Cisjordanie occupée: 7.565 Palestiniens arrêtés par l’occupant sioniste depuis le 7 octobre

Cisjordanie occupée: 7.565 Palestiniens arrêtés par l’occupant sioniste depuis le 7 octobre

RAMALLAH (Cisjordanie occupée) – La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club du prisonnier palestinien ont annoncé mercredi que le bilan des Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation, depuis le début des agressions sionistes contre Ghaza le 7 octobre 2023, s’est élevé à 7.565.

Dans un communiqué de presse, ces mêmes sources ont précisé que le bilan de ces arrestations « comprenait ceux qui ont été arrêtés à leur domicile, au niveau des barrages militaires, ainsi que ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression ».

La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club du prisonnier ont aussi indiqué que les forces d’occupation ont arrêté, ces dernières 24 heures, au moins 10 citoyens palestiniens de Cisjordanie, dont une femme.

Les arrestations se sont concentrées dans la province de Beit-Amr, ainsi que les gouvernorats d’El Khalil, Ramallah, Jénine et Tobas.

Dans ce même contexte, les organisations palestiniennes ont dénoncé « des abus, des passages à tabac et des menaces à l’encontre des détenus et leurs familles, ainsi que des actes de saccage perpétrés dans les maisons de Palestiniens et la confiscation de leurs argent et véhicules ».

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, de blessés et de disparus, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des données officielles palestiniennes et onusiennes.

Wang Wenbin : « le cessez-le-feu à Ghaza, une haute priorité »

Wang Wenbin : « le cessez-le-feu à Ghaza, une haute priorité »

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a appelé, ce mercredi, à mettre fin au génocide sioniste, affirmant que « le cessez-le-feu dans la bande de Ghaza est une nécessité et priorité de la communauté internationale ».

« Le meurtre de civils à Ghaza doit cesser. L’injustice envers le peuple palestinien doit être corrigée. Il faut abandonner les deux poids deux mesures contre les droits de l’Homme et le droit international humanitaire », a indiqué Wang Wenbin lors d’une conférence de presse tenue à Pékin.

Aux yeux de ce responsable, « plus le feu continue à brûler à Ghaza, plus la conscience de l’humanité est blessée et plus la justice est érodée ». Du reste, Wang Wenbin a appelé la communauté internationale à « intervenir immédiatement afin d’arrêter le feu dans la bande de Ghaza et faire entrer les aides humanitaires ».

Blocage de l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza : les Palestiniens agonisent et meurent de faim

Blocage de l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza : les Palestiniens agonisent et meurent de faim

Victimes d’une crise humanitaire sans précédent faute d’aide alimentaire suffisante, les Palestiniens de la bande de Ghaza agonisent et meurent de faim, conséquence directe de l’agression et du blocus imposé par l’entité sioniste qui utilise la famine comme «arme de guerre».

«Il n’y a nulle part au monde une région comme la bande de Ghaza, où toute une population est menacée par une famine provoquée par l’homme», a déploré le responsable du Programme alimentaire mondial (PAM) pour les Palestiniens, Matthew Hollingworth.

La cheffe du PAM, Cindy McCain, a affirmé, à ce titre, que le programme est «gravement préoccupé par les conditions humanitaires à Ghaza, en particulier dans le nord, en proie à une catastrophe humanitaire».

«Si nous n’augmentons pas de façon exponentielle le volume d’aide entrant dans les zones du nord de Ghaza, la famine est imminente», a-t-elle averti.

En effet, l’aide humanitaire, contrôlée par l’occupant sioniste, n’entre qu’au compte-gouttes dans la bande de Ghaza, principalement depuis l’Egypte, alors que les besoins sont immenses.

Au moins, 27 personnes sont déjà mortes à Ghaza de malnutrition ou de déshydratation, selon les autorités sanitaires de cette enclave palestinienne.

Mardi, le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Ricardo Perez, a déclaré qu’il «ne trouvait pas de mots appropriés pour décrire les atrocités auxquelles sont exposés les enfants à Ghaza», affirmant que «les enfants constituent le groupe le plus touché par la famine et la malnutrition».

L’UNICEF a déjà mis en garde contre les conséquences de la crise d’insécurité alimentaire sur les enfants ghazaouis, estimant que «Ghaza était devenue un cimetière pour des milliers d’enfants» et que «plus de 80 % des enfants de Ghaza souffrent d’une grave crise alimentaire».

Encore une fois, le ministère palestinien de la Santé a alerté sur les ravages de la malnutrition sur une population privée d’accès aux soins, s’inquiétant d’une forte augmentation du nombre de décès si rien n’est fait pour lever le blocage et permettre l’entrée de l’aide humanitaire.

«Le monde sera témoin de nombreux décès dus à la faim dans les prochains jours», a-t-il averti dans un communiqué.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a estimé, dans ce contexte, que l’entité sioniste continue à bloquer l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza pour l’utiliser comme «carte dans les négociations», qualifiant cette attitude de «défiance de la communauté internationale».

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dénoncé, de son côté, l’utilisation de la faim «comme arme de guerre» à Ghaza, lors d’un discours au Conseil de sécurité de l’ONU.

«Alors que nous condamnons cela en Ukraine, nous devons utiliser les mêmes mots pour ce qui se passe à Gaza», a-t-il encore souligné.

