Le Premier ministre inaugure la 22e édition du SITEV

Le Premier ministre inaugure la 22e édition du SITEV

Le Premier ministre, M. Aïmen Benabderrahmane, a procédé, jeudi au palais des expositions à Alger, à l’ouverture officielle de la 22ème édition du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV).

M.Aïmene Benabderrahmane était accompagné de membres du gouvernement, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Algérie.

Le SITEV constitue une opportunité pour faire la promotion de la destination Algérie, d’autant qu’elle coïncide cette année avec le début de la saison du tourisme saharien qui s’étalera d’octobre à mai.

L’organisation du salon, après un arrêt de plus de trois ans dû à la pandémie de Covid-19, est le fruit des efforts de l’ensemble des parties prenantes, compte tenu de son importance pour le secteur du tourisme ».

R A

L’attachement du président de la République à mobiliser la diplomatie algérienne dans la défense des intérêts de l’Afrique souligné

L’attachement du président de la République à mobiliser la diplomatie algérienne dans la défense des intérêts de l’Afrique souligné

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a mis en exergue, mercredi à Alger, l’attachement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à mobiliser la diplomatie algérienne dans la défense des causes, intérêts et priorités du continent africain, notamment à l’occasion du prochain mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité.

M.Attaf prononçait une allocution devant les diplomates africains accrédités en Algérie ayant pris part à la clôture de la première session de formation organisée par l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) au profit des cadres diplomatiques africains accrédités en Algérie.

Le ministre des Affaires étrangères a affirmé, dans son allocution, l’engagement du président de la République à faire du prochain mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité une tribune en faveur du continent africain et un porte-voix de solidarité, de coopération et d’entraide entre les pays et les peuples africains.

« Le président de la République est conscient du destin commun qui nous lie face aux défis qui nous guettent tant sur le volet géopolitique que sur les dimensions sécuritaires, socioéconomiques et environnementales », a souligné M. Attaf.


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Le ministre a mis en exergue « le caractère unique et singulier de la politique étrangère algérienne dans sa dimension africaine, une position qui n’a eu de cesse de se raffermir sous la direction du président de la République qui lui a conféré une orientation stratégique, en sus des engagements importants et des efforts inlassables qu’il avait initiés notamment dans les trois principaux volets en l’occurrence sa détermination à « relancer la corrélation entre le développement et la sécurité pour libérer le continent des dangers des conflits armés et faire face aux différents défis transfrontaliers ».

Cela « s’est traduit dans les efforts consentis par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (ALDEC), initiée par le président de la République, à laquelle d’importantes ressources ont été allouées afin de renforcer ses capacités pour la consécration de la profondeur africaine de l’Algérie et la contribution, autant que faire se peut, au financement des projets de développement répondant aux besoins essentiels de nos frères, avec qui nous partageons les préoccupations et les aspirations de notre continent », a-t-il poursuivi.

Le deuxième domaine concerne l’adoption, par le président de la République, de la démarche proactive pour contribuer à la résolution des crises et des conflits dans le cadre du principe des solutions africaines aux problèmes du continent, une démarche se résumant dans l’initiative du président de la République visant à garantir, à un moment crucial, une solution politique à la crise en cours au Niger, afin d’éviter le recours à la force ou à la guerre, qui a failli entraîner ce pays frère et la région toute entière vers un avenir aux conséquences désastreuses.

M.Attaf a, en outre, souligné l’attachement du président de la République à la réactivation de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, malgré « les difficultés imposées par la situation politique et sécuritaire dans ce pays frère et voisin ».

Cette démarche se manifeste, également, dans les idées et les approches du Président Tebboune en sa qualité de coordonnateur de l’Union africaine (UA) en matière de lutte contre le terrorisme qui est devenu, sans aucun doute, le principal défi et la plus grande menace pour la paix et la sécurité sur l’ensemble du continent africain, notamment dans la région du Sahel ».

Le troisième domaine, a-t-il dit, a trait à l’attachement du président de la République à mobiliser la diplomatie algérienne dans la défense des causes, intérêts et priorités du continent africain, notamment lors du prochain mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité. Un mandat que le Président s’est engagé à consacrer au continent africain et d’en faire un porte-voix de solidarité, de coopération et d’entraide entre les pays et les peuples africains, car « conscient du destin commun qui nous lie face aux défis qui nous guettent tant sur le volet géopolitique que sur les dimensions sécuritaires, socioéconomiques et environnementales ».

