Chorfi: l’Algérie parmi les pays leaders en matière de protection des droits de l’enfant

Chorfi: l’Algérie parmi les pays leaders en matière de protection des droits de l’enfant

AIN TEMOUCHENT – L’Algérie est considérée parmi les pays leaders en matière de protection des droits de l’enfant, a affirmé mardi à Ain Témouchent la déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, Meriem Chorfi.

Lors de sa visite dans la wilaya, Mme Chorfi a souligné que « l’Algérie est considérée parmi les pays leaders en matière de protection de l’enfant », affirmant que « la législation algérienne a fait de grands et importants pas dans le domaine de protection de l’enfance et notre pays a été pionnier dans l’adhésion à toutes les conventions relatives à ce sujet ».

« La protection des droits de l’enfant est la responsabilité de chacun », a déclaré la déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance qui était invité à la radio, indiquant que l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) a pris l’initiative de créer le numéro vert d’alerte 11-11 pour signaler tout danger auquel l’enfant est exposé.

Le même organe a également supervisé la formation de 170 associations spécialisées dans le monde de l’enfance de différentes wilayas du pays, ainsi que la création du réseau algérien de la société civile pour la promotion des droits de l’enfant, et d’une plateforme numérique spéciale, en plus de la naissance d’un réseau des journalistes professionnels algériens pour la promotion des droits de l’enfant, qui se charge d’une formation spécialisée dans le domaine, a précisé Meriem Chorfi.

La Déléguée nationale à la protection de l’enfance a visité l’unité de scoliose de l’hôpital Dr Benzerdjeb à Ain Temouchent, où elle a valorisé le rôle de cette unité, la seule à l’échelle nationale qui accueille des enfants atteints de cette pathologie, exprimant son souhait de généraliser cette expérience au niveau national.

Mme Chorfi a inspecté, à l’école primaire Kloucha Tayeb à Ain Temouchent, une première classe au niveau de la wilaya qui accueille six scolarisés ayant bénéficié d’implants cochléaires après avoir souffert d’une déficience auditive, de même que le Centre de prise en charge d’enfants autistes d’une capacité d’accueil de 80 enfants, ouvert en 2020 par l’Association de protection et de réadaptation des enfants autistes.

Elle a également suivi un exposé sur le Centre psychopédagogique pour enfants déficients mentaux à Ain Temouchent qui dispose d’ateliers pour développer les capacités mentales des enfants, où elle a mis l’accent sur la « nécessité d’œuvrer pour sensibiliser les parents sur les mécanismes d’accompagnement en milieu familial ».

Dans la commune d’Ain Tolba, elle a visité le centre polyvalent de prévention de la jeunesse, d’une capacité d’accueil de 50 enfants.

APS

6e édition du concours « défi de la lecture arabe »: le ministère de l’Education remet des distinctions aux lauréats

6e édition du concours « défi de la lecture arabe »: le ministère de l’Education remet des distinctions aux lauréats

ALGER- Le ministère de l’Education nationale a procédé, lundi à Alger, à la distinction des élèves lauréats de la 6e édition du concours « défi de la lecture arabe », dédié aux élèves des trois cycles confondus (primaire, moyen, secondaire) dans le monde arabe.

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a remis des distinctions aux dix premiers élèves ayant participé aux éliminatoires de wilayas et nationales sur un total de 157.000 participants, à leur tête l’élève qui a décroché la première place au niveau national, Soudjoud Rehahela (Sétif), qui devra représenter l’Algérie lors du Concours de Dubaï (Emirats arabes unis).

A cette occasion, M. Belaabed a affirmé que la participation des élèves algériens à ce concours constituait « un autre jalon qui vient s’ajouter aux projets et aux initiatives lancés par le ministère dans le souci d’encourager la lecture auprès des élèves ».

Le ministère œuvre à « promouvoir la lecture auprès des élèves à travers des clubs littéraires et de lecture au sein des établissements éducatifs et élargir le réseau des bibliothèques scolaires, outre les manifestations organisées avec les départements ministériels concernés, dont le ministère de la Culture », a poursuivi le premier responsable du secteur.

