Forêts: instructions pour la préparation du plan national de prévention et de lutte contre les incendies pour 2024

Forêts: instructions pour la préparation du plan national de prévention et de lutte contre les incendies pour 2024

ALGER – Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a donné, samedi à Alger, des instructions pour entamer immédiatement la préparation du plan national de prévention et de lutte contre les incendies pour 2024, mettant en avant l’importance de la numérisation intégrale du système d’intervention.

Lors d’une réunion avec des cadres du domaine, au siège de la Direction générale des forêts (DGF), M. Cherfa a souligné l’impératif de « recenser les moyens matériels et humains nécessaires à la préparation du plan national et parachever le programme d’ouverture de pistes et de tranchées pare-feu ».

Pour agir avant le mois de mai 2024, il sera procédé « dans les plus brefs délais » et en coordination avec les secteurs ministériels concernés à l’installation d’une commission nationale chargée de la protection des forêts, selon le ministre qui a mis en exergue l’importance d’une action proactive dans la lutte contre les incendies notamment dans les 37 wilayas touchées en 2023.

Dans ce cadre, il a appelé à entamer l’opération de recensement et d’équipement des points d’eau, en sus de l’élaboration d’une carte numérique sur les sites de ces points et la concrétisation du programme de réhabilitation et de restauration des paysages forestiers dégradés au niveau de 39 wilayas, tout en fixant le délai de mise en œuvre de l’ensemble des programmes tracés pour le mois d’avril 2024.

Le ministre a également mis en avant l’importance de recourir aux nouvelles technologies permettant de définir les surfaces et de détecter les foyers d’incendies à l’instar des satellites et des drones, via la numérisation intégrale du système d’intervention, et en associant les organismes et administrations concernés, mais aussi les startups.

« Nous sommes appelés à adopter une méthode de travail efficace inspirée des expériences précédentes en la matière, avec la prise de décisions proactives en vue d’améliorer le système de prévention, le cas échéant », a-t-il soutenu.

Les travaux forestiers précoces, poursuit le ministre, sont également importants et permettent d’éviter les feux de forêt et les pertes humaines et matérielles, outre la sensibilisation et l’association de la société civile à toutes les étapes de la campagne de prévention et de lutte contre les incendies.

Dans ce cadre, le ministre a salué « le rôle pivot » de l’Armée nationale populaire » (ANP), à travers la fourniture des moyens d’intervention aérienne qui ont « prouvé leur efficacité », ainsi que les moyens mobilisés par la Protection civile.

M. Cherfa a mis en avant les mesures prises par l’Etat, pour le dégel des programmes relevant du secteur des Forêts, comprenant 13 opérations avec une enveloppe financière d’environ 2,5 milliards DA, en sus du nouveau programme de 2023 d’un montant de plus de 8.3 milliards DA, et le programme de 2024 de près de 8,6 milliards DA.

S’agissant du programme de réhabilitation et d’extension du barrage vert, dont le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a donné le coup d’envoi officiel, lors de sa visite dans la wilaya de Djelfa, le 29 octobre dernier et doté d’une enveloppe financière de 75 milliards DA, M. Cherfa a mis en exergue la nécessité de « mobiliser tous les moyens techniques et logistiques nécessaires » pour la réussite du projet.

Appelant à l’ouverture de ce projet devant « toutes les énergies nationales, notamment les établissements de jeunes », le ministre a souligné l’importance d’y introduire les arbres résistants à la sécheresse et à valeur économique, à l’instar des caroubiers, des pistachiers, des noyers  et des amandiers, ainsi que des arganiers qui ont une valeur économique et patrimoniale devant être « valorisée et développée ».

M. Cherfa a relevé également l’importance d’encadrer le secteur de la pêche qui joue un rôle important dans la préservation des grands équilibres écologiques, et ce, à travers l’implication des professionnels, des acteurs, des associations et de la société civile.

Par ailleurs, le ministre a ordonné « d’entamer immédiatement » l’élaboration des textes d’application de la loi relative aux forêts et aux richesses forestières adoptée dernièrement par le Parlement et qui constitue un « véritable acquis » pour le secteur, notamment pour l’introduction d’articles criminalisant l’atteinte aux Forêts et aux biens forestiers, et permettant la valorisation de toutes les richesses forestières.

APS

CAN-2023 : les Verts en stage à Lomé, deux matchs amicaux contre le Togo et le Burundi

CAN-2023 : les Verts en stage à Lomé, deux matchs amicaux contre le Togo et le Burundi

ALGER – La sélection algérienne de football effectuera du 1er au 10 janvier un stage de préparation à Lomé au Togo, ponctué par deux matchs amicaux face au Togo, le vendredi 5 janvier, et le second contre le Burundi, le mardi 9 janvier, en vue de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2023 (reportée à 2024) en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), a annoncé samedi la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site officiel.

