Krikou met en exergue à Samarcande la politique nationale de soutien à la femme dans tous les domaines

Krikou met en exergue à Samarcande la politique nationale de soutien à la femme dans tous les domaines

ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou, a mis en exergue, mercredi à Samarcande (Ouzbékistan), la politique de l’Algérie « basée sur le soutien à la femme dans tous les domaines », indique un communiqué du ministère.

Dans une allocution prononcée lors des travaux du Forum international sur  ‘L’expérience de l’Ouzbékistan et des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) en matière de soutien à la femme' », qui se déroulera deux (2) jours durant, Mme Krikou a précisé que l’accès de la femme algérienne aux postes supérieurs, gouvernementaux, judicaires et de députation, était « le fruit de la politique de l’Etat basée sur le soutien à la femme dans tous les domaines ».

Evoquant la gratuité et l’obligation de l’enseignement en Algérie, pour tous et sans aucune discrimination, ainsi que la disponibilité des structures de formation à travers les quatre coins du pays, la ministre a affirmé que la femme représente désormais « le plus grand pourcentage des diplômés universitaires », saluant en même temps les acquis réalisés par la femme algérienne.

Mme Krikou a réaffirmé également la consécration, par l’Algérie, du caractère social de l’Etat comme modèle de développement, et ce, à travers « l’attachement permanent au renforcement des programmes de solidarité nationale et des mécanismes consacrant la justice sociale et l’égalité des chances dans le développement », a-t-elle martelé, précisant que ceci était consacré dans « la loi suprême du pays en vertu de la révision constitutionnelle de novembre 2020 ».

A cet égard, elle a relevé que la Constitution de 2020 stipule « l’attachement de l’Etat à la protection de la femme de toute forme de violence, en tout lieux et en toute circonstance et de lui permettre de s’intégrer dans la société à travers l’écoute, l’accompagnement et le soutien », consacrant ainsi « le principe de l’égalité femmes/hommes dans le marché de l’emploi, et l’élargissement de ses chances de représentation au sein des assemblées élues ».

Par ailleurs, Mme Krikou a affirmé que le soutien à la femme « nécessite » la garantie de sa protection sociale à travers un cadre juridique en mesure de la protéger, et c’est ce qui a été fait en Algérie.

Evoquant l’agression sioniste ciblant Ghaza et la Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier, Mme Krikou a condamné « les ignobles exactions que subit le peuple palestinien en général et la femme en particulier ». « On ne peut pas parler d’initiatives internationales et nationales pour la lutte contre la violence faite aux femmes sans condamner les pires violations que subit la femme palestinienne », a-t-elle martelé, ajoutant que l’occupation sioniste devrait répondre de ses crimes contre l’humanité.

Mettant en avant l’appel du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune adressé aux juristes et organisation des droits de l’Homme, à intenter une action judiciaire devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste, Mme Krikou a appelé une nouvelle fois « tous les hommes libres du monde à agir dans ce sens et à afficher leur solidarité avec le peuple palestinien, la femme notamment ».

La ministre a plaidé, dans ce sillage, pour l’implication de la femme dans les processus de paix et l’application des résolutions du Conseil de sécurité y afférentes à travers le renforcement de l’agenda de la femme, de la sécurité et de la paix où la femme participe dans tous les processus d’instauration de la paix et de la stabilité.

La ministre de la Solidarité a appelé également à l’adoption d’une approche participative inclusive associant la femme dans la résolution des conflits ce qui est, l’objectif de l’Algérie en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité.

APS

Signature d’une convention de coopération entre le CEREFE et l’ESAA

Signature d’une convention de coopération entre le CEREFE et l’ESAA

ALGER – Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) et l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) ont signé, mercredi à Alger, une convention visant à renforcer la coopération entre les deux parties, notamment en matière de recherche et d’innovation, indique un communiqué du CEREFE.

Aux termes de cette convention, qui vise à asseoir les bases de la coopération entre les deux parties, « CEREFE offrira à l’ESAA un encadrement technique et économique pour la réalisation de projets dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, tout en l’accompagnant dans la préparation de sessions de formation, et contribuera à l’évaluation des projets innovants liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique ».

De son côté, l’ESAA assurera, en vertu de cette convention, la formation continue des personnels du CEREFE dans son domaine de compétence.

Les domaines de coopération concernent « le renforcement de la recherche et de l’innovation en tant qu’outil de développement local et la concrétisation de modèles économiques adaptés en lien avec les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », conclut le communiqué.

APS

Statut de l’artiste: des professionnels saluent la reconnaissance du travail de l’artiste

Statut de l’artiste: des professionnels saluent la reconnaissance du travail de l’artiste

ALGER – Des professionnels des arts ont salué, lundi à Alger, les dispositions du statut de l’artiste, promulgué récemment, garantissant une protection sociale et juridique en plus de la reconnaissance de leur travail.

