Cancers en milieu professionnel: mettre en place un dispositif efficace de dépistage précoce

Cancers en milieu professionnel: mettre en place un dispositif efficace de dépistage précoce

OUARGLA – Les participants à un séminaire régional sur la prévention des cancers en milieu professionnel, tenu, mardi à Ouargla, ont plaidé pour la mise en place d’un dispositif « efficace » de dépistage précoce.

Des intervenants, pour la plupart des experts et des praticiens en médecine de travail et de prévention, ont mis en avant l’importante de la mise en place d’un dispositif efficient en vue du dépistage précoce des cancers en milieu professionnel et leur prévention, par la définition des causes de la maladie et l’échange d’expériences entre les partis concernées.

Dans son intervention, le directeur central de la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, Djamel Mettari, a évoqué la mission de cet organisme dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention des dangers professionnels pour sécuriser la vie en milieu professionnel, assurer un environnement de travail sain et ancrer une culture préventive.

Le rôle de la Caisse dans la sensibilisation des employeurs et patronats sur la déclaration des travailleurs malades et les voies devant permettre d’éviter les accidents pouvant nuire à la vie des travailleurs, a également été abordé par l’intervenant.

Selon M. Mettari, bien que le milieu professionnel dénombre des cas de cancer, la direction de prévention à la CNAS a signalé une « faible déclaration » de ces cas.

Pour sa part, Dr Ouagguedi Amara, médecin de travail, a appelé à mettre la lumière sur les facteurs à l’origine des cancers en milieu professionnel, de revoir la nomenclature de ces maladies au niveau de la caisse, mis à jour en 1996, pour une meilleure prise en charge médicales des patients.

Cette rencontre régionale a été riche en communications et exposés ayant trait notamment aux cancers en milieu professionnel, aux phases de déclaration de ces maladies, aux facteurs de risque et à la mission de la CNAS dans le système de prévention des risques professionnels.

Initiée par la CNAS, en coordination avec l’association algérienne de médecine du travail, cette rencontre s’est déroulée en présence du doyen de la faculté de médecine de l’Université Kasdi Merbah d’Ouargla (UKMO), de praticiens, de représentants d’organismes chargés de la prévention, de syndicalistes et cadres de la santé et de membres de la société civile.

APS

Mila: 30 exposants au Salon national du couscous et des pâtes traditionnelles

Mila: 30 exposants au Salon national du couscous et des pâtes traditionnelles

MILA – Le Salon national du couscous et des pâtes traditionnelles, qui réunit cette année 30 exposants venus de différentes wilayas du pays, a été inauguré, mardi à la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de Mila.

Les exposants participant à cet événement, organisé par la Chambre de l’artisanat après une interruption de 7 ans, présentent leurs préparations culinaires traditionnelles, notamment le couscous, classé au patrimoine mondial par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a indiqué le directeur de la CAM, Aïssa Bouloudnine.

Les pavillons de ce salon, inauguré par le wali de Mila, Mustapha Koreïch, accompagné des autorités locales, et qui se poursuivra jusqu’au 9 novembre prochain, comprennent également d’autres produits tels que des ustensiles utilisés dans la cuisine traditionnelle, tels que des ustensiles et de la vaisselle spécifique.

Selon M. Bouloudnine, les pavillons du salon sont « aussi diversifiés que les participants » venus des wilayas de Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa, Sétif, Jijel, Skikda, Sidi Bel Abbès et Mila. Chacun des exposants s’applique à mettre en valeur la spécialité de sa région dans le domaine de l’art culinaire traditionnel, en particulier l’art de cuisiner le couscous, de le servir et de le présenter.

Une participante venue de Sidi Bel-Abbès, Mme Kerroucha Attaouia, a déclaré à l’APS que ce salon est « l’occasion pour les spécialistes de la fabrication des pâtes traditionnelles de mettre en avant leurs compétences dans ce domaine, et de présenter les méthodes de préparation qui diffèrent d’une région à l’autre, notamment en ce qui concerne l’utilisation des épices et la façon de présenter les plats ».

« L’organisation de tels salons nous permet d’entrer en contact avec des compatriotes d’autres régions, d’échanger des expériences et de connaître le patrimoine culturel de chaque coin d’Algérie, y compris les coutumes et traditions liées à la cuisine, a-t-elle dit.

A partir de demain (mercredi), de nouveaux participants, issus de plusieurs autres wilayas, se joindront à ce salon qui sera clôturé par un concours du meilleur plat traditionnel, arbitré par un jury constitué de spécialistes qui décernera trois prix d’encouragement, a-t-on fait savoir.

APS

Le ministère de la Culture rend hommage à Abdelkader Bendamèche

Le ministère de la Culture rend hommage à Abdelkader Bendamèche

ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a présidé, mardi à Alger, l’hommage rendue au chercheur en patrimoine populaire, Abdelkader Bendamèche, pour son rôle dans la préservation du patrimoine artistique algérien, indique un communiqué du ministère.

Lors de cet hommage, qui intervient « au terme des missions administratives » de Bendamèche à la tête de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), Mme Mouloudji a salué les efforts du chercheur « au service du patrimoine et de la poésie populaire en Algérie, des décennies durant », l’appelant à « continuer d’œuvrer pour la préservation du patrimoine à travers ses recherches et ses publications, pour mettre en valeur notre patrimoine et enrichir la bibliothèque algérienne ».

M. Bendamèche est l’un des éminents chercheurs s’intéressant au domaine artistique musical, au patrimoine populaire et à la poésie malhoun en Algérie.

