Mascara : la première allégeance à l’Emir Abdelkader, fait historique ayant contribué à résister au colonialisme français

Mascara : la première allégeance à l’Emir Abdelkader, fait historique ayant contribué à résister au colonialisme français

MASCARA – La première allégeance à l’Emir Abdelkader, le 27 novembre 1832, constitue un événement historique ayant contribué à unir les Algériens pour la résistance au colonialisme français, ont souligné des spécialistes dans l’histoire de l’Algérie des universités de Mascara et Médéa.

Dans ce cadre, Dr Lahcen Djaker de l’université « Mustapha Stambouli » de Mascara a indiqué, à la veille de la célébration du 191e anniversaire de cet événement historique, que la première allégeance à l’Emir Abdelkader sous l’arbre Derdara à Ghriss (Mascara) est « un événement historique important ayant contribué à unifier les Algériens pour faire face à l’armée coloniale française, et cela a été consacré par les cheikhs des tribus de la nation, qui ont prêté allégeance au fondateur de l’Etat algérien moderne ».

Le même intervenant a ajouté que la première allégeance à l’Emir Abdelkader a conduit à la cohésion du peuple algérien, qui s’est rassemblé autour du fondateur de l’Etat algérien moderne en vue de résister à l’armée coloniale française, signalant que l’Emir Abdelkader a été proclamé dirigeant de l’Etat algérien moderne pour résister aux forces de l’armée coloniale française.

L’Emir a été jugé la personnalité idoine pour diriger le djihad contre l’occupant français, qui s’est étalé de 1832 à 1848, eu égard à « sa vaste culture, son courage et sa la place religieuse qu’il occupait alors aux yeux des Algériens », a-t-il relevé.

Pour sa part, Dr Hamaidi Bachir de la même université a indiqué que la première allégeance à l’Emir Abdelkader constitue « une étape importante dans l’histoire moderne de l’Algérie, car elle a permis l’unification des tribus algériennes pour résister aux armées d’occupation françaises », soulignant que « ce serment d’allégeance était national et ne se limitait pas à partie du pays ».

Il a, en outre, noté que l’Emir Abdelkader est considérée comme « l’une des figures marquantes de notre histoire moderne et dont la vie, avec ses valeurs religieuses, humaines et civilisationnelles, est une source d’inspiration pour de nombreux historiens et chercheurs de plusieurs pays du monde », ajoutant que, « grâce à sa personnalité, il a été choisi légitimement, à travers le serment d’allégeance, en tant que personnalité propice qui peut faire face au danger externe qui cible le pays ».

Pour sa part, Dr Takiedine Boukaabar de l’université de Médéa a souligné que cette allégeance a « abouti à la création d’institutions dans l’Etat de l’Emir Abdelkader, immédiatement après l’allégeance, représenté par le Conseil de la Choura de l’Emir, qui avait autorité sur l’Emir lui-même et sur le Conseil judiciaire civil et militaire, dont l’Emir était à la tête, supervisé par un groupe d’ulémas, de théologiens et de magistrats ».

Concernant l’armée, l’Emir Abdelkader a rendu une décision connue sous le nom de « l’écharpe des bataillons et la parure de l’armée Mohamedienne victorieuse », selon laquelle l’Emir a organisé son armée, selon les moyens et les méthodes modernes, a indiqué le même intervenant.

APS

Palestine : huit martyrs en Cisjordanie occupée

Palestine : huit martyrs en Cisjordanie occupée

Huit Palestiniens sont tombés en martyrs en 24 heures en Cisjordanie, dont cinq à Jénine, dans lenord du territoire occupé depuis 56 ans par l’entité sioniste, rapporte dimanche le ministère palestinien de la Santé.

Cinq personnes sont tombées en martyrs, selon le ministère, par des tirsde l’armée d’occupation sioniste à Jénine, lors d’une incursion de nombreux blindés dans la ville.

Des sources médicales ont affirmé de leur côté que 15 personnes avaient été blessées, tandis que des témoins rapportaient qu’un drone sioniste avait mené une frappe aérienne sur le camp de réfugiés de la ville.

