Ministre de l’Intérieur: Modernisation de l’Administration et amélioration de la qualité des services, priorités du secteur

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé, mercredi à Alger, que la modernisation de l’Administration et l’amélioration de la qualité des services figuraient parmi « les priorités » du secteur.

Lors des travaux d’une rencontre nationale intitulée « Le citoyen au centre des préoccupations du président de la République et la transparence, pilier de la qualité du service publique », que « la modernisation de l’administration et l’amélioration de la qualité des services étaient les priorités de son département ministériel qui poursuit l’action en vue de rompre définitivement avec la corruption et la bureaucratie.

Le ministre s’est, également, félicité des efforts de la Médiature, visant à « moderniser ses services, notamment en lien avec les requêtes des citoyens et la réduction du temps de leur traitement », soulignant que les ateliers régionaux organisés par cette instance « ont mis l’accent sur l’importance de promouvoir le travail administratif et d’alléger le fardeau sur le citoyen, loin des slogans ».

Le Médiateur de la République, Abdelmadjid Ammour a mis en avant, à son tour, l’importance que  » le service public se mette au diapason des aspirations des citoyens, ce qui requiert de moderniser les prestations et de consolider les mécanismes de transparence.

Ammour s’est félicité, à cette occasion, des « résultats considérables réalisés », dans la relation de la Médiature avec les administrations publiques, mettant l’accent sur « la nécessité de promouvoir la prestation publique pour suivre les aspirations du citoyen, conformément à l’évolution des technologies de l’information et de la communication (TIC) ».

Le même responsable a en outre jugé nécessaire d’élaborer « un indice », en vue d’évaluer la performance des différents organismes et des administrations publiques et de « recueillir les avis concernant les prestations fournies par le service public et leur qualité, notant que ceci « ne saurait se concrétiser, qu’à travers un élément humain compétent et ayant une formation spécialisée dans la gestion publique ».

De son côté, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati a souligné la nécessité de « généraliser l’indice d’efficacité et d’intégrité lancé par l’autorité avec nombre de secteurs comme outil de renforcement du principe d’intégrité », et « d’organiser des ateliers sur le classement des administrations en termes de qualité, ce qui créera de la compétitivité », a-t-elle dit.

A ce titre, elle a suggéré « la création d’une commission mixte » entre la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption et la Médiature de la République, qui œuvrera « au développement de modèles d’amélioration des prestations et de promotion de la performance du service public ».

Au terme de la rencontre, les recommandations issues des ateliers régionaux organisés par la Médiature de la République ont été présentées, lesquelles ont essentiellement porté sur « la nécessité de soutenir les administrations publiques par des systèmes de contrôle interne et des systèmes de suivi, la publication de rapports périodiques basés sur des indicateurs mesurables et la création d’une cellule de veille au niveau de cette instance, chargée de suivre les avis des usagers ».

Les participants ont souligné l’importance de « la transition numérique, de l’appui à la formation spécialisée, de la qualification des ressources humaines, de l’évaluation périodique des fonctionnaires tout en tirant profit des meilleures expériences et pratiques ».

La rencontre s’est déroulée en présence du wali d’Alger, Abdenour Rabehi, des walis délégués, et des représentants des différentes instances ainsi que les walis des wilayas ayant déjà abrité les ateliers régionaux.

aps

L’Algérie appelle le Conseil de sécurité à contraindre l’entité sioniste à respecter le droit international

L’Algérie, par la voie de son représentant permanent à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama, a appelé mercredi le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités en contraignant l’entité sioniste à se plier à ses résolutions et aux décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) relatives aux territoires palestiniens.

Lors de son intervention à la séance du Conseil de sécurité consacrée à «la situation au Moyen-Orient y compris la question palestinienne», M. Bendjama a insisté sur l’obligation du Conseil de faire appliquer les dernières décisions de la CIJ, à savoir, imposer à l’entité sioniste de stopper son agression contre Rafah et de permettre le passage de l’aide humanitaire.

Plus généralement, le représentant de l’Algérie a rappelé que le Conseil de sécurité devait aussi appliquer ses propres résolutions relatives à la politique illégale de colonisation dans les territoires palestiniens par l’entité sioniste.

«Le Conseil de sécurité doit pleinement appliquer ses résolutions pertinentes (dont) la résolution 23/34, par exemple, qui stipule clairement que les colonies (sionistes dans les territoires palestiniens) sont illégales et représentent une violation flagrante du droit international», a-t-il affirmé.

«Pourtant quelque 800.000 colons résident actuellement illégalement en Cisjordanie et transforment la vie des Palestiniens en un véritable cauchemar», a ajouté M. Bendjama, rappelant que les autorités sionistes avaient également approuvé récemment la construction de 10.000 unités d’habitation dans les territoires palestiniens au profit des colons sionistes et ont décidé d’augmenter les financements alloués aux colonies déjà existantes.

