Appel à introduire les méthodes d’éducation écologique à tous les paliers de l’enseignement

Appel à introduire les méthodes d’éducation écologique à tous les paliers de l’enseignement

SETIF – Les intervenants aux travaux du congrès international sur « l’environnement et les biotechnologies dans le climat de la Méditerranée » ont appelé mardi à « introduire les méthodes d’éducation écologique à tous les paliers d’enseignement ».

Dans son intervention à l’ouverture de cette rencontre de trois jours initiée par le département de biologie et écologie des plantes de l’université Sétif-1, Dr. Sofiane Kanouni de l’université Sétif-2 a mis l’accent sur « l’importance d’intégrer l’éducation écologique aux programmes scolaires des divers paliers du primaire à l’enseignement supérieur ainsi qu’au établissements de formation de tout le pays ».

L’intervenant a plaidé pour l’intensification des efforts, la mobilisation de tous les moyens et la coopération internationale pour soutenir les systèmes écologiques durables par la formation, l’enseignement et la recherche scientifique, relevant à ce propos « le sérieux de la stratégie du ministère de l’Enseignement Supérieur dans ce domaine ».

Pr. Mohamed El Hadi Latrache, recteur de l’université Sétif-1 a insisté sur l’importance du thème de la rencontre devenu aujourd’hui un sujet d’actualité qui impacte par ses effets tous les êtres vivants, l’homme et la faune.

Ce congrès vise à sensibiliser la communauté internationale et surtout les pays du bassin méditerranéen aux changements climatiques et leurs répercussions sur les systèmes écologiques dont les mers, les forêts, les fleuves et les déserts, a indiqué à l’APS Khaled Missaoui, président du comité d’organisation du congrès et chef du département de biologie et écologie des plantes.

Pas moins de 129 communications et 2.012 posters seront présentés par les 320 participants à la rencontre qui aborde les quatre axes de la biodiversité dans le bassin méditerranéen, la valorisation des plantes et leur usage médicinal, la technologie et la biodiversité et les études appliquées de suivi par satellites.

aps

Cheikh Sid Ahmed Serri, grand maître et référence sûre de la musique andalouse dans sa variante Senaa

Cheikh Sid Ahmed Serri, grand maître et référence sûre de la musique andalouse dans sa variante Senaa

ALGER – Le professeur Sid Ahmed Serri (1926-2015), un des piliers de la musique andalouse dans sa variante Senaa, a consacré sa vie pour la préservation de ce patrimoine ancestral et identitaire et sa transmission aux générations futures.

Le huitième anniversaire de disparition de ce maître de l’Ecole Sanaa d’Alger, revient à la mémoire mercredi pour rappeler sa contribution à enrichir la phonothèque de la musique classique algérienne, par des œuvres de ce genre millénaire qu’il reconstituait, rassemblait et tenait à enregistrer pour la postérité.

Né à la Casbah d’Alger en 1926, dans une famille de mélomanes, Sid Ahmed Serri était connu, depuis son enfance déjà, pour sa passion et son amour pour la mélodie andalouse dans ses belles variations modales et ses cadences rythmiques irrégulières.

A quatre ans, il fut inscrit à l’Ecole coranique dans les classes du Cheikh El Bachir El Bouziri, qui faisait alors réciter à ses élèves les versets du Saint Coran tout en leur apprenant à interpréter des chants religieux.

L’élève Serri se distinguait par ses capacités vocales à réciter des chants religieux et à mémoriser leurs textes, ce qui lui avait valu d’être sollicité pour animer des soirées à l’occasion du Mawlid Ennabaoui Ech’Charif dans les sanctuaires de Sidi Abderrahmane Et’Thaalibi à la Casbah d’Alger ou à Sidi M’hamed Boukebrine au quartier de Belcourt.

Après une formation académique qu’il avait entamé dès 1945, il rejoint l’ »association algérienne de l’Art andalou », où il fut vite repéré par le professeur Abderrezak Fekhardji qui l’intègre dans sa classe au Conservatoire d’Alger.

Rejoignant d’autres associations de musique andalouse, à l’instar d’ »El Andaloussia », « El Hayat » et « El Djazairia », Sid Ahmed Serri avait non seulement perfectionné son art d’interpréter des chants andalous, mais aussi développé sa technique à l’instrument du Oud.

En 1947, le maître Serri intègre la radio et l’Orchestre Sanaa, belle opportunité pour donner du plaisir aux amateurs de cette musique savante qui le verra consacré un an plus tard, « meilleur chanteur ».

Ce nouveau statut lui avait permis l’accès aux studios de la radio où il avait commencé à enregistrer quelques titres, puis à la Télévision où sa renommée va se confirmer, avant de se voir surnommé « Cheikh ».

En 1952, Sid Ahmed Serri est appelé pour diriger l’association « El Djazairia », devenue bien après « El Mossiliya » et passer ainsi du rang de l’élève à celui de professeur et enseigner, ensuite, la musique andalouse aux jeunes de l’Institut de musique d’Alger.

