IDRI: un outil moderne de formation de diplomates et de développement de la recherche et la prospective

IDRI: un outil moderne de formation de diplomates et de développement de la recherche et la prospective

 

ALGER – L’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) a œuvré, 20 années durant, à la formation d’une élite de diplomates algériens, voire étrangers, ainsi qu’au développement de la recherche, des études et de la prospective, en employant des moyens et équipements de pointe.
Dans un entretien à l’APS, le Directeur général par intérim de l’IDRI, Salah Attia, a affirmé que ce pôle « s’acquitte de larges missions, à commencer par la formation d’agents du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger », ajoutant que l’Institut s’était, récemment, lancé dans l’organisation de formations spécialisées au profit de diplomates d’autres Etats.

Parmi les missions, poursuit le même responsable, figurent « le développement d’activités de recherches, d’études et de prospective, la publication d’études et recherche dans des magazines périodiques, l’organisation de conférences, de colloques et de forums, ainsi que l’organisation de journées d’études en lien avec l’activité du ministère des Affaires étrangères et le développement des relations internationales ».

Le même intervenant a relevé, en outre, que l’Institut organisait des sessions de formation au profit de cadres d’administrations, établissements et organismes publics nationaux différents, selon leurs besoins dans les domaines relatifs aux relations étrangères et internationales et œuvre à promouvoir la coopération avec les différents organismes étrangers similaires. Des sessions dans le cadre desquelles, l’institut a conclu quarante conventions de coopération.

L’Institut vise également une consolidation permanente de sa place en tant qu’outil efficace qui contribue au développement continu de l’action extérieure de l’Etat. A cet effet, l’Institut se soucie d’adapter et renouveler les connaissances et de se mettre au diapason des évolutions dans divers domaines liés à l’action diplomatique et consulaire.

Disposant d’un bâtiment intégré doté d’équipements modernes, de salles à usages multiples, de laboratoires de langues et informatique et d’une bibliothèque, l’institut relevant du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger « offre des programmes de formation théorique et pratique dispensés par des professeurs universitaires, des diplomates chevronnés et des experts dans leurs domaines de compétence ».

L’ancien ambassadeur d’Algérie aux Emirats arabes unis a précisé que l’institut « s’emploie à former des diplomates qui contribuent à la mise en œuvre de la politique étrangère du pays et défendent ses intérêts à l’étranger, des diplomates patriotes et attachés à la souveraineté de leur patrie comme tous les Algériens », s’inspirant de leur prédécesseurs au talent reconnu mondialement qui ont fait la gloire de la diplomatie algérienne avant et après l’indépendance, à l’instar de l’ancien ministre des Affaires étrangères, le martyr Mohamed Seddik Benyahia.
Il a également mis en avant « la nouvelle génération de diplomates algériens fidèles à la voie tracée par leurs aînés dans la défense inlassable de la patrie et de sa souveraineté ». Une nouvelle génération qui « fait face résolument aux difficultés actuelles et est déterminée à relever les défis à venir », a-t-il dit.

A l’occasion du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le responsable a évoqué le rôle de la diplomatie révolutionnaire en faveur de la libération du pays du joug du colonialisme abject, soulignant que « les diplomates de l’époque ont brillamment défendu la cause nationale », de la Conférence de Bandung, qui a marqué l’internationalisation de la question algérienne, aux accords d’Evian, qui ont consacré l’indépendance de l’Algérie.

« Ce génie s’est poursuivi par la suite, la diplomatie algérienne ayant bénéficié de l’expérience d’hommes qui ont veillé à protéger les intérêts d’un pays nouvellement indépendant qu’ils ont placé au cœur de la dynamique des relations internationales dans les années 60 et 70 », a rappelé le diplomate.

Depuis, « la diplomatie algérienne s’est fait connaitre par ses principes constants et ses positions équilibrées, ce qui lui a permis d’occuper une place respectable et de faire entendre sa voix au sein de la Communauté internationale, notamment en ce qui concerne la défense des causes justes dans le monde, en tête desquelles le droit des peuples à l’autodétermination et au développement ».

L’Algérie n’a ménagé aucun effort pour défendre le droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant ainsi que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a-t-il ajouté.
Abordant l’état de la diplomatie dans l’Algérie nouvelle, Salah Attia a indiqué qu' »elle connait, aujourd’hui, une nouvelle dynamique sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Cette dynamique s’est traduite récemment par les visites effectuées par le président de la République dans plusieurs pays et les nombreuses visites de haut niveau effectuées en Algérie.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra poursuit ses tournées à l’étranger, dans le cadre des démarches de l’Algérie visant à défendre ses positions à l’égard de différentes questions internationales et régionales, notamment arabes et africaines.