S’exprimant lors d’une Journée d’information sur le statut de l’artiste, des artistes issus de différents domaines, ont fait part de leur « satisfaction » sur la plupart des dispositions de ce texte règlementaire qui consacre, selon eux, « le droit à la création, à l’accompagnement et à la protection sociale ».

Ils ont considéré ce texte comme « une première étape, pour la valorisation de la création et du créateur artistiques ».

Saluant notamment les dispositions relatives à la protection sociale des artistes, le comédien Abdelhamid Rabia, a appelé à mettre en œuvre les dispositions de ce statut à travers des textes d’application. Il a proposé à ce titre, la création d’un Fonds spécial de retraite pour les artistes.

Pour le dramaturge Omar Fetmouche, le statut se veut être une « assise juridique » pour le travail artistique en général, notamment les coopératives artistiques qui, dit-il, sont désormais considérées comme des établissements artistiques.

Dans son allocution prononcée à cette occasion, la ministre de la Culture et des Arts, Souraya Mouloudji, a souligné que le statut de l’artiste « vient renforcer la création et les activités culturelles tout en valorisant le travail de tous les acteurs du domaine artistique ».

Saluant l’intérêt qu’accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l’art et l’artiste, la ministre a mis en exergue l’attention du chef de l’Etat envers les artistes reflétée par son engagement pour le renforcement de la culture et la valorisation de la création.

A travers le statut de l’artiste, a-t-elle appuyé, le Président de la République, a acté « son engagement de valoriser l’artiste et tous les acteurs du domaine des arts et de promouvoir son rôle et sa situation juridique ».

Dans son exposé que le statut de l’artiste, la présidente du Conseil national des arts et des lettres (Cnal), Djazia Fergani, a indiqué que le texte a pour objectif de « définir les droits et devoirs » de l’artiste et « améliorer sa condition professionnelle, sociale et économique », ajoutant qu’il prévoit également, des mesures relatives à la formation et l’amélioration des conditions de travail des artistes.

Pour sa part, Missoum Laroussi, Président de la commission d’élaboration du statut de l’artiste, a évoqué les principaux acquis contenus dans le texte, notamment la création de coopératives artistiques, la carte d’artiste et la nomenclature des métiers dans le domaine artistique.

Il a fait savoir, à juste titre, que la nomenclature des métiers de l’art, « devant être promulguée prochainement, comprend 184 activités couvrant sept domaines artistiques ».

Publié dans le Journal officiel N 70, le décret présidentiel 23-376 du 22 octobre 2023, portant statut de l’artiste, vise à « fixer les droits et les obligations de l’artiste ».

 

Krikou met en exergue à Samarcande la politique nationale de soutien à la femme dans tous les domaines

Krikou met en exergue à Samarcande la politique nationale de soutien à la femme dans tous les domaines

ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou, a mis en exergue, mercredi à Samarcande (Ouzbékistan), la politique de l’Algérie « basée sur le soutien à la femme dans tous les domaines », indique un communiqué du ministère.

Dans une allocution prononcée lors des travaux du Forum international sur  ‘L’expérience de l’Ouzbékistan et des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) en matière de soutien à la femme' », qui se déroulera deux (2) jours durant, Mme Krikou a précisé que l’accès de la femme algérienne aux postes supérieurs, gouvernementaux, judicaires et de députation, était « le fruit de la politique de l’Etat basée sur le soutien à la femme dans tous les domaines ».

Evoquant la gratuité et l’obligation de l’enseignement en Algérie, pour tous et sans aucune discrimination, ainsi que la disponibilité des structures de formation à travers les quatre coins du pays, la ministre a affirmé que la femme représente désormais « le plus grand pourcentage des diplômés universitaires », saluant en même temps les acquis réalisés par la femme algérienne.

Mme Krikou a réaffirmé également la consécration, par l’Algérie, du caractère social de l’Etat comme modèle de développement, et ce, à travers « l’attachement permanent au renforcement des programmes de solidarité nationale et des mécanismes consacrant la justice sociale et l’égalité des chances dans le développement », a-t-elle martelé, précisant que ceci était consacré dans « la loi suprême du pays en vertu de la révision constitutionnelle de novembre 2020 ».

A cet égard, elle a relevé que la Constitution de 2020 stipule « l’attachement de l’Etat à la protection de la femme de toute forme de violence, en tout lieux et en toute circonstance et de lui permettre de s’intégrer dans la société à travers l’écoute, l’accompagnement et le soutien », consacrant ainsi « le principe de l’égalité femmes/hommes dans le marché de l’emploi, et l’élargissement de ses chances de représentation au sein des assemblées élues ».

