Nouvelles technologies-santé: le 26ème Simem du 17 au 20 avril à Oran

Nouvelles technologies-santé: le 26ème Simem du 17 au 20 avril à Oran

ALGER – Placé sous le thème « La santé à l’ère de la technologie », la 26ème édition du Salon international de la Santé (Simem) se tiendra du 17 au 20 avril prochain au Centre de Conventions d’Oran, avec la participation de 200 exposants, ont annoncé, mercredi à Alger, les organisateurs.

Plusieurs opérateurs dont des entreprises étrangères représentant 39 pays, qui déclineront les plus récentes innovations en matière de santé, prendront part à cet évènement qui se veut un  » tremplin vers les nouvelles technologies et une scène d’expertises, d’innovations et de cultures médicales », a souligné Yasmine Chaouche, général manager, organisatrice du Salon, lors d’une conférence de presse.

Le prochain Simem promet également d’être « un espace privilégié pour les professionnels de la santé, chercheurs, décideurs et entreprises de s’informer et d’explorer les solutions novatrices et technologies de pointe », a-t-elle ajouté.

Y seront exposés des appareils et dispositifs médicaux, produits pharmaceutiques, consommables, équipements et produits de laboratoire, d’imagerie médicale, d’instrumentalisation, le mobilier hospitalier, etc.

Le salon offrira, en outre, l’occasion de nouer des partenariats stratégiques avec des acteurs clés de l’industrie médicale et sera marqué par la tenue des Journées scientifiques du Simem (JSS 2024), comprenant des conférences et des ateliers de formation continue ainsi que l’organisation d’un « Talk et Show » interactif, a-t-on ajouté.

APS

Le HCLA célèbre le 25e anniversaire de la création de la revue de la langue arabe

Le HCLA célèbre le 25e anniversaire de la création de la revue de la langue arabe

ALGER- Le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) a célébré, mercredi à Alger, le jubilé d’argent de la création de la revue de la langue arabe dédiée aux aspects scientifique, culturel et intellectuel de la langue arabe.

La cérémonie de ce jubilé d’argent célébrant 25 ans de recherche linguistique en Algérie (mars 1999-mars 2024) a été présidée par le président du Haut Conseil de la langue arabe, Salah Belaid, en présence du président de l’Académie algérienne de la langue arabe (AALA), Cherif Meribai, et de linguistes de différentes universités du pays.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Belaid a précisé que cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée arabe de la langue arabe (1er mars), « est l’occasion de mettre en avant l’apport et les efforts des présidents successifs du HCLA, à l’instar d’Abdelmalek Mortadh et de Mohamed Larbi Ould Khelifa, pour la création, le développement et l’essor de cette revue ».

Créée en mars 1999, cette revue scientifique gratuite, qui en est à son 64e numéro, s’intéresse aux questions de la langue arabe et à ses aspects scientifique, culturel et intellectuel, a fait savoir M. Belaid.

« Elle œuvre au développement et à la promotion de la langue arabe dans tous les domaines à travers la publication de recherches en langue arabe sur la linguistique, la littérature, la critique et la culture », a-t-il poursuivi.

Il a, par ailleurs, salué les efforts des enseignants-chercheurs algériens qui enrichissent la langue arabe à travers leurs recherches dans différentes spécialités, se félicitant des relations de coopération avec les pays arabes en la matière.

Dans leurs interventions, les participants ont mis en exergue le parcours de publication de cette revue et son rôle au service de la langue arabe.

APS

Chlef: Fatima Yakoubi, une femme productive qui concilie deux métiers

Chlef: Fatima Yakoubi, une femme productive qui concilie deux métiers

CHLEF – Originaire de Chlef, Fatima Yakoubi est une femme qui a réussi la gageure de concilier deux métiers, en tenant un salon de coiffure et d’esthétique à Tadjena, tout en poursuivant son activité agricole héritée de son père, en dépit d’un environnement familial conservateur, incarnant ainsi le modèle de la femme rurale productive et de l’artisane professionnelle à qui tout réussit.