Parallèlement, «la puissance occupante poursuit sa politique de démolition de maisons et des constructions palestiniennes», a-t-il dit, précisant que, depuis le début de l’année en cours, 470 démolitions ont été supervisées par les autorités sionistes dans les territoires palestiniens occupés, en plus, a-t-il ajouté, «des efforts visant à judaïser El Qods et ses lieux saints».

La sombre réalité en Cisjordanie, a-t-il rappelé, est aggravée par la situation à Ghaza, affirmant que «le bilan humain des massacres sionistes dans la bande de Ghaza se passe de tout commentaire».

M. Bendjama a assuré, en outre, que «la souffrance des Palestiniens, qui a commencé avec l’occupation sioniste, ne disparaîtra qu’avec la fin de cette occupation». Pour cela, a-t-il martelé, il ne faudra pas attendre que l’entité sioniste applique d’elle-même les résolutions du Conseil de sécurité.

«Sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, et avec le soutien du groupe arabe, a décidé de présenter un projet de résolution exhortant chacun dans ce conseil à assumer ses responsabilités. Nous espérons que ce projet de résolution pourra recueillir le soutien de chaque membre du conseil. Il nous faut un conseil uni car attendre que la puissance occupante respecte volontairement le droit international (…) n’aura pas de sens», a-t-il soutenu.

Il a rappelé, à ce propos, la volonté affichée de l’entité sioniste de poursuivre ses crimes à Ghaza et sa tentative de discréditer l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) et de faire passer cette agence onusienne chargée d’aider les réfugiés palestiniens pour une organisation terroriste. «Nous appelons le Conseil de sécurité à défendre cette organisation essentielle pour la stabilité du Moyen-Orient», a conclu le représentant de l’Algérie à l’ONU.

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Finances publiques : les réformes profondes donnent plus de liberté aux gestionnaires publics

Le président de la Cour des comptes, Abdelkader Benmaarouf a affirmé, mercredi à Alger, que les réformes profondes engagées par l’Algérie en matière de gestion des finances publiques «donnent plus de liberté aux gestionnaires publics et reflètent la volonté des pouvoirs publics de consacrer une nouvelle approche fondée sur l’efficacité».

Cette déclaration a été faite à la clôture du jumelage institutionnel conclu entre la Cour des comptes algérienne, son homologue française et la Cour des comptes portugaise, financé par l’Union européenne (UE), sur le renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles de la Cour des comptes, en présence de représentants de plusieurs ministères et du corps diplomatique accrédité en Algérie.

  1. Benmaarouf a précisé, dans son allocution, que l’Algérie «a engagé des réformes profondes et appropriées en matière de gestion des finances publiques, notamment en changeant le mode de gestion des ressources publiques d’un budget fondé sur les moyens à un budget axé sur l’efficacité et les résultats».

Ces réformes, poursuit-il, «donnent plus de liberté aux gestionnaires publics, et reflètent certainement la volonté des pouvoirs publics de consacrer la nouvelle approche de gestion des finances publiques fondée sur les valeurs d’efficacité, d’efficience et d’économie».

Selon l’intervenant, ces réformes sont issues de la loi organique n 18-15 du 02 septembre 2018, relative aux lois de finances, qui fait office de «Constitution financière concernant la mise en œuvre et le contrôle des finances publiques».

Il a, en outre, rappelé que l’article 88 de cette loi a confié une nouvelle mission à la Cour des comptes, relative à la certification des comptes de l’Etat, d’une part, et à l’évaluation des résultats de la mise en œuvre des lois de finances et de la gestion des affectations financières ayant été examinées, particulièrement à la lumière des programmes mis en œuvre, relevant que le but du jumelage institutionnel est de se doter des techniques de pointe et des meilleures pratiques, en matière de certification des comptes de l’Etat.

Pour le président de la Cour, les résultats réalisés de ce jumelage devront permettre à la Cour des comptes, de «s’acquitter pleinement de son rôle, en tant que Commissaire aux comptes de l’Etat à l’horizon 2025», à travers la tenue d’opérations d’audit financier, dans le cadre de la certification du compte général de l’Etat, de la consolidation de la méthodologie du contrôle de la performance, de l’évaluation des programmes et des politiques publiques, dans le contexte des budgets basés sur l’efficience et les résultats, ainsi que l’élaboration du programme de numérisation de ses activités de contrôle.

Affirmant que la Cour des comptes a œuvré, durant la période de jumelage (2022-2024), au renforcement de ses principes professionnels à l’endroit de ses partenaires, à travers l’amélioration de la qualité et de la performance de son action de contrôle, le même responsable a fait état de «résultats très palpables», notamment, à travers la collaboration avec les ministères des Finances, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des Travaux publics et des Infrastructures de base, ainsi que de l’Agriculture et du Développement rural.

