Conseil d’Affaires algéro-britannique : étendre davantage le partenariat en place

Conseil d’Affaires algéro-britannique : étendre davantage le partenariat en place

Le Conseil d’affaires algéro-britannique (ABBC) a organisé jeudi soir à la Chambre des Lords, sa rencontre annuelle, sous le patronage de la Baronne Symons, une amie de l’Algérie, présidente de la Chambre de commerce arabo-britannique.

Outre les ambassadeurs d’Algérie à Londres, M. Nourredine Yazid et du Royaume-Uni à Alger, Mme Sharon Ward, de nombreux patrons de groupes et d’opérateurs économiques étaient présents à ce rendez-vous annuel, devenu incontournable.

La rencontre a permis aux différents orateurs de mesurer le chemin parcouru par les relations algéro-britanniques, ces dernières années, et de se projeter dans un avenir des plus prometteurs.

Première intervenante, la présidente d’ABBC, Mme Olga Maitland a parlé, avec beaucoup d’enthousiasme, de la place, de plus en plus grande, de son pays dans l’économie de l’Algérie et de l’ancrage de la langue anglaise dans le système éducatif algérien.

« L’Algérie est un grand Etat moderne qui a pris son envol, se développe dans tous les domaines et qui offre des opportunités infinies », a-t-elle souligné.

Rappelant que la défunte reine Elizabeth II avait effectué une visite en Algérie en 1980, la présidente d’ABBC a émis le vœu de voir l’actuel souverain Charles III suivre l’exemple de sa mère.

La Baronne Symons a, de son côté, loué « le partenariat remarquable et la relation d’amitié florissante qui se sont établis entre l’Algérie et le Royaume-Uni », exprimant sa conviction que « les mécanismes et les jalons mis en place permettront à ce partenariat multiforme de prendre plus d’ampleur et de toucher tous les secteurs de pointe sans aucune exception, citant les domaines de l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et le numérique ».

L’oratrice s’est réjouie de la décision des dirigeants des deux pays d’établir un dialogue stratégique, appelant les autorités algériennes à « tirer profit de la mesure édictée par le gouvernement britannique de lever les barrières douanières sur les produits algériens ».

La Baronne Symons a, enfin, souhaité une participation active de l’Algérie au prochain Sommet Royaume-Uni-Afrique, prévu en 2024 « en raison de son poids et de son rôle sur le continent ».

Lord Tariq Ahmad of Wimbledon, ministre d’Etat chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, retenu par ses obligations ministérielles, a fait lire un message par l’ambassadrice à Alger, Mme Sharon Ward, pour « réitérer l’appui du gouvernement britannique au travail de fond qui se fait au bénéfice des peuples des deux pays ».

Le ministre qui espère pouvoir se rendre en Algérie dans un proche avenir, a fait part de sa grande satisfaction pour les résultats de la récente visite à Londres du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf.

Lord Ahmad s’est également réjoui de la qualité des discussions qu’il a eues avec le ministre, aussi bien lors des travaux de la 2e session du dialogue stratégique qu’au cours de la rencontre consultative sur le Conseil de sécurité, organisée à Wilton Park, souhaitant « une étroite collaboration au sein de cet organe des Nations Unies où l’Algérie siègera à partir de janvier 2024 ».

Prenant à son tour la parole, l’ambassadeur d’Algérie, M. Nourredine Yazid a souligné « la détermination du gouvernement algérien à construire une économie forte, dynamique, résiliente et diversifiée et à garantir toutes les facilités pour attirer et promouvoir les investissements britanniques en Algérie », exprimant sa satisfaction de voir que les deux pays « jouissent déjà d’une excellente relation » et que « le Dialogue stratégique engagé donne un élan certain aux échanges économiques ».

  1. Yazid a souligné que « le déplacement à Londres de M. Attaf pour les travaux de la 2e session du Dialogue stratégique est un témoignage de l’engagement de l’Algérie à renforcer les relations bilatérales », enregistrant avec satisfaction « l’enthousiasme manifesté pour la promotion d’une solide relation entre les opérateurs économiques des deux pays » et « la croissance de 40%, cette année, du volume des échanges commerciaux qui ont atteint les trois milliards de livres sterling ».

L’ambassadeur d’Algérie a, ensuite, donné un aperçu « des progrès encourageants enregistrés ces dernières années par l’économie du pays, grâce aux réformes introduites par le président de la République pour créer un climat des affaires en ligne avec les attentes des investisseurs étrangers », citant notamment « l’adoption en 2019 d’une nouvelle Loi sur les hydrocarbures, la levée partielle en 2020 de la règle plafonnant les parts détenus par les actionnaires étrangers, l’adoption en 2022 d’un nouveau Code des investissements et l’élaboration en 2023 d’une nouvelle législation sur le crédit et la monnaie ».

