SEAAL: près de 100 millions m3 d’eaux usées épurées chaque année

SEAAL: près de 100 millions m3 d’eaux usées épurées chaque année

ALGER – Près de 100 millions m3 d’eaux usées sont traitées chaque année au niveau des huit (8) stations d’épuration relevant de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) produisant ainsi 40.000 tonnes de vase, a indiqué SEAAL dans un communiqué.

« Le volume des eaux usées traitées au niveau des huit (8) stations d’épuration sises à Alger et Tipasa a atteint les 100 millions m3/année, produisant ainsi 40.000 tonnes de vase, ce qui représente une opportunité de valorisation dans les différentes activités industrielles et agricoles », a précisé le communiqué de SEAAL qui participe à la 6ème édition du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets « REVADE 2022 ».

« Les eaux épurées pourraient remplacer l’eau conventionnelle en matière d’irrigation et d’industrie à l’ombre du stress hydrique dans l’objectif de préserver l’eau potable pour les taches ménagères », a précisé SEAAL.

Dans ce sillage, la SEAAL a appelé à la mise en place d’une stratégie de récupération verte et économique des matières qui résultent de l’épuration qui consiste en l’utilisation de la vase dans l’agriculture comme fertilisant et dans le domaine industrielle en tant que combustible.

A rappeler que le coup d’envoi de la 6e édition du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets « REVADE 2022 » a été donné lundi au Palais des expositions (Pins Maritimes-Alger).

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig et la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, ont donné le coup d’envoi de cette 6e édition du « REVADE », organisée par la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI), en collaboration avec l’Agence nationale des déchets (AND), sous le thème « L’investissement dans le secteur des déchets, une valeur ajoutée importante à l’économie nationale ».

APS

L’Algérie, un acteur actif au sein de la communauté internationale forte de sa diplomatie

L’Algérie, un acteur actif au sein de la communauté internationale forte de sa diplomatie

ALGER – L’Algérie, forte de sa diplomatie agissante, est devenue un acteur actif au sein de la communauté internationale à travers ses positions constantes et sa capacité à résoudre les crises aux plans régional et international, ont affirmé mardi à Alger des diplomates et des parlementaires.

Intervenant lors d’une journée parlementaire organisée à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’adhésion de l’Algérie à l’ONU, le président de l’Assemblée nationale populaire (APN), M. Brahim Boughali a indiqué que l’Algérie avait pu rejoindre l’ONU en qualité de membre à part entier après le recouvrement de sa souveraineté, devenant ainsi un Etat membre au même titre que les autres pays de la communauté internationale.

Pour M. Boughali, la diplomatie algérienne a prouvé que ses positions sont immuables et inchangées et que sa voix pèse sur la balance de par sa capacité à régler les crises aux plans régional et international, étant également une source de valeur humaines et de principes de coexistence pacifique, rappelant la bataille diplomatique qui a accompagné les batailles sur terrain pendant la guerre de libération nationale.

La diplomatie algérienne, « réactive au début, est devenue par la suite agissante, puis influente », a-t-il ajouté saluant l’approche algérienne vis-à-vis des dossiers internationaux.

Dans ce sillage, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a rappelé, dans son intervention, que « l’acte de naissance de la politique et de la diplomatie algériennes n’est autre que la Proclamation du 1er Novembre », relevant que les dirigeants du Front de libération nationale (FLN) ont veillé à internationaliser la question algérienne au sein de l’ONU depuis le début, parallèlement aux opérations militaires sur le terrain.

Grâce à l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour des travaux du Conseil de sécurité onusien, « la Révolution algérienne est entrée dans la cour des relations internationales et diplomatiques multilatérales. Les actions se sont poursuivies, alors, jusqu’au recouvrement de l’indépendance », a souligné le chef de la diplomatie algérienne.

M. Lamamra a indiqué, en outre, que « la diplomatie algérienne s’est affirmé, à travers l’histoire, grâce à ses qualifications l’habilitant à obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité pour la 4e fois depuis l’indépendance, en sus d’importantes positions en matière de diplomatie multilatérales ».

De son côté, le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté de l’APN, Salim Merah, a indiqué que la diplomatie parlementaire avait joué un rôle pionnier grâce aux directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour soutenir la politique étrangère de l’Etat.

Selon M. Merah, « les parlementaires s’acquittent de leur rôle diplomatique à travers la consolidation des liens avec les parlements des autres pays tout en participant aux grandes rencontres en vue de trouver des solutions susceptibles de soutenir les peuples du monde à travers un dialogue efficace et constructif outre l’instauration d’un monde où règneront paix et démocratie ».

