L’ONJSA tiendra son 3e Congrès jeudi prochain au l’OCO

L’ONJSA tiendra son 3e Congrès jeudi prochain au l’OCO

ALGER – L’Organisation Nationale des Journalistes Sportifs Algériens (ONJSA) tiendra son 3e Congrès ordinaire et électif, jeudi prochain au Centre de presse du Complexe olympique Mohamed Boudiaf (Alger), a-t-on appris mardi auprès du secrétariat de l’organisation.

« Les travaux de ce Congrès porteront sur deux volets: la lecture pour adoption des bilans moral et financier de fin de mandat du bureau sortant, avant de passer aux nouvelles élections d’un nouveau bureau pour le prochain mandat », a indiqué le communiqué de l’ONJSA.

En prévision des élections, une commission de candidature avait été installée à cet effet pour étudier les différents dossiers de candidatures, avant d’arrêter une liste de 14 membres, représentants différents organes de presse (privée et publique), candidats au bureau exécutif et un seul postulant pour le poste de président.

Les travaux du Congrès seront rehaussés par la présence d’anciens journalistes sportifs (comme observateurs) et autres personnalités du mouvement sportif algérien, ainsi que les représentants des différents médias algériens.

En marge du Congrès, d’anciens journalistes ayant marqués la scène médiatique sportive seront honorés.

L’ONJSA est une association fondée en 2009, qui regroupe les journalistes sportifs professionnels algériens, présidée depuis la date de sa création par le journaliste Youcef Tazir, aujourd’hui directeur de communication du Comité Olympique et sportif algérien (COA). Elle organise plusieurs activités entre autres, le Forum sportif qui accueille des personnalités sportives, des séminaires, des stages de formation pour les journalistes spécialisés dans divers domaines, le traditionnel tournoi de futsal pour la presse sportive et plusieurs autres actions humanitaire et caritative.

APS

Agression contre Ghaza: l’Algérie regrette le nouvel échec du Conseil de sécurité

Agression contre Ghaza: l’Algérie regrette le nouvel échec du Conseil de sécurité

NEW YORK (Nations unies) – Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), Amar Bendjama a exprimé son regret après un nouvel échec du Conseil de sécurité à s’élever à la hauteur des appels et aspirations des peuples, assurant que l’Algérie « ne s’arrêtera pas jusqu’à ce que le Conseil de sécurité assume pleinement ses responsabilités et appelle à un cessez-le-feu ».

Après l’utilisation par les Etats-Unis de leur veto face au projet de résolution présenté par l’Algérie au Conseil de sécurité,  lequel appelle à un cessez-le-feu à Ghaza et rejette tout déplacement forcé des Palestiniens, M. Benjama a exprimé sa profonde gratitude à tous les membres pour leur participation constructive, tout au long du processus de négociation, et présenté ses remerciements à tous les Etats qui ont voté en faveur du projet de résolution et ceux qui ne se sont pas opposés à l’adoption de ce projet qui appelle à un cessez-le-feu à Ghaza.

« Ce projet de résolution véhicule un message fort aux Palestiniens, à savoir que le monde ne peut rester silencieux face à leur détresse, mais malheureusement, le Conseil de sécurité a échoué encore une fois à s’élever à la hauteur des appels et aspirations des peuples », « un échec qui ne le dispense pas d’assumer ses responsabilités, ni la communauté internationale de ses obligations envers le peuple palestinien désarmé, ni même les autorités d’occupation du devoir de mise en œuvre des mesures conservatoires de la Cour internationale de justice (CIJ) », a-t-il précisé.

Il a affirmé dans ce contexte qu' »il est grand temps pour que l’agression cesse et que nous puissions faciliter l’acheminement des aides humanitaires vers toutes les régions de Ghaza ».

Précisant que « les deux résolutions 2712 et 2720 n’ont pas abouti aux résultats escomptés et que les aides ne couvrent pas le minimum des besoins des Palestiniens, M. Bendjama a souligné la nécessité de reconnaitre que seul un cessez-le-feu permettrait d’atteindre l’objectif escompté ».

La situation actuelle impose à tout un chacun, comme il avait affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « d’œuvrer à porter haut les principes et les objectifs de l’ONU, d’assurer la protection nécessaire au peuple palestinien, et de mettre fin à l’injustice historique qu’il subit » , a ajouté M. Bendjama.

