Tenue du 7e congrès de la Fédération algérienne de pharmacie

Tenue du 7e congrès de la Fédération algérienne de pharmacie

ALGER – Les travaux du 7e congrès de la Fédération algérienne de pharmacie (FAP), ont débuté vendredi, sous le thème « L’intelligence artificielle au cœur de la pharmacie de demain ».

Le ministre de la Santé Abdelhak Saihi qui a présidé l’ouverture de cette rencontre a souligné dans une allocution qu' »à l’ère de l’Algérie nouvelle, le champ a été ouvert au débat intellectuel dans divers secteurs conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans ce domaine, précisant que « l’intelligence artificielle ne peut remplacer l’homme, mais nous devons en tirer les avantages, notamment avec l’évolution  technologique mondiale ».

Le ministre de la Santé a appelé les experts à explorer les capacités d’investissement dans ce domaine qui constitue « un axe essentiel dans le travail futur tout en préservant la spécificité de la ressource humaine ».

Pour sa part, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a affirmé dans une allocution lue en son nom par le représentant du ministère, Reda Belkacemi que « les pouvoirs publics du pays se sont orientés depuis 2020, à travers une vision prospective sous la direction du président de la République, vers la création de secteurs ministériels, d’écoles et d’instituts supérieurs afin de favoriser un climat encourageant la recherche scientifique, l’innovation et le développement des startups ».

Dans le même contexte, il a rappelé « la signature, l’année dernière, d’un accord de coopération entre les secteurs de l’industrie pharmaceutique et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, visant à renforcer le partenariat dans les domaines de la formation, de la recherche scientifique et de l’innovation, en mettant en place des cursus de formation répondant aux besoins réels du secteur de la production pharmaceutique pour les cadres et personnels des centres de développement et d’innovation. Les deux secteurs œuvrent également à encourager la création de startups dans le domaine de la production pharmaceutique et de l’innovation ».

M. Aoun a estimé que ces mesures « montrent l’intérêt accordé par les hautes autorités du pays à la recherche scientifique et aux biotechnologies en tant que maillon très important dans le processus de développement de la production pharmaceutique nationale ».

De son côté, le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Kamel Sanhadji, a indiqué que « l’agence traite d’énormes données et informations médicales en utilisant l’intelligence artificielle, englobant tous les domaines qui ont un impact sur la santé des citoyens, tels que le climat, la nutrition et le sport », soulignant que ces données peuvent « révéler de nouvelles informations médicales qui nécessitent d’être exploitées dans le cadre du système de santé ».

M. Sanhadji a affirmé que « ce diagnostic avec des données précises permettra de définir un modèle de santé algérien, différent des modèles et des besoins de santé des autres pays, ce qui permettra de restructurer les priorités des établissements sanitaires en fonction des besoins locaux en santé ».

Pour sa part, le président de la Fédération algérienne de pharmacie (FAP), Abdelhakim Boudis, a précisé que le domaine de la santé en général, et de la pharmacie en particulier, a grandement besoin de débattre des mécanismes d’utilisation de l’intelligence artificielle et de son impact sur le travail, et de  simplifier le processus d’investissement, que ce soit par le biais des start-ups, des micro-entreprises ou même des grandes entreprises, afin de suivre les derniers développements au niveau mondial.

APS

Le Conseil supérieur de la jeunesse organise, dimanche et lundi à Tizi Ouzou, une rencontre sur l’emploi et l’entrepreneuriat

Le Conseil supérieur de la jeunesse organise, dimanche et lundi à Tizi Ouzou, une rencontre sur l’emploi et l’entrepreneuriat

ALGER – Le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) organisera, dimanche et lundi à Tizi Ouzou, une rencontre sur « l’emploi et l’entrepreneuriat en Algérie: réalité et perspectives », avec la participation de plus de 300 jeunes algériens et étrangers, a indiqué vendredi un communiqué de cet organe.

L’organisation de la rencontre, précise le communiqué, « s’inscrit en droite ligne avec les orientations de l’Etat visant à améliorer les dispositifs d’emploi en adéquation avec les exigences du marché et de chaque conjoncture, et dans le cadre du souci d’accompagner les jeunes, notamment les porteurs de projets, à travers les espaces d’échange d’expériences, afin d’assurer la réussite de différentes initiatives et idées créatrices de richesse, qui favorisent la contribution des jeunes au développement national ».

Cette rencontre constitue, aussi, « une occasion pour les propriétaires de start-up et de micro et moyennes entreprises, les porteurs d’idées et de projets innovants et les académiciens, ainsi que les différentes catégories de jeunes, d’oeuvrer selon des cadres méthodologiques et scientifiques à élargir la recherche et le débat autour de l’entrepreneuriat et à examiner les alternatives à même de contribuer à l’amélioration des indicateurs du marché d’emploi ».

