38 Palestiniens arrêtés par les forces de l’occupation sioniste en Cisjordanie

38 Palestiniens arrêtés par les forces de l’occupation sioniste en Cisjordanie

Les forces de l’occupation sioniste ont arrêté, mercredi, 38 Palestiniens dans différents gouvernorats relevant de la Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.

L’armée sioniste a procédé à l’arrestation de 17 Palestiniens à Beit Lehm, tandis qu’un autre Palestinien a été appréhendé à Qalqilya, a précisé Wafa, qui a également fait état de deux autres arrestations à Tobas.

Les forces d’occupation ont en outre arrêté 14 secouristes et blessés à Tulkarem, deux Palestiniens à El Khalil et deux frères à Ramallah, ajoute Wafa.

Diverses régions de la Cisjordanie, y compris El Qods-Est, ont été la cible de raids et d’incursions de l’armée sioniste, qui y a mené une compagne d’arrestations avec l’usage d’armes à feu et de gaz lacrymogène contre des Palestiniens.

Les arrestations se sont accélérées en Cisjordanie, depuis le 7 octobre dernier, après que l’armée sioniste a lancé une agression meurtrière contre la bande de Ghaza.

RA

Agression contre Ghaza : l’économie sioniste lourdement impactée

Agression contre Ghaza : l’économie sioniste lourdement impactée

L’économie de l’entité sioniste est lourdement impactée par la folie meurtrière et le génocide que son armée criminelle exécute sur la population de Ghaza depuis le 7 octobre dernier.

Après ses échecs avérés au double plan militaire et médiatique qui se manifeste quotidiennement par son incapacité à atteindre les objectifs déclarés sur le terrain ainsi que par la remise en cause systématique de sa propagande, c’est au tour de l’économie de l’entité génocidaire d’accuser de lourdes pertes.

Selon le quotidien économique et financier britannique The Financial Times, l’entité sioniste a dû emprunter plus de 6 milliards de dollars ces dernières semaines pour pouvoir poursuivre sa guerre lâche. Pourtant, les agences internationales de notation avaient averti l’entité sioniste qu’elles pourraient réduire ses notes si les paramètres de la dette se détérioraient, ce qui aurait une incidence encore plus lourde sur le coût de ces prêts.

D’ailleurs, des sociétés de notation financière comme Standard & Poor’s ont baissé leurs perspectives pour la note de l’entité sioniste à «négative». D’autres, à l’instar de Moody’s et Fitch Ratings, ont soumis cette note à un éventuel abaissement, d’autant que l’indice de la bourse sioniste s’est écroulé de 9% entre le début de l’agression contre Ghaza et le 30 octobre.

D’après des médias internationaux, qui citent des «responsables» de  l’entité sioniste, le coût de la guerre sur l’économie de l’occupant est estimé à 260 millions de dollars par jour.

Le 13 novembre, l’agence de presse Reuters a publié un article sur la décision du gouvernement d’occupation de lever environ 7,8 milliards de dollars depuis le début de l’agression contre Ghaza.

En un mois, cette levée de fonds a induit la multiplication du déficit budgétaire par cinq, passant de 1,2 milliard de dollars en septembre à 5,9 milliards en octobre. Cette majoration a fait augmenter le déficit budgétaire à 2,6% au cours des 12 mois précédents et fera grimper fortement le ratio déficit et dette/PIB jusqu’en 2024.

Premières conséquences de ces revers économiques, le gouvernement d’occupation sioniste pense, depuis vendredi, à réduire le nombre des réservistes de son armée criminelle à cause de la lourdeur des frais engagés. La mobilisation de 360.000 réservistes annoncée dès les premiers jours de l’agression contre les civils de Ghaza coûte environ 1,8 milliard de dollars par mois. Une enveloppe conséquente qui alourdit considérablement les dépenses, d’autant qu’à l’intérieur des territoires occupés, l’économie sioniste est fortement impactée.

D’après des médias internationaux, citant un rapport du gouvernement d’occupation, il est fait état de pénuries et d’augmentation des prix des produits frais dont les viandes et les conserves de légumes. Selon ce même rapport, environ 19% de la main-d’œuvre locale, soit plus de 760.000 travailleurs, sont au chômage (sur une population d’à peine 9 millions de colons). Il est également mentionné que la plupart des entreprises ont essuyé une diminution de plus de 50% de leurs revenus d’octobre (en comparaison de la même période de l’année précédente).

Campagne internationale de boycott des produits de l’entité sioniste
Par ailleurs, une forte diminution des dépenses a touché plusieurs secteurs tels que le transport aérien, l’hôtellerie, la location de voitures, l’éducation et les loisirs.