Il a rappelé que « les peuples de notre région considéraient et considèrenttoujours le Conseil de sécurité, comme étant le garant de la légalitéinternationale, mais malheureusement, il les a déçus encore une fois ».

Dans ce cadre, l’ambassadeur d’Algérie à l’ONU a adressé un message à la communauté internationale, l’appelant à la nécessité de « répondre aux demandes de cessation des massacres ciblant les Palestiniens, en exigeant un cessez-le-feu immédiat. Quiconque va à son encontre doit revoir ses politiques et ses calculs, car les résultats des mauvaises décisions d’aujourd’hui mèneront, demain, à la violence et à l’instabilité dans notre région et dans le monde ».

« Interrogez-vous sur le résultat de vos décisions et sur la façon dontl’histoire vous jugera », a-t-il martelé.

« Ce soir, nous enterrons nos martyrs en Palestine. Demain, l’Algérie reviendra au nom de la nation arabo-musulmane et des hommes libres de par le monde, et avec nous, les âmes des milliers d’innocents assassinés par l’occupant israélien dans l’impunité la plus totale, pour frapper aux portes du conseil et exiger l’arrêt du bain de sang en Palestine. Nous ne nous arrêterons pas tant que ce conseil n’aura pas assumé son entière responsabilité et appelé à un cessez-le-feu, car notre volonté est de fer et notre détermination est inépuisable ».

APS

GECF : le sommet d’Alger permettra de mettre l’accent sur le rôle important du gaz à l’avenir

GECF : le sommet d’Alger permettra de mettre l’accent sur le rôle important du gaz à l’avenir

ALGER- Le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), prévu du 29 février au 2 mars en Algérie, permettra de mettre l’accent sur le rôle important du gaz à l’avenir, étant « une matière indispensable que l’on ne saurait remplacer par les énergies renouvelables (ENR) », a indiqué, mardi à Alger, l’expert international en prix du pétrole et politiques énergétiques, Dr. Mamdouh Salama.

Cette déclaration a été faite lors d’une conférence organisée par le ministère de la Communication sur « Les prix du pétrole, entre la réalité de l’offre et la demande et le contrôle de la spéculation », qui s’est déroulée en présence du ministre de la Communication, Mohamed Laagab, de directeurs d’établissements médiatiques et de nombres de cadres supérieurs.

M.Salama, également conseiller en énergie auprès de la Banque mondiale (BM), a fait savoir que l’importance du gaz « est au même niveau que celle du pétrole dans le monde », soulignant que « cette matière est indispensable et ne saurait être remplacée par les ENR ».

Dans ce cadre, l’expert jordanien a estimé que la transition énergétique « est surévaluée, eu égard à l’importance du gaz et de sa capacité considérable à produire de l’électricité par rapport aux ENR qui, elles, constituent des énergies intermittentes ne pouvant pas couvrir les besoins mondiaux ».

« C’est là qu’intervient le rôle de l’Algérie pour mettre en exergue l’importance de cette matière notamment à travers le GECF, outre sa démarche visant un consensus entre les Etats à même d’assurer l’organisation du marché du gaz et davantage de rentabilité aux pays producteurs et exportateurs de gaz », a soutenu M. Salama.

Le Conseiller de la BM a ajouté qu’au regard des objectifs pour lesquels se tient le Sommet, figure notamment  » la préservation des intérêts des pays producteurs et exportateurs du gaz, ainsi que les intérêts des consommateurs, devant certaines démarches qui visent à maintenir bas les cours du gaz, il est attendu que le Sommet d’Alger soit « un succès », soulignant que cet évènement constituera « un point de transformation dans l’histoire du marché du gaz dans le monde », d’autant plus qu’il conférera une sorte de stabilité mondiale autour du gaz et de ses prix, en sus de son rôle à l’avenir.

Evoquant les cours de pétrole, l’expert estime que  » la manipulation et la spéculation ne tiendront pas pour longtemps », tout en prévoyant leur augmentation l’année en cours.

Dans son intervention, l’expert algérien en questions géostratégiques, Lagha Chegrouche, a affirmé que la tenue du Sommet d’Alger a « une signification substantielle », indiquant que l’Algérie est « capable de rapprocher les points de vue, à même de préserver les intérêts des pays exportateurs de cette énergie et de construire un terrain d’entente stratégique ».