L’évènement permettra, également, de passer en revue les cadres régissant le secteur de l’emploi et de l’entrepreneuriat en Algérie, et verra l’organisation d’ateliers interactifs et d’une exposition dédiée aux dispositifs de l’Etat en la matière.

APS

« Telle une chair tatouée », un nouveau recueil de poésie d’Alima Abdhat

« Telle une chair tatouée », un nouveau recueil de poésie d’Alima Abdhat

ALGER – Un bel hommage à la parole est rendu par Alima Abdhat dans « Telle une chair tatouée », son nouveau recueil de poésie, dans lequel le pouvoir des mots intonés et investis dans une belle chimie des sémantiques, restituent les souvenirs d’une vie dans son ultime instant qui finit, dans un élan de résilience, par tourner le dos à la fatalité.

Paru aux éditions « ANEP », ce nouveau-né dans le rayonnage des grandes poésies, déployé en 88 pages et préfacé par le journaliste-écrivain Arezki Metref, rassemble 70 textes répartis en cinq thématiques aux contenus muris, où Alima Abdhat se résout à partir à la recherche de la vie aux frontières même de la mort.

Quel bon condensé de toute une existence qu’est ce moment fatidique qui précèderait le grand voyage et où le film de toute une vie est déroulé aux yeux d’un être en péril qui reverrait ainsi, son temps antérieur, dans ses joies et ses peines, se comprimer et défiler dans sa mémoire, pour le voir ensuite, revenir miraculeusement parmi les siens.

Esthéticienne du sens, Alima Abdhat a fait de cette intense expérience son champ d’inspiration, se dotant ainsi d’un corpus aux contours existentiels jusque-là inexploré, propice au regard kaléidoscopique de sa créativité prolifique qui revient ainsi, commettre une nouvelle fois un recueil d’une dimension essentiellement philosophique et métaphysique.

Dans la « polyphonie des mots » aux atmosphères solennelles, « Telle une chair tatouée » met subtilement le lecteur en rapport avec l’espace, la méditation, la mémoire, la relation et la quintessence, cinq thématiques, déclinées chacune en une série de poèmes hautement lyriques.

« Les souvenirs ne surgissent pas d’un passé extérieur, ils sont en nous comme des gravures indélébiles taillées dans la chair », explique Alima Abdhat qui évoque, entre autres sujets se rapportant aux « lieux », trois cités « érigées en personnages » qui l’ont fortement marquée: Batna sa ville d’origine, Alger qui l’a adoptée et Ghaza, ville martyre représentant pour elle une « blessure ouverte ».

Telle une plasticienne des mots, la poétesse dénonce densément dans « L’oiseau du Soleil », la situation à Ghaza où le peuple palestinien vit au rythme des interdictions, des persécutions et actuellement des génocides et des crimes de guerre sauvagement perpétrés par l’armée d’occupation sioniste.

Des tranches de vie imprimées dans l’inconscient de l’un et le miroir de l’autre, des expériences communes, des réflexions personnelles ou celles d’écrivains, ou de philosophes ayant dépeint l’existence dans ses tribulations et ses errances sont abordées dans « Mer méditations … », à l’image de la pièce « Syllogisme » dans le même chapitre, qui traite en prose de la problématique de l’amour, concluant que le manque de communicabilité pourrait tuer deux êtres qui s’aiment, mais pas l’amour qui lui, ne meurt jamais.

Du concept philosophique platonien, à la « respiration » de l’amour dans la réalité du quotidien, la relation dans le couple est scrutée dans « Elle et lui », où différentes situations intervenant dans une vie à deux sont restituées à travers des mots qui essayent de se frayer un chemin dans les méandres de la pensée émancipée.

Tandis que le chapitre, « Murmures de mémoire » se dresse telle une stèle à l’effigie des personnes disparues qui se voient ainsi convoquées le temps d’une déclamation pour rappeler leur présence et leur souvenir, « Ecumes de plumes » porte les interrogations de la poétesse sur, entre autre, « la raison qui la pousse à l’écriture » (celle poétique notamment), affrontant les difficultés de ce « moment de solitude » qui, bien souvent, n’arrive pas à rendre les préoccupations de l’auteur, à l’image d’un maestro qui enchaîne les répétitions avec ses musiciens, pour leur faire jouer ce qu’il n’y a pas d’écrit dans ses partitions.

Dans un élan lyrique invitant à la méditation, la poétesse dédie ses vers à des émotions intenses qu’elle déploie, à travers des fragments d’histoires et des souvenirs lointains, laissés en suspens à la disposition du lecteur qui se les appropries, pour prolonger leurs genèses en y projetant son propre vécu.

Une œuvre plastique aux traits abstraits caractérise le choix iconographique du recueil d’Alima Abdhat, qui accueille le lecteur avec une couverture frappée d’une toile qu’Arezki Metref, également poète des formes et des couleurs, a brillamment signée, un dessin aux formes et aux écrits entremêlés dans une variété de couleurs nuancée qui renverraient aux troubles de l’instant ultime d’une vie, dans ses souvenirs lancinants.