Le rapport signale également des «difficultés évidentes» dans l’industrie et le transport de marchandises et relève une majoration des coûts du transport international de marchandises par voies aérienne et maritime. «La guerre a entraîné une baisse d’environ 80% du nombre d’avions cargo» pour les échanges avec l’entité sioniste, y est-il noté.

A ces chiffres, certainement en deçà de l’impact économique réel sur l’économie de l’entité sioniste et en l’absence de statistiques établies par des «organismes neutres» – formule chère aux médias occidentaux lorsqu’il s’agit de données rendues publiques par les autorités palestiniennes -, il faudra ajouter les conséquences de la campagne internationale de boycott des produits qui portent sur leur code à barres l’indicatif de l’entité sioniste.

En effet, depuis le début de la guerre lâche menée par l’armée génocidaire sur la population et l’infrastructure de Ghaza, une campagne est menée sur les réseaux sociaux et certains médias par une opinion publique choquée par la cruauté des massacres commis devant le monde entier, pour boycotter tous les produits sionistes et les labels qui sont réputés proches des lobbies de l’occupant.

Certaines marques mondiales ont réagi en tentant de se démarquer des positions de l’entité génocidaire ou en faisant des dons à des fonds de soutien aux Palestiniens, preuve déjà que la campagne de boycott commence à porter ses fruits.

Notons que le boycott des produits d’un pays est une pratique ancienne lancée généralement pour dénoncer des massacres ainsi que des politiques racistes et colonialistes.

L’une des premières opérations a été menée par le militant nationaliste indien Mahatma Gandhi en 1920 pour boycotter les produits textiles britanniques. D’autres campagnes sont restées gravées dans la mémoire de l’humanité comme celle de décembre 1955 lancée par le militant américain Martin Luther King contre la société de transport pour autobus de la ville de Montgomery (Alabama, Etats-Unis), accusée de ségrégationnisme, ou en 1970 par des mouvements internationaux contre la politique d’apartheid en Afrique du Sud.

Toutes ces campagnes ont eu un impact décisif sur l’opinion publique internationale et l’histoire retiendra qu’elles auront toutes atteint leurs objectifs, à savoir la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, du ségrégationnisme américain et de la colonisation britannique en Inde. Le compte à rebours pour l’entité sioniste est donc lancé.

RA

Aéroport d’Alger : batterie de mesures pour l’accompagnement des voyageurs et le traitement des marchandises

Aéroport d’Alger : batterie de mesures pour l’accompagnement des voyageurs et le traitement des marchandises

ALGER – L’établissement de gestion de services aéroportuaires d’Alger (EGSA), a pris une batterie de mesures dans le but d’améliorer l’accompagnement des voyageurs et le traitement des marchandises, à travers la modernisation des systèmes informatiques, l’accompagnement et le renforcement des ressources humaines et matérielles, a affirmé, mercredi, le P-dg de l’EGSA, Mohamed Salah Kouache.

Les explications sont intervenues lors d’une séance d’audition devant la commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN), sous la présidence de Kamel Laouissat, président de la commission, dans le cadre de l’examen du projet de loi fixant les règles générales relatives à l’aviation civile, indique un communiqué de l’Assemblée.

M. Kouache a souligné que son établissement avait procédé « au renforcement des informations et à l’orientation des voyageurs, à travers la modernisation des systèmes informatiques et l’accompagnement », ajoute le document.

La compagnie a également renforcé ses ressources humaines et matérielles fin d’améliorer les délais de traitement des bagages lors de l’enregistrement dans la zone de départ de l’aéroport d’Alger.

Le responsable a fait savoir qu’il existait 22 compagnies aériennes spécialisées dans les vols commerciaux et 3 compagnies aériennes générales d’affaires, qui utilisent l’aéroport d’Alger, ajoutant que le réseau domestique comprenait 35 destinations tandis que le réseau international propose 50 destinations, et ce après l’ouverture de nouvelles destinations vers Addis-Abeba, Douala, Johannesburg et Saint-Pétersbourg en 2023.

Dans le même cadre, les interventions des membres de la commission ont porté sur la nécessité d’améliorer les délais d’accompagnement des passagers à l’arrivée, de garantir l’amélioration de la qualité des services et du confort des passagers lors du transit, ainsi que la levée des causes du retard dans la remise des bagages.

Ils ont également appelé au contrôle des prix « exorbitants » des produits de consommation à l’intérieur de l’aéroport, tout en ouvrant un passage pour les hommes d’affaires. Ils ont proposé, en outre, la décoration de l’aéroport international d’Alger d’images reflétant les symboles historiques de l’Algérie et les sites touristiques.

De son côté, le président de la Commission a affirmé que « la Commission continuera d’auditionner tous les responsables et les parties concernées par le projet en vue de son enrichissement pour faire face aux différents défis confrontés par ce secteur sensible tout en prenant en charge l’ensembles des explications, des propositions et des visions proactives dans l’objectif de promouvoir la gestion des services et infrastructures aéroportuaires et du secteur des Transports  en général », conclut le communiqué.