Selon l’expert, l’Algérie est à l’avant-garde des initiatives inhérentes à l’industrie gazière, rappelant qu’elle a été le 1e pays à avoir exporté le gaz liquéfié depuis le complexe industriel de liquéfaction de gaz naturel d’Arzew, ce qui l’érige en « pays particulier et pionnier dans cette industrie ».

Concernant le 7e sommet du GECF en Algérie, il a estimé que l’évènement permettra de « discuter de questions de fond », affirmant qu’il sortira avec  » des décisions stratégiques dans le domaine du gaz en vue de garantir les intérêts des parties ».

APS

Le gaz naturel, « un passage fluide et sûr » vers les énergies renouvelables dans la structure énergétique mondiale

Le gaz naturel, « un passage fluide et sûr » vers les énergies renouvelables dans la structure énergétique mondiale

ALGER – L’expert en énergie, Mehmah Bouziane, a affirmé que le gaz naturel reste « le passage fluide et sûr » vers les énergies renouvelables dans la structure énergétique mondiale, relevant le rôle de l’Algérie en tant que pays « pionnier » dans l’ingénierie d’un modèle national de transition énergétique basé sur le gaz naturel.

Face aux situations et aux bouleversements géopolitiques et économiques mondiaux actuels, notamment aux effets de la pandémie de la Covid-19 puis à la crise en Ukraine, qui ont eu un impact important sur les marchés énergétiques internationaux, le gaz naturel « s’impose comme le passage fluide et sûr vers l’intégration des énergies renouvelables, propres et neutres en carbone dans la structure énergétique mondiale », a précisé l’expert dans un entretien accordé à l’APS, soulignant que le renforcement de l’industrie du gaz naturel est en soi une consolidation des processus de transition énergétique à travers le monde.

Après avoir rappelé la place de l’Algérie comme un des plus importants exportateurs de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le monde, devenant en 2023 le premier pays africain exportateur de GNL, et l’un des plus importants fournisseurs de gaz naturel à l’Europe via gazoducs, M. Mehmah a estimé que l’Algérie se positionne, de ce fait, « comme un pays pionnier dans l’ingénierie d’un modèle national de transition énergétique dirigé par le gaz naturel ».

A titre d’exemple, il a cité la création par l’Algérie de la centrale hybride de Hassi R’mel (gaz/énergie solaire), considérée par les experts et les organismes internationaux spécialisés en énergie comme « un modèle pionnier » en matière de mix énergétique propre, ce qui met en évidence, encore une fois, la nécessité de s’appuyer sur le gaz naturel pour passer à un système énergétique à faible émission de carbone.

 

L’Institut de recherches sur le gaz: une référence de l’industrie du gaz dans le monde

 

Interrogé sur le rôle de l’Institut de recherche sur le gaz (IRG) relevant du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), dont le siège sera inauguré à Alger en marge des travaux du 7ème Sommet du GECF, prévu à Alger du 29 février au 2 mars prochain, l’expert en énergie a affirmé que cet institut constitue un outil de recherche scientifique pour l’échange de connaissances et de technologies de haut niveau et de haute valeur.

L’expert a précisé que cet organisme représentera « une référence internationale d’appui à l’industrie gazière, ainsi qu’un lieu de rencontre des chercheurs venus de tout horizon ». Aussi, l’institut devrait prendre en charge plusieurs sujets centraux en lien avec le domaine de l’industrie gazière, et notamment le défi climatique qui s’érige face à cette industrie florissante et prometteuse.

L’institut présentera son premier projet autour du sujet du gaz combustible, indique l’expert qui a évoqué dans le même contexte que la relance du projet du barrage vert sur une superficie de 4,7 million d’hectares, ainsi que le programme du groupe Sonatrach pour l’élimination des émissions issues de ses activités, avec comme objectif la réduction des émissions de méthane à 1% vers 2030, traduit l’intérêt qu’accorde l’Algérie au défi écologique de l’industrie gazière.

Au sujet de l’importance du Sommet d’Alger, M. Mehmah a précisé qu’il permettra d’aborder une série de défis qui se posent aux pays membres du forum, principalement ceux en lien avec l’importance de la consolidation des investissements futurs dans la chaine industrielle gazière, et la prise en charge des aspects climatiques et écologiques permettant d’atteindre les objectifs stratégiques tracés par le forum d’ici à 2050.