De son côté, le diplomate algérien, également membre de l’Armée de libération nationale (ALN), Noureddine Djoudi, est revenu, dans son intervention concernant « La naissance et l’évolution de la diplomatie algérienne », sur le « premier jalon de l’action diplomatique en Algérie durant la révolution nationale », précisant qu »‘en dépit du manque d’expériences des commandants du Front de libération nationale (FLN) en termes de politique et de diplomatie, ils ont réussi à donner une belle image de l’Algérie à travers le monde mais aussi à arracher une reconnaissance et un soutien internationaux en faveur de la guerre de libération en inscrivant la cause algérienne à l’ordre du jour du Conseil de sécurité onusien ».

M. Djoudi a souligné que « la diplomatie algérienne, née en temps de guerre, s’inspire jusqu’à ce jour des principes de la Révolution algérienne et de ses fondements solides, reposant essentiellement sur la paix, la stabilité et le soutien aux pays opprimés qui croupissent encore sous le joug colonial, ce qui lui a valu le respect et la confiance de plusieurs pays ».

Après avoir évoqué dans son intervention ce qu’elle a qualifié d' »ADN » du lancement de l’action diplomatique algérienne, la diplomate et Envoyée spéciale chargée des grands partenariats, Leila Zerrouki, a mis en garde que « le monde était en danger, et faisait face à des défis importants, d’où l’impératif de continuer à jouer un rôle diplomatique efficace ».

Elle a salué, en outre, le rôle de la diplomatie algérienne dans la diffusion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, outre son rôle de médiation, notamment dans l’affaire de libération des otages américains, ainsi que dans la résolution du conflit irako-iranien et autres.

Pour rappel, un film documentaire de 13 minutes a été projeté durant la journée parlementaire, lequel met en lumière les réalisations et les positions de la diplomatie algérienne, et le lever du drapeau algérien au siège des Nations Unies par l’ancien président Ahmed Ben Bella, ainsi que l’appel du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à préserver les intérêts suprêmes de l’Algérie, et à contrecarrer les tentatives hostiles visant la sécurité nationale.

APS

L’engagement du gouvernement à œuvrer pour l’édification d’une Algérie forte réitéré

L’engagement du gouvernement à œuvrer pour l’édification d’une Algérie forte réitéré

ALGER – Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a réitéré, mardi, l’engagement du gouvernement à œuvrer pour la réalisation des aspirations des citoyens à l’édification d’une « Algérie forte, source de fierté pour tous ses enfants ».

Présentant la Déclaration de politique générale du Gouvernement devant les membres du Conseil de la nation, lors d’une plénière présidée par Salah Goudjil, président de la chambre haute du parlement, le Premier ministre a souligné « la détermination du gouvernement qui œuvre en permanence à la réalisation des aspirations des citoyens désirant édifier une Algérie forte, source de fierté pour tous ses enfants ».

M. Benabderrahmane a indiqué que « les objectifs étudiés du gouvernement qui figurent dans la Déclaration de politique générale, sont inspirés des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et s’inscrivent dans le cadre du plan d’action du gouvernement visant à réaliser un programme de développement qui puisse améliorer le niveau de vie du citoyen ».

Le Premier ministre a évoqué de nombreuses données relatives à la concrétisation des actions engagées par les différents secteurs, ainsi que le bilan des réalisations du gouvernement depuis l’adoption de son plan d’action en septembre 2021.

Il a souligné que le travail gouvernemental durant la période écoulée s’était axé sur « le dialogue et la concertation avec tous les acteurs économiques et les partenaires sociaux afin de construire l’Algérie nouvelle à travers une vision claire des grandes réformes dont le succès est basé sur la mobilisation de toutes les forces vives dans le pays ».

« En dépit de la situation difficile que notre pays a connue du fait des répercussions du contexte économique et géopolitique international, la détermination de l’Etat à préserver son caractère social n’a pas été ébranlée, un caractère qualifié par le Président de la République de doctrine ancrée ».

Autre aspect abordé par le Premier ministre, celui du renforcement de l’exercice des droits et des libertés, affirmant que le gouvernement « œuvrait à modifier la loi relative à l’exercice de l’action syndicale, et a entamé une opération de réforme globale visant le renforcement des libertés syndicales et des mécanismes de résolution des conflits dans les relations de travail ».

Il a aussi évoqué la moralisation de la vie publique, estimant que cette question « revête une importance particulière dans le plan d’action du gouvernement, étant l’un des principaux facteurs pour restaurer la confiance entre les composantes de la société, notamment entre le citoyen et les institutions de l’Etat ».

APS