Marché mondial du pétrole: avec plus de la moitié des réserves, les pays arabes ont un rôle important au sein de l’OPEP+

Marché mondial du pétrole: avec plus de la moitié des réserves, les pays arabes ont un rôle important au sein de l’OPEP+

ALGER- Les pays arabes dont l’Algérie, qui occupent une place stratégique dans le paysage énergétique et constituent la soupape de sécurité du système énergétique mondial, en disposant de plus de la moitié des réserves mondiales de pétrole et du quart des réserves mondiales du gaz, ont un rôle important au sein de l’alliance OPEP+ (OPEP et alliés).

Durant la pandémie du Coronavirus, le rôle central de cette alliance est devenu plus qu’évident, à la faveur de l’accord de ses membres sur des réductions historiques ayant atteint 10 millions de barils/jour, contribuant grandement au rééquilibrage du marché et à la stabilité des cours du pétrole qui ont nettement baissé en 2020.

Parmi les six pays arabes membres de l’organisation (qui compte 13 pays membres), l’Algérie a eu un rôle central, en 2020, dans le rapprochement des vues au sein de l’alliance OPEP+, en vue d’aboutir à une action commune visant le rééquilibrage du marché pétrolier.

Ce rôle s’est davantage manifesté lorsque l’Algérie a assuré la présidence de l’OPEP en 2020, à travers les efforts considérables qu’elle a consentis pour le rééquilibrage du marché pétrolier et les « pourparlers marathon » tenus avec tous les acteurs. Des efforts qui sont venus consacrer « la Déclaration de coopération », signée en décembre 2016 entre l’organisation et ses alliés, au terme de discussions tenues lors de la 170e réunion extraordinaire de la conférence ministérielle de l’OPEP, en septembre 2016 à Alger.

Le nouveau secrétaire général de l’OPEP, le koweitien Haitham al-Ghais, avait récemment mis en avant le rôle « actif » de l’Algérie au sein de l’OPEP depuis son adhésion à l’organisation en 1969 et la tenue du 1e sommet de ses chefs d’Etat à Alger en 1975, outre « son appui au dialogue constructif et au rapprochement des vues entre les pays membres lors des crises traversées par l’organisation et face aux défis à relever ».

L’accord d’Alger de 2016 marquait « un moment important dans l’histoire de l’industrie pétrolière mondiale », avait-il affirmé, car ayant permis la réalisation de « l’équilibre du marché mondial et la stabilité des cours du pétrole » et dont les résultats sont déjà palpables sur le terrain.

Pour sa part, le Secrétaire général de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), Ali Sabt Ben Sabt a estimé que la situation actuelle dans le monde fait ressortir « l’importance stratégique des pays membres de l’OPAEP, en tant que soupape de sécurité pour le système énergétique mondial ».

Cette importance se manifeste à travers la position des pays arabes sur les marchés mondiaux, puisqu’ils disposent de plus de la moitié des réserves mondiales de pétrole, réalisent 27% de la production mondiale, possèdent 26% des réserves mondiales de gaz naturel et détiennent 15% du marché gazier international, indique le SG de l’OPAEP.

« Grâce à ces réserves, les pays arabes demeurent un fournisseur fiable pour plusieurs pays du monde. Les premières estimations font ressortir une hausse du volume des exportations du pétrole brut dans les pays membres de l’OPAEP durant le deuxième trimestre de 2022 de près de 298.000 barils/jour par rapport au trimestre précédent, atteignant ainsi près de 18,5 millions de barils/jour », précise l’OPAEP.

Durant le premier trimestre de 2022, les exportations des pays arabes de Gaz naturel liquéfié (GNL) ont atteint près de 27,7 millions de tonnes, avec une part de marché de près de 28%, selon les données fournies par l’OPAEP.

Regroupant 11 pays arabes dont 6 membres de l’OPEP, l’OPAEP constitue un cadre important de coopération et de coordination entre les pays membres.

L’Algérie, un des premiers pays à adhérer à cette organisation en 1970, a toujours apporté son plein soutien aux activités de l’organisation, en abritant notamment le 3e Congrès arabe de l’énergie en 1985, sous le thème « L’énergie et la coopération arabe », devenu ensuite un slogan pour les congrès suivants.