Après avoir exprimé, dans ce sens, sa conviction que l’Algérie était consciente que l’avenir des nations résidait dans l’attachement des enfants à la lecture », M. Belaabed a souligné que « cette compétition arabe de longue date, dominée par l’Algérie dans ses premières éditions, reflète l’appartenance de l’Algérie à la nation arabe et ses efforts consentis, sous la direction éclairée du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en vue de la réunification des rangs la nation arabe ».

Le « Défi de la lecture arabe » est considéré comme un des plus importants projets culturels émiratis lancés par Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président de l’Etat des EAU, président du Conseil des ministres, Emir de Dubaï en 2015.

APS

Les efforts de l’Algérie visant à mettre l’Université au service du développement et de l’économie passés en revue

Les efforts de l’Algérie visant à mettre l’Université au service du développement et de l’économie passés en revue

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a passé en revue mardi à Nouakchott les efforts de l’Algérie visant à développer l’Université, à travers la promotion de l’esprit d’innovation et de créativité et la mise des produits de la recherche scientifique au service du développement et de l’économie, indique un communiqué du ministère.

Dans son allocution aux travaux de la 5e conférence interministérielle de dialogue 5+5 sur la recherche scientifique, l’innovation et l’enseignement supérieur, M. Baddari a souligné que la vision du secteur tend à « faire de l’Université une institution sociale influente dans la société, à la faveur des projets: diplôme universitaire-start-up et diplôme universitaire-brevet d’invention et l’étudiant détenteur de 5 étoiles ».

Dans ce contexte, le ministre a cité « les mécanismes relancés au niveau des universités et centres de recherche en Algérie pour préparer les étudiants diplômés et contribuer à leur opérationnalité et adaptation au développement industriel et économique, via le portail dédié à encourager et à renforcer l’ouverture de l’Université à l’environnement socio-économique », ajoute le communiqué.

M. Baddari a mis en exergue le travail de son secteur visant « à mettre les produits de la recherche scientifique au service du développement et de l’économie, à la faveur des offres de formation à caractère professionnel et la valorisation des cursus de formation en ingénierie et sciences appliquées », outre « la promotion de la relation Université-entreprise, la création de groupes de recherche communs et la promotion de la recherche de développement au sein des institutions économiques nationales », selon la même source.

Le ministre a ajouté que « le secteur œuvre à tracer un programme de création d’incubateurs innovants et à développer le rôle de l’entrepreneuriat au sein des établissements universitaires pour renforcer et promouvoir la créativité et l’innovation, et la liberté d’initiative, de même que le développement de la culture entrepreneuriale, et l’accompagnement des diplômés et des chercheurs dans leurs démarches visant à créer des pépinières d’entreprises et des start-up ».

Soulignant que l’Etat a mobilisé « tous les moyens de réussite et de succès » pour les jeunes, le ministre a mis en exergue les efforts du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en vue de réaliser de véritables opportunités d’innovation, créer la richesse et soutenir la création de PME et partant booster le développement.

Il a présenté, à cette occasion, « l’expérience et la contribution de l’Algérie dans la réalisation des objectifs et des recommandations découlant de la dernière conférence tenue à Rome en 2019, visant à renforcer la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur dans l’intérêt de la stabilité sociale, la croissance économique et le développement du partenariat gagnant-gagnant entre les dix pays membres représentant la région occidentale des deux rives de la Méditerranée ».

L’Algérie aspire à renforcer le partenariat et la coopération scientifique et technologique entre les pays membres du dialogue 5+5, tant par la concrétisation des projets d’accords bilatéraux ou multilatéraux qu’à travers des programmes internationaux de recherche et d’innovation à la faveur du financement commun à l’image du programme PRIMA ou bien via le programme Horizon Europe 2021-2027 sur la recherche et l’innovation financé par l’Union européenne et il s’agit là d’indicateur « de l’ouverture des universités algériennes à l’échelle internationale », a soutenu M. Baddari.

En marge de cette conférence, le ministre a tenu des rencontres bilatérales avec ses homologues tunisien, libyen et mauritanien, à l’occasion desquelles il a insisté sur « la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération et de jumelage et d’encourager la création de filiales émanant de la recherche et du développement ainsi que des startup pour contribuer à créer de l’emploi et à exploiter les produits de recherche à travers la mise en place de prototypes ».

