Tenue vendredi à Alger de la réunion ministérielle extraordinaire préparatoire au 7e Sommet du GECF

Tenue vendredi à Alger de la réunion ministérielle extraordinaire préparatoire au 7e Sommet du GECF

ALGER – La réunion ministérielle extraordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), réunissant les ministres de l’Energie des pays membres, se tiendra demain vendredi à Alger (CIC), dans le cadre du 7ème Sommet du Forum, pour discuter de la version finale de la Déclaration d’Alger et des résolutions y afférentes, lesquelles seront soumises à l’approbation du sommet prévu samedi, sous la présidence du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Au menu de la réunion ministérielle, prévue dans la matinée, l’organisation de la 2e cérémonie de remise des prix GECF pour honorer des personnalités et des institutions ayant apporté des contributions exceptionnelles au secteur du gaz naturel.

L’après-midi sera, par ailleurs, marquée par des réunions et des rencontres bilatérales, ainsi qu’une cérémonie de signature de mémorandums d’entente entre le GECF et l’Institut de recherche économique pour l’ASEAN et l’Asie de l’Est (ERIA) et la Commission africaine de l’énergie (AFREC) relevant de l’Union africaine (UA).

Jeudi, le groupe de travail ad-hoc de haut niveau, dédié aux préparatifs du Sommet s’est réuni, au Centre International de Conférences « Abdelatif Rahal », pour préparer notamment l’ordre du jour du Sommet et le projet de la « Déclaration d’Alger ».

Après la réunion des experts, tenue à huis clos, le siège de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF, situé à la « Tour-B » du ministère de l’Energie et des Mines à Alger, a été inauguré en fin d’après-midi.

Une autre réunion s’est tenue à huis clos pour préparer le lancement de la publication phare du Forum, le « Global Gas Outlook », dans sa 8ème édition.

Le GECF compte 12 membres permanents (Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée Equatoriale, Iran, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinité-et-Tobago, Emirats arabes unis, Venezuela) et 7 membres observateurs (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou).

Le Forum est une organisation intergouvernementale représentant les principaux pays exportateurs de gaz au monde, soit 70% des réserves mondiales prouvées de gaz, plus de 40% de la production commercialisée, 47% des exportations par gazoduc et plus de la moitié des exportations de GNL dans le monde.

Il œuvre à façonner l’avenir énergétique en tant que défenseur mondial du gaz naturel et plateforme de coopération et de dialogue, en vue de soutenir les droits souverains des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel et contribuer au développement durable et à la sécurité énergétique mondiale.

APS

Le président de la République du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr

Le président de la République du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr

ALGER – Le président de la République du Mozambique, M. Filipe Jacinto Nyusi, a visité, jeudi, Djamaâ El-Djazaïr, et ce dans le cadre de la visite d’amitié

apset de travail qu’il effectue en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Le président du Mozambique a été accueilli par le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini.

Cette visite d’amitié et de travail, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement et de la consolidation des liens historiques de fraternité et de solidarité entre l’Algérie et le Mozambique, intervient à la veille de la participation de M. Filipe Jacinto Nyusi aux travaux du 7e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui se tient du 29 février au 2 mars à Alger.

aps

Publication d’un guide à l’intention des journalistes chargés du GECF

Publication d’un guide à l’intention des journalistes chargés du GECF

ALGER – Un guide en langues arabe et anglaise est mis à la disposition des représentants des médias accrédités pour la couverture du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui se tient du 29 février au 2 mars à Alger, et ce, en vue de leur faciliter la tâche grâce à la mine d’informations, d’orientations et de dispositions organisationnelles qu’il renferme.

Le guide consultable sur les sites web www.gecf.org et https://algeria7thgecfsummit.dz comporte des informations sur les modalités d’accréditation des différents représentants des médias nationaux et étrangers et les aspects pratiques de la couverture médiatique du sommet et des réunions préparatoires, en sus des mesures prises et des services fournis tout au long de leur séjour en Algérie.

Le document fait ressortir l’engagement de l’Algérie à assurer tous les services nécessaires aux délégations médiatiques accréditées afin de leur garantir de bonnes conditions de travail.

Il contient des informations essentielles pour les journalistes, y compris la liste des services mis à leur disposition et les modalités d’obtention des accréditations et des badges du sommet.

Le guide donne les coordonnées des points focaux à contacter par les représentants des médias, ainsi que des détails sur les déplacements des journalistes dès leur arrivée en Algérie, notamment entre les lieux d’hébergement et le Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, où se déroulent les travaux du sommet.

Le document donne également des informations sur le centre médiatique, doté de tous les moyens et équipements logistiques, mis à la disposition des journalistes accrédités en Algérie et des membres des délégations officielles.

Le guide présente, par ailleurs, le programme d’animation prévu dans la capitale pendant la tenue du Sommet, comprenant 160 activités artistiques, touristiques et sportives au niveau de 62 sites, dont l’Opéra d’Alger.

CEREFE: la contribution des pays du GECF dans les émissions de GES est marginale

CEREFE: la contribution des pays du GECF dans les émissions de GES est marginale

ALGER – La contribution des pays membres du GECF dans les émissions de Gaz à effet de serre (GES) est « marginale » selon une étude réalisée récemment par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE), a indiqué cette institution mardi dans un communiqué.

L’élaboration du rapport intitulé « Analyse des émissions de gaz à effet de serre des pays membres du GECF », révèle que les émissions cumulées des pays concernés, de 1990 à 2020, ne représentent que 10,6 % des émissions mondiales, malgré une production de 40% de gaz naturel dans le monde.

