Nov 21, 2023 | Événements, Monde
Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch (HRW), ont rappelé, à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre, à quel point les enfants sont mis en danger en temps de guerre, soulignant que le droit international «peine à protéger plus de 400 millions d’enfants» dans les zones de conflit.
Au 7 novembre, soit un mois après le lancement de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, au moins 4.237 enfants palestiniens sont tombés en martyrs dans l’enclave dans les pires des atrocités, selon le chiffre avancé par le ministère de la Santé palestinien. Un chiffre glaçant qui équivaut à deux fois plus que le nombre total d’enfants palestiniens tués par l’armée de l’occupation sioniste en Cisjordanie et à Ghaza réunis depuis 1967, d’après l’ONG Defense for Children International.
«Ghaza devient un cimetière pour les enfants»
«Ghaza devient un cimetière pour les enfants», déplorait, la veille, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres alors que le bilan des enfants tombés en martyrs dans l’enclave palestinienne dépasse actuellement les 5.000 et que l’agression sioniste barbare est à son 45e jour.
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Katarina Johansson, représentante de l’UNICEF à Alger
Pour plusieurs ONG, ce triste record permet de mettre en lumière les violations commises à l’encontre des plus jeunes en temps de guerre, qui ne cessent de se multiplier. En 2019, plus d’un enfant sur six vivait dans une zone de conflit. En 2022, l’ONU dénombrait 27.180 violations graves commises contre des enfants, dont 8.630 meurtres et mutilations, un niveau jamais atteint en près de vingt ans de recensement. «Ces chiffres doivent être le symbole de l’illégalité de ces attaques», presse Bill van Esveld, directeur adjoint de la division Droits des enfants à Human Rights Watch.
Les victimes innocentes du conflit du Tigré en Ethiopie, celles tuées dans les explosions de mines terrestres en Afghanistan, le recrutement des plus jeunes dans les groupes armés en République démocratique du Congo (RDC), les mineurs exécutés dans le cadre de la «guerre contre la drogue» aux Philippines, autant de violences qui affectent, sinon ciblent, les plus vulnérables, déplorent ces ONG.
Pour mieux les identifier, l’ONU liste six types de violences spécifiques à cette frange de la population, à savoir le meurtre, le recrutement par des groupes armés, les violences sexuelles, les attaques contre les écoles ou hôpitaux, les enlèvements et le refus d’autoriser l’accès des aides humanitaires aux enfants.
Rien que pour le meurtre, le chiffre a doublé par rapport à 2005. «On n’a jamais atteint des chiffres de violence aussi élevés», alerte Lucile Grosjean, directrice du plaidoyer à l’Unicef France.
Et d’ajouter dans ce sens, «ce qui se passe à Ghaza démontre que le travail est loin d’être terminé et qu’on recule très franchement sur l’application et le respect du droit international. On est en train de franchir une ligne rouge en termes d’horreur».
En situation de violence, les mouvements massifs de population rompent souvent le contact entre les enfants et leur famille. Selon l’Unicef, fin 2022, un nombre record de 43,3 millions d’enfants vivaient en situation de déplacement forcé.
«A cause de cela, ils sont encore plus vulnérables et finissent par porter le lourd fardeau d’un conflit qui n’est pas le leur», résume de son côté, Alyona Synenko, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
«On a les enfants soldats, les infrastructures militaires installées au sein des écoles, la violation du principe de proportionnalité», énumère-t-elle.
Pour protéger les enfants des conflits armés, l’ONU publie chaque année un rapport qui épingle les pays qui ont perpétré des violations des droits de l’enfant. «On l’appelle la «liste de la honte», précise Bill van Esveld.
La Journée mondiale de l’enfance a été créée en 1954 et est célébrée chaque année le 20 novembre afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.
880 enfants palestiniens arrêtés par les forces de l’occupation sioniste depuis le début de l’année
Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré, lundi, que les forces de l’occupation sioniste avaient arrêté 880 enfants palestiniens depuis le début de cette année.
Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre, le club a affirmé que «cette année a été témoin d’une escalade sans précédent des arrestations d’enfants palestiniens», en particulier depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza le 7 octobre.
Le club a documenté «plus de 880 cas d’arrestation d’enfants, dont 145 cas d’arrestation enregistrés au cours du seul mois d’octobre».
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée générale de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Radio Algérienne
Nov 21, 2023 | Événements, Monde
Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a affirmé dimanche que l’agression sioniste contre Ghaza doit cesser immédiatement.
