BDL : ouverture de la première agence dédiée à la finance islamique et un espace pour les services numériques à Alger

BDL : ouverture de la première agence dédiée à la finance islamique et un espace pour les services numériques à Alger

La Banque de développement local (BDL) a ouvert, mercredi à Alger, la première agence commerciale dédiée à la finance islamique portant le nom «Al Qods», ainsi qu’un espace dédié aux services numériques, et ce sous la supervision du directeur général de cette banque publique, Youcef Lalmas.

Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d’inauguration de l’agence, sise à Rue Didouche Mourad, accompagné du coordinateur général de la commission ministérielle de la Fatwa et membre du comité charaique de la BDL, Mohand Ouidir Mechnane, et des cadres de la banque, M. Lalmas a indiqué que ces mesures interviennent en droite ligne avec «les directives des autorités publiques visant à généraliser la finance islamique et à numériser les services des institutions financières et bancaires en Algérie.»

Elles visent également à fournir le plus grand nombre possible de produits islamiques aux citoyens souhaitant obtenir ce type de services bancaires, en sus de répondre à leur besoins et d’offrir de larges opportunités de financement et d’investissement, ce qui renforcera le développement économique du pays, a-t-il ajouté.

A travers cette agence dédiée à la finance islamique, baptisée «Al Qods» à l’occasion de son ouverture coïncidant avec la journée nationale de solidarité avec le peuple palestinien, la BDL propose neuf (9) produits conformes aux principes de la charia islamique et approuvés par l’Autorité charaïque nationale de la fatwa pour l’industrie financière et l’autorité de contrôle charaïque de la banque.

Ces produits portent sur «Ijarra mountahia bitamlik, Mourabaha véhicule, Mourabaha consommation (pour les individus), Mourabaha investissement, Mourabaha exploitation (pour les entreprises), compte courant islamique, compte chèque islamique, compte épargne islamique et dépôt en compte d’investissement «Moudarabah».

A cette occasion, M. Lalmas a souligné que «près de 67 nouveaux guichets de finance islamique ont été lancés cette année à travers le pays, portant le nombre total à 107 guichets, l’ouverture de 18 autres étant prévue d’ici la fin de l’année».

Concernant l’espace des services numériques, sis Boulevard Amirouche, le DG de la BDL a expliqué qu’il «permettra l’utilisation de divers services numériques grâce à son distributeur automatique des billets (DAB) et à son guichet automatique bancaire (GAB), facilitant les retraits par carte bancaire et carte Edahabia, d’autant plus qu’il est sécurisé».

Evoquant la numérisation, M. Lalmas a révélé que «près de 250.000 cartes CIB ont été émises pour faciliter les transactions électroniques des clients».

Au cours du premier semestre de 2023, la BDL a enregistré «des résultats exceptionnels en matière de transactions en ligne (E-paiement), par carte bancaire, dépassant un milliard de DA avec 120.000 opérations».

En ce qui concerne le nombre d’opérations de retrait via les «DAB/GAB», la BDL a enregistré près de 4,2 millions d’opérations, soit 68 milliards de DA, selon M. Lalmas qui a souligné que «cette hausse s’explique par le développement de la culture d’utilisation des cartes bancaires par les citoyens algériens».

R-A

L’Algérie reconduite à l’unanimité pour siéger au Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques pour un mandat de deux ans

L’Algérie reconduite à l’unanimité pour siéger au Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques pour un mandat de deux ans

ALGER – L’Algérie a été reconduite mercredi par la 28ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur les Armes Chimiques à l’unanimité pour siéger au Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), au titre de la région de l’Afrique, pour un mandat de deux ans, à compter du 12 mai 2024.

Par la même occasion, l’Algérie a été élue, en la personne de l’Ambassadeure Salima Abdelhak, à la présidence du Comité plénier de la 28ème session de la Conférence des Etats Parties, par voie de consensus, au titre de la région Afrique.

Ces deux élections représentent un renouvellement de confiance dans le rôle positif de notre pays dans le domaine du désarmement chimique et de son engagement à atteindre les objectifs de la Convention sur les armes chimiques. L’Algérie continuera à travailler en coopération avec les membres du Conseil, dont les industries chimiques sont les plus importantes au monde, en vue d’élaborer des politiques et initiatives visant le renforcement de la sécurité mondiale, la prévention de la prolifération des armes chimiques et la promotion de la coopération internationale dans ce domaine.

Il convient de noter que l’Algérie participe aux travaux de cette session avec une importante délégation composée de représentants de l’Autorité Nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention sur les Armes Chimiques, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et la Représentation Permanente d’Algérie auprès de l’OIAC, dirigée par la Représentante Permanente l’Ambassadeure Salima Abdelhak.