En effet, les émissions de GES par l’ensemble des pays membres du GECF ont atteint 2,3 Gt Gigatonnes de CO2 équivalent (Gt CO2eq) en 2020, contre 3,4 Gt CO2eq en 1990 et 3,0 Gt CO2eq en 2000, selon la même source.

Ainsi, les émissions cumulées de GES des pays membres du GECF de 1990 à 2020 représentent environ 73,1 Gt CO2eq, soit 10,60% des émissions globales.

Quant aux émissions de GES par habitant des pays membres qui ne représentaient qu’environ 8,2% de la population mondiale en 2020, elles ont atteint 3,54 tonnes/habitant en 2020, souligne le rapport.

Comparées aux produits intérieurs bruts (PIB), les émissions de GES par PIB des pays du GECF qui sont à la fois producteurs, exportateurs et utilisateurs de gaz naturel, ont atteint 3,6 Kg CO2eq/dollar en 2000 avant de reculer à 0,7 Kg CO2eq/dollar en 2020.

Concernant les émissions de GES par Km2 dans les pays membres, celles-ci sont passées de 122,8 tonnes CO2eq/Km2 en 2000 à 90,7 tonnes CO2eq/ Km2 en 2020.

Tandis que les émissions mondiales de GES par Km2 sont estimées à 210,9 T CO2eq/ Km2 en 2000 et 127,1 T CO2eq/ Km2 en 2020.

Quant aux émissions de GES du secteur de l’énergie des pays membres du GECF, elles ne représentaient que 10,4% en 2000 et 11,8% en 2020 des émissions mondiales de ce secteur.

Par ailleurs, les émissions de GES par le sous-secteur de l’industrie énergétique des pays du GECF sont passées de 1,03 Gt CO2eq en 2000 à 0,88 Gt CO2eq en 2020.

Cette étude montre, toutefois, que l’industrie énergétique est une source importante d’émission de GES pour les pays du GECF, représentant 49,6% en 2020. Mais les émissions de l’industrie énergétique des pays du GECF ne représentent que 9,8% en 2020 des émissions globales de ce secteur et que 4,4% en 2020 des émissions mondiales de GES.

« Cette analyse montre, en fait, que l’industrie énergétique ne génère pas d’importantes émissions de GES dans les pays membres, et ce malgré son rôle important dans l’alimentation du marché mondial en gaz naturel », note le rapport.

Concernant les émissions fugitives (fuite d’émission) de GES des pays membres du GECF, elles ont atteint 0,36 Gt CO2eq en 2000 avant de décroitre jusqu’à 0,25 Gt CO2eq en 2020.

« Le déploiement de nouvelles technologies et l’application des mesures adéquates dans les pays membres du GECF ont contribué à la diminution des émissions fugitives de GES », souligne l’étude, ajoutant que les émissions fugitives des pays du GECF ne représentent que 10,8% en 2020 des émissions totales des pays du GECF, et que 1,4% en 2020 des émissions mondiales.

« Cette étude montre que les émissions fugitives représentent une partie non négligeable pour les pays du GECF, ce qui nécessite de consentir davantage d’efforts en matière de réduction de ces émissions, bien qu’elle représente un taux très faible comparativement à d’autres activités à l’échelle globale, telles que le transport, le bâtiment, le chauffage et d’autres », estiment les auteurs du rapport.

A noter que ce rapport intervient à l’occasion de la tenue du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) à Alger, du 29 février au 2 mars.

L’étude a été réalisée par le CEREFE selon la classification des lignes directrices du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) et en utilisant les données issues essentiellement des inventaires nationaux de GES soumis par les pays membres à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

APS

Le patrimoine culturel à Constantine, thème d’un séminaire national

Le patrimoine culturel à Constantine, thème d’un séminaire national

CONSTANTINE – Un séminaire national sur « le patrimoine culturel à Constantine », a été organisé mardi à Constantine par le centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran avec le concours du laboratoire de l’histoire, du patrimoine et de la société de l’université Abdelhamid Mehri (Constantine 2).

Les participants à la rencontre de deux jours tenue à la maison de la culture Malek Haddad ont mis l’accent sur l’identité culturelle de l’Algérie dans sa diversité résultant d’une longue accumulation culturelle visible à travers les vestiges archéologiques et sur les défis de la classification du patrimoine.

Pr. Amar Manaa, directeur du CRASC, qui a présidé l’ouverture de la rencontre coïncidant avec la célébration de la journée arabe du patrimoine (27 février) a souligné « l’importance du patrimoine pour la consolidation et le développement de la cohésion sociale, du sentiment de l’identité et de l’esprit d’appartenance nationale, mettant en exergue les défis de sa protection et préservation ».

L’intervenant a relevé que la wilaya de Constantine qui renferme un patrimoine culturel riche et varié de plusieurs siècles et fut de tout temps un centre culturel et historique « doit retrouver son lustre d’antan, étant donné que c’est l’une des plus importante cité culturelle au monde ».

Il a aussi appelé à valoriser les recherches scientifiques sur le patrimoine matériel et immatériel dans ses aspects linguistiques, historiques et urbanistiques, préconisant l’encouragement des jeunes à adhérer aux actions de sa préservation.

De son côté, Pr.Abdelfetah Dahdouh, enseignant au centre universitaire de Tipaza, a évoqué l’importance de l’économie culturelle pour l’ensemble de l’économie des pays, relevant que certains pays tirent des revenus importants de l’économie culturelle comme le montrent les statistiques de l’organisation mondiale du tourisme.

Il a également plaidé pour la valorisation du patrimoine matériel et immatériel en Algérie et son intégration au cycle économique, appelant à une exploration archéologique globale qui débouche sur une carte archéologique de tout le pays qui compte 7 sites archéologiques classés patrimoine mondiale.

APS