Selon d’autres témoins, l’armée d’occupation sioniste encerclait l’hôpital public de Jénine ainsi que la clinique Ibn Sina. Des soldats fouillaient des ambulances. Ils ont également fait état de violents combats à l’arme automatique.

Par ailleurs, un médecin de 25 ans est tombé en martyr samedi matin devantchez lui à Qabatiya, près de Jénine. Un autre Palestinien est tombé en martyr à el-Bireh, près de Ramallah.

Samedi soir, un autre martyr est tombé dans un raid de l’armée sioniste sur un village au sud de Naplouse.

La violence contre les civiles a aussi flambé en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre, date du début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza qui a fait quelque 15.000 martyrs.

Plus de 230 Palestiniens sont tombés en martyrs, tués par des hordes de colons et des soldats sionistes en Cisjordanie, selon le ministère de la Santé palestinien.

RA

Mahfoud Kaoubi : Il faut mettre en place un plan d’investissement local et national

Mahfoud Kaoubi : Il faut mettre en place un plan d’investissement local et national

L’analyste expert en géoéconomique, Mahfoud Kaoubi, a souligné, ce dimanche, l’impératif d’accélérer la mise en œuvre des textes d’application destinés à accompagner la loi fixant les conditions et les modalités d’octroi du foncier économique, relevant du domaine privé de l’État, pour la réalisation de projets d’investissement. Et plaider pour la mise en place d’un plan d’investissement local et national.

Le texte application du Code de l’investissement a mis trop longtemps pour être adopté, a estimé M. Kaoubi lors de son passage dans l’émission « L’invité de la rédaction » de la chaîne 3 de la Radio algérienne.

Mahfoud Kaoubi, analyste expert en géoéconomique,
« Personnellement, j’aurais aimé que ce texte soit promulgué au même moment de la promulgation du Code de l’investissement, du fait que c’est un élément qui fait partie de l’acte d’investissement », a-t-il argumenté.

L’invité de la rédaction a fait remarquer que cette promulgation intervient une année et demie après la publication du Code d’investissement et le dispositif relatif à la gestion de l’investissement, souhaitant au passage que « sur le plan des opérations et de la mise en œuvre, cette attractivité sera une donnée vécue dans tous les jours et non pas uniquement un ajustement seulement sur le plan juridique ».

Un plan d’investissement local et national est obligatoire

Sur un autre volet, M. Kaoubi a insisté sur l’impératif de la mise en place d’un plan d’investissement local et national. « Sans ce plan, l’AAPI (L’Agence nationale de développement de l’investissement, NDLR) va avoir énormément de difficultés pour assumer sa responsabilité du moment que cette opération de gestion du foncier industriel doit se faire en collaboration avec les secteurs concernés et les walis ».

Pour l’interviewé, l’aspect « organisation » sera le facteur principal dans la réussite ou l’échec de la mission de l’AAPI dans sa gestion du foncier industriel. « Nous avons besoin d’une vision d’ensemble et d’un chef d’orchestre pour agir à travers des instruments, qui sont d’ailleurs cités dans le Code de l’investissement et le décret relatif à l’AAPI. Cet organisme sera l’instrument avec lequel on peut mettre en harmonie cette logique de répartition sectorielle et cette politique de développement », a-t-il indiqué.

« Ce plan permettra de créer la cohérence entre les objectifs stratégiques, les moyens et les potentialités des territoires. Donc, créer une synergie entre la volonté de l’État, la répartition sur les territoires, ainsi que les demandes et les besoins des investisseurs », a ajouté l’orateur.

Radio Algérie

Création d’un réseau national des ciné-clubs début 2024

Création d’un réseau national des ciné-clubs début 2024

La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a annoncé, samedi à Alger, la création, début 2024, d’un réseau national des ciné-clubs en vue de «dynamiser la production et la distribution cinématographique en Algérie».

Présidant le lancement de la conférence nationale sur «les ciné-clubs en Algérie et leur rôle dans la diffusion de la culture du cinéma» à la Cinémathèque d’Alger, la ministre a affirmé que son département encouragera cette initiative à travers «l’organisation de sessions de formation spécialisées et qualifiantes au profit des animateurs des clubs avec la contribution des établissements compétents sous tutelle» pour promouvoir la scène culturelle et artistique.