En application des orientations du président de la République, « la vision renouvelée de la diplomatie algérienne prend en compte tous les défis géopolitiques et économiques actuels auxquels le pays est confronté et œuvre à apporter une plus grande contribution à notre communauté à l’étranger dans la construction de l’Algérie nouvelle ».

APS

Le 12e Festival international de musique symphonique en octobre à Alger

Le 12e Festival international de musique symphonique en octobre à Alger

ALGER – Le 12e Festival culturel international de musique symphonique (FCIMS), prévu du 15 au 20 octobre à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih devra accueillir 13 pays avec l’Allemagne en invité d’honneur et le Danemark qui marque sa première participation à ce festival, a annoncé le commissaire de cette édition, Abdelkader Bouazzara.

Après une absence de deux années, due au gel de l’activité culturelle causé par la pandémie du Coronavirus, le Fcims revient dans sa 12e édition, avec des ensembles venant d’Allemagne, Japon, France, Danemark, Autriche, Tunisie, Egypte, Italie, République Tchèque, Syrie, Afrique du Sud, Russie et Soudan, qui devront se succéder six jours durant, dans des répertoires variés de la musique et de l’opéra universels.

Au rythme d’une programmation de deux à trois concerts par soir, le 12e FCIMS prévoit également des master class, encadrés par des formateurs du Japon, Allemagne, Danemark, Tchéquie, Tunisie, Italie, Soudan, Russie et Syrie.

Les étudiants des Ecoles et Instituts régionaux de musique de 17 villes d’Algérie bénéficieront ainsi de formations dans des classes pour Chant, Chef d »Orchestre, Violon, Piano, premier Haubois, Violoncelle et Accordéon.

« Les jeunes étudiants, représentant l’avenir de notre cher pays, ont une place prépondérante dans le programme de cette 12e édition qui coïncide avec les célébrations du soixantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale », a déclaré Abdelkader Bouazzara.

Par ailleurs, trois conférences, « ‘Chahrazed’ de Rimski Korsakov  et sa relation publique et cachée avec l’héritage musical algérien », « Possibilité d’adaptation de la musique traditionnelle à une distribution symphonique (modèle de l’air ‘Ajku’) » et « Le violon de cérémonie d’Alger » sont également programmées lors du 12e FCIMS.

La soirée inaugurale du 12e FCIMS sera animée par une fusion de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger sous la direction -depuis la 11e édition- par Lotfi Saïdi et l’Orchestre symphonique allemand, « L’Arte del Mondo » sous la direction de Ehchardt Werner Karl Christoph.

Le 12e Festival culturel international de musique symphonique est organisé en collaboration, entre autre, avec l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA), l’Office national de la Culture et de l’Information (Onci), ainsi que l’apport des différentes ambassades des pays participants.

APS

La 24e Semaine nationale du Saint Coran en Octobre à Béni Abbès

La 24e Semaine nationale du Saint Coran en Octobre à Béni Abbès

 

ALGER – La wilaya de Béni Abbés abritera du 18 au 20 octobre la 24e édition de la semaine nationale du Saint Coran, a révélé dimanche le directeur de l’enseignement coranique et des concours coraniques au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Messaoud Miad.

« Les préparatifs sont en cours en prévision de l’organisation de 24e édition de la Semaine nationale du Saint Coran prévue à Béni Abbès du 18 au 20 octobre sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a précisé M. Miad à l’APS.

Cette édition se distingue, notamment par la création de trois nouveaux volets dans le concours national de récitation du Coran à savoir: la récitation du Coran dans les 7 versions et de « Matn Echatibia », le concours féminin de récitation du Coran pour les femmes de plus de 15 ans, la récitation du Coran pour les classes d’alphabétisation relevant du ministère pour les personnes âgées de plus de 50 ans (au moins 10 chapitres du coran).

60 participants sont concernés par ce concours, soit 10 dans chaque volet, a expliqué le même responsable ajoutant que les 3 lauréats seront distingués par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.

Concernant le séminaire scientifique qui sera organisé en marge de la 24e semaine du Saint Coran, M. Miad a précisé qu’il sera organisé sous le thème « L’immigration dans le Saint Coran: Loyauté aux patries, action et conviction », et ce à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de l’indépendance et la Journée nationale de l’immigration (17 octobre).

