiens.

L’affiche de cette 17e journée, programmée vendredi (15h00), mettra aux prises le CA Batna (3e, 29 pts) en déplacement chez le MO Constantine (5e, 23 pts), alors que l’autre club de Batna et dauphin de l’Olympique d’Akbou, le MSP Batna (34 pts) recevra l’USM El Harrach (11e, 17 pts) avec l’objectif de réduire l’écart sur le leader.

Pour leur part, la JS Bordj Menael (4e, 28 pts) et le NRB Teleghma (6e, 21 pts) essayeront de réduire leur retard sur le peloton de tête en recevant, respectivement, l’E Sour Ghozlane (14e, 14 pts) et l’AS Ain M’lila (13e, 17 pts).

Dans le milieu de tableau, l’IC Ouargla (11e, 17 pts) accueillera l’IB Khemis El Khechna (7e, 21 pts), au moment où l’Olympique Magrane (10e, 18 pts) sera opposé au HB Chelghoum Laid (8e, 20 pts).

Dans la lutte pour le maintien, le MC El Eulma (16e, 10 pts) recevra à huis clos l’AS Khroub (9e, 19 pts).

 

Le programme de la 17e journée

 

Centre-Est

Vendredi (15h00):

MO Constantine – CA Batna

Samedi (14h00):

MSP Batna – USM El Harrach

NRB Teleghma – AS Ain M’lila

IRB Ouargla – IB Khemis El Khechna

MC El Eulma – AS Khroub (Huis clos)

JS Bordj Menael – E Sour Ghozlane

O. Magrane – HB Chelghoum Laid

USM Annaba – O Akbou

 

Classement Pts J
1). Olympique Akbou  38 15
2). MSP Batna 34 16
3). CA Batna 29 15
4). JS Bordj Menael 28 16
5). MO Constantine 23 16
6). NRB Teleghma 21 16
–). IB Khemis Khechna 21 16
8). HB Chelghoum Laïd 20 16
9). AS Khroub 19 16
10). O. Magrane 18 16
11). IRB Ouargla 17 16
–). USM El Harrach 17 16
–). AS Aïn M’lila 17 16
14). ES Ghozlane 14 16
–). USM Annaba 14 16
16). MC El Eulma 10 16

 

 

Centre-Ouest

Vendredi (15h00)

ASM Oran – SC Mecheria

 

Samedi (14h00)

WA Mostaganem – RC Kouba

ESM Koléa – NA Hussein-Dey

CR Témouchent – JSM Tiaret

O Médéa – SKAF Khemis Miliana

JS Guir – ES Mostaganem

MCB Oued Sly – WA Boufarik

GC Mascara – RC Arbaâ (Huis clos)

 

Classement Pts J
1). RC Kouba 37 16
2). ES Mostaganem 35 16
3). GC Mascara 30 16
4). CR Témouchent 29 16
5). ESM Koléa 27 16
6). WA Mostaganem 25 16
7). SKAF El Khemis 22 16
8). JSM Tiaret 19 16
9). MCB Oued Sly 18 16
–). WA Boufarik 18 16
–). ASM Oran 18 16
12). RC Arbaâ 16 16
13). SC Mecheria 15 16
14). NA Husseïn Dey 14 16
15). JS Guir Abadla 12 16
–). O Médéa 12 16

 

L’insécurité alimentaire dans le nord de Ghaza atteint un « niveau extrêmement critique »

L’insécurité alimentaire dans le nord de Ghaza atteint un « niveau extrêmement critique »

GHAZA – L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a averti mercredi que l’insécurité alimentaire dans le nord de la bande de Ghaza avait atteint un « niveau extrêmement critique » en raison des restrictions imposées à la livraison d’aide humanitaire.  

L’agence onusienne a indiqué dans un communiqué de presse que les autorités israéliennes avaient refusé l’accès à 51% des missions prévues par l’UNRWA et d’autres institutions humanitaires pour livrer de l’aide et procéder à des évaluations dans le nord de Ghaza cette année.

Le nombre de camions qui entrent dans la bande de Ghaza est largement inférieur à l’objectif des 500 par jour, et ils rencontrent de grandes difficultés à envoyer du matériel par les postes-frontières de Kerem Shalom et Rafah, a-t-elle expliqué.  

L’UNRWA a ajouté que les vies d’environ 400.000 personnes étaient menacées par la faim dans le nord de Ghaza. Par conséquent, l’agence a appelé les institutions internationales à augmenter leur aide, en particulier dans le nord de l’enclave palestinienne.

En outre, le service médiatique du gouvernement a exhorté mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) à revenir sur sa décision de suspendre la livraison d’aide alimentaire dans le nord de la bande de Ghaza.

Dans un communiqué publié mardi sur le réseau social X (anciennement Twitter), le PAM a annoncé qu’il « met en pause la livraison d’une aide alimentaire vitale au nord de Ghaza jusqu’à ce que des conditions de sécurité soient réunies pour notre personnel et les personnes que nous tentons d’atteindre ».

APS