La délégation de l’équipe nationale ralliera la ville de Bouaké, en Côte d’Ivoire, le mercredi 10 janvier où elle fera son entrée en lice le lundi 15 janvier contre l’Angola au stade de la Paix (20h00), pour le compte du groupe D de cette CAN 2023.

Outre l’Algérie et l’Angola, le groupe D comprend également le Burkina Faso et la Mauritanie.

La CAN-2023 se jouera pour la troisième fois en présence de 24 nations, après les éditions 2019  (Egypte) et 2021 (Cameroun).

Les nations qualifiées ont été réparties sur six groupes de quatre équipes chacun. Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes se qualifient pour les 8es de finale de cette 34e édition, qui se déroulera dans cinq villes ivoiriennes : Abidjan, Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro et San Pedro.

APS

Corruption au Parlement européen: l’ambassadeur du Maroc à Varsovie auditionné

Corruption au Parlement européen: l’ambassadeur du Maroc à Varsovie auditionné

BRUXELLES – L’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, a été auditionné par les policiers belges dans le cadre des investigations concernant le scandale de corruption ayant éclaboussé le Parlement européen et dans lequel le Makhzen est notamment embourbé, ont rapporté des médias.

Le diplomate marocain a été auditionné dans son pays, selon la Radio-télévision de la Communauté française (RTBF), qui a également précisé vendredi que d’autres personnes ont été entendues dans le cadre de cette affaire.

« Les enquêteurs belges de l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) étaient accompagnés sur place par une juge d’instruction et par un magistrat du parquet fédéral et durant 4 jours, entre lundi et jeudi, ils ont mené différents devoirs d’enquête », ajoute la même source.

Pour rappel, dans le cadre de l’affaire de corruption au Parlement européen, les enquêteurs belges ont mis la main sur 1,5 million d’euros en liquide, saisis aux domiciles de Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé socialiste devenu dirigeant d’ONG qui fait figure de principal protagoniste dans des dossiers liés au Maroc, et de l’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, ainsi que dans une valise transportée par le père de celle-ci.

Abderrahim Atmoun était en contact étroit avec le repenti Pier Antonio Panzeri qu’il « aurait rémunéré pour mener des opérations d’ingérence au Parlement » européen, selon la RTBF.

Par ailleurs, dans des révélations fracassantes dévoilées précédemment par Le Soir, Knack et La Repubblica qui ont mis la main sur des comptes rendus des auditions datées des 2 et 13 février derniers, ainsi que d’autres documents issus du dossier d’instruction, Panzeri a évoqué ses liens avec l’ambassadeur Abderrahim Atmoun.

Selon ses aveux, le Maroc a versé au moins 180.000 euros -en plus de cadeaux et de voyages- à plusieurs eurodéputés pour les amener à s’aligner sur ses thèses lors de l’adoption de différents textes au Parlement européen.

APS

Le SG de la ZLECAf se félicite de l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de commerce continental guidé

Le SG de la ZLECAf se félicite de l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de commerce continental guidé

ALGER – Le Secrétaire général (SG) de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene, s’est félicité, samedi à Alger, de l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de commerce guidé sans barrières douanières, lancée dans le cadre de la concrétisation de l’accord de la ZLECAf, saluant les démarches de l’Algérie visant à renforcer sa présence commerciale dans les différents Etats africains.
Dans une allocution prononcée lors des travaux du forum économique sur « l’initiative de commerce guidé » dans le cadre de la ZLECAf, en présence du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, M. Mene s’est félicité des efforts de l’Algérie et des différentes initiatives lancées par le Gouvernement pour une ouverture sur le marché africain et une expansion commerciale dans le continent, rappelant l’ouverture de nouvelles lignes aériennes et maritimes entre l’Algérie et des pays africains et l’ouverture de filiales bancaires algériennes dans ces pays, ce qui reflète « l’élargissement de la présence du secteur bancaire algérien dans les pays africains ».

Le responsable a également salué les grands pas franchis par l’Algérie en matière d’industrie, à même d’apporter « une valeur ajoutée au pays et de doubler les échanges interafricains », prônant, par là même, « l’exploitation optimale par les Etats africains des ressources disponibles et des potentialités pour créer une véritable intégration économique ».

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations a, de son côté, affirmé que l’adhésion de l’Algérie à cette initiative permettra aux opérateurs économiques d’avoir des échanges commerciaux avec leurs homologues des pays partenaires de l’initiative, et ce sans barrières douanières conformément à l’accord de la ZLECAf.

M. Zitouni a appelé les opérateurs économiques algériens à tirer profit dès aujourd’hui des avantages accordés dans le cadre des échanges commerciaux avec les pays qui ont adhéré à cette initiative, afin de promouvoir les exportations algériennes hors hydrocarbures et de concrétiser les objectifs de l’accord de la ZLECAf visant à augmenter de manière significative le volume des échanges commerciaux entre les pays africains.