M.Attaf a précisé, par ailleurs, que cette session annuelle de formation intervient dans le cadre d’une tradition de coopération perpétuée par l’Algérie dans le domaine de la formation, en allouant à ces frères africains 2.000 bourses chaque année pour rejoindre les différents instituts, universités et écoles supérieures algériennes, et plus de 500 bourses chaque année dans le domaine de la formation professionnelle.

Dans le même contexte, le ministre s’est félicité du soutien dont a bénéficié ce programme de formation par le Fonds arabe d’aide technique aux pays africains, un soutien qui « contribue d’une manière effective et directe dans la concrétisation de la vision stratégique du partenariat arabo-africain ».

Il a salué également, à cette occasion, la participation des venus de 20 ambassades africaines accréditées en Algérie à cette édition visant à « jeter et à renforcer les passerelles de communication et de coopération entre les diplomates africains », exprimant son souhait de voir ces diplomates œuvrer « main dans la main au renforcement de la voix et la présence de toute la diplomatie africaine, partout où il s’agit des affaires du continent et de défendre ses ambitions et ses aspirations, à savoir, la sécurité, la stabilité et le développement ».

« Les pays et les peuples africains qui font face aux mêmes défis régionaux et internationaux, partagent également les mêmes objectifs sécuritaires et de développement », a-t-il relevé, ajoutant qu’ils avaient « les mêmes ambitions à savoir construire un avenir meilleur dans le cadre d’un nouvel ordre mondial nous permettant de contribuer à la prise de décisions qui nous concernent et concernent toute l’humanité ».

Dans ce sillage, M. Attaf a formulé le souhait de voir cette formation servir de plateforme pour le lancement d’un système africain commun d’action diplomatique. Il a également affiché la détermination de l’Algérie et son aspiration à consacrer et à élargir le champs de cette initiative en vue de promouvoir la coopération entre les dirigeants des jeunes diplomates africains. L’objectif étant de baliser le terrain pour une diplomatie africaine plus rayonnante et efficace face aux défis de demain dont les prémisses sont évidentes à l’ère actuelle.

Et de rappeler que « l’Algérie veille toujours à accorder une place centrale à son appartenance africaine parmi les priorités de sa politique étrangère ». Une place, poursuit-il, qui « s’illustre dans le caractère authentique de la politique algéro-africaine qui a toujours été un acteur dans les mutations majeures qu’a connu le continent, à commencer par les questions de libération et de décolonisation, en passant par la constitution et l’édification jusqu’à l’ère actuelle marquée par le double défi: la sécurité et le développement ».

APS

Le décret présidentiel portant réorganisation des services de la Présidence de la République publié dans le JO

Le décret présidentiel portant réorganisation des services de la Présidence de la République publié dans le JO

ALGER- Le décret présidentiel portant réorganisation des services de la Présidence de la République a été publié dans le dernier numéro du journal officiel (JO N62).

Le décret présidentiel n 23-331 du 10 Rabie El Aouel 1445 correspondant au 26 septembre 2023, signé par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a pour objet de réorganiser les services de la Présidence de la République et d’en fixer les attributions.

Placés sous la haute autorité du Président de la République, ces services sont chargés, notamment de suivre et de participer à la mise en œuvre du programme, des orientations et des décisions du Président de la République et de lui en faire rapport. A ce titre, ils assurent le suivi des affaires économiques, des activités gouvernementales et des questions politiques et institutionnelles, et rendent compte de leurs évolutions.

Ils sont également chargés d’assister le Président de la République, en tant que de besoin, dans l’exercice de ses prérogatives et de ses responsabilités constitutionnelles, ainsi que d’organiser et de soutenir les activités du Président et de suivre l’activité gouvernementale, de faire le bilan des activités des institutions et organes relevant de la Présidence de la République et d’en faire le compte rendu au Président de la République.

Le décret stipule, en outre, que ces services sont en charge d’informer le Président de la République sur la situation politique, économique, sociale et culturelle du pays, de son évolution et de lui fournir les éléments nécessaires à la prise de décisions.

Outre ces attributions, les services de la Présidence de la République peuvent se voir confier, par le Président, toutes autres missions, activités ou tâches.

Ils n’ont pas, précise le texte, vocation de se substituer aux institutions et administrations compétentes, ni à s’immiscer dans l’exercice de leurs attributions.