Après plusieurs concerts donnés durant les années 1980, avec ses élèves sous l’intitulé, « Automne de la musique algérienne », le professeur Serri est élu en 1989 comme président de l’association de la protection, la sauvegarde et la promotion de la musique classique algérienne et en 2006, comme président de la Fédération nationale des associations de musique classique algérienne.

Premier artiste algérien à recevoir l’Ordre national du mérite en 1992, Sid Ahmed Serri s’est investi corps et âme durant les années 1990 pour enregistrer le patrimoine andalou et ne pas laisser sa transmission à la tradition orale seulement.

Ainsi et en 2000, les premiers enregistrements, sortis en CD dans le genre « Aroubi » ont vu le jour, de même qu’une série de Noubet dans différents genres et modes rassemblées dans 45 CD.

De nombreux artistes, aujourd’hui célèbres, ont eu leurs premiers enseignements et perfectionné leur savoir faire en chant andalou et dans la pratique de l’instrument, dans les classes du Cheikh Sid Ahmed Serri, une « référence sûre » de la musique andalouse.

Dans son ouvrage paru en 1997 aux éditions de l’Entreprise nationale des Arts graphiques (Enag), le maître Serri a rassemblé toutes les poésies de l’ensemble des Noubet de la musique andalouse dans sa variante algéroise Sanaa, un livre-référence réédité en 2002 puis en 2006.

Le président de l’association de musique andalouse, « Menzah Anadil El Djazair », Youcef Ouznadji, témoigne de la singularité de l’homme, à qui revient le « mérite d’avoir réussi à élever la musique Senaa au rang académique », avant de conclure, « Sid Ahmed Serri était président d’honneur de l’association « Menzah Anadil El Djazair », de 2000 jusqu’à la date de sa disparition, le 15 novembre 2015″.

aps

Les Jardins de Chlef, partie intégrante d’un développement urbain durable

Les Jardins de Chlef, partie intégrante d’un développement urbain durable

CHLEF – La ville de Chlef a enregistré en 2023 l’ouverture de cinq (5) nouveaux jardins et espaces verts, devenus, en un court laps de temps, une destination privilégiée pour les familles, mais aussi une valeur ajoutée pour la vie publique et un indicateur certain d’un développement urbain durable.

Depuis leur ouverture au public début 2023, le jardin 11 décembre 1960, les parcs urbains Safa 1 et 2 et les deux espaces verts de la cité Bensouna, réalisés dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) sont devenus, outre leur intérêt environnemental et économique certain, le point de convergence de nombreux citoyens de l’intérieur et de l’extérieur de la wilaya.

« L’ouverture de ces jardins et espaces verts s’inscrit dans la cadre de la mise en œuvre des engagements de la commune à l’aménagement urbain du territoire selon les critères en vigueur en matière de d’aménagement des villes et des espaces urbains, dans la cadre d’un développement local durable », a indiqué le président de la commune de Chlef, Adnane Laâbdi.

La réalisation de ces projets a nécessité une enveloppe globale de pas moins de 200 millions DA, a-t-il ajouté. Il a fait part de la réception « prochaine » d’autres projets similaires, dont des espaces verts aux cités El Baradai et Lalla Aouda, devant contribuer, a-t-il dit, au « parachèvement des plans d’urbanisme à travers une touche esthétique adaptée aux normes d’urbanisme et environnementales ».

Selon l’architecte Mohamed Guendouzi la « réhabilitation du jardin du 11 décembre et l’ouverture d’autres jardins et espaces verts, durant cette année 2023, sont le reflet des efforts des autorités locales pour consacrer un équilibre entre les exigences du développement, l’extension urbanistique dans la ville de Chlef et l’impératif de protection de l’environnement ».

Il a souligné, à ce titre, la « contribution avérée » de ces projets écologiques dans la « création de nombreuses activités commerciales et de postes d’emplois, parallèlement à la relance du tourisme interne et la préservation de l’environnement ».

Ces espaces sont, également, de nature à être exploités comme des centres et sites d’accueil et d’assistance pour personnes sinistrées dans le cadre du Plan d’organisation des secours de la commune (ORSEC), en cas de crises ou de catastrophes naturelles, a-t-il fait savoir.

A noter que la gestion des jardins du 11 décembre 1960, et des parcs Safa 1 et 2, est assurée par des particuliers, dans le cadre de l’encouragement de l’investissement privé dans le domaine, tandis que les espaces verts restants sont pris en charge par la commune.

 

Les espaces verts, un soutien pour la santé publique et la vie sociale

 

« Les jardins et espaces verts contribuent de manière certaine dans l’amélioration du cadre de vie et le bien-être des citoyens en général, notamment au vu des possibilités qu’ils offrent pour la pratique d’activités sportives et pour l’organisation d’activités récréatives, culturelles et de sensibilisation sur des questions d’intérêt générale », a souligné Nadia Amer, présidente de l’association environnementale « Un bourgeon pour un avenir vert ».

Elle a estimé que ces espaces verts, inscrits au titre de « la satisfaction des doléances de la société civile et des exigences du développement local », sont de nature à « réduire les effets des changements climatiques et de pollution atmosphérique, tout en améliorant l’indice de qualité de vie du citoyen ».

