Sonatrach et la compagnie pétrolière bolivienne « YPFB » signent un mémorandum d’entente

Sonatrach et la compagnie pétrolière bolivienne « YPFB » signent un mémorandum d’entente

ALGER – Le Groupe « Sonatrach » et la Compagnie pétrolière bolivienne « YPFB » ont signé samedi à Alger, un mémorandum d’entente visant le renforcement de la coopération dans les domaines de l’énergie, l’exploration des opportunités d’investissement et de partenariat, ainsi que l’échange d’expériences, a indiqué un communiqué du Groupe.

La cérémonie de signature s’est déroulée en marge du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) tenu samedi au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, en présence des ministres de l’Energie des deux pays.

Ce mémorandum s’inscrit « dans le cadre des efforts de l’Algérie pour la mise en œuvre des recommandations du Forum visant à renforcer la coopération entre les pays producteurs de gaz naturel », conclut le communiqué.

APS

Traitement du condensat : la raffinerie de Skikda une valeur sûre de l’économie nationale

Traitement du condensat : la raffinerie de Skikda une valeur sûre de l’économie nationale

Construite selon des normes modernes, la raffinerie de Skikda (RA2K) est la seule en Algérie qui traite le condensat. Destiné auparavant à l’exportation, ce type de pétrole brut léger est, depuis 2005, traité pour couvrir le besoin national en gasoil, kérosène et gaz butane.

 

«7 millions de tonnes/an, en moyenne, de condensat sont traitées dans cette usine, dont 83% c’est du Nafta destiné à l’exportation. Nous avons, en moyenne, un million de tonnes comme carburants (gasoil et kérosène), destinés à l’aviation et le butane mis à la disposition du marché national», précise le Directeur général de la raffinerie, Hassen Bouadam, au micro de Djawida Azzoug de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.

Reportage de Djawida Azzoug pour le Chaîne 3
Le chef du département production, Toufik Souames, explique, de son côté, que «C’est au niveau du noyau de la raffinerie que se fait le contrôle de la marche de l’unité. C’est là où il y a aussi les alarmes et la salle de veille et de contrôle de la sécurité ».

Le contrôle du processus de raffinage et de toutes les unités est centralisé au niveau de la salle de contrôle (DCS), appelée communément « le noyau de l’usine ». Ce noyau comprend aussi trois services : fabrication, stockage et utilité.

Sans conteste, cette raffinerie reste une valeur ajoutée pour l’économie nationale, car elle produit 4 millions de tonnes métriques de Nafta, très demandé à l’exportation. Elle participe également à la satisfaction de 13% des besoins nationaux en gaz butane et en gasoil.

 

.APS

GECF: le président de la République reçoit les félicitations des dirigeants des pays participants

GECF: le président de la République reçoit les félicitations des dirigeants des pays participants

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu les félicitations des dirigeants des pays participants au 7e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), pour le succès de cette rencontre tenue samedi à Alger.

Au terme des travaux, le président de la République a reçu les félicitations des dirigeants des pays participants pour le succès qui a couronné les travaux de ce Sommet.

« Je voudrais vous remercier pour votre forte présence et pour l’intérêt que vous avez accordé aux travaux de ce Sommet qui a été couronné de succès, grâce à tous les participants et à la corporation médiatique », a déclaré le Président de la République devant les délégations médiatiques chargées de la couverture des travaux du Sommet au Centre international de conférences (CIC) « Abdelatif-Rahal ».

APS

GECF: Succès historique du 7ème Sommet d’Alger

GECF: Succès historique du 7ème Sommet d’Alger

ALGER – La presse nationale paraissant dimanche a mis en exergue le succès historique ayant couronné le 7ème Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), s’attardant notamment sur le contenu de la Déclaration d’Alger ainsi que la forte participation des chefs d’Etat à ce forum.

Le quotidien Horizons a ainsi barré sa Une par la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a affirmé à la presse nationale et internationale, présente en force pour assurer la couverture médiatique de l’événement, que ce forum a été « un succès », soulignant « l’engagement de l’Algérie à œuvrer pour un avenir commun prometteur pour le gaz naturel ».

Reprenant les déclarations des participants au Sommet d’Alger, le quotidien Alger16, a relevé de son côté, que ce sommet a été « une étape importante pour le renforcement de la défense des intérêts stratégiques des Etats membres, ce qui explique « l’intérêt majeur accordé aux décisions qui en découlent et le haut niveau de respect dont bénéficie l’Algérie auprès des pays producteurs et consommateurs ».

Dans son éditorial intitulé ‘Grands enjeux », le quotidien El Moudjahid a souligné que « la rencontre a été celle des grands enjeux car les participants se sont penchés sur les dossiers de la coopération commune entre les principaux pays producteurs en vue de garantir la stabilité des marchés mondiaux du gaz et relever les défis relatifs à la demande sur cette ressource ».

Dans son commentaire, le même journal a noté que le GECF a été un « challenge réussi », soulignant que « le sommet a enregistré de nouvelles demandes d’adhésion de pays qui aspirent à un meilleur accès et un partage des avantages issus des ressources naturelles qui sont un élément fondamental de l’économie et de la société ».