Il y a quelques heures, un premier navire espagnol chargé de vivres a quitté Chypre pour Ghaza assiégée, empruntant le corridor humanitaire mis en place par l’UE et les Etats-Unis depuis l’île, située à quelque 370 kilomètres de l’enclave palestinienne.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé, à ce titre, que le couloir maritime vers Ghaza pourrait permettre d’assurer un approvisionnement en aide «durable, régulier et fiable», qualifiant la livraison de «soutien vital supplémentaire».

Ces derniers jours, les largages aériens se sont multipliés sur Ghaza. Mais, au-delà d’être dangereux pour les populations au sol, ils sont très insuffisants. D’ailleurs, pour la coordinatrice des Nations unies chargée de l’aide humanitaire à Ghaza, Sigrid Kaag, «l’air et la mer ne peuvent se substituer à ce qui doit arriver par la terre».

Même le Premier ministre belge, Alexander De Croo, dont le pays a participé à des opérations de largage d’aide humanitaire sur Ghaza, a estimé que cette option «n’est pas une solution pour la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne».

  1. De Croo qui s’exprimait lors d’un repas de rupture du jeûne du Ramadhan à Anvers, a affirmé que «la seule solution demeure que les milliers de camions qui attendent puissent pénétrer dans la bande de Ghaza».

Avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du

Croissant-Rouge (IFRC), le PAM a déjà lancé un appel à rouvrir des points d’entrée routiers dans Ghaza et à permettre l’envoi dans ce petit territoire palestinien de quantités considérablement plus grandes d’aide humanitaire.

«Nous avons besoin que 300 camions d’aide alimentaire entrent dans Ghaza», a précisé la cheffe du PAM.

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une guerre dévastatrice dans la bande de Ghaza, faisant  des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une destruction massive des infrastructures.

Ghaza: le bilan de l’agression sioniste s’élève à 31.272 martyrs

Ghaza: le bilan de l’agression sioniste s’élève à 31.272 martyrs

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 31.272 martyrs et 73.024 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué mercredi le ministère palestinien de la Santé, soulignant que 72% des victimes sont des enfants et des femmes.

Selon la même source, l’armée de l’occupation sioniste a commis 10 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 88 martyrs et 135 blessés.

Le ministère palestinien de la Santé a également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Génocide à Ghaza: 650 avocats chiliens déposent plainte devant la CPI contre l’entité sioniste

Génocide à Ghaza: 650 avocats chiliens déposent plainte devant la CPI contre l’entité sioniste

 Plus de 650 avocats chiliens ont déposé mardi une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour ses crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris à El Qods-Est, ont rapporté des médias sur place.

La plainte a été déposée par une délégation d’avocats dirigée par Nelson Haddad, ancien ambassadeur du Chili en Egypte, en Irak et en Jordanie, et par des membres du Sénat, président de la Commission des droits de l’Homme et des relations internationales, Francesco Shahwan, et l’avocat chercheur Rodolgo Marconi.

Haddad a déclaré qu’ »il était probable que d’autres avocats de différents pays d’Amérique latine se joindraient pour soutenir la plainte ».

Le 4 février dernier, un collectif de 100.000 avocats représentant les barreaux de l’Algérie, la Tunisie, la Palestine, la Jordanie, la Mauritanie et la Libye avaient déposé une plainte devant la CPI contre l’entité sioniste pour ses crimes contre la population de Ghaza.

La CPI a reçu, pour rappel, la première plainte contre l’entité sioniste, le 9 novembre 2023. Ladite plainte a été déposée par un collectif d’avocats issus de plusieurs pays, dont l’Algérie.

Ghaza: « aucun enfant ne devrait être privé des services de base »

Ghaza: « aucun enfant ne devrait être privé des services de base »

 Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a souligné qu’aucun enfant au monde ne devrait être privé des services de base, même en période des guerres, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza où les enfants palestiniens sont privés d’aide humanitaire et meurent de la malnutrition du fait de l’agression sioniste sauvage en cours depuis le 7 octobre.

L’Unicef a écrit lundi, dans un post publié sur son compte sur la plateforme X: « Même les guerres ont des règles et aucun enfant ne devrait être privé des services de base et de l’aide humanitaire », affirmant que « la seule solution est un cessez-le-feu immédiat » dans l’enclave palestinienne.

« Le coût de cette violence pour les enfants et leurs communautés à Ghaza sera supporté pour les générations à venir », a prévenu l’Unicef.

Plus tôt dans la journée de lundi, deux enfants palestiniens sont morts à cause de la malnutrition et du manque de fournitures médicales dans le nord de la bande de Ghaza, portant le bilan de morts dues à la faim dans la bande au premier jour du Ramadhan à 27 décès.

Samer Labad, pédiatre à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Kamal Adwan, dans la ville de Beit Lahia (nord), a déclaré qu » »au premier jour du Ramadhan, deux enfants sont morts à l’hôpital des suites de la malnutrition ».

Le docteur Labad a ajouté, que « cet événement est le résultat de l’intransigeance de l’occupation et de son embargo sur l’entrée de vivres et d’équipements médicaux dans le nord de la bande de Ghaza ».

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne s’est alourdi lundi à 31.112 martyrs et 72.760 blessés depuis le 7 octobre dernier, selon le ministère palestinien de la Santé.