Grace a sa volonté à toutes épreuves et sa passion du travail, cette dame de 59 ans a réussi à faire l’exception, en exerçant son métier de coiffeuse dans son salon, sis à Tadjena, avant de se rendre durant la même journée, dans son exploitation agricole située à Bouzeghaia, à une trentaine de km de son salon de coiffure, pour s’enquérir de ses champs de blé et d’orge, et nourrir ses moutons et vaches.

A la veille de la célébration de la Journée internationale de la femme (8 mars), Fatima a raconté à l’APS, les circonstances sociales et familiales qui l’ont amenée en tant que fille aînée de sa fratrie à abandonner ses études primaires dans les années 70 du siècle dernier, pour aider son père dans les champs et soutenir sa famille.

« Avec le temps j’ai réussi à acquérir une grande expérience dans ce domaine, en maitrisant plusieurs activités agricoles », a-t-elle dit.

Ne se contentant pas de son savoir-faire agricole, elle décida de suivre une formation professionnelle en coiffure et esthétique et obtint son diplôme en 1992. Un fait qui lui a permis de travailler dans plusieurs salons de coiffure à Chlef et de se perfectionner dans le domaine.

A la mort de son père, Fatima Yakoubi se trouve confrontée à un dilemme, sacrifier une de ses deux passions, l’agriculture ou la coiffure, ou concilier les deux, et finit par opter  pour la 2e option, un véritable défi pour elle, continuer à exercer la coiffure tout en n’abandonnant pas le legs de son père.

Mieux encore, cette dame courage a développé ses deux activités, en assurant des postes d’emploi pour les citoyens de sa région, faisant preuve d’aptitudes certaines en matière de gestion d’entreprise.

 

Une volonté à toutes épreuves pour réussir

 

Actuellement Mme Yakoubi emploie quatre (4) personnes dans son salon de coiffure et quatre (4) autres dans sa ferme, passant ses journées entre Tadjena et Bouzeghaia, tour à tour, à s’occuper de ses clientes au salon de coiffure, ou à s’enquérir de ses récoltes agricoles, nourrir ses bêtes et assurer l’approvisionnement de la ferme en eau.

Son travail au salon de coiffure la contraint parfois à travailler jusqu’à des heures tardives pour coiffer et maquiller des mariées. Il lui arrive aussi de se lever très tôt le matin pour irriguer ses cultures.

Interrogé sur sa patronne, Ahmed Laidi, un ouvrier agricole employé dans l’exploitation agricole de Mme Yakoubi depuis plusieurs mois, a relevé que cette dernière est « foncièrement réputée pour sa détermination et sa volonté à toutes épreuves, qui ont fait d’elle une très bonne gérante et administratrice. « Elle a de très bonnes relations professionnelles avec son équipe de travail, basées sur les valeurs de solidarité, d’altruisme et de bienveillance », a-t-il souligné.

Selon lui, le métier de coiffeuse de Mme Yakoubi « n’a jamais impacté sur ses rendez-vous et ses engagements à la ferme. Elle ne manque jamais l’heure de donner à manger à ses bêtes (moutons, vaches, volailles) qu’elle nourrit personnellement », a-t-il encore souligné admiratif.

Une admiration partagée par la fille de Mme Yakoubi, Chaima, qui a affirmé que sa mère « n’a jamais manqué à ses obligations familiales, en dépit d’un agenda fortement chargé. Elle est pour moi un modèle à suivre et une source d’inspiration pour ses homologues féminines », a-t-elle soutenue, visiblement fière.

« La forte volonté de ma mère est singulière. Elle cumule deux métiers, une preuve définitive de la capacité de la femme à assumer des responsabilités multiples, tant dans le domaine familial, que celui des affaires et du travail », a ajouté Chaima.

