Industrie gazière: 8.900 mds USD nécessaires pour répondre à la forte demande mondiale d’ici 2050

Industrie gazière: 8.900 mds USD nécessaires pour répondre à la forte demande mondiale d’ici 2050

Le gaz naturel devrait jouer un « rôle vital » dans la transition énergétique en soutien des énergies renouvelables et dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a souligné le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) dans son 8ème rapport annuel, assurant que l’industrie gazière nécessite d’importants investissements de l’ordre de 8.900 milliards de dollars pour répondre à une demande qui sera en forte croissance notamment dans les marchés asiatiques.

Publié mercredi sur le site web du forum, le rapport « GECF Global Outlook 2050 », a mis en exergue le rôle « de plus en plus vital » du gaz naturel qui « apparaît comme un partenaire crucial pour faciliter des transitions énergétiques justes, ordonnées et équitables ».

La demande mondiale sur le gaz naturel devrait passer de 4.015 milliards de m3 en 2022 à 5.360 milliards de m3 en 2050, soit une croissance de 34%, a noté le rapport en ajoutant que la contribution du gaz naturel au mix énergétique mondial passera, quant à elle, de 23% actuellement à 26% d’ici à 2050.

L’expansion de la demande de gaz naturel réside principalement, selon la même source, dans le secteur de la production d’énergie (électricité), contribuant à hauteur de 500 milliards de m3 et constituent 37% de la croissance totale, en raison d’une politique d’électrification accélérée visant à réduire la capacité de production d’électricité au charbon. Pour établir ces prévisions, le GECF s’est basé sur l’augmentation de la population mondiale, devant passer de 8 milliards en 2022 à 9,7 milliards en 2050, avec une contribution de l’Afrique et la région Asie-Pacifique à hauteur de 90% de cette augmentation.

Il a pris en compte aussi le facteur de l’urbanisation qui atteindra un taux de 65% ainsi que la croissance du PIB réel qui devrait plus que doubler parmi des économies non-membres de l’OCDE, notamment en Asie Pacifique (3,5%) et en Afrique (3,4%), tandis que la moyenne globale attendue du taux de croissance économique annuel serait de 2,6%.

Abordant l’investissement global requis pour répondre à la demande mondiale sur le gaz d’ici 2050, le GECF a jugé qu’un montant de 8.900 milliards de dollars est nécessaire dans l’exploration et le développement.

A ce propos, le forum a noté que « la récente crise énergétique (en 2022) avait entraîné une hausse significative de 22% d’investissements pétroliers et gaziers en amont pour assurer la sécurité énergétique ». Ce qui constitue d’après lui « un changement crucial après près d’une décennie caractérisée par des sous-investissements dans le secteur ».

L’Afrique, à elle seule, nécessite un investissement de 1.100 milliards de dollars pour y parvenir une croissance substantielle de la production dans la région.

 

 La production offshore croîtra plus rapidement que l’onshore

 

Ainsi, la production mondiale de gaz naturel est appelée à connaître d' »importants changements », surtout en Afrique, dans l’Eurasie et au Moyen-Orient qui devraient gagner des parts de marchés respectivement de 10, 22 et 22% d’ici 2050, a fait savoir le rapport en précisant que la production mondiale totale de gaz naturel devrait croître de 33% à partir de 2022, ajoutant 1.300 milliards m3 pour atteindre 5.300  milliards m3 d’ici 2050.

Le gaz naturel devrait connaître un taux de croissance annuel moyen de 1% sur la période de prévision, en dépassant finalement le charbon comme la deuxième source d’énergie. Il conservera en outre sa prédominance en tant que combustible principal pour les moyennes et les processus industriels à haute température.

Son utilisation dans l’industrie comme matière première sera en hausse, sous l’effet de la demande croissante de produits pétrochimiques et d’engrais, au vu de son impact sur la productivité du secteur agricole et sur la sécurité alimentaire.

En raison de l’expansion rapide de l’électrification, une combinaison du gaz naturel et des énergies renouvelables devrait, également, permettre à ces deux sources de représenter environ 68% de l’approvisionnement total en électricité d’ici 2050, a souligné encore le rapport.