  1. Nourredine Yazid a mis en valeur les atouts dont peut se prévaloir l’Algérie pour promouvoir l’attractivité de son marché, à savoir une position géographique stratégique qui fait du pays « une porte d’accès à l’Afrique et à l’Europe », des infrastructures de base qui connectent l’Algérie à de nombreux pays africains et des facilités et avantages qui rendent prometteurs les investissements dans les domaines comme la santé publique, l’éducation, l’agroalimentaire, l’agriculture, les mines, les énergies renouvelables, les transports et les services ».

Dans le même ordre d’idées, il y a lieu de signaler l’intervention de M. Yacine Bouhara, patron du « Groupe Tell », un fonds d’investissements pour qui « investir en Algérie et fructifier son capital, c’est maintenant ».

Pour l’intervenant, le Brexit est une autre raison pour le gouvernement britannique de s’investir pleinement en Algérie et dans tous les domaines.

APS

Ouverture du salon « e-logia » avec la participation de 126 exposants

Ouverture du salon « e-logia » avec la participation de 126 exposants

ORAN – La dixième édition du Salon international des promoteurs immobiliers et maisons intelligentes (e-logia 2023) s’est ouvert vendredi, avec la participation de 126 exposants, a indiqué le commissaire de cet événement, Akram Sidi Yekhlef.

La cérémonie d’ouverture de cette édition du salon « e-logia » combiné avec le salon « Design days » qui s’occupe de la décoration et du design, s’est déroulée en présence du consul de la Turquie à Oran Abdulkadir Yuksel.

Ce salon réunit les promoteurs immobiliers et aussi des fabricants de portes et fenêtres, a fait savoir M. Sidi Yekhlef dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture, soulignant qu’une trentaine d’exposants étrangers de Turquie, de Chine, de Suisse, des Emirats arabes unis et d’Espagne prennent part à l’exposition.

Cet événement vise à contribuer au développement du modèle urbanistique de la ville d’Oran et à lui donner un cachet moderne, à travers la création d’un espace d’échanges lors de ce salon.

Une conférence sur les dômes habitables, une nouvelle technique de construction à base d’aluminium et de verre, est prévue en marge de l’exposition, a-t-on indiqué..aps

M. Attaf reçu par le président de la République de Sierra Leone en Guinée Equatoriale

M. Attaf reçu par le président de la République de Sierra Leone en Guinée Equatoriale

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a été reçu, en marge de sa participation en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du Sommet africain sur la réforme du Conseil de sécurité, par le président de la République de Sierra Leone, Julius Maada Bio, coordonnateur du Groupe des Dix de l’Union africaine, a indiqué vendredi un communiqué du ministère.

« En marge de sa participation en qualité de représentant du président de la République, aux travaux du Sommet africain sur la réforme du Conseil de sécurité, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a été reçu par le président de la République de Sierra Leone, M. Julius Maada Bio, Coordinateur du Groupe des Dix de l’Union africaine ».

A cette occasion, M. Attaf a transmis au président de Sierra Leone, « les salutations de son frère, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et lui a exprimé sa volonté de poursuivre le travail de concert avec lui pour consolider les relations qui lient les deux pays à tous les niveaux, d’autant que les deux pays représenteront le Continent africain en leur qualité de membres non permanents du Conseil de sécurité à partir du 1er janvier », ajoute le communiqué.

Les entretiens ont, également, permis d’examiner l’évolution du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, ainsi que les derniers développements de la situation dans la région Sahélo-saharienne, notamment ceux liés à la crise politique et constitutionnelle au Niger.

aps

Réforme du Conseil de sécurité: Le président de la République appelle à traiter le dossier avec « la plus grande diligence »

Réforme du Conseil de sécurité: Le président de la République appelle à traiter le dossier avec « la plus grande diligence »

OYALA (Guinée équatoriale) – Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la succession inédite des crises et conflits dans le monde imposait à la Communauté internationale, « aujourd’hui, plus que jamais », de traiter le dossier de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies avec « la plus grande diligence », appelant à redresser l’injustice historique faite au Continent africain.

Dans son allocution, lue en son nom vendredi à Oyala (Guinée équatoriale) par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, lors des travaux du 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA) concerné par le dossier de la réforme du Conseil de sécurité, le Président Tebboune a indiqué que ce sommet « se tient dans un contexte international et régional riche de défis et de risques, sur fond d’une crise sévère qui a frappé le système de sécurité collective, d’autant que le Conseil de sécurité des Nations Unies a été frappé récemment d’une paralysie quasi complète ».