Le séminaire qui verra la participation de près de 200 participants issus des différentes régions du pays sera encadré par des enseignants universitaires et imams.

APS

Grand Prix Ongola de Cyclisme: Victoire de l’Algérien Islam Mansouri

Grand Prix Ongola de Cyclisme: Victoire de l’Algérien Islam Mansouri

YAOUNDE – L’international algérien Islam Mansouri a remporté la première édition du Grand Prix cycliste « Ongola », disputée dimanche matin, sur une distance de 80 kilomètres au Cameroun, au moment où son compatriote Abderrahmane Mansouri a terminé troisième.

La course s’est déroulée sur un circuit fermé de dix kilomètres, que la soixantaine de coureurs engagée a parcouru dix fois, pour une distance totale de 80 kilomètres.

La sélection algérienne était représentée par un groupe de cinq athlètes. Les trois autres coureurs sont Azzedine Lagab, Abderaouf Bengayou et Abdallah Benyoucef. Soit la même équipe qui avait disputé le Grand Prix Chantal-Biya, du 3 au 8 octobre, également au Cameroun. Une compétition remportée par l’Algérie dans le « par équipes », alors que Lagab avait terminé meilleur grimpeur.

APS

Sahara occidental: tenue lundi d’une réunion des pays contributeurs à la MINURSO

Sahara occidental: tenue lundi d’une réunion des pays contributeurs à la MINURSO

NEW YORK (Nations unies) – Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra, lundi à New York, une réunion des pays contributeurs de troupes à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MINURSO) alors que l’organe onusien s’apprête à examiner, fin octobre, le renouvellement du mandat de cette mission.
Les principaux pays qui fournissent des contingents à la MINURSO sont le Bangladesh, l’Egypte, la Russie, le Pakistan, la Chine, le Honduras, le Brésil, le Ghana, la Croatie et la Hongrie.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a salué, dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, « le soutien des pays contributeurs aux efforts de la MINURSO pour parvenir à un équilibre entre les sexes parmi ses observateurs militaires, conformément aux objectifs de l’Action pour le maintien de la paix ».

Le chef de l’ONU s’est dit, en outre, « convaincu que la participation accrue des femmes dans les missions de maintien de la paix améliore la performance des opérations de paix des Nations unies et renforce leur efficacité ».

Dans son rapport, Guterres a également souligné que la MINURSO « reste la seule source d’informations impartiales et de conseils » pour le secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité, ainsi que pour les Etats membres concernant les développements dans les territoires sahraouis occupés.

La mission onusienne, a poursuivi le SG de l’ONU, « représente l’engagement des Nations unies et de la communauté internationale en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » au conflit au Sahara occidental conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019), 2548 (2020), 2602 (2021).

La réunion de lundi sera suivie, le 17 octobre, de consultations à huis clos et d’un briefing du représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Alexander Ivanko et de l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.

Ce dernier doit présenter son rapport sur la situation dans les territoires sahraouis occupés et aborder le mandat de la MINURSO qui expirera le 31 octobre.

Dans ce contexte, Antonio Guterres a recommandé, dans son dernier rapport sur le Sahara occidental, au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la MINURSO d’une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre 2023.

Les débats du Conseil de sécurité de l’ONU interviennent dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, suite à la violation par l’armée marocaine, en novembre 2020, de l’accord de cessez-le-feu, en ciblant des civils sahraouis sans défense.

La réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental intervient également quelques semaines après une tournée effectuée, début septembre dernier, par Staffan de Mistura dans la région, où il s’est enquis des conditions de vie dans les camps de réfugiés sahraouis et relevé la détresse du peuple sahraoui face à la violation continue par le Maroc de la légalité internationale et son rejet de tous les efforts internationaux visant à résoudre le conflit dans la dernière colonie d’Afrique.

Le Maroc continue de faire fi des résolutions de l’ONU et de la légalité internationale depuis la nomination du premier envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental, en l’absence d’une réaction sérieuse des Nations unies.

Il convient, à ce propos, de rappeler qu’en juillet dernier, les autorités d’occupation marocaines ont empêché l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, lors de sa visite au Maroc dans le cadre de sa tournée dans la région, de se rendre dans les territoires occupés du Sahara occidental, une interdiction condamnée par le Front Polisario qui a dénoncé, en outre, « l’absence totale d’une volonté politique de Rabat de contribuer de manière constructive au processus de paix des Nations unies au Sahara occidental ».

APS