Selon les estimations du GECF, la production offshore de gaz naturel croît à un rythme plus rapide que la production de gaz terrestre avec un taux annuel moyen de 1,6% et atteindra 1.800 milliards m3 en 2050. A l’inverse, la production terrestre (onshore) de gaz naturel devrait connaître un taux de croissance « modeste » de seulement 0,8 % par an.

Quant à la production de gaz non conventionnel, elle devrait maintenir sa tendance à la hausse, atteignant potentiellement 1.400 milliards m3, soit 27% du volume mondial de production de gaz.

S’agissant du gaz naturel liquéfié (GNL), cette énergie est appelée à dominer le marché du gaz et devrait dépasser le commerce des gazoducs de longue distance à partir de 2026 et plus que doubler d’ici 2050 pour atteindre 805 millions de tonnes, constituant 64% du gaz échangé, a fait observer le rapport tout en indiquant que le GNL de l’Afrique représentera 70% des exportations d’ici à 2050.

Aoun examine avec le DG d’Afrika-Verein les moyens de renforcer la coopération économique avec l’Allemagne

Aoun examine avec le DG d’Afrika-Verein les moyens de renforcer la coopération économique avec l’Allemagne

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a rencontré, mercredi à Berlin, le directeur général de l’Association des entreprises germano-africaines « Afrika-Verein » avec lequel il a examiné les opportunités de conclure des partenariats dans les différents domaines industriels, selon un communiqué du ministère.

La rencontre s’est tenue en marge de la participation de M. Aoun, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du forum annuel de l’Association fédérale allemande des Petites et moyennes entreprises (BVMW).

A cette occasion, M. Aoun a passé en revue l’évolution de l’économie algérienne ainsi que « l’essor qualitatif » du système juridique et règlementaire la régissant sous la supervision du Président de la République.

De son côté, le responsable allemand a souligné que « son pays suit avec intérêt ce développement qui augure d’un avenir prometteur pour l’économie nationale ».

Les deux parties ont identifié les domaines où il sera procédé à la relance des projets industriels à court terme, en l’occurrence l’industrie manufacturière, la pièce de rechange automobile, le textile, les vêtements et la production pharmaceutique, selon la même source qui rappelle que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un plan d’action à court terme basé sur le rapprochement des opérateurs économiques des deux pays.

Le forum annuel de l’Association fédérale allemande des petites et moyennes entreprises (BVMW) a pour objectif d’augmenter la compétitivité des entreprises allemandes leur permettant de conclure de grands contrats de partenariat industriel et commercial en dehors du pays.

L’Association est le partenaire le plus important du Gouvernement fédéral concernant les Petites et moyennes entreprises. Elle jouit de grandes prérogatives dans la politique allemande de coopération internationale.

Le prix du mérite a été décerné à cette occasion à des entreprises (Moyennes) pionnières, a conclu le communiqué.

M. Boughali reçoit l’envoyé spécial du président de la République d’Azerbaïdjan

M. Boughali reçoit l’envoyé spécial du président de la République d’Azerbaïdjan

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a reçu, mercredi, l’envoyé spécial du président de la République d’Azerbaïdjan, M. Elchin Amirbayov, indique un communiqué de la Chambre basse du Parlement.

« A cette occasion, M. Boughali a félicité son hôte pour la réélection de M. Ilham Aliyev, à la tête de la République d’Azerbaïdjan, avant de passer en revue l’état des relations liant les deux pays dans différents domaines ».

Dans ce cadre, il « s’est félicité de la coordination marquant les relations entre les deux pays au niveau des différentes instances dont l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le Mouvement des Non-alignés (MNA) ou l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ».

Mettant en avant « les résultats des réformes initiées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux niveaux politique et économique », M. Boughali a fait savoir que « l’Algérie s’oriente vers une économie diversifiée à la faveur d’une coordination étroite avec les pays amis, dont l’Azerbaïdjan ».

Par ailleurs, le président de l’APN a rappelé « les positions immuables de l’Algérie vis-à-vis des différentes questions d’actualité », appelant à « mettre fin au génocide que subit le peuple palestinien à Ghaza ».

Il a, en outre, appelé au « règlement du conflit au Sahara occidental en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ».