Ce projet de jumelage, conclu avec la Cour des comptes française, en tant que partenaire principal, responsable du groupe de travail et la Cour des comptes portugaise, s’inscrit dans le cadre du Programme de facilitation d’appui aux priorités du partenariat Algérie-UE (FAPP) financé à hauteur d’un (1) million d’euros.

Le jumelage a pour objectif de consolider les capacités de la Cour des comptes algérienne en matière de certification des comptes de l’Etat, d’audit de performance et d’évaluation des politiques publiques, «et ce, en harmonie avec les normes et les meilleures pratiques internationales.

Dans ce sillage, le Directeur de la coopération avec l’UE, près le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Said Meziane a souligné l’importance de «préserver la pérennité des acquis et des conclusions de ce projet à court et long terme», mettant l’accent sur «le parachèvement du processus d’amélioration des capacités de la Cour des comptes tout en tirant profit de l’expertise et des techniques acquises».

S’exprimant à cette occasion, le Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) auprès de l’Algérie, l’ambassadeur Thomas Eckert s’est félicité des résultats réalisés de par ce jumelage les qualifiant de «très positifs».

De son côté, le Procureur général, représentant du premier président de la Cour des comptes française, Louis Gautier a affirmé que «bien que le projet de jumelage soit achevé, la coopération se poursuivra».

Dans le même contexte, la représentante de la Cour des compte portugaise, Ana Leal Furtado a mis en exergue l’appui de son instance à la Cour des compte algérienne durant la période de jumelage.

Lancement officiel de l’incubateur des industries culturelles et créatives « Initiative Art »

ALGER – L’incubateur des industries culturelles et créatives « Initiative Art », une nouvelle initiative visant à soutenir et à promouvoir les industries créatives en Algérie, a été officiellement lancé lundi à Alger lors d’une rencontre consacrée aux industries créatives et à la protection de la propriété intellectuelle, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

La cérémonie de lancement de ce programme, réalisé en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), et l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, du directeur général de l’ONDA, Samir Thaalbi, du directeur du bureau de l’OMPI en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, et du secrétaire d’Etat chargé des Sports de la République du Mozambique, ainsi que de représentants et dirigeants d’institutions et d’organismes publics.

Dans son allocution d’ouverture, la ministre de la Culture et des Arts a souligné que l’incubateur « Initiative Art », officiellement lancé, « est un programme ambitieux » qui vise à offrir un « soutien stratégique et opérationnel » aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux startups dans les industries créatives.

Le programme assure un « soutien personnalisé » aux participants, notamment des ateliers de travail interactifs, des séances de formations collectives, et des consultations individuelles animées par des experts algériens et internationaux, a ajouté la ministre.

Mme Mouloudji, a fait savoir que la signature de plusieurs accords visant à protéger la propriété intellectuelle en Algérie, coïncidait avec la célébration du 50e anniversaire de la création de l’Office nationale des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), un engagement continu pour faire de l’Algérie un environnement fertile à la création et à l’innovation tout en œuvrant à fournir tous les moyens pour la préservation et la protection des produits déposés ».

Evoquant les défis complexes liés à la sauvegarde du patrimoine culturel, et au renforcement des industries innovantes et de l’identité culturelle, la ministre a affirmé que « l’Algérie tend, conformément à la vision de ses dirigeants politiques, à leur tête le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à être un partenaire actif dans la préservation et la protection du patrimoine culturel et dans la promotion des domaines de créativité et d’excellence ». 

La ministre a réaffirmé « l’engagement de l’Etat » à soutenir toutes les formes d’expression artistique, notamment les arts de la scène, l’édition, la conception artistique et ce dans le cadre d' »une démarche laborieuse de valorisation de la créativité et de  protection des droits d’auteur et des droits voisins.

La ministre a relevé que son secteur veille à « promouvoir l’émergence des talents et la création d’emplois » à travers le renforcement des industries créatives comme moteur essentiel du développement durable, conformément aux directives portant intégration de la culture en tant que valeur essentielle dans le développement de l’économie.

De son côté, le directeur du bureau de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, a mis l’accent sur l’importance des industries créatives et culturelles qui contribuent au « développement de l’économie nationale ». Ces industries ont représenté un taux de contribution de 23 % en 2020, selon un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le  développement (CNUCED), outre la création de 50 millions d’emplois dans le monde, a-t-il dit.

Le responsable a fait observer que l’Algérie était le « premier pays » africain et arabe parmi 20 pays, à bénéficier du programme « Initiative Art » visant principalement à encourager et à promouvoir l’investissement dans les industries créatives, précisant que 16 projets ont été retenus sur plus de 200 projets soumis pour bénéficier de ce programme qui englobe différents domaines comme l’architecture, le cinéma, l’édition, la musique, l’art, le théâtre et la mode.