Il convient de noter que l’initiative de commerce guidé a été lancée lors de la 10e réunion du Conseil des ministres de la ZLECAf, tenue le 7 octobre 2022 à Accra (Ghana).

Les pays ayant adhéré à cette initiative à ce jour sont la Tunisie, l’Egypte, le Kenya, le Ghana, le Cameroun, le Rwanda, l’Ile Maurice et la Tanzanie en attente d’autres pays.

Cette initiative vise à tester l’environnement opérationnel, institutionnel et juridique de la mise en œuvre de l’accord de la ZLECAf, à travers le lancement effectif des échanges commerciaux conformément aux avantages préférentiels prévus dans l’accord portant création de la zone, entre les Etats parties ayant rempli les conditions minimales pour entamer ces échanges.

« L’adhésion de l’Algérie à cette initiative permettra d’atteindre les objectifs tracés par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatifs à l’augmentation du volume d’exportations hors hydrocarbures, illustrant ainsi « l’intérêt majeur qu’accorde le Gouvernement pour réaliser la complémentarité continentale, étant une des priorités majeures de l’Algérie », a-t-il poursuivi.

L’Algérie a rejoint l’initiative grâce à ses capacités et atouts, notamment après l’ouverture de filiales de plusieurs de ses banques dans les pays africains, qui sont appelées à s’élargir à l’avenir, outre les nouvelles lignes aériennes ouvertes et les foires inaugurées pour l’exposition des produits algériens, a poursuivi le ministre.

En marge de cette rencontre, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, s’est félicité de l’adhésion de l’Algérie à cet espace, qui permet de lever les barrières douanières qui constituaient « une entrave pour les exportateurs algériens », de même qu’elle contribuera à « augmenter les exportations hors hydrocarbures et de renforcer l’économie nationale », a-t-il dit.

A son tour, le président du Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), Mohamed Amine Boutalbi, a considéré que cet évènement « important », est à même d’offrir davantage d’opportunités aux produits algériens afin d’accéder aux marchés africains, sans barrières douanières ou fiscales, ce qui permet de renforcer, selon lui, « nos capacités de production et notre présence dans les marchés africains ».

Pour rappel, la rencontre s’est déroulée en présence du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), du directeur de  l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), du directeur de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACISD), du directeur des Douanes algériennes, du directeur de l’Institut national des études de stratégies globales (INESG), ainsi que des présidents d’organismes, d’entreprises économiques et d’organisations du patronat.

Au terme de la rencontre, le Secrétaire général de la ZLECAf et la délégation qui l’accompagne, ont visité la Foire de la production algérienne, en compagnie du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations.

Coran : début de la phase finale des sélections du concours de la Maqraâ électronique algérienne

Coran : début de la phase finale des sélections du concours de la Maqraâ électronique algérienne

ALGER – Le coup d’envoi de la phase finale des sélections du 1e concours international de la Maqraâ électronique algérienne a été donné, samedi à Alger, dans le cadre des travaux de la 1ere Rencontre nationale de l’enseignement coranique à distance, placée sous le slogan « La Maqraa électronique algérienne: de la création au développement » avec la participation de 19 pays.

Dans son allocution à cette occasion, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a fait état de « près de 800 participants à ce concours, premier du genre, représentant 19 pays dont la Tunisie, la Libye, l’Australie et la Grande Bretagne ».

« 800 candidats de plusieurs nationalités ont participé aux présélections, deux mois durant, via la Makraâ électronique algérienne avec l’encadrement des enseignants accrédités dans les dix lectures », a précisé le ministre, ajoutant que « 70 candidats se sont qualifiés à la phase finale de ces sélections lancée ce samedi dans le cadre des travaux de la première rencontre nationale de l’enseignement coranique à distance ».

« Les candidats participeront à distance dans sept (7) catégories notamment la récitation et la psalmodie du Saint Coran, la récitation et psalmodie de la moitié du Saint Coran et la psalmodie du Coran sans récitation », a expliqué M. Belmehdi, précisant que « trois lauréats de chaque catégorie seront sélectionnés puis primés lors de la cérémonie de clôture prévue lundi prochain ».

La plateforme numérique « Maqraâ » a été créée en 2020 pendant la pandémie (Covid-19) en vue d’enseigner le coran à distance aux élèves d’Algérie et d’autres pays du monde.

Rappelant la création d’une plateforme dédiée à la Maqraâ algérienne en 2022, le ministre a qualifié celle-ci de « jalon supplémentaire » à même de renforcer les zaouias, les écoles coraniques et les mosquées qui enseignent le Saint Coran ».

« La plateforme Maqraâ électronique compte actuellement 30.000 inscrits de différentes nationalités », a-t-il indiqué.

La plateforme est encadrée par des professeurs agrégés dans les dix lectures, a souligné M. Belmehdi, annonçant qu’elle sera érigée, à l’avenir, en école puis en université.

APS