Sommet du GECF à Alger : une confirmation du rôle important de l’Algérie sur la scène énergétique mondiale

Sommet du GECF à Alger : une confirmation du rôle important de l’Algérie sur la scène énergétique mondiale

L’organisation à Alger du 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), du 29 février au 2 mars 2024, traduit le rôle important de l’Algérie au sein du forum et sur la scène énergétique mondiale, sur fond d’une conjoncture marquée par l’importance cruciale du gaz dans la sécurité énergétique, a indiqué, dimanche, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.  

«L’organisation d’un évènement aussi important en Algérie dans une conjoncture très particulière, marquée par l’importance cruciale du gaz dans la sécurité énergétique et dans la transition énergétique traduit le rôle important que joue l’Algérie au sein du GECF, en tant que membre fondateur, et sur la scène énergétique internationale en tant que fournisseur fiable de l’énergie», a déclaré le ministre à l’APS.

A travers la «Déclaration d’Alger» qui couronnera la journée du sommet, le 2 mars, «il s’agira pour l’Algérie, en sa qualité de membre fondateur du GECF, de contribuer avec les pays membres de cette organisation à façonner l’avenir énergétique en tant que défenseur mondial du gaz naturel et plate-forme de coopération et de dialogue», a-t-il poursuivi.

L’objectif est de «soutenir les droits souverains des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel et de contribuer au développement durable et à la sécurité énergétique mondiale», a-t-il ajouté.

Faisant observer que la Déclaration du sommet constituera le document principal de l’événement, M. Arkab a précisé que ce document était en cours de discussions au sein du groupe de travail ad hoc de haut niveau (High Level Ad hoc Working Group) du GECF que l’Algérie préside, et devrait «refléter les objectifs et la Vision du GECF qui consiste à faire du gaz naturel la ressource centrale d’un développement inclusif et durable».

La Déclaration d’Alger reflètera ainsi la vision et la position communes du GECF sur diverses questions liées au gaz, telles que le rôle du gaz dans la transition énergétique, l’importance de l’infrastructure gazière et des investissements, la promotion du gaz en tant que source d’énergie propre et fiable, et le renforcement de la coopération gazière et du dialogue avec d’autres parties prenantes.

Le Sommet, qui aura lieu au CIC Abdellatif Rehal, verra la participation des Chefs d’Etat, de ministres et de hauts responsables des pays membres, au nombre de 12 (l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela) ainsi que et les pays observateurs du GECF, au nombre de 7 (L’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, la Mauritanie, le Mozambique, et le Pérou).

Inauguration du siège du GRI, publication du Global Gaz Outlook et signatures de MoUs

L’événement, dont une réunion préparatoire a été présidée mercredi dernier par le Président de la République comprend plusieurs activités scientifiques, techniques et diplomatiques dont l’inauguration du siège de l’Institut de la Recherche sur le Gaz (GRI) du GECF, que l’Algérie abrite et dirige.

«Le GRI a été créé pour faciliter la coopération technologique et mener des recherches afin de faire progresser les technologies et les connaissances dans l’industrie du gaz naturel, notamment par le biais de programmes de formation, de partage des connaissances entre les pays et de partenariats universitaires», a souligné M. Arkab.

Son rôle s’inscrit dans la priorité stratégique du GECF, dont le secrétariat général est assuré par l’Algérien Mohamed Hamel, et qui consiste à faire progresser les technologies modernes dans l’industrie du gaz.

Cet institut jouera un rôle important dans le développement, le déploiement et le transfert de technologies susceptibles d’améliorer l’efficacité et les performances environnementales de l’industrie du gaz naturel, en fournissant des programmes de formation pour les experts des pays membres et en partageant les meilleures pratiques et connaissances, en développant des partenariats avec les centres de recherche et les universités des pays membres et, par ailleurs, en soutenant la vision et la mission du GECF en tant que défenseur mondial du gaz naturel et plateforme de coopération et de dialogue, selon les explications du ministre.