Il a débuté sa carrière en tant qu’artiste-interprète avant de devenir journaliste à la Radio et à la Télévision spécialisé dans le patrimoine culturel et musical. Après l’obtention de son diplôme de l’Ecole nationale d’administration (ENA) en 1983, l’artiste rejoint le ministère de la Culture.

L’artiste compte à son actif plus d’une trentaine d’ouvrages en langues arabe et française, dont « Florilège, ou l’œuvre réunie d’El Boudali Safir », « Cheikh Amar Ezzahi, ou l’éclat juvénile de la chanson chaâbi », « El Meqnine Ezzine, ou le cri de cheikh Mohamed Badji », « El Hadj M’rizak, ou l’autre école du chaâbi » et « Les grandes figures de l’art musical algérien ».

Dans une déclaration à l’APS, M. Bendamèche a exprimé « sa joie et sa reconnaissance pour ce geste de la ministre », précisant que « c’est à présent une tradition perpétuée par le ministère pour la valorisation des efforts des artistes et créateurs dans divers domaines artistiques ».

Il a fait savoir qu’il « poursuivra son parcours artistique dans la promotion du patrimoine populaire algérien pour sa préservation pour les générations futures, en tant qu’élément de l’identité nationale ».

M. Bendamèche a occupé plusieurs postes durant sa carrière professionnelle, dont la présidence du Conseil national des arts et des lettres (CNAL), avant d’être nommé à la tête de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel.

APS

Belmadi animera un workshop jeudi à l’université d’Alger 3 de Dely Brahim

Belmadi animera un workshop jeudi à l’université d’Alger 3 de Dely Brahim

ALGER – Le sélectionneur de l’équipe nationale de football Djamel Belmadi, animera jeudi (10h00) un Workshop à l’Université Alger 3 de  Dely Ibrahim (Alger), en présence des étudiants et des enseignants sous le thème: « Préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 et facteurs de réussite », a annoncé la Fédération algérienne (FAF) mardi dans un communiqué publié sur son site officiel.

« Sur invitation de l’Institut de l’Education physique et sportive (IEPS) de le sélectionneur national Djamel Belmadi animera le jeudi 9 novembre à partir de 10h00 un Workshop à l’Université Alger 3 de Dely Ibrahim, en présence des étudiants et des enseignants sous le thème : « Préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 et facteurs de réussite », précise la même source.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre « des activités de proximité du sélectionneur national, est destinée aux étudiants et au corps enseignant qui ont souhaité un partage d’expérience et des échanges sur des aspects liés au travail de terrain (technique, tactique, physique, mental, management, organisation) », souligne la FAF.

Ce rendez-vous intervient quelques jours avant le prochain rassemblement des « Verts », prévu à partir du lundi 13 novembre au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, en vue des deux premiers matchs des qualifications de la Coupe du monde 2026, dont la phase finale aura lieu aux Etats-Unis, au Canada, et au Mexique.

Les coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez (Al-Ahly/Arabie saoudite) entameront les qualifications en recevant la Somalie le jeudi 16 novembre 2023 au stade Nelson-Mandela de Baraki à Alger (18h00), avant de se rendre à Maputo pour défier le Mozambique, le dimanche 19 novembre au Estadio nacional do Zimpeto (14h00), pour le compte de la 2e journée.

APS

Assemblée générale de l’ONU : débats annuels sur le Conseil des droits de l’homme et la Cour internationale de Justice

Assemblée générale de l’ONU : débats annuels sur le Conseil des droits de l’homme et la Cour internationale de Justice

L’Assemblée générale des Nations Unies a achevé, mardi, les débats consacrés aux rapports du Conseil des droits de l’homme (CDH) et de la Cour internationale de Justice (CIJ), entamés fin octobre. 

Le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a regretté, lors de ces travaux, que l’ordre international fondé sur le droit ne réponde pas aux attentes du peuple palestinien.  «L’heure est venue de défendre les droits de tous les peuples sans exception»  a-t-il martelé.

  1. Riyad Mansour a rappelé que la création de la CIJ constituait un jalon dans l’histoire de l’humanité, car c’est une Cour mondiale «qui donne un sens à la promesse des Nations Unies de faire prévaloir le droit sur la force ».

Il a expliqué que l’Assemblée générale avait décidé de saisir la Cour à un moment critique pour lui demander son avis sur les aspects juridiques de la question de Palestine, rappelant que le peuple palestinien avait été « dépossédé, déplacé, et privé de ses droits depuis 1948 ».  Le représentant permanent de l’Etat de Palestine a témoigné de «l’assaut inhumain» contre le peuple palestinien de Ghaza, indiquant que nulle part ailleurs dans le monde, autant de familles, d’enfants, de journalistes et de travailleurs humanitaires des Nations Unies n’avaient été tués «en si peu de temps».

Evoquant l’avis consultatif demandé à la Cour par l’Assemblée générale sur les conséquences juridiques de la violation par l’entité sioniste des normes du droit international, il a noté que plus de 58 Etats et organisations internationales avaient présenté des observations et souligné qu’il revenait à la communauté internationale de mettre fin à l’occupation illégale des terres palestiniennes par l’entité sioniste.

Riyad Mansour a en outre rappelé la position de principe adoptée par l’Assemblée sur Ghaza, exigeant une trêve humanitaire et le respect du  droit international, y compris le droit international humanitaire.

Ces appels doivent être entendus, a-t-il conclu, en affirmant que si le monde avait « manqué à ses devoirs envers tous ceux qui ont été tués ou traumatisés», il pouvait encore et devait «sauver des vies».

L’Assemblée générale de l’ONU reprendra ses travaux mercredi 8 novembre.

Radio Algérienne