El Watan a relevé pour sa part que « le gaz naturel, qui a été unanimement qualifié par les chefs d’Etat et de délégations des pays du GECF, comme une énergie d’avenir et propre, doit jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique et surtout échapper aux pressions, même sous couvert de défense de la nature, visant à limiter son exploitation par les pays du Sud.

Titrant sur « les messages forts du sommet »‘, Le Soir Algérie a relevé que « la Déclaration d’Alger rappelle le principe non négociable, celui de la souveraineté absolue des pays exportateurs sur leurs ressources en gaz naturel », ajoutant que de cette Déclaration « trace ainsi la voie d’un partenariat fructueux et d’une vision pouvant aboutir à un équilibre du marché gazier ».

La même publication a repris les déclaration du secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, qui a souligné que « l’âge d’or du gaz naturel est devant nous », alors que le SG de l’OPEP Haitham Al Ghais na’ pas manqué de relever «  »que l’Algérie joue un rôle stabilisateur ».

Le quotidien arabophone Ech Chaab a consacré sa Une à ce Forum, titrant que « l’Algérie fait l’événement » tout en reprenant de larges extraits de l’allocution du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune qui a renouvelé son attachement à une coopération étroite et à l’instauration d’un dialogue stratégique pour aboutir à vision commune et préserver les intérêts des producteurs et des consommateurs.

S’agissant de la Déclaration d’Alger, le tabloïd a relevé qu’elle comprend pour la première fois des décisions consensuelles et souveraines.

Le quotidien El Masaa a titré à sa Une « Le sommet d’Alger est une victoire historique », soulignant que ce forum « a atteint ses objectifs et réalisé un grand consensus de manière à assurer la stabilité du marché ».

« La Déclaration d’Alger » est « un grand pas à même de faire face aux défis de l’avenir du gaz », a commenté la publication, consacrant une partie importante de son édition aux travaux du sommet, qui a connu une présence médiatique distinguée et une couverture exceptionnelle ».

Pour sa part, El Oumma s’est attardé sur la teneur du discours du président de la République, mettant en exergue l’importance des résolutions de la « Déclaration d’Alger, laquelle a renforcé de la position du GECF au niveau international ».

Pour sa part, le quotidien El Khabar a interviewé le professeur en sciences politiques et de relations internationales à l’université de Genève, Hosni Abidi, qui a estimé que « la situation géopolitique a transformé le Forum du gaz en une organisation influente au niveau internationale », soulignant aussi le rôle pivot de l’Algérie en matière de fourniture d’énergie à l’Europe ainsi que sa relation privilégiée avec les pays producteurs de gaz.

Sous le titre « L’Algérie, citadelle de la souveraineté gazière », Echorouk a noté que la Déclaration d’Alger constitue une « feuille de route pour l’avenir du gaz », soulignant que le GECF s’est distingué par la qualité et le niveau de la représentation.

APS

Sommet du 7e GECF : les points clés de la « Déclaration d’Alger »

Sommet du 7e GECF : les points clés de la « Déclaration d’Alger »

Adoptée, ce samedi, à l’unanimité à l’issue du 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF) qui s’est déroulée au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, la « Déclaration d’Alger » a, d’emblée réaffirmé, les droits souverains absolus et permanents des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel.

Tout en réitérant le soutien aux pays dans leur « lutte incessante contre la pauvreté énergétique », la « Déclaration d’Alger » a souligné la condamnation des pays membres du GECF « de toutes les restrictions économiques unilatérales entreprises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que de toute application extraterritoriale de lois et réglementations nationales contre les pays membres du GECF qui ont un impact négatif sur le développement et le commerce du gaz naturel et mettent en péril la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel ».

Dans le même document, le GECF a exprimé sa préoccupation « face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement les performances économiques mondiales » et sa détermination « à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables ».

A ce propos, la « Déclaration d’Alger » a mis en valeur « l’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long terme, des prix du gaz naturel équitables et stables et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients ».

Cela étant dit, les membres du GECF ont exprimé leur engagement à renforcer leur collaboration pour fournir « un approvisionnement en gaz naturel efficace et fiable » et d’« étendre l’utilisation du gaz naturel pour le développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ».

Raison pour laquelle la « Déclaration d’Alger » a également mis en avant le soutien du GECF « à un dialogue solide et significatif entre les producteurs, les consommateurs et les autres parties prenantes concernées, en vue d’assurer la sécurité de la demande et de l’offre, de favoriser la stabilité du marché et de plaider en faveur de marchés du gaz naturel ouverts, transparents, sans entrave et non discriminatoires ».

Du reste, la « Déclaration d’Alger » a mis l’accent sur le rôle fondamental du gaz naturel dans « la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies », « la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux croissants et la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous ».

Sur un autre registre, la « Déclaration d’Alger » désapprouve  « la mise en œuvre unilatérale d’actions et de mesures fiscales sans précédent, prétendument justifiées par la garantie de la sécurité d’approvisionnement énergétique de certains, au détriment des règles du marché du gaz naturel, et au risque d’accentuer les déséquilibres au détriment des populations vulnérables ».

Cela implique ajoute la « Déclaration d’Alger », la défense du gaz naturel en tant que « source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte » et « contribuer à l’inclusion du gaz naturel en tant que ressource naturelle écologiquement durable dans les réglementations climatiques, d’investissement et fiscales, les opérations bancaires internationales et le commerce mondial ».

RA