Il a ainsi qualifié l’inauguration du siège du GRI d’«étape importante pour les pays membres du GECF, qui pourront ainsi tirer parti de leurs connaissances, de leur expertise et de leurs capacités de recherches collectives».

Par ailleurs, l’évènement verra le lancement de la nouvelle édition du Global Gaz Outlook 2050 du GECF, la publication annuelle du Forum, qui fournit une analyse complète des marchés gaziers mondiaux et régionaux, ainsi que du rôle du gaz naturel dans la transition énergétique.

Le sommet connaitra, en outre, la signature de mémorandums d’entente (MoUs) entre le GECF et d’importantes organisations internationales et régionales, a encore avancé le ministre.

Ouverture à Oran du 10ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

Ouverture à Oran du 10ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

Les travaux du 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ont débuté, dimanche à Oran, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, Ahmed Attaf.

Ce séminaire connait la présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens à l’étranger, Mamadou Tangara, en sa qualité de président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mois de décembre en cours, ainsi que le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, l’Ambassadeur Bankole Adeoye, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Intégration régionale de la République du Ghana et Coordonnateur des membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU, Kwaku Ampra Twum-Sarpong.

Cette rencontre comprend également une participation de haut niveau, notamment ministérielle, d’Etats membres du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine (UA), ainsi que des membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies, en plus d’experts et de hauts représentants d’instances africaines et de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Le premier jour de cette réunion, deux tables rondes de haut niveau sont au programme. La première portera sur «Le dixième anniversaire du Séminaire de haut niveau : le rôle du Conseil de paix et de sécurité et des trois Etats dans le renforcement de la voix de l’Afrique sur la paix et la sécurité à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations Unies : que devons-nous encore faire?

La deuxième table ronde de haut niveau est intitulée «Le retour des changements anticonstitutionnels des gouvernements en Afrique : perspectives mondiales, réponses et implications sur le Groupe A3».

La deuxième et dernière journée du séminaire sera consacrée au thème : «Mise à jour sur le projet de résolution des Nations Unies visant à financer les opérations de soutien à la paix avec un mandat de l’Union africaine, Coordonnateur A3», ainsi qu’à la présentation du «projet final du guide sur les modalités de coordination et de coopération entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et les membres africains du Conseil de sécurité aux Nations Unies».

L’Algérie participe à ce rendez-vous en tant que pays hôte et initiateur du séminaire d’Oran, d’une part, et comme membre non-permanent entrant au Conseil de sécurité, d’autre part.

Le séminaire rassemble les membres du Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), les membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), la Guyane, représentant de l’Amérique latine et des Caraïbes au Conseil de sécurité dans le cadre du mécanisme connu sous le nom d’A3+1, les représentants de la Commission de I’UA et de l’ONU, ainsi que les fondateurs, amis et partenaires du séminaire, qui célèbre cette année son 10e anniversaire.

Lors de ce rendez-vous, l’Algérie aspire à «apporter une contribution active à cette entreprise continentale à travers son mandat de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) durant la période 2024-2025», précise-t-on de source diplomatique.

«Le premier et principal objectif étant de se joindre aux frères africains pour consolider le bloc africain au sein de la plus haute instance multilatérale internationale pour la paix et la sécurité, et de franchir de nouvelles étapes vers l’accomplissement de la vision panafricaniste des pères fondateurs de l’organisation continentale et œuvrer ensemble pour que la perspective de l’Afrique soit dûment écoutée, dans l’esprit d’apporter des solutions africaines aux problèmes africains», selon un source diplomatique.

APS

Finances : inauguration d’un data center regroupant les données du secteur

Finances : inauguration d’un data center regroupant les données du secteur

ALGER – Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a inauguré samedi à Alger, un centre de données, regroupant l’ensemble des informations et données disponibles au niveau des directions et organismes sous tutelle.

L’inauguration de cette nouvelle structure, installée au niveau du siège du ministère, s’est déroulée en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, de la Haut-commissaire à la numérisation avec rang de ministre, Meriem Benmouloud, et du gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah-Eddine Taleb, ainsi que de hauts cadres du ministère.