Enseignante à l’Université d’Alger, Alima Abdhat a déjà publié, « Colères, qu’êtes-vous devenues ? » (2019) et « Puisque tu es la mer » (2021).

APS

Futsal/CAN 2024: les Verts s’imposent face à la République Dominicaine 8-2

Futsal/CAN 2024: les Verts s’imposent face à la République Dominicaine 8-2

ALGER – L’équipe nationale algérienne de futsal a dominé son homologue de la République dominicaine sur le score de 8 à 2 (mi-temps: 2-0), vendredi à la salle Harcha-Hacène d’Alger, dans le cadre de sa préparation pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de Futsal 2024, a indiqué samedi la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site officiel.

Cette première sortie, historique d’ailleurs, a permis au sélectionneur national, Nordine Benamrouche, de jauger le niveau de son équipe face à une ambitieuse équipe dominicaine qui a bien résisté en première mi-temps, avant de céder après la pause face aux coéquipiers du capitaine Ali Dahmani.

Les Verts ont entamé la partie avec la composante suivante : dans les buts Nassim Si Chaib, Sofiane Ahmed Kadi, Mohamed Bencherif, Sofiane Medjahed et Walid Betterki. Le premier but de la partie a été inscrit par Medjahed à la 4e minute de jeu.

Dans la minute qui suit, l’entraîneur Benamrouche change son équipe avec l’incorporation de Mathieu Hammad, Skender Si Chaib, Amar Bessa et Ali Dahmani où la partie gagne en rythme et les Algériens, bien organisés derrière, s’offrent plusieurs situations de but avant qu’Ahmed Kadi ne double la mise suite à un contre et une bonne passe de Medjahed (19e).

Les buts restants ont été inscrits par Medjahed (23e et 31e), Ahmed Kadi (24e) et Mohamed Bendiffalah (27e).


Lire aussi: Futsal/CAN 2024: les matchs Algérie-République dominicaine reprogrammés à la salle Harcha


Les deux sélections se retrouveront pour un autre match amical ce samedi (19h00), toujours à la salle Harcha-Hacène d’Alger, mais cette fois à huis-clos sur demande des deux entraîneurs.

L’équipe algérienne effectue depuis le 10 décembre et jusqu’au 18, un regroupement où elle est soumise à deux séances d’entraînement quotidiennes, suivant le programme établi par le sélectionneur national Nordine Benamrouche.

Pour rappel, le tirage au sort pour déterminer le calendrier des éliminatoires de la CAN-2024 de Futsal aura lieu au cours de la dernière semaine de décembre 2023.

Huit nations seront qualifiées à la phase finale prévue au mois d’avril 2024 dans un pays qui reste à déterminer après le retrait du Mozambique de son organisation.

Outre l’Algérie, la liste des sélections concernées par les éliminatoires se compose aussi de l’Angola, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, du Ghana, de Libye, du Maroc, de la Namibie, de la Tanzanie et de la Zambie.

La précédente édition de la CAN de Futsal s’est déroulée en 2020 au Maroc et remportée par le pays organisateur.

APS

Décès de l’émir du Koweït Nawaf al-Ahmed al-Jaber al-Sabah

Décès de l’émir du Koweït Nawaf al-Ahmed al-Jaber al-Sabah

KOWEIT – L’émir du Koweït, Cheikh Nawaf al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, est décédé samedi à l’âge de 86 ans, après un mandat de trois ans à la tête du pays, a annoncé le Palais de l’émir.

« Avec une grande tristesse, nous pleurons la mort de Cheikh Nawaf al-Ahmed al-Sabah, émir de l’Etat du Koweït », indique un communiqué du Palais de l’émir diffusé à la télévision d’Etat koweïtienne.

La télévision d’Etat avait auparavant interrompu ses programmes et diffusé des versets du Coran.

En novembre, Cheikh Nawaf avait été admis à l’hôpital « en raison d’un problème de santé urgent », selon l’agence de presse officielle KUNA, qui n’a pas donné de détails sur sa maladie. Il a ensuite été déclaré dans un état stable.

Né en 1937, Cheikh Nawaf était le cinquième fils de l’ancien émir Cheikh Ahmed al-Jaber al-Sabah (1921-1950). Il a commencé sa carrière politique à 25 ans en tant que gouverneur de la province de Hawalli, avant de lancer sa carrière ministérielle.

Il a notamment été ministre de la Défense et ministre de l’Intérieur.

Cheikh Nawaf a été nommé prince héritier en 2006 par son demi-frère, Cheikh Sabah al-Ahmed al-Sabah, et a pris la relève en tant qu’émir à sa mort en septembre 2020 à l’âge de 91 ans.

APS