Par ailleurs, « la nécessité de sortir l’industrie gazière du cycle des fluctuations des prix vers un cycle plus stable » figure parmi les défis majeurs que le Forum qui détient 70% des réserves en gaz naturel mondial est appelé à relever, ajoute M. Mehmah, citant, entre autres défis, l’actualisation du document de travail régissant l’activité du forum de manière à consolider la sécurité énergétique durable, ainsi que l’importance des contacts à long terme pour l’exportation du gaz naturel.

Toujours à ce même propos, M. Mehmah ajoute que les pays membres « sont conscients que la pression exercée par les pays importateurs et consommateurs d’énergie sur le marché du gaz, à la recherche d’un +gaz à bas prix+, en poussant les pays producteurs et exportateurs à se diriger vers les marchés spot, est un +piège fatal+ pour tous, car l’abandon des contrats d’exportation de gaz à long et à moyen termes sera un facteur générateur d’+opacité+ en termes d’offre et de demande ».

L’expert a rappelé que l’Algérie qui a toujours défendu les contrats à court et moyens termes, a affiché avant la tenue de ce sommet « des message forts » allant dans ce sens. Une politique incarnée notamment par les contrats signés par Sonatrach avec de nouveaux clients, notamment celui s’étendant sur 10 ans de la compagne « Grain LNG » pour l’approvisionnement de la Grande Bretagne en gaz algérien, ainsi qu’un deuxième contrat conclu avec la compagnie « FNG »  pour l’approvisionnement futur de l’Allemagne « sur la base contrat d’un contrat à moyen terme ».

L’expert a, en outre, rappelé « la haute crédibilité » dont jouit l’Algérie sur la scène énergétique mondiale, grâce aux ressources importantes dont elle dispose, mais aussi pour sa renommée en matière de respect de ses obligations contractuelles, ainsi que son expérience considérable en la matière, indiquant que la production algérienne en gaz en 2022 « a pu être réalisé à raison de 83% grâce aux efforts propres de Sonatrach », ce qui « prouve avec clarté, que l’Algérie détient de hautes qualifications l’habilitant à jouer des rôles avancés en matière de partage d’expertises au sein du Forum ».

APS

Installation de 2 commissions de veille et de suivi des programmes ramadanesques et sportifs

Installation de 2 commissions de veille et de suivi des programmes ramadanesques et sportifs

ALGER – Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab  a installé, mardi, deux Commissions de veille chargées du suivi des programmes dédiés au mois de Ramadhan et devant être diffusés sur les chaines de Télévision, et aux programmes sportifs, indique un communiqué du ministère.

Les deux commissions veilleront sur « le respect des orientations du ministère de la Communication, à travers les programmes dédiés au mois sacré, lesquels doivent être aussi variés que ciblés, mais aussi le suivi du contenu des programmes sportifs diffusés dans les différents médias », précise le communiqué.

Cette installation intervient suite à la rencontre du ministre, le 27 janvier dernier, avec les directeurs des chaines de télévision pour tracer les grandes lignes de la grille dédiée au mois de Ramadhan, ainsi que sa rencontre, début février, avec les journalistes et responsables de la presse sportive qu’il a appelés au respect de l’éthique professionnelle lors de l’accomplissement de leurs missions.

« Nous sommes appelés, aujourd’hui, à assumer la responsabilité morale et à suivre tout ce qui est diffusé par les différents médias, quelle qu’en soit la nature, notamment après avoir enregistré nombre de dépassements de la part de journalistes, eux-même, ou par les responsables de diffusion », a affirmé M. Laagab a cette occasion.

Le ministère « prendra les mesures nécessaires en cas de dépassements », a-t-il mis en garde, ajoutant que « l’objectif suprême est de servir le citoyen et les médias ».

A noter que la Commission de suivi des programmes dédiés au mois sacré sera scindée en équipes qui veilleront « au suivi de tout ce qui sera diffusé durant le mois de Ramadhan », de même pour la deuxième Commission qui assurera le suivi de tout contenu sportif diffusé à travers les différents médias électroniques, radiophoniques et audiovisuels, ainsi que la presse écrite », ajoute la même source.

APS