L’Ambassadeure a fait une déclaration nationale à cette session mettant en relief les questions d’intérêt pour notre pays dans le domaine chimique ainsi que d’autres questions pertinentes au niveau international, à l’instar de la guerre contre Ghaza pour laquelle la délégation algérienne avait placé une pancarte en guise de solidarité avec le peuple palestinien qui vit sous une agression brutale sans précèdent au cours de cette période.

Elle a souligné la nécessité de préserver les acquis réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur les Armes chimiques et la nécessité de promouvoir la coopération entre les Etats sur la base d’un dialogue constructif et inclusif afin de s’éloigner de la polarisation et la politisation des travaux de l’Organisation et parvenir à des décisions consensuelles permettant la promotion de la Paix et la Sécurité Internationales.

Elle a également relevé le rôle joué par l’Algérie dans la contribution aux activités de l’Organisation visant à renforcer les capacités des Etats africains en matière de la réalisation des objectifs de la Convention. Elle a mis en relief l’organisation par l’Algérie de l’exercice Chemex Afrique, en collaboration avec le Secrétariat technique de OIAC du 23 septembre au 4 octobre 2023, dont le succès a été souligné par aussi bien le Directeur Général de l’Organisation que par plusieurs délégations lors de la session.

De plus, elle a réitéré la volonté de l’Algérie de poursuivre sa coopération fructueuse avec le Secrétariat technique en organisant plusieurs événements qui contribueraient à assister les Etats africains à relever les défis sécuritaires dans le domaine chimique, notamment les activités qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le terrorisme chimique, qui constitue l’une des priorités de l’Organisation après l’achèvement de la destruction de tous les stocks déclarés d’armes chimiques en juillet dernier.

A cette occasion, la Représentante Permanente de l’Algérie a abordé le principe de l’universalité de la Convention sur les Armes Chimiques, qui représente aussi un des objectifs fondamentaux de la Convention, soulignant l’urgence de lui accorder une importance particulière à la lumière de l’agression contre le peuple palestinien. A cet égard, elle a demandé au Directeur Général et au Secrétariat technique de continuer à travailler avec les Etats Parties à la Convention en vue de concrétiser ce principe.

Par ailleurs, tout en se félicitant de la rencontre entre le Ministre des Affaires Etrangères du Soudan du Sud et le Directeur Général de l’Organisation à Alger, le 3 octobre 2023, en marge de l’exercice Chemex Afrique, elle a tenu à indiquer qu’il existe des grandes craintes que l’occupant sioniste, qui n’est pas membre de la Convention, puisse recourir à l’utilisation d’armes chimiques dans son agression contre des Palestiniens livrés à une catastrophe humanitaire sans précédent.

Dans sa déclaration, elle a exprimé le soutien de l’Algérie à la demande faite par l’Etat de Palestine au Secrétariat technique relative à la fourniture de l’assistance technique dans le cas de l’utilisation d’armes chimiques et l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation de telles armes en Palestine, Etat partie à la Convention sur Armes Chimiques.

APS

APN: séance plénière jeudi consacrée aux questions orales

APN: séance plénière jeudi consacrée aux questions orales

ALGER- L’Assemblée populaire nationale (APN) reprend ses travaux, jeudi, en séance plénière consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, a indiqué, mercredi, un communiqué de l’Assemblée.

Les questions orales concernent les secteurs des Moudjahidine et des Ayants-droit, de la Poste et des Télécommunications, du Commerce et de la Promotion des exportations, de l’Environnement et des Energies renouvelables, ainsi que le secteur de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a précisé la même source.

APS

Le ministre des Moudjahidine présente ses condoléances suite au décès de la moudjahida Janine Birichou

Le ministre des Moudjahidine présente ses condoléances suite au décès de la moudjahida Janine Birichou

ALGER – Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga a adressé un message de condoléances à la famille de la moudjahida Janine Birichou, décédée à l’âge de 92 ans, a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère.

« C’est avec une profonde affliction que nous avons appris la disparition de la moudjahida Janine Birichou, que Dieu l’entoure de Sa sainte miséricorde. En cette pénible épreuve, je tiens à présenter à sa famille et à tous ses compagnons moudjahidine et moudjahidate, ainsi qu’aux amis de la Révolution algérienne, mes  condoléances les plus attristées et ma profonde compassion, implorant le Tout Puissant de prêter patience et réconfort à sa famille et à ses proches », a écrit M. Rebiga dans son message de condoléances.

Née le 17 octobre 1931 en France, la défunte, veuve du chahid Kam El Arbi, et du moudjahid Maibech Salah, paix à leurs âmes, était pétrie « des nobles principes humanitaires. Témoin de par ses hautes valeurs de ce qu’endurait le peuple algérien comme oppression et injustice coloniales, elle rejoint la Révolution de libération nationale en 1956 », ajoute la même source.

