Appel à la création d’un système judiciaire international indépendant pour demander des comptes à l’entité sioniste

Appel à la création d’un système judiciaire international indépendant pour demander des comptes à l’entité sioniste

Les participants à la conférence juridique sur la situation en Palestine occupée et les mécanismes et moyens juridiques permettant de traduire les dirigeants de l’entité sioniste en justice ont appelé, mardi à Alger, à la création d’un système judiciaire international indépendant pour demander des comptes à l’entité sioniste et lui imposer des sanctions pour ses violations du droit international humanitaire, soulignant l’impératif de hâter la réforme du Conseil de sécurité pour garantir la pérennité du multilatéralisme international.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, a affirmé que «le règlement de la question palestinienne est une urgence», au moment où les crises et conflits dans le monde s’enchaînent de manière sans précédent, mettant en garde contre l’avenir sombre qui attend l’humanité si elle ne met pas fin à cette tragédie.

Soutenant que l’opération «Déluge d’Al Aqsa» du 7 octobre dernier avait ravivé la cause palestinienne, occultée pendant plusieurs années, M. Zaalani a souligné qu’«au regard du droit international, il ne s’agissait pas d’une agression contre les forces sionistes, mais d’une légitime défense après des années d’occupation illégitime».

Il a appelé, dans ce sens, à la nécessité «d’adopter le principe de proportionnalité absolue pour prouver les crimes commis par l’occupation sioniste dans les territoires palestiniens».

Pour sa part, Mme Hajer Gueldich, maître de conférences agrégée en droit international public à l’Université de Carthage et ex-présidente de la Commission du droit international de l’Union africaine (UA), a passé en revue les différents crimes subis par le peuple palestinien depuis des années, alors que le devoir juridique, moral et humain exige, a-t-elle dit, la garantie de la paix et de la sécurité internationales et le respect des chartes internationales.

Mme Gueldich a déploré l’incapacité du Conseil de sécurité à faire appliquer les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies en faveur des Palestiniens. Cela témoigne, selon elle, de «l’échec patent du système des Nations Unies».

C’est pourquoi, l’ONU doit se tenir à distance des polarisations et se concentrer davantage sur son rôle et la responsabilité qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies, a insisté l’intervenante, soulignant la nécessité de réformer l’organisation onusienne pour permettre au Conseil de sécurité d’agir face aux menaces croissantes contre la paix et à la sécurité internationales.

Mme Gueldich a, par ailleurs, appelé les pays du Sud à «promouvoir le système des valeurs» afin qu’ils puissent peser sur l’échiquier mondial.

Pour sa part, Mohamed Nabil Yahiaoui, expert en droit international, a plaidé pour l’adoption de la compétence universelle dans la législation algérienne et dans les législations de tous les pays épris de liberté pour acculer l’entité sioniste et prouver les crimes commis dans la bande de Ghaza.

Après avoir déploré l’inertie du Conseil de sécurité s’agissant de la cause palestinienne, M. Yahiaoui a exhorté la Cour pénale internationale (CPI) à «préserver sa crédibilité en rendant justice aux peuples opprimés», précisant que «parmi les mécanismes permettant d’intenter une action en justice contre l’entité sioniste, il y a la possibilité pour le Procureur général de cette cour internationale de s’autosaisir pour enquêter sur les crimes de guerre commis».

Selon lui, la situation actuelle exige d’agir sur deux fronts en intentant une action auprès de la CPI pour les crimes de guerre commis par les sionistes : le front politique pour faire pression en ce sens et le front juridique à travers la collecte d’un maximum de preuves (images, vidéos, documents sonores, etc.) à soumettre à la CPI.

APS

Ghaza : prolongation de la trêve humanitaire d’un jour jusqu’à vendredi

Ghaza : prolongation de la trêve humanitaire d’un jour jusqu’à vendredi

La trêve entre l’entité sioniste et la Resistance palestinienne sera prolongée d’un jour jusqu’à vendredi, a confirmé jeudi le Qatar, pays médiateur, alors qu’une pause humanitaire de six jours dans la bande de Ghaza était sur le point de s’achever, rapporte l’agence palestinienne Wafa.

«Les parties palestinienne et (sioniste) sont convenues de prolonger la trêve humanitaire dans la bande de Ghaza d’une journée supplémentaire», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari.

Le Hamas a déjà annoncé tôt jeudi la prolongation de la trêve d’un jour.

La prolongation de la trêve se fait aux mêmes conditions que celles des autres pauses à savoir l’arrêt des activités militaires et l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, a expliqué M. Ansari.

Il a ajouté que la trêve se déroulerait «dans le cadre de la médiation conjointe du Qatar, de la République arabe d’Egypte et les Etats-Unis».

R-A

PLF 2024: le bureau de l’APN examine 43 amendements proposés

PLF 2024: le bureau de l’APN examine 43 amendements proposés

ALGER – Le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a examiné, mercredi, 43 amendements proposés au projet de loi de finances (PLF) 2024, indique un communiqué de la Chambre basse du parlement.

« Le président de l’APN, M. Brahim Boughali a présidé, mercredi, une réunion du bureau de l’Assemblée consacrée à l’examen de 43 amendements proposés au PLF 2024 », lit-on dans le communiqué.

Au terme de la réunion, le bureau a soumis les amendements remplissant les conditions légales à la commission des finances et du budget en vue de procéder à leur examen avec les délégués de leurs auteurs, ajoute la même source.