L’histoire de Fatima Yakoubi, qui aspire à élargir encore ses activités à l’avenir, est unique dans son genre. Elle a réussi à allier son ambition personnelle de devenir coiffeuse, avec un métier d’agricultrice, reçu en héritage et perpétué par fidélité à la mémoire de son père, avec une égale passion.

APS

Le ministre de la Communication préside la clôture d’une session de formation au profit des journalistes sportifs

Le ministre de la Communication préside la clôture d’une session de formation au profit des journalistes sportifs

ALGER- Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a présidé, mercredi soir au siège de son département ministeriel à Alger, la clôture d’une session de formation sur « la présentation des journaux télévisés et des programmes et la gestion des studios d’analyses sportives » au profit d’une cinquantaine de journalistes sportifs.

La cérémonie de clôture de cette formation, organisée par le ministère de la Communication, en coordination avec l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA), s’est déroulée en présence des directeurs généraux des organes de presse nationaux publics et privés et de nombre de journalistes sportifs.

A cette occasion, le ministre a distingué les journalistes et les organes de presse ayant participé à la formation, ainsi que les journalistes sportifs qui ont encadré cette session, à savoir Lakhdar Berriche, Boualem Benoumechiara et Salem El Djahouchi.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Laagab a appelé les journalistes sportifs ayant bénéficié de cette formation à « transmettre les connaissances acquises à leurs collègues dans les organes de presse et à les mettre en pratique dans l’exercice de leur profession », assurant que d’autres sessions de formation seront organisées « prochainement » au profit des journalistes.

De son côté, le président de l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens, Youcef Tazir, a salué, dans une déclaration à la presse, « le succès » de cette session et « la qualité de la formation » dispensée aux journalistes grâce, a-t-il dit, aux efforts du ministère de la Communication « qui a mobilisé tous les moyens ».

De telles sessions visent à « asseoir un système national d’information fort » et à « accompagner les efforts de l’Etat dans les secteurs de l’information et des sports », a-t-il dit.

A leur tour, les journalistes ont salué « le niveau élevé du programme de la session », se disant « prêts à consentir davantage d’efforts en vue de donner une image honorable de l’information nationale, en général, et de l’information sportive, en particulier ».

A cette occasion, un film documentaire a été projeté sur l’équipe de football du Front de libération nationale (FLN), née durant la Glorieuse guerre de libération nationale, le 13 avril 1958.

La projection a retracé les haltes et les réalisations de cette équipe révolutionnaire qui a élevé haut l’emblème national dans les différentes manifestations sportives internationales de l’époque, contribuant ainsi à l’internationalisation de la cause algérienne et à la vulgarisation de la lutte du peuple algérien contre le colonialisme.

A noter que cette session de formation théorique et pratique avait débuté lundi au siège du ministère de la Communication.

APS

La Ligue arabe salue les efforts de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne

La Ligue arabe salue les efforts de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne

LE CAIRE – Le Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, réuni mercredi au Caire en sa 161e session ordinaire, a salué les efforts de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne depuis le début de son mandat actuel au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans la décision émise par cette session concernant la cause palestinienne, les ministres arabes des Affaires étrangères ont salué les efforts de l’Algérie, qui suit les développements de la cause palestinienne au Conseil de sécurité, œuvre pour mettre un terme à l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et parvenir à un cessez-le-feu, et soutient la Palestine dans sa demande d’adhésion à part entière à l’ONU.

Plus tôt dans la journée, les travaux de la 161e session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères avaient débuté, sous la présidence de la Mauritanie, et avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Outre les domaines politique, sécuritaire, économique, social et financier, l’ordre du jour de cette session, tenue au Caire, porte sur la cause palestinienne, notamment l’escalade de la guerre génocidaire menée par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris à El-Qods, depuis plus de cinq (5) mois, faisant plus de 30.000 martyrs, 72.000 blessés, des milliers de disparus et 1,9 million de déplacés (plus de 85% de la population de Ghaza) dans des conditions humanitaires difficiles et catastrophiques, dans une tentative de déraciner ce peuple de sa terre.

APS