A noter le constat, par l’APS, d’une importante affluence de visiteurs au jardin 11 décembre 1960, mitoyen à la Place de la solidarité. Cet espace vert, remontant à l’époque coloniale, était à l’abandon avant de bénéficier, dernièrement, d’une opération de réhabilitation, qui l’a transformé en un lieu de villégiature moderne privilégié par les locaux.

Rencontré sur place, Ahmed Ankoud, père de famille a déclaré que ce « jardin englobe une faune rare, considérée comme une valeur ajoutée pour la ville, outre l’organisation en son sein de différentes activités récréatives et culturelles, et les bienfaits  qu’il procure aux personnes en quête de calme et de tranquillité ».

Le constat est le même au niveau du parc urbain Safa 2 s’étendant sur une espace de trois (3) ha de la nouvelle ville de la cité Bensouna, un nouveau pôle urbain de prés de 10.000 âmes, et Safa 1, situé à hauteur de l’hôpital « Sœurs Bedj  » devenus tous les deux une destination privilégiée par les amateurs de footing et de vélo (adultes et enfants).

La création des espaces verts et des jardins publics à Chlef a « contribué à la diffusion de la culture environnementale et du tri sélectif des déchets, tout en élevant le niveau de communication sociale entre les membres d’une même famille », a estimé, pour sa part, Mme Samira Boudjemaâ, une visiteuse du parc.

D’autres citoyens ont salué l’aménagement des espaces verts à Chlef, à l’instar de ceux de la place Emir Abdelkader et de la route reliant la mosquée El-Kaouthar au carrefour de la cité El Hosnia, qui, selon eux, ont « conféré à Chlef un visage digne d’une destination touristique et commerciale de choix ».

Les efforts des autorités de Chlef se poursuivent toujours pour la création de nouveaux espaces verts et la réhabilitation de ceux dégradés, en tant que partie intégrante du développement local, tout en œuvrant à la sélection des essences d’arbres et des modèles de jardins de façon à les adapter à leur environnement urbain et de consacrer ainsi le principe de durabilité et d’amélioration de l’indice de qualité de vie du citoyen, comme assuré par les responsables de la commune de Chlef.

aps

Ligue 1 Mobilis: l’ESS bat l’USMA (2-1) et monte sur le podium

Ligue 1 Mobilis: l’ESS bat l’USMA (2-1) et monte sur le podium

ALGER – L’ES Sétif s’est imposée mardi face à l’USM Alger 2-1 (mi-temps: 1-1), en match disputé au stade du 8-mai 1945, comptant pour la mise à jour de la 3e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football.

L’Entente a ouvert le score par Abdelaziz Lahmeri sur penalty (16e), avant que l’USMA n’égalise sur un but gag, inscrit contre son camp par le milieu défensif Amir Yahia (28e). En seconde période, l’ESS a inscrit le but de la victoire grâce au défenseur Tarek Aggoun (49e).

A l’issue de ce résultat, le club sétifien réalise une belle opération en se hissant à la troisième place, en compagnie du CS Constantine, du CR Belouizdad, et de l’USM Khenchela avec 9 points chacun, alors que l’USMA reste scotchée à la 12e position avec 6 unités avec l’US Biskra.

Dans l’autre match de mise à jour de la 3e journée, disputé un peu plus tôt dans la journée au stade Omar-Benrabah de Dar El-Beïda, le Paradou AC a concédé sa première défaite de la saison, dans le derby face au CR Belouizdad (0-1).

L’unique but de la partie a été inscrit par l’attaquant camerounais Leonel Wamba peu avant la pause (43e). Il s’agit du premier but encaissé par le PAC, qui restait sur quatre « clean sheet ».

Le quadruple champion d’Algérie en titre se rachète ainsi après sa défaite concédée lors du derby algérois disputé vendredi au stade du 5-juillet face à l’USM Alger (1-2), pour le compte de la 5e journée.

En revanche, le PAC qui surfait sur de bons résultats depuis le début de l’exercice en cours (3 victoires et 1 nul), marque le pas et rate ainsi l’occasion de reprendre son fauteuil de leader.

La 6e journée du championnat, étalée sur trois jours (vendredi 17, samedi 18, et dimanche 19 novembre), verra leader le MC Alger accueillir la JS Saoura, alors que le stade du 5-juillet abritera une belle affiche entre le CR Belouizdad et la JS Kabylie.

 

Paradou AC – CR Belouizdad  0-1

ES Sétif – USM Alger             2-1

 

Classement                   Pts     J

1). MC Alger                                12        5

2). Paradou AC                             10       5

3). CS Constantine                          9       5

–). CR Belouizdad                           9       5

–).  ES Sétif                                   9       5

–). USM Khenchela                         9       5

7). JS Saoura                                 8        5

8). ASO Chlef                                 7        5

–). NC Magra                                 7        5

–). JS Kabylie                                7        5

–). MC El Bayadh                           7        5

12). USM Alger                              6         5

–). US Biskra                                6         5

14). US Souf                                 4         5

15). MC Oran                                3         5

16). US Ben Aknoun                      1         5.

aps