Un forum économique algéro-saoudien jeudi

Un forum économique algéro-saoudien jeudi

Un forum économique algéro-saoudien sera organisé jeudi en Arabie Saoudite en vue de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre les opérateurs des deux pays, a indiqué un communiqué du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni co-présidera avec son homologue saoudien, Majid Bin Abdullah Al-Qassabi la cérémonie d’ouverture de ce forum, ajoute la même source.

  1. Zitouni a entamé, mercredi, une visite de travail au royaume d’Arabie Saoudite, accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires et ce, dans le cadre du renforcement et de l’approfondissement des relations commerciales et économiques entre les deux pays.

Cette visite reflète «l’engagement des deux pays à élargir les domaines de coopération et d’investissement», et se veut «une nouvelle opportunité pour la consolidation des partenariats entre les compagnies et les entreprises des deux pays», conclut le communiqué.

RA

Le bureau du Conseil de la nation élargi arrête le calendrier des prochaines plénières

Le bureau du Conseil de la nation élargi arrête le calendrier des prochaines plénières

ALGER – Le bureau du Conseil de la nation a arrêté, mercredi, lors de sa réunion élargie aux présidents des groupes parlementaires et contrôleur parlementaire, le calendrier des plénières durant la période allant du 23 au 30 novembre en cours, indique un communiqué du Conseil de la nation.

Lors de cette réunion présidée par Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, il a été décidé de fixer le calendrier des travaux du Conseil de la prochaine période, avec la reprise des plénières à partir de lundi 27 novembre au 30 novembre par la présentation et l’examen du texte de loi relatif à la presse écrite et à la presse électronique, ainsi que le texte de loi relatif à l’activité audiovisuelle, lit-on dans le communiqué.

Il s’agit également de l’examen du texte de la loi organique, modifiant et complétant la loi organique 18-15 du 2 septembre 2018 relative aux lois de finances, modifiée et complétée et du vote durant la même période de la disposition contestée entre les deux chambres du Parlement dans le cadre du texte de loi relatif aux forêts et aux richesse forestières (articles 27 et 136).

Concernant la validation de la qualité de membre de Monsieur Ahmed Mahmoud Khouna, désigné par le président de la République au titre du tiers présidentiel au Conseil de la nation, il a été décidé de soumettre son cas aux membres du Conseil pour approbation lors de la séance plénière prévue jeudi.

Le Bureau du Conseil a profité de la tenue de la réunion pour féliciter le Premier ministre pour la confiance placée en sa personne par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, affirmant que « le Conseil de la nation veillera à aller de l’avant dans la consolidation de la coordination et la complémentarité institutionnelle, afin de traduire sur le terrain les 54 engagements du président de la République ».

Le Bureau a rappelé, dans ce cadre, les orientations du président de la République, lors de la clôture de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, ainsi que les décisions qui ont redonné de l’espoir et rassuré les entrepreneurs, renforçant leur confiance envers les institutions de l’Etat. A cet égard, le Bureau rappelle encore une fois la nécessaire mobilisation de tout un chacun en vue de consacrer ces orientations qui servent l’intérêt du pays et des citoyens.

Par ailleurs, le Bureau élargi à procéder à l’examen et au débat des propositions des Commissions permanentes, notamment ce qui relève de l’organisation de journées d’études et de rencontres parlementaires, en sus de la tenue de séances d’audition des membres du Gouvernement et la programmation des missions d’information temporaires.

Dans ce sens, le président du Conseil de la nation a donné des instructions pour l’organisation des priorités et le lancement du travail pour traduire ces propositions dans le cadre des missions constitutionnelles du Conseil.

Au volet international, et devant les agressions de l’entité sioniste qui continue à commettre les crimes de guerre les plus monstrueux à l’encontre de Ghaza et le peuple palestinien frère depuis plus de 45 jours faisant des milliers de morts, le Bureau du Conseil de la nation a « mis en avant » le sursaut des consciences vives ayant répondu à l’appel du Président de la République pour trainer ces criminels devant la justice.

« L’histoire contemporaine retiendra cette entité d’occupation, otage de ses humeurs conduite par la haine vouée au pays des braves », a ajouté la même source.

A ce propos, le Bureau du Conseil de la nation a souligné le rejet catégorique par l’Algérie de « la loi du plus fort » imposée par les puissances occidentales qui dissimulent les crimes sionistes au su et au vu de la communauté internationale.

Ces puissances se dérobent de leur responsabilité pour régler la cause palestinienne, et il en va de même pour la cause sahraouie qui ne cesse de perdurer, bien que qualifiée  par l’ONU comme question de décolonisation, a conclu la même source.

APS