Ce data center regroupera, pour la première fois, les données disponibles au niveau des différentes plateformes numériques relevant des différents services du ministère et des directions générales du secteur, notamment les impôts, les douanes et les domaines.

Intervenant à cette occasion, M. Faid a fait savoir que ce centre de données a été développé au niveau du ministère des Finances par des compétences nationales ayant développé ses différentes applications.

« Réalisé dans un délai n’excédant pas six (06) mois, le centre de données du ministère des Finances s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de numérisation du secteur des Finances », a souligné M. Faid, ajoutant que son inauguration s’inscrit dans un contexte de transformation numérique nécessitant une infrastructure appropriée pour gérer les données « de manière sûre et efficace ».

« Grâce à ce centre, nous pourrons renforcer la sécurité, protéger les données sensibles et améliorer la qualité des services fournis aux citoyens et aux partenaires économiques », a-t-il affirmé.

Ce projet, a-t-il dit, coïncide également avec la mise en œuvre du plan stratégique des systèmes d’information du ministère des Finances pour la période 2024-2028, ainsi que la poursuite de la numérisation des services publics et la réduction des effets de la bureaucratie.

Pour sa part, le ministre de la poste et des télécommunications, Karim Bibi Triki, a évoqué la mission de son département ministériel visant à fournir les infrastructures nécessaires pour le déploiement des technologies de l’information et des communications (TIC) visant à soutenir des projets comme celui de ce data center.

M. Faid a également souligné que l’Algérie a connu, dans ce secteur, un important développement, contribuant à la modernisation des services publics et à l’amélioration de la gouvernance financière du pays, notamment au profit des citoyens et des opérateurs économiques.

APS

La Fondation de la médaille du savant algérien honore les chercheurs Bachir Halimi et Ahmed Moussaoui

La Fondation de la médaille du savant algérien honore les chercheurs Bachir Halimi et Ahmed Moussaoui

ALGER – Les savants algériens Bachir Halimi et Ahmed Moussaoui ont décroché samedi la Médaille du savant algérien, décernée par la Fondation « Wissam el-Alim El djazairi », et ce, en reconnaissance de leurs travaux scientifiques et leurs contributions intellectuelles.

La cérémonie de distinction s’est déroulée en présence du président de la Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Omar Maamar, en sa qualité de représentant du président de l’Assemblée, M. Brahim Boughali, du président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), M. Noureddine Benbrahem, du président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, et de représentants de l’APN et du Conseil de la nation.

Cette 14e édition a vu la distinction du professeur en informatique, Bachir Halimi, qui a grandement contribué au développement des algorithmes d’arabisation des techniques d’écriture dans les systèmes informatiques et compte à son actif plusieurs inventions et techniques de programmation, à l’instar du système de gestion des catastrophes qui permet de sauver des vies humaines.

Egalement honoré le chercheur en Logique, Pr Ahmed Moussaoui qui est le premier docteur algérien à décrocher le grade de Doctorat d’Etat en Logique de l’université de Sorbonne (Paris), et ce, pour ses contributions scientifiques et intellectuelles appréciables dans le domaine de la Philosophie et de la Logique, au nombre de 19 ouvrages, parmi lesquels la théorie de la relation tripartite de la Logique et la théorie des niveau de l’abstraction qui explique le développement des concepts formels.

Dans une allocution lue en son nom par M. Omar Maamar, M. Boughali a souligné que la principale motivation qui incite les Algériens à être au service de leur pays, consiste à leur assurer « un environnement sain et équitable qui sacralise le savoir, le travail, l’intégrité et la compétence et permet aux jeunes de forger  leurs talents, en leur offrant la chance de montrer leurs capacités et leurs créations sans restriction aucune », et c’est là l’objectif suprême auquel aspire l’Algérie nouvelle, a-t-il dit, au vu des « opportunités offertes par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux enfants de l’Algérie à travers son programme ».