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Habitat: la CNL transformée en entreprise économique publique (JO)

Habitat: la CNL transformée en entreprise économique publique (JO)

ALGER – La Caisse nationale du logement (CNL) est transformée d’un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) en une entreprise publique économique (EPE), en vertu d’un décret exécutif publié au Journal officiel N 70.

Il s’agit du décret exécutif n 22-357 portant transformation de la « caisse nationale du logement d’établissement public à caractère industriel et commercial en entreprise publique économique » et qui abroge les dispositions du décret exécutif n 91-145 du 12 mai 1991, modifié et complété, portant statuts de la caisse nationale du logement (CNL).

Signé le 20 octobre par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, le décret a pour objet « la transformation de la caisse nationale du logement d’un établissement public à caractère industriel et commercial, sans création de personnalité morale nouvelle, en entreprise publique économique », est-il indiqué dans ce texte.

Ainsi, l’EPE instituée est tenue « d’assurer les missions et les activités de l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) jusqu’à l’établissement de ses statuts, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur », stipule le décret.

« Les biens, droits et moyens de l’EPIC, quelle que soit leur nature, deviennent patrimoine de l’EPE qui en supporte les obligations », souligne le décret tout en précisant que « les documents contractuels en vigueur, signés antérieurement à la publication du présent décret, par l’EPIC continuent à produire leurs effets et engagent l’EPE.

S’agissant des modalités d’exécution et de rémunération des missions de service public confiées à l’EPE, ils seront définies par cahiers des charges.

Faisant suite à la promulgation de ce décret, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi et le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, ont présidé samedi au siège de la CNL à Alger la réunion de l’assemblée générale, ainsi que du conseil d’administration en préparation à la création de l’EPE (Banque d’Habitat), a indiqué le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

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Rezig évoque avec nombre de ministres arabes les voies de renforcer la coopération économique

Rezig évoque avec nombre de ministres arabes les voies de renforcer la coopération économique

ALGER – Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, s’est entretenu, vendredi à Alger en marge de la réunion du Conseil économique et social de la Ligue arabe (CESA) au niveau ministériel, avec nombre de ministres arabes, sur les voies et moyens de renforcer la coopération économique.

Il s’agit de la ministre tunisienne du Commerce et du Développement des exportations, Fadhila Rebhi Ben Hamza, du ministre soudanais des Finances et de la Planification économique, Jibril Ibrahim Mohamed, du ministre somalien des Finances, Elmi Mahmoud Nour, du ministre yéménite du Commerce et de l’Industrie, Mohamed Mohamed Hizam Al-Achoul, du ministre palestinien de l’Economie, Khaled Al-Assili, et du ministre libyen de l’Economie et du Commerce, Mohamed Ali Al-Hawij.

Les entretiens qui se sont déroulés au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal » (Alger), ont principalement porté sur l’augmentation des échanges commerciaux, la création de conseils d’affaires et l’intensification de la participation aux manifestations économiques qui permettent l’échange d’expériences et la présentation des capacités de production.

Dans une déclaration à la presse au terme de sa rencontre avec le ministre yéménite du Commerce et de l’Industrie, M. Rezig a souligné la disponibilité de l’Algérie à accompagner les Yéménites dans le secteur du commerce et à accroître les exportations vers le Yémen, faisant état de la création d’un conseil d’hommes d’affaires « dans les brefs délais, et du renouvellement des accords commerciaux entre les deux pays.

Pour sa part, le ministre yéménite a exprimé la volonté de son pays d’approfondir sa coopération commerciale avec l’Algérie, notamment à travers la Haute commission mixte algéro-yéménite, la signature de nouveaux accords commerciaux et le renouvellement des accords précédents.

Au terme de sa rencontre avec le ministre somalien des Finances, M. Rezig a relevé la disponibilité de l’Algérie à accompagner le secteur du commerce en Somalie, en particulier dans les domaines techniques et de la formation des cadres, en sus de l’établissement des partenariats commerciaux et d’investissement.

Le ministre somalien a, quant à lui, exprimé la volonté de son pays à renforcer la coopération avec l’Algérie qu’il a qualifiée de « pays pionnier dans l’unification des rangs arabes ».