« Militante pour la cause nationale, aux côtés des fidèles parmi les hommes libres du monde qui ont voué leur vie au soutien de la lutte du peuple algérien pour la liberté et l’indépendance », elle sera emprisonnée « une année entière (08 janvier 1958-08 janvier 1959) ». Après sa sortie de prison, elle poursuit « la lutte jusqu’à l’indépendance », conclut le communiqué.

APS

Respect des droits de l’homme, principal jalon dans l’édification de l’Algérie Nouvelle

Respect des droits de l’homme, principal jalon dans l’édification de l’Algérie Nouvelle

ALGER – Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a affirmé, mercredi à Alger, que le respect des droits de l’homme constituait le principal jalon dans le processus d’édification de l’Algérie Nouvelle, réaffirmant le soutien de l’Algérie à la lutte des deux peuples palestinien et sahraoui, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement.

Lors de l’audience qu’il a accordée à la présidente de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CAFDHP), Imani Daud Aboud, M. Goudjil a indiqué que « le respect des droits de l’homme constitue le principal jalon dans le processus d’édification de l’Algérie Nouvelle, dont les fondements ont été instaurés par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », relevant les réformes profondes initiées par le Président Tebboune, lesquelles ont « abouti à des acquis dont s’énogueille le peuple algérien en matière de consolidation des droits de l’homme et des libertés publiques, fondées sur un socle constitutionnel et un édifice institutionnel solides, à la faveur d’un cadre de développement sous-tendu par un véritable décollage économique ».

La rencontre a constitué « une opportunité pour passer en revue l’état des droits de l’homme en Afrique et examiner les mécanismes de leur protection et de leur promotion, à même d’assurer au citoyen africain la garantie de ses droits légitimes et de ses libertés fondamentales prévus par la charte africaine et garantir sa protection contre toute forme de violations ».

A ce propos, M. Goudjil a appelé à « assainir le continent africain de l’opprobre du colonialisme, en permettant au peuple sahraoui d’accéder à l’autodétermination et à l’indépendance ».

Dans ce cadre, le président du Conseil de la nation a évoqué « le souci de l’Algérie, depuis son indépendance et partant de sa référence humanitaire et de son expérience historique hors pair, de protéger les intérêts et les potentialités des peuples africains à travers le soutien aux mouvements de libération et ses efforts incessants pour défendre leurs droits légitimes, consacrés par les chartes internationales et continentales, notamment le droit à l’autodétermination et à vivre en liberté, justice et souveraineté ».

Dans ce sens, M. Goudjil a salué le « rôle honorable joué par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un système africain original des droits du citoyen africain et la création ainsi d’une école continentale expérimentée issue d’une longue et grande expérience humaine dans la revendication des droits, qui n’a pas besoin de tutelle, ni de leçons à recevoir ».

Il a appelé, en outre, la Cour africaine à « intensifier ses efforts et à poursuivre son travail juridique honorable pour nettoyer le continent africain de l’opprobre de l’occupation et décoloniser la dernière colonie dans le continent par la protection du peuple sahraoui des agressions répétées de l’Etat occupant contre ses droits et du pillage de ses richesses, tout en accélérant le processus à même de lui permettre d’exercer son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance ».

M. Goudjil a réaffirmé « le soutien de l’Algérie au droit du peuple palestinien à la création de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale », déplorant « la dégradation des droits de l’homme et l’impuissance à faire cesser l’agression sioniste ciblant Ghaza et les territoires palestiniens occupés ».

Il a, également, condamné la politique de « deux poids deux mesures ayant marqué les relations internationales ».

Pour sa part, la présidente de la Cour africaine (CAFDHP) s’est dite « heureuse d’être en Algérie », remerciant « le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et le peuple algérien pour l’organisation de la 71e session de la CAFDHP et le 6e dialogue judiciaire ».

Mme Aboud a présenté un exposé sur « les missions, les prérogatives et le mandat de son instance ainsi que sa compétence judiciaire et les mesures prises à l’effet de résoudre les questions qui lui sont soumises », affirmant que « la CAFDHP est une institution ayant un statut particulier dédiée à la défense des droits des peuples africains ».

La responsable a rappelé, dans son intervention, les efforts de la CAFDHP pour la promotion des droits de l’Homme en Afrique, appelant à « la consolidation de la coopération et de la coordination » entre son institution et les instances similaires en Algérie dans l’objectif de « hisser le niveau des libertés sur le plan continental œuvrant de concert à mettre fin à toutes sortes de violation », lit-on dans le communiqué.

Mme Imani Aboud participe avec les membres de la Cour africaine aux travaux de la 71e session de la CAFDHP et du 6e dialogue judiciaire africain abrités à Alger du 7 novembre au 4 décembre.

aps