L’ordre du jour de la conférence dont les travaux ont débuté mardi, a porté sur « le renforcement de la coopération, la cohésion sociale, l’emploi des jeunes et le développement durable ».

Les participants ont signé « la déclaration ministérielle de Nouakchott » pour le partenariat dans la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur avec pour objectif « le renforcement de la coopération, la cohésion sociale, l’emploi des jeunes et le développement durable dans la région occidentale de la Méditerranée ».

APS

Billard/Championnat arabe: l’Algérie visera la haute marche du podium à Manama

Billard/Championnat arabe: l’Algérie visera la haute marche du podium à Manama

ORAN – Les billardistes algériens visent la haute marche du podium au prochain championnat arabe de billard, prévu du 15 au 21 octobre dans la capitale du Bahreïn Manama, selon l’entraîneur national, Chakib Mohamed El Raousti.

Le coach national a fait part de son ambition de rafler un bon nombre de titres dans cette compétition, déclarant que « les billardistes algériens viseront une meilleure moisson par rapport à la précédente édition en Egypte ».

En prévision de ces joutes arabes, la sélection nationale composée de quatre joueurs, Okbani Nadim, Mehdi Aboulaiche, Fekrache Mohamed Amine et Hichem Benaissa est depuis une semaine en stage à Oran pour peaufiner sa préparation, se fixant un objectif de décrocher plus de trois médailles en vermeil.

La sélection algérienne s’envolera jeudi à partir d’Alger à destination de la capitale bahreïnie Manama pour prendre part a cette compétition arabe qui verra la participation de plus de 100 compétiteurs de 14 pays arabes dans cinq spécialités: le jeu de la huit en simple et jeu de la neuf et de la dix en simple et double.

APS

Clôture des séries des travaux des réunions de l’Union interparlementaire 2022

Clôture des séries des travaux des réunions de l’Union interparlementaire 2022

ALGER- La série des travaux de la réunion de l’Union interparlementaire (UIP) 2022 consacrée au traitement du thème « Solutions innovantes aux temps difficiles » auxquels a pris part l’Assemblée nationale populaire (APN) ont été clôturés mardi, indique un communiqué de l’APN.

L’APN a été représentée, en visioconférence, lors des travaux de cette réunion par M. Salim Merah, président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté et le député Brahmia Abderrafik.

Cette réunion a porté sur « la nécessité urgente de financer un plan d’action sur le changement climatique », a précisé le communiqué ajoutant que ce thème « exige d’aider les pays pauvres à lancer de grands investissements dans l’intérêt général international, à l’instar de la réduction de l’utilisation du charbon et le financement des efforts de climatisation ».

Selon les estimations, les pays en développement ont besoin à des investissement de l’ordre de 1,6 trillions dollars par an jusqu’à l’année 2030 en vue de construire les infrastructures nécessaires répondant aux besoins de développement dans l’objectif de passer à un processus de développement à émissions carboniques réduites. »

Dans son intervention, M. Merah a mis l’accent sur  »l’importance accordée par le législateur algérien aux questions environnementales et son attachement à la mise en œuvre des solutions durables du défi du changement climatique et ses répercussions au plan socioéconomique ».

Passant en revue les efforts de l’Algérie dans ce cadre, il a cité « le Réseau parlementaire sur le climat et l’environnement installé le 29 septembre 2022  au niveau de l’APN, mettant en avant l’appel lancé par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune à la communauté internationale à accélérer les procédures de mise en place du Fonds de soutien aux mesures de lutte contre les répercussions négatives des changements climatiques ».

M.Merah a présenté les réalisations de l’Algérie dans son défi face aux changements climatiques, à l’instar du soutien des capacités des cadres nationaux en matière de mécanismes de transparence issus de la convention cadre ainsi que l’accord de Paris.

Il a également évoqué le lancement par le ministère de l’Environnement et des énergies renouvelables, accompagné du PNU, de l’élaboration d’un plan méthodique visant à financer la réalisation d’un plan national pour s’adapter aux changements climatiques par le Fond vert pour le climat (FVC).

APS