De son côté, M. Amirbayov a souligné la volonté des deux pays de « développer leurs relations dont le 30e anniversaire sera prochainement célébré », ajoutant que l’échange de visites entre les groupes d’amitié parlementaires « est à même de renforcer la coopération bilatérale, notamment au niveau économique ».

Il a, par ailleurs, réitéré « la disposition de son pays à poursuivre sa coordination et sa collaboration avec l’Algérie au sein des organisations internationales dont les deux pays sont membres », soulignant, à cet égard, « l’attachement de son pays à inviter l’Algérie à participer à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP), prévue en Azerbaïdjan en novembre prochain, afin de participer aux débats autour des défis communs ».

APN: installation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Serbie

APN: installation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Serbie

Le groupe d’amitié parlementaire Algérie-Serbie a été installé, mercredi à Alger, dans l’objectif de promouvoir la coopération parlementaire bilatérale aux plus hauts niveaux.

Dans ce sillage, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Communauté de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Rabah Bouteldja a mis en avant l’importance de ce groupe pour l’établissement « des liens parlementaires entre les deux pays et l’ouverture des canaux de dialogue et de concertation sur les différentes questions économique, politique ou culturelle d’intérêt commun à travers l’échange d’expériences et d’expertises.

Pour sa part, l’ambassadrice de la République de Serbie à Alger, Mme Ana Petkovic s’est félicitée de l’installation de ce groupe qui est à même de contribuer à la consolidation « des relations d’amitié unissant les deux pays à la faveur de l’intérêt manifesté par les deux parties pour la promotion du dialogue politique et parlementaire et de la coopération économique aux plus hauts niveaux ».    

Mme Petkovic a appelé à « l’intensification des visites parlementaires entre les deux pays afin de propulser davantage la coopération bilatérale ».

S’exprimant à cette occasion, la représentante du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Souhila Bougueroua a affirmé que l’installation de ce groupe « encouragera davantage la communication entre les deux parties en vue d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de renforcer la coordination et la concertation concernant les différentes questions d’intérêt commun ».

Dans le même contexte, la présidente de ce groupe parlementaire, Samira Barhoum a souligné la nécessité d’œuvrer au « renforcement du dialogue et d’échange des expériences législatives entre les parlements des deux pays en vue de créer une force influente au niveau des espaces internationaux et régionaux ».

Rappelant la profondeur des relations distinguées unissant l’Algérie et la Serbie, Mme Barhoum a affirmé que le groupe parlementaire s’attèlera à « définir les contours d’un nouveau partenariat économique et d’investissement entre l’Algérie et la Serbie dans l’objectif de construire un avenir prometteur pour les deux pays ».

Réunion du Gouvernement: plusieurs secteurs examinés

Réunion du Gouvernement: plusieurs secteurs examinés

Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé mercredi une réunion du Gouvernement, consacrée à l’examen de plusieurs secteurs et ce, dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué des Services du Premier ministre, dont voici le texte intégral :

« Le Premier ministre, M. Nadir Larabaoui, a présidé, ce mercredi 13 mars 2024, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen du projet de décret exécutif fixant les règles générales relatives à l’aviation civile, ainsi que les moyens de renforcement du cadre réglementaire relatif aux volets commerciaux des produits de large consommation ainsi qu’à la présentation de communications sectorielles relatives au suivi de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de la République.

A ce titre, le Gouvernement a entendu une communication sur la numérisation du secteur de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, portant notamment sur les projets visant la généralisation de numérisation des services publics et l’amélioration de sa qualité pour garantir le rapprochement de l’administration du citoyen.

Le Gouvernement a également examiné l’état d’avancement de l’opération de mise en œuvre des mesures de solidarité décidées par Monsieur le président de la République en faveur des agriculteurs impactés par les inondations ayant récemment touché centaines wilayas. Le Gouvernement a, en outre, entendu une communication sur le rapport d’étape relatif à la préparation du recensement général de l’agriculture, considéré comme une étape essentielle pour l’actualisation des données relatives à ce secteur et aider à l’élaboration de politiques publiques y afférentes.

Le Gouvernement a également entendu une communication sur la réforme du dispositif d’insertion des primo demandeurs d’emploi portant un ensemble de mesures proposées afin de promouvoir l’emploi au niveau du secteur économique au profit des demandeurs d’emploi inscrits à l’agence nationale de l’emploi ».