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Sommet arabe d’Alger/réunion des MAE: appel à une action décisive pour unifier les positions arabes

Sommet arabe d’Alger/réunion des MAE: appel à une action décisive pour unifier les positions arabes

ALGER – Les participants à l’ouverture des travaux de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères préparatoire au Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau du Sommet, ont appelé samedi à Alger, à faire du Sommet arabe qu’abrite Alger un rendez-vous pour engager une action décisive permettant d’unifier les positions arabes et permettre au Monde arabe de retrouver la stabilité.
Dans ce cadre, le Secrétaire général (SG) de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit a exprimé dans son allocution à l’ouverture des travaux au Centre international des conférences (CIC), l’espoir nourri par tout un chacun de voir le 31e Sommet arabe constituer un « tournant décisif » pour la relance de l’action arabe commune et le renforcement de ses performances, mettant en garde contre la gravité des développements dans les territoires palestiniens occupés.

« Nos frères en Algérie œuvrent avec dévouement et impartialité pour faire du Sommet arabe un évènement exceptionnel et un rendez-vous en mesure de tracer à l’action arabe commune la voie pour la prochaine étape », a ajouté M. Aboul Gheit.

La phase actuelle « exige de tout un chacun un travail sérieux pour le renforcement de la résistance palestinienne sur les plans économique et politique », a souligné le SG de la Ligue arabe, affirmant que « la signature de l’accord de réconciliation palestinienne à Alger est un pas sur la bonne voie ».

Il a formulé le souhait de voir cette réconciliation « traduite sur le terrain et les factions palestiniennes s’engager à un respect de ses clauses ».

Pour sa part, le Chef de la diplomatie tunisienne M. Othman Jerandi a salué les efforts résolus consentis par l’Algérie pour préparer le 31e Sommet arabe et réunir toutes les conditions garantissant le succès de cette importante échéance.

Il a mis en exergue, à cet égard, l’intérêt accordé par la Ligue arabe au raffermissement des liens de coopération inter-arabe et son attachement au développement de ses actions au double plan régional et international.

Le ministre tunisien des AE a rappelé les actions entreprises par son pays lors de la présidence de la 30e session du Sommet « dans un contexte international sans précédent imposé par la pandémie du Covid-19, et à la lumière de la révision, à l’échelle mondiale, des priorités dictées par la crise ukrainienne, avec un haut sens de responsabilité et autant d’engagement constant en faveur des causes justes ».

La Tunisie « a veillé à être une force de proposition favorisant l’établissement des ponts du dialogue, à travers l’intensification des concertations et de la coordination entre l’ensemble des pays frères », a-t-il affirmé.

Lors de sa présence au Conseil de sécurité, la Tunisie s’est employé au renforcement des contacts entre arabes et à unifier les rangs face aux défis qui guettent la région de même qu’elle a soutenu la position des pays pour résoudre les crises en tête desquelles la question palestinienne et son action à faire face aux crimes de l’occupant sioniste.

La Tunisie a également contribué à la réalisation du consensus inter-libyen pour parvenir à la tenue des élections dans ce pays, a-t-il encore rappelé, saluant, par ailleurs, le consensus des factions palestiniennes à la faveur de « la Déclaration d’Alger ».

Le ministre tunisien des Affaires étrangères a appelé faire du Sommet arabe « une opportunité exceptionnelle » pour unifier les positions arabes et rétablir la stabilité au Yémen, en Irak et au Liban.

— La réussite du Sommet d’Alger: un nouveau départ de l’action arabe commune–

Prenant la présidence de la session de son homologue tunisien dont le pays a assuré la présidence de la 30e session du Sommet, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a déclaré que « l’Algérie fonde beaucoup d’espoirs sur la contribution de tout un chacun lors du Sommet d’Alger pour amorcer un nouveau départ à l’action arabe commune suivant une démarche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences du présent ».

M. Lamamra a appelé, face à ces développements, à l’impératif de « multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin et les valeurs et engagements sous tendus, tout en œuvrant à valoriser les constantes de son intégration et de sa renaissance en tant que Nation ».

Les développements dans le monde, aussi complexes soient-ils, « ne doivent pas détourner notre attention des préoccupations de notre nation arabe », a-t-il insisté, citant en particulier, « la cause palestinienne, qui traverse aujourd’hui une de ses plus difficiles étapes, une phase marquée par un processus politique à l’arrêt, et un occupant qui persiste dans sa politique du fait accompli ».

Le chef de la diplomatie algérienne a salué, à cette occasion, « les frères palestiniens pour leur adhésion à l’initiative de réconciliation lancée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au début de cette année, en coordination avec son frère, le Président M. Mahmoud Abbas, une démarche couronnée par la signature de la +Déclaration d’Alger+ sanctionnant la Conférence d’unification des rangs palestiniens pour l’unité nationale palestinienne ».