Le décret définit, également l’organisation générale des services de la présidence de la République, ainsi selon le texte, le Président de la République dispose d’un cabinet dirigé par un directeur de cabinet, d’un secrétariat général de la Présidence de la République, ainsi que d’un secrétariat général du Gouvernement dont les attributions, l’organisation et le fonctionnement seront déterminés par un texte particulier.

Le Président de la République dispose, aussi, de conseillers, d’un secrétariat particulier, de l’ensemble des organes et structures de la Présidence de la République et d’une inspection générale des services de l’Etat et des collectivités locales, placée directement sous l’autorité du Président de la République. Ses attributions, son fonctionnement et son organisation sont fixés par un texte particulier.

Le décret, fixe, par ailleurs, les attributions des conseillers auprès du Président de la République, dont les missions sont animées et coordonnées par le directeur du cabinet. Ils sont principalement chargés de suivre les activités gouvernementales et les questions économiques, politiques, institutionnelles et diplomatiques et tenir compte des questions et objectifs économiques dans le suivi des différents dossiers et sont habilités à coordonner avec les membres du Gouvernement sous la supervision du directeur du cabinet.

Le décret stipule que, dans les limites de leurs attributions, le directeur de cabinet, le secrétaire général de la Présidence de la République et le secrétaire général du Gouvernement sont habilités à signer au nom du Président de la République tous actes, arrêtés et décisions à l’exclusion des décrets.

Le texte précise que sont abrogées, toutes les dispositions contraires à ce décret, notamment le décret présidentiel n 20-07 du 29 Joumada El Oula 1441 correspondant au 25 janvier 2020, modifié et complété, fixant les attributions et l’organisation des services de la Présidence de la République.

APS

ONU/Conseil de sécurité : réunion mensuelle sur les derniers développements en Palestine occupée

ONU/Conseil de sécurité : réunion mensuelle sur les derniers développements en Palestine occupée

NEW YORK (Nations unies) – Le Conseil de sécurité tiendra mercredi, sa réunion mensuelle sur les derniers développements en Palestine occupée, notamment sur les plans expansionnistes de l’occupation sioniste.

Le coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait présenter un rapport oral sur la mise en œuvre de la résolution 2334 du 23 décembre 2016. Il couvrira les développements depuis son dernier rapport du 21 juin.

Dans la résolution 2334, le Conseil de sécurité a déclaré que les colonies sionistes constituaient une « violation flagrante du droit international » et a exigé la fin de toute activité de colonisation.

M.Wennesland notera probablement que les mesures sionistes visant à étendre les colonies se sont récemment poursuivies, faisant référence à cet égard à la décision de l’occupation d’avancer des plans pour environ 2.000 logements dans des colonies à El-Qods-Est, outre des plans pour la construction d’une nouvelle colonie à El-Qods-Est.

Lors de la réunion, les membres du Conseil devraient condamner la hausse des actes de violence menés par des colons extrémistes contre les palestiniens. Ils pourraient également souligner l’importance de maintenir le statu quo historique sur les lieux saints d’El-Qods occupée, et de s’abstenir de toute provocation.

D’autre part, les membres pourraient exprimer leur inquiétude face au manque de financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

APS

Le cinéma italien invité d’honneur du 4e Festival du Film Méditerranéen d’Annaba

Le cinéma italien invité d’honneur du 4e Festival du Film Méditerranéen d’Annaba

ALGER- Le cinéma italien sera l’invité d’honneur du 4e Festival du Film Méditerranéen d’Annaba, qui se déroulera du 3 au 9 novembre au théâtre régional Azzedine-Medjoubi, annoncent les organisateurs.

Le commissaire du festival, Mohamed Allal a indiqué « Le choix de l’Italie en tant qu’invité d’honneur s’est imposé naturellement, le cinéma italien étant l’un des plus importants au monde et qui a inspiré plusieurs générations de cinéastes et de comédiens ».

« Outre la magie de son cinéma, l’Italie partage avec l’Algérie, une histoire et des relations bilatérales, qui lient ces deux pays depuis la guerre de libération », explique le commissaire du festival.

Récemment le festival avait également lancé le concours « Annaba film Industry » consacré aux porteurs de projets cinématographiques des pays méditerranéens dont la candidature est ouverte jusqu’au 15 octobre prochain.

APS