Selon la ministre, ce réseau sera accompagné par le Centre algérien de la cinématographie (CAC) qui ouvrira un bureau à son niveau pour le secrétariat technique, étant un établissement qui a pour missions principales d’encourager les initiatives cinématographiques tels les clubs à travers le territoire national et l’organisation de projections et de manifestations cinématographiques qui contribuent à la promotion et à la diffusion de la culture cinématographique, au service du public du 7e art.

Mme Mouloudji a indiqué que «la relance de la culture des ciné-clubs en Algérie dont le rôle consiste à diffuser la culture cinématographique «traduit la volonté de l’Etat algérien de hisser le 7e art au niveau escompté à l’ère du développement technologique effréné notamment dans les domaines audiovisuels».

«Cette orientation a été soulignée à maintes reprises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en vue de développer l’industrie cinématographique dans notre pays tout en restant attachés à notre authenticité, identité et mémoire nationale et culturelle», a-t-elle dit.

Elle a appelé tous les acteurs du cinéma à enrichir cette expérience et à soutenir et coordonner les efforts dans le but de créer le réseau national des ciné-clubs qui regroupera les différents ciné-clubs au niveau national.

A cette occasion, le critique de cinéma Ahmed Bedjaoui a passé en revue son expérience dans le ciné-club qu’il a animé de 1969 à 1988 à la Télévision algérienne et en collaboration avec la Cinémathèque d’Alger, soulignant que ce club «était une véritable école pour la formation des amateurs du 7e art pendant de longues années».

Bedjaoui a estimé que la participation aux ciné-clubs «commence par la distraction et le divertissement et finit par l’intérêt profond et la capacité à décortiquer les films artistiquement et techniquement, appelant à cet égard les cinéphiles des clubs actuellement actifs à regarder les films directement sur grand écran et non sur les Smartphones ou la télévision car «la magie du cinéma ne peut être appréciée qu’en partageant l’expérience socialement et humainement avec les spectateurs».

A son tour, Faiçal Sahbi de l’université d’Oran, a évoqué la culture cinématographique et le public affirmant que cette relation «a été négligée car les politiques de production en Algérie étaient basées sur l’offre, en se concentrant sur tout ce qui concernait la production plutôt que le public, alors qu’en fait, a-t-il dit, il est important d’œuvrer à satisfaire la demande cinématographique en proposant des espaces de projection modernes ou des salles multi-écrans étant capables de susciter l’intérêt d’un nouveau public, et là apparait le rôle des ciné-clubs qui confèrent une sorte de légitimité aux films projetés, dans ce que l’on appelle cinéma commercial».

Dans le cadre de cette conférence, des représentants de ciné-clubs de plusieurs wilayas ont partagé leurs expériences sur le terrain, à l’instar de Mohamed Al Kourti qui a passé en revue l’expérience du ciné-club de Mascara (1984-2023).

APS

Trêve à Ghaza: un total de 248 camions d’aide humanitaire sont arrivés dans l’enclave

Trêve à Ghaza: un total de 248 camions d’aide humanitaire sont arrivés dans l’enclave

L’ONU a annoncé samedi qu’un total de 248 camions d’aide humanitaire sont arrivés dans la bande de Ghaza depuis l’entrée en vigueur la veille de la trêve et sur ce nombre, 61 véhicules ont acheminé du matériel médical, de la nourriture et de l’eau dans le Nord de l’enclave.

Onze ambulances, trois autocars et un véhicule à plateau ont été livrés à l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de la Bande de Ghaza, «pour aider aux évacuations», précise dans un communiqué de l’agence des Nations Unies chargée de la coordination humanitaire (OCHA).

«Plus la trêve durera, plus les organisations humanitaires seront en mesure d’envoyer de l’aide à l’intérieur et à l’extérieur de la bande de Ghaza», a ajouté l’OCHA, remerciant le Croissant-Rouge palestinien et le Croissant-Rouge égyptien.

Depuis des semaines, l’ONU, des ONG internationales et de nombreuses capitales étrangères ne cessaient de réclamer une pause dans les combats ou un cessez-le-feu, afin notamment d’acheminer de l’aide d’urgence à la population de la bande de Ghaza qui survit dans des conditions humanitaires désastreuses.

APS