Par ailleurs, Mme Krikou a affirmé que le soutien à la femme « nécessite » la garantie de sa protection sociale à travers un cadre juridique en mesure de la protéger, et c’est ce qui a été fait en Algérie.

Evoquant l’agression sioniste ciblant Ghaza et la Cisjordanie depuis le 7 octobre dernier, Mme Krikou a condamné « les ignobles exactions que subit le peuple palestinien en général et la femme en particulier ». « On ne peut pas parler d’initiatives internationales et nationales pour la lutte contre la violence faite aux femmes sans condamner les pires violations que subit la femme palestinienne », a-t-elle martelé, ajoutant que l’occupation sioniste devrait répondre de ses crimes contre l’humanité.

Mettant en avant l’appel du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune adressé aux juristes et organisation des droits de l’Homme, à intenter une action judiciaire devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste, Mme Krikou a appelé une nouvelle fois « tous les hommes libres du monde à agir dans ce sens et à afficher leur solidarité avec le peuple palestinien, la femme notamment ».

La ministre a plaidé, dans ce sillage, pour l’implication de la femme dans les processus de paix et l’application des résolutions du Conseil de sécurité y afférentes à travers le renforcement de l’agenda de la femme, de la sécurité et de la paix où la femme participe dans tous les processus d’instauration de la paix et de la stabilité.

La ministre de la Solidarité a appelé également à l’adoption d’une approche participative inclusive associant la femme dans la résolution des conflits ce qui est, l’objectif de l’Algérie en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité.

APS

Handisport: Nassima Saïfi distinguée du Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum

Handisport: Nassima Saïfi distinguée du Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum

ALGER – L’athlète algérienne de para-athlétisme, Nassima Saïfi, sera honorée du Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, de la meilleure athlète handisport pour l’année 2023, lors de sa 12e édition prévue en janvier prochain à Dubaï, récompensant des personnalités, des athlètes individuels, des équipes, des institutions locales, arabes et internationales qui ont réalisé des performances exceptionnelles au cours de la période allant de septembre 2022 à la fin août 2023.

La dernière performance de Nassima Saïfi, remonte au mois de juillet dernier et son titre mondial au lancer du disque, classe F57, lors des mondiaux de para-athlétisme de Paris, grâce à un jet à 34,22m, réussissant du coup sa meilleure performance de la saison, dans sa spécialité de prédilection, et une médaille de bronze au poids (10,51m).

« Cette distinction me va droit au cœur, elle est très spéciale pour moi, car c’est une reconnaissance venue d’ailleurs et qui m’honore. Elle est aussi une décoration pour mon pays, surtout que j’étais choisie parmi plusieurs candidats, c’est une fierté supplémentaire », a déclaré à l’APS, la championne du monde.

La championne paralympique à Tokyo-2021 a estimé que cette distinction va « la booster pour redoubler d’efforts afin de réaliser d’autres exploits et performances à l’avenir, surtout que les Jeux paralympiques de Paris-2024 avancent à grands pas ».

Et d’ajouter: « C’est sûr que le Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum-2023, va m’encourager davantage moralement surtout, afin de réussir d’autres bonnes performances lors des prochaines échéances internationales. Le Championnat du monde d’athlétisme au Japon est en ligne de mire, mais les Jeux paralympiques de Paris-2024 seront mon principal objectif, car elle clôtureront une saison de dur labeur ».

Pour réaliser ses objectifs, Nassima Saïfi souhaite qu’elle soit dans sa meilleure forme et en possession de tous ses moyens le jour J, afin d’être à la hauteur des espérances de sa grande famille sportive et de tout un peuple qui ne cesse de soutenir le handisport algérien.

Après sa désignation en tant que meilleure athlète handisport de l’année-2023 du Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, l’Algérienne a reçu les félicitations du Comité olympique et sportif algérien (COA).

Avec cette distinction, Nassima Saïfi rejoint  les deux frères Bakka Abdellatif et Foued, primés de la même distinction lors de l’édition 2018, grâce à leurs performances aux Jeux paralympiques de Rio en 2016.

En plus des athlètes paralympiques, le sport algérien a été également primé à plusieurs reprises du Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, avec l’ex-champion olympique du 800m, Taoufik Makhloufi (meilleur sportif arabe en 2012), Djamel Haïmoudi (meilleur arbitre arabe en 2014), l’ex-président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, désigné lors de la même année comme meilleur personnalité sportive arabe, de l’entraineur Kheïreddine Madoui (vainqueur de la Ligue des champions avec l’ES Sétif en 2014), et l’équipe nationale de football (désignée meilleure équipe arabe et primée en 2021).

Le Prix Mohammed Bin Rashid Al Maktoum avait été lancé en 2009, pour récompenser les athlètes émiratis et des différents pays et les encourager à persévérer dans la créativité et la réalisation de belles performances dans plusieurs domaines.

APS