« La succession effrénée des crises et des conflits, leur accumulation inédite et leur pullulement, à la lumière de l’inertie de la Communauté internationale qui peine à les endiguer, impose à cette dernière, aujourd’hui plus que jamais, de traiter le dossier de la réforme du Conseil de sécurité avec la plus grande diligence et beaucoup de rigueur », a souligné le président de la République, précisant que ce dossier « se pose aujourd’hui avec insistance ».

Il a cité, dans ce sens, « la situation de crise qui prévaut dans le continent africain, notamment dans la région sahélo-saharienne qui pâtit des fléaux du terrorisme, du crime organisé et de la propagation des foyers de tension et d’instabilité, outre la grande tragédie que vivent les Palestiniens, et qui prend, de jour en jour, des proportions alarmantes, du fait de l’impuissance de l’ONU à faire cesser les crimes de l’occupant sioniste et ses violations des règles du Droit international, qu’elle a elle-même décidées ».

De ce fait, poursuit le Président Tebboune, cette situation « a fait remonter à la surface la question de la réforme du Conseil de sécurité », relevant que l’enjeu de cette réforme « ne se résume plus à l’augmentation du nombre des membres des pays émergeants, en tête desquels l’Afrique, mais va bien au-delà, car la pérennité de l’Organisation internationale multipolaire est désormais mise à l’épreuve, face à l’ampleur que prennent la logique de l’égalité des forces, le phénomène de la polarisation et les critères de sélectivité et discrimination en matière de l’impératif respect des règles du Droit international », déplorant par la même le fait que « les tiraillements sévères et les scissions d’envergure dessinent, désormais, les contours du système des relations internationales ».

Pour le Président de la République, « la position unifiée du Continent africain devrait affirmer l’impératif de développer une approche qui permette à cet organe onusien central de se mettre à l’abri des tiraillements et de la polarisation, et de focaliser davantage sur le rôle qui lui est dévolu et la responsabilité qui lui incombe,  conformément à la Charte des Nations Unies, tout en insistant sur un processus de réforme qui restituerait au Conseil son efficacité et sa capacité à agir face aux menaces accrues contre la sécurité et la paix internationales ».

 

Redresser l’injustice historique faite au Continent africain

 

Dans son allocution, le Président Tebboune a affirmé que, dans le cadre des négociations gouvernementales sur le processus de réforme du Conseil de sécurité onusien, la position africaine unifiée « devrait appeler avec insistance à redresser l’injustice faite au Continent africain, étant le seul absent et oublié dans la catégorie des membres permanents au Conseil de sécurité, et le moins représenté dans celle des membres non permanents, alors qu’il est concerné par plus de 70% des points et  questions inscrits à l’ordre du jour du Conseil ».

« Pour l’Afrique, il est primordial que projet de réforme du Conseil aille au-delà de l’augmentation du nombre des membres pour inclure toutes les questions liées, particulièrement, aux méthodes et modes de fonctionnement du Conseil, à l’utilisation du droit de veto et à l’interaction entre le Conseil et les organes centraux des Nations unies, convaincus que nous sommes, au même titre que d’autres parties, que l’élargissement de la composante ne garantit pas nécessairement, à lui seul, l’efficacité escomptée, tant que les règles régissant le fonctionnement du Conseil demeurent inchangées, pas enrichies, ni promues ».

L’Afrique « doit exiger, avec insistance, à ce que l’on se conforme impérativement à l’Assemblée générale des Nations Unies et aux négociations gouvernementales menées sous son égide, en tant que cadre unificateur et consensuel pour la prise en charge du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, et par conséquent rejeter toute tentative de remettre en cause la crédibilité de ce cadre ou de le dénigrer au profit d’initiatives ou de plans parallèles promus en dehors de notre organisation onusienne », a soutenu le Président de la République, réaffirmant dans le même contexte l’attachement permanent de l’Algérie et son engagement constant envers la position africaine commune, telle que stipulée dans le « Consensus d’Ezulwini » et la « Déclaration de Syrte ».

Le Président Tebboune a également affirmé que l’Algérie « œuvrera, au cours de son prochain mandat au Conseil de sécurité, en coordination avec ses frères africains des Républiques du Sierra Leone et du Mozambique, à faire entendre la voix de l’Afrique au sein de cet organe central des Nations Unies, mais aussi à défendre les préoccupations, les intérêts et les aspirations de nos pays unis sous la bannière de l’Union africaine (UA), afin de garantir l’efficacité, l’efficience et l’influence dans la défense de nos causes justes et de nos intérêts communs et convaincre nos partenaires quant à la pertinence de notre droit ».

aps