APS

Agriculture: opérateurs algériens et tunisiens insistent sur l’exploitation des opportunités de coopération

Agriculture: opérateurs algériens et tunisiens insistent sur l’exploitation des opportunités de coopération

ALGER- Des opérateurs économiques algériens et tunisiens ont mis en exergue, mercredi à Alger, l’importance de la coopération économique et commerciale dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire en exploitant les opportunités d’investissement et de partenariat disponibles en la matière.

Ces opérateurs intervenaient lors du Forum économique algéro-tunisien, organisé par le Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), sous le thème « Opportunités et défis du développement durable ».

Le Forum a constitué une occasion pour mettre en relief les potentialités économiques des deux parties et souligner la contribution de la coopération et du partenariat bilatéral dans le renforcement des économies des deux pays.

S’exprimant à cette occasion, le président du CAAID, Amine Boutalbi a indiqué que « la réalisation de la sécurité alimentaire est tributaire du renforcement du secteur de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire ».

Il s’agit, selon lui, d’exploiter les compétences et les capacités économiques existantes dans les deux pays, notamment dans les industries agroalimentaires qui contribueront inévitablement à la prospérité de l’économie nationale et à la réalisation du développement durable.

« Le secteur agricole en Algérie suscite l’intérêt de nombreux investisseurs étrangers. La collaboration avec la partie tunisienne contribuera à promouvoir les produits algériens et à les commercialiser dans les marchés mondiaux », a-t-il dit.

De son côté, le directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rabah Fassih, a affirmé que ce Forum vise à renforcer la coopération entre les deux pays, non seulement en augmentant les échanges commerciaux, mais aussi en renforçant le partenariat et l’investissement dans divers secteurs, en particulier le secteur agricole, et en œuvrant ensemble pour accéder aux marchés étrangers tels que les marchés africains et du Golfe.

M.Fassih a fait remarquer que l’Algérie était un partenaire incontournable dans la zone de libre-échange, et que la Tunisie possède l’expérience nécessaire dans le secteur de l’Agriculture, et de ce fait, la coopération entre les deux parties « sera bénéfique pour le secteur de l’Agriculture et le développera davantage ».

Il a rappelé, à cet égard, l’arsenal juridique qui permet aux investisseurs de travailler en toute aisance, à l’instar de la loi sur l’investissement et la loi monétaire et bancaire.

A son tour, le directeur de l’investissement agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Zahreddine Salhi, a appelé à la promotion de l’investissement agricole, d’autant que la stratégie du secteur repose sur la promotion de l’investissement à travers les nouvelles lois, et œuvre à réunir toutes les conditions idoines pour un investissement réussi.

La représentante de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Leila Djadri a passé en revue, dans son exposé, les avantages de la nouvelle loi relative à l’investissement et les profondes réformes engagées par l’Algérie, notamment l’adoption de la numérisation pour faciliter et simplifier les procédures.

Pour la partie tunisienne, le président du Conseil de coopération Tunisie-Afrique, M. Anis Jaziri, a indiqué que le renforcement de la coopération entre les deux pays passait par la promotion des échanges commerciaux et l’intensification des campagnes d’investissement algéro-tunisien, tout en veillant à tirer profit des expertises commerciales, ce qui contribuerait au développement du secteur agricole dans les deux pays.

L’ambassadeur tunisien en Algérie, Ramdhane Elfayedh, a insisté sur la nécessité de parvenir à « une intégration économique entre les deux pays en application aux orientations des hautes autorités », se félicitant, par la même occasion, des relations bilatérales « privilégiées » qu’il importe de « promouvoir davantage ».

Il a estimé que l’organisation de pareilles rencontres entre les hommes d’affaires des deux pays constitue une opportunité pour renforcer la coopération économique bilatérale.

 APS

Détecteurs de monoxyde de carbone: le ministère du Commerce décide de retirer quatre marques du marché national

Détecteurs de monoxyde de carbone: le ministère du Commerce décide de retirer quatre marques du marché national

Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a annoncé, mercredi dans un communiqué, le retrait immédiat sur le marché national de quatre (4) marques de détecteurs de monoxyde de carbone pour non-conformité aux standards de sécurité en vigueur.

Il s’agit des détecteurs de marques « Atlas », « Zass Turbo » de type FG-A009, « Maxtor » de type Max-009 et « Géant » de type GN-COD01-3B, note la même source.

La décision a été prise « après examen minutieux de plusieurs échantillons de détecteurs de monoxyde de carbone de diverses marques commercialisées sur le marché national, au niveau des laboratoires de contrôle de qualité relevant du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations », et ce dans le cadre de la poursuite d’une campagne de contrôle de la conformité des chauffages et accessoires aux normes de sécurité en vigueur, précise le communiqué.

Cette décision intervient « sur la base du décret exécutif N13-378 du 9 novembre 2013 fixant les conditions et les modalités relatives à l’information du consommateur et de l’article 7 de l’arrêté interministériel du 10 novembre 2020 portant adoption du règlement technique fixant les exigences de sécurité des appareils électriques de détection de monoxyde de carbone à usage domestique ».

De ce fait, le ministère annonce le retrait immédiat de ces appareils commercialisés sur le marché national et appelle les consommateurs ayant acquis ces produits à arrêter immédiatement leur utilisation.

Le ministère du Commerce avait annoncé le 18 novembre, le retrait immédiat des marques de détecteurs « Maxwell » et « Eyemann » du marché national pour non-conformité aux standards de sécurité en vigueur.

R-A