« Nous espérons, sur la base de cette plateforme, pouvoir travailler de concert pour parvenir à un consensus plus large qui puisse aboutir à l’unification des pays arabes, au resserrement de leurs rangs et la conjugaison de leurs efforts, afin de résoudre les crises aiguës que traverse notre région arabe, devenue le théâtre de conflits entre de nombreuses puissances étrangères », poursuit M. Lamamra.

Et d’ajouter: « la situation difficile par laquelle passent nos frères en Libye, en Syrie, au Yémen, en Somalie, au Soudan mais également au Liban, nous interpelle plus que jamais en vue de rattraper les efforts manqués ».

Les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères préparatoire au Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau du sommet, se poursuivent samedi soir à huis-clos.

 

Sommet d’unification des rangs d’Alger: les prémices du succès se profilent

Sommet d’unification des rangs d’Alger: les prémices du succès se profilent

ALGER – Les prémices du succès du Sommet arabe d’Alger, prévu les 1er et 2 novembre, se profilent à l’horizon à la faveur du large consensus qui s’est dégagé autour des projets de décisions relatifs aux clauses incluses dans le projet de l’ordre du jour, avec en tête des priorités le soutien à la cause palestinienne.

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Nadir Larbaoui avait affirmé, vendredi, que les prémices du succès « commencent à se dégager suite aux réunions préparatoires tenues au niveau des délégués permanents et du Conseil économique et social de la Ligue arabe (CESA) ».

Le CESA avait adopté, au terme de sa réunion ministérielle, 24 clauses devant être soumises au Sommet arabe.

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, qui présidait les travaux, a souligné dans une conférence de presse, que les clauses adoptées « à l’unanimité dans une ambiance fraternelle et après un débat constructif » avaient contenu plusieurs recommandations sur des dossiers socio-économiques « importants et sensibles, à leur tête le dossier de la sécurité alimentaire arabe ».

Pour sa part, la Secrétaire générale adjointe et cheffe du département des affaires sociales du Conseil économique et social de la Ligue arabe, Haifa Abu Ghazaleh, a affirmé que les clauses devant être soumises au Sommet « concernent la vie du citoyen arabe, notamment en la conjoncture actuelle émaillée des retombées de la pandémie du nouveau coronavirus et des répercussions des crises géostratégiques ».

Dans le même contexte, les participants aux travaux de la réunion des délégués permanents du Conseil de la Ligue des Etats arabes et des hauts responsables, tenue mercredi et jeudi derniers, ont affirmé que le Sommet arabe « sera couronné de succès », mettant en avant un « consensus » autour des projets de décisions relatives aux points inscrits au projet de l’ordre du jour du Sommet.

Le Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hussain Hindawi s’est dit convaincu que ce rendez-vous « sera couronné de succès, au regard des efforts déployés par le Gouvernement et le peuple algériens, ainsi que par l’ensemble des parties prenantes à cet événement historique et extrêmement important ».

Selon M. Hindawi, le Sommet d’Alger « devra constituer un pas en avant, en ce qui concerne le développement de l’action arabe commune, ce qui aura des répercussions sur toutes les questions soulevées quant aux relations arabes et la position du monde arabe au sein de la Communauté internationale, outre les questions essentielles, en tête desquelles la cause palestinienne ».

Le délégué permanent de la Jordanie auprès de la Ligue arabe, Amjad Adaileh a indiqué que le Sommet d’Alger « sera couronné de succès », évoquant un « consensus à tous les niveaux autour des projets de décisions ».

Pour sa part, le délégué du Royaume d’Arabie saoudite, Abdul Rahman Al-Jumah, a relevé « le bon déroulement des travaux sous la présidence de l’Algérie », ajoutant que « nous attendons à ce que ces travaux aboutissent à des décisions importantes répondant aux aspirations des peuples arabes ».

Le représentant du Sultanat d’Oman auprès de la Ligue des Etats arabes, Abdullah Bin Nasser Al-Rahbi, a, quant à lui, souligné le souci de tout un chacun d’œuvrer au rassemblement des rangs arabes, formulant le souhait de voir les décisions du Sommet arabe servir les intérêts des peuples arabes.

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