«Les événements horribles qui ont eu lieu au cours des dernières 48 heures à Ghaza sont incroyables, a souligné M. Türk , dans un communiqué de presse, dimanche.
«Le meurtre d’un si grand nombre de personnes dans des écoles transformées en abris, et des centaines de personnes fuyant pour sauver leur vie de l’hôpital Al-Shifa, au milieu du déplacement continu de centaines de milliers de personnes dans le sud de Ghaza, sont des actions qui contredisent les mesures de protection de base qui doivent être fournies aux civils en vertu du droit international, a-t-il indiqué.
Il a noté que les photos prises à la suite du raid sioniste sur l’école d’Al-Fakhoura étaient horribles et montrent clairement un grand nombre de femmes, d’enfants et d’hommes qui ont été grièvement blessés ou tués, et trois autres écoles accueillant des déplacés ont été attaquées au cours des dernières 48 heures.
Et d’ajouter: «Les opérations militaires sionistes se poursuivent à l’intérieur et autour de l’hôpital Al-Shifa, une visite de collègues des Nations Unies sur le site hier, ont vu de leurs propres yeux ce qu’ils ont décrit comme la « zone de la mort «.
Türk a souligné que l’armée d’occupation avait forcé le personnel médical à quitter l’hôpital, alors que des centaines de personnes se dirigeaient vers le sud à pied, exposant leur vie, leur santé et leur sécurité à un grand danger.
Turk s’est demandé : «Où aller ? Il n’y a aucun endroit sûr à Ghaza.»
«Les Palestiniens déplacés, déjà désavantagés par de sévères restrictions sur l’aide vitale, ont déjà du mal à répondre à leurs besoins fondamentaux et sont contraints de vivre dans des espaces de plus en plus réduits, surpeuplés, insalubres et dangereux» , a-t-il déclaré.
Il a affirmé que l’entité sioniste est tenue de protéger les civils où qu’ils se trouvent, de respecter strictement les règles du droit international humanitaire, y compris les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution lors de la conduite d’attaque.
«Le non-respect de ces règles constitue un crime de guerre», a-t-il ajouté
La douleur, l’horreur et la peur gravées sur les visages des enfants, des femmes et des hommes sont trop lourdes à supporter». a-t-il déploré.
Türk a souligné : «Cela doit cesser «, que « l’humanité doit passer en premier « et qu’il existe « un besoin urgent d’un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et des droits de l’homme, maintenant».
Radio Algérienne
Nov 21, 2023 | Economie
ALGER- Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a présenté, lundi, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) le budget du secteur, mettant en avant les objectifs stratégiques des activités fondamentales du secteur de l’industrie et de la production pharmaceutique.
Le ministre a présenté ses explications lors d’une audition tenue par la Commission des finances et du budget de l’APN, présidée par Saad Beghidja, président de la commission, dans le cadre de ses réunions dédiées à l’examen des budgets sectoriels figurant dans le projet de loi de finances 2024, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar.
A cette occasion, M. Aoun a indiqué que les objectifs stratégiques du secteur consistaient à renforcer la base industrielle nationale, encourager et redynamiser l’investissement, améliorer le climat des affaires, consolider la base industrielle pharmaceutique nationale, et promouvoir le tissu national des petites et moyennes entreprises (PME) à travers la modernisation des mécanismes de leur soutien.
Il a ajouté que le budget du secteur était estimé à une valeur d’autorisation d’engagement de 7.896 mds DA et des affectations de paiement de 10.308 mds DA.
Concernant les mesures à caractère fiscal et législatif proposées dans le projet de loi de finances 2024, relatives au secteur de l’industrie et de la production pharmaceutique, le ministre a évoqué la fixation des montants des taxes perçus par l’Institut national de la propriété industrielle (INAPI), concernant les brevets d’invention, les certificats d’adhésion, les marques et les marques collectives, les dessins et prototypes industriels, les schémas de configuration et les circuits intégrés, et les données géographiques.
Il a également rappelé l’introduction de nouvelles dispositions visant à encourager et promouvoir la production nationale en réduisant les taxes douanières appliquées aux intrants utilisés dans la fabrication de montures de lunettes.
Précisant que les mesures à caractère fiscal et législatif proposées par le secteur s’inscrivaient dans le cadre de la politique du Gouvernement visant à améliorer et augmenter les recettes du budget de l’Etat, M. Aoun a souligné la mise en œuvre de la politique du secteur, en particulier dans le domaine de l’aide aux opérateurs économiques pour la réalisation de projets d’investissement et la diversification des activités industrielles, à même de stimuler le développement économique.
APS