De son côté, le directeur général de l’ONDA a évoqué la « nouvelle » vision de l’Office mise en œuvre depuis début 2023, visant essentiellement à créer un environnement propice « à l’épanouissement des créateurs et des artistes algériens, et garantissant la protection de leur œuvres »‘.

Le représentant de la ministère de la Culture et des Arts, M. Meissoum Laaroussi a affirmé que le secteur culturel a été renforce récemment avec la promulgation du décret présidentiel relatif au statut de l’artiste et de la loi sur l’industrie cinématographique, dans le but de « soutenir les industries créatives » en encourageant l’investissement dans les activités créatives, qui comprennent actuellement 221 activités.

Quatre accords ont été signés, en marge de la rencontre, entre l’ONDA et des organisme liés à la propriété intellectuelle, à l’innovation, à la création et au développement économique en Algérie.

Le DG de l’ONDA, a signé un accord avec l’institut national de la propriété industrielle (INAPI), en présence de son DG, Abdelhafid Belmehdi, dans le but de développer une approche pour la protection de la propriété intellectuelle, et élaborer des stratégies communes pour la lutte contre la contrefaçon et les violations des droits de la propriété intellectuelle.

Avec l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), représentée par son DG, Rabah Ferragua, les deux parties se sont engagées à respecter les droits d’auteur dans le domaine de la recherche scientifique, à accompagner les porteurs de projets innovants, outre l’échange d’expertises techniques dans les domaines des droits d’auteur et de la recherche scientifique et des technologies.

Dans le domaine audiovisuel, un accord de coopération a été signé avec l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA), et ce, en présence de son DG par intérim, M. Amar Bendjedda, en vue de coordonner et échanger les expertises dans le domaine de la propriété intellectuelle et le domaine de l’audiovisuel, et pour soutenir et protéger les droits d’auteur dans le domaine audiovisuel pour garantir la qualité.

Thaalbi a également signé un accord avec le Directeur de la Bibliothèque nationale, Mounir Behadi, dans le but de renforcer la coopération et la sensibilisation en matière des droits d’auteur et des droits voisins, pour protéger le patrimoine culturel et créer des opportunités et des approches communes dans la gestion des droits d’auteur.

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El Bayadh: lancement de la manifestation séculaire « Rekb Sidi Cheikh »

EL BAYADH – La manifestation séculaire de la Waâda ou Rekb de Sidi Cheikh a débuté mercredi à Labiod Sidi Cheikh (El Bayadh), en présence d’une foule nombreuse.

Le lancement de cette manifestation a été supervisé par le wali d’El-Bayadh, Noureddine Belaribi, accompagné du wali délégué de Labiod Sidi Cheikh Moueden Abd Rabi, en présence des autorités civiles et militaires et des cheikhs de la zaouia Cheikhia, à leur tête le Cheikh de la zaouia El Hadj Larbi Al Sidi-Cheikh, qui accueille cet événement annuel, classé au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco depuis 2013.

Cette Waâda, qui dure trois jours, comprend la tenue d’une exposition historique et culturelle du patrimoine de la région au Centre culturel islamique, organisée par l’association Sidi Cheikh pour le patrimoine et l’Histoire, en coordination avec le Centre culturel islamique, la Zaouia Cheikhia et les autorités locales.

Par ailleurs, cet événement est marqué par des représentations des équipes équestres traditionnelles de fantasia connues sous le nom de « El Aalfa », et ce au niveau de la place « Al-Farra’a » mitoyenne à la Zaouia Cheikhia au milieu de salves de « baroud » accompagnées de récitations de poèmes du Melhoune.

Cet événement séculaire se caractérise également par la lecture collective et intégrale du Saint Coran (selka) au niveau de la Zaouia ainsi que la déclamation du poème « Yakouta » composé par Le « Wali salih » Sidi Cheikh.

En outre, cette Waâda annuelle est une occasion de rencontre pour les visiteurs, de partage et d’hospitalité.

Cette manifestation spirituelle, culturelle, et sociale met à l’honneur les riches patrimoine et traditions de la région, pour se remémorer les mérites du « wali salih Sidi Abdelkader Ben Mohamed Ben Slimane Ben Abi Samaha, dit Sidi Cheikh », né en 1533 dans la région de Arbouate et décédé en 1616.

Il est considéré comme l’une des figures emblématiques de la région et fondateur de la Tariqa soufi « cheikhia », dont le siège est situé à Labiod Sidi Cheikh, en plus de son statut comme l’un des symboles du djihad et de la résistance populaire contre l’occupation espagnole de la région d’Oran aux 16e et 17e siècles.

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