Grâce à ses savants, l’Algérie a le mérite d’apporter sa contribution à la diffusion des sciences religieuses, linguistiques et expérimentales dans le monde arabo-musulman en particulier et pour l’humanité, a estimé le président de l’APN, insistant sur l’importance de faire connaitre cette dimension civilisationnelle de l’Algérie à travers l’organisation de rencontres pour braquer la lumière sur la vie et les ouvrages de ces savants ».

Pour sa part, M. Mohamed Moussa Baba Ammi, responsable de cette fondation a fait état de plus de 1600 savants et penseurs algériens recensés par sa fondation, ajoutant que « le chiffre connait une tendance haussière chaque année ».

« Cette distinction est une reconnaissance aux efforts consentis par les savants algériens qui ont voué leurs vies au savoir et à la connaissance », a-t-il soutenu.

 

APS

Le festival international FISAHARA rend hommage aux femmes sahraouies

Le festival international FISAHARA rend hommage aux femmes sahraouies

MADRID – Le Festival international du cinéma du Sahara occidental, FISAHARA, qui s’est ouvert vendredi à Madrid, a rendu hommage aux femmes sahraouies, victimes de la répression marocaine et qui, au péril de leur vie, continuent de lutter pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

A l’occasion de son 20e anniversaire, FISAHARA a rendu hommage à quatre femmes sahraouies, en l’occurrence Aminatou Haidar, Sultana Khaya, Al-Ghalia Djimi et Mina Baali, figures de la lutte pour l’indépendance du Sahara occidental qui continuent, malgré la répression, de militer pour la libération des territoires occupés par le Maroc depuis 1975, après le retrait de l’Espagne sans assumer son rôle essentiel dans l’aboutissement de la décolonisation du territoire.

L’hommage, auquel ont assisté des personnalités du monde de la politique, de l’art, de la culture et des médias d’Europe et d’Afrique en particulier, a mis en exergue les violations que les femmes sahraouies subissent dans les territoires occupés, telles que les disparitions forcées, la torture et la détention arbitraire.

Malgré la répression, qui s’est intensifiée après la reprise de la lutte armée au Sahara occidental en novembre 2020, des militants se sont mobilisés pour documenter la violence commise contre eux, les femmes sahraouies et leurs familles de 1975 à aujourd’hui.

Le ministre de la Culture de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Moussa Selma, a mis en avant la lutte des femmes sahraouies dans les territoires occupés et souligné l’importance du cinéma pour faire connaître la cause sahraouie.

A cette occasion, il a salué la mémoire de l’actrice espagnole Pilar Bardem, décédée en juillet 2021. Cette actrice était connue pour avoir embrassé la cause sahraouie et pour son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la libération du joug colonial.

La défunte actrice avait reçu la nationalité sahraouie à titre posthume pour le soutien qu’elle a apporté tout au long de sa vie au peuple sahraoui, a rappelé le ministre sahraoui.

En plus de l’acteur et écrivain Carlos Bardem, fils de Pilar Bardem, l’évènement a enregistré la présence d’autres comédiennes de renom telles que Clara Lago, Andrea Guardiola, Melani Olivares, Eva Insauuta et Cecila Gessa, mais aussi du réalisateur Javier Corcuera, l’un des initiateurs de FISAHARA, et du producteur Alvaro Longoria, entre autres figures cinématographiques.

Pendant les deux jours que va durer le festival, en plus d’interventions et de messages de solidarité, plusieurs productions seront projetées.

Au menu notamment, « Desert Phosfate », un film expérimental qui soulève la question du pillage du phosphate sahraoui par l’occupant marocain, « Soukaina », un film qui retrace l’histoire d’une survivante de torture, « Insumisas », un témoignage poignant de la gravité et de l’ampleur des violences faites par le Maroc aux femmes sahraouies, « Wangala », un documentaire sur la résistance des Sahraouies à l’occupation marocaine et « El Fuego Escondido, the Hidden Fire », qui aborde le silence entourant toujours les mines antipersonnel au Sahara occidental qui ont  fait plus de 4 000 victimes.

APS