France: imposantes marches pour réclamer un « cessez-le-feu » à Ghaza

France: imposantes marches pour réclamer un « cessez-le-feu » à Ghaza

PARIS – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi à Paris et à Toulouse, pour un réclamer un « cessez-le-feu » et mettre fin au « massacre à Ghaza », ont rapporté des médias locaux.

Les drapeaux palestiniens et des banderoles portant des slogans réclamant la paix et rejetant la violence ont été soulevés le long du parcours des marches, a-t-on précisé.

« Je suis venue pour soutenir la cause palestinienne, pour le cessez-le-feu à Ghaza », a dit une participante, un drapeau palestinien sur les épaules. « Je suis pour le cessez-le-feu, pour la paix dans le monde », a lancé une autre manifestante à l’agence de presse française.

La même source a ajouté que plusieurs députés soutenant la cause palestinienne et contre la violence ont pris part à cette marche.

A Toulouse (Sud-ouest), plusieurs centaines de personnes – plus de 2.500 selon le syndicat CGT, ont aussi manifesté samedi dans le calme « pour la paix » et un « cessez-le-feu immédiat à Ghaza ».

Par ailleurs, des dizaines de milliers de personnes ont marché, dans la matinée de samedi, à Londres en  soutien au peuple palestinien et pour dénoncer la politique génocidaire menée actuellement par l’entité sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza.

aps

Ghaza : situation «catastrophique» pour les hôpitaux du nord

Ghaza : situation «catastrophique» pour les hôpitaux du nord

La situation est de plus en plus dramatique pour les hôpitaux du nord de la bande de Ghaza, où deux bébés prématurés en soins intensifs sont morts samedi faute d’électricité, selon Médecins Sans Frontières (MSF).

Au 36e jour de l’agression sioniste, 20 des 36 hôpitaux de la bande de Ghaza sont «hors service» selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

Depuis le 7 octobre, les bombardements sioniste ont fait 11.078 martyrs palestiniens, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.

La situation dans les hôpitaux inquiète profondément plusieurs organisations internationales. Médecins Sans Frontières (MSF) rapporte des «bombardements incessants» sur les hôpitaux de Ghaza-ville ces dernières 24 heures. L’hôpital al-Chifa, le plus grand du territoire de quelque 360 km2, a été «touché plusieurs fois, y compris la maternité».

Deux bébés prématurés «sont morts parce que leur incubateur ne fonctionnait plus, il n’y avait plus d’électricité», a raconté le Dr Mohammed Obeid, chirurgien de MSF au service de néonatalité, dans un message diffusé par l’ONG sur le réseau social X.

Son service abrite une quarantaine de nouveau-nés prématurés, dont 17 en soins intensifs, a-t-il dit.

«Un autre patient adulte est tombé en martyrs parce que son respirateur artificiel s’est arrêté» faute d’électricité, a-t-il ajouté, soulignant la précarité qui règne dans l’hôpital: «Il n’y a pas d’électricité, pas d’eau, pas de nourriture» dans cet établissement qui accueille 600 patients.

La situation à al-Chifa est «vraiment catastrophique», a alerté Ann Taylor, la cheffe de mission de MSF dans les Territoires palestiniens.

Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Mardini, s’est déclaré «choqué et atterré par les images et les informations venant de l’hôpital».

De son côté, le directeur de l’hôpital, Mohammed Abou Salmiya, a demandé «à la communauté internationale de faire pression sur le gouvernement sioniste pour qu’il cesse de viser des hôpitaux et des ambulances».

Selon le Croissant-Rouge palestinien, «des chars sionistes sont à 20 mètres de l’hôpital Al-Qods», autre établissement de Ghaza-ville où sont réfugiées 14.000 personnes déplacées.

«L’hôpital est isolé pour le sixième jour consécutif à cause des bombardements incessants» qui visent «directement» l’établissement, a affirmé l’organisation.

Les appels à un cessez-le-feu, qui se sont multipliés depuis le début des opérations au sol, sont rejetés par l’entité sioniste.

A Londres, environ 300.000 personnes ont manifesté samedi pour «stopper les bombardements de Ghaza» et réclamer un «cessez-le-feu maintenant». Ils étaient 20.000 à Bruxelles, plusieurs milliers à Paris.

Dans la bande de Ghaza, près de 200.000 Palestiniens ont fui ces trois derniers jours le nord du territoire, pour aller se réfugier au sud.

Le siège total imposé par l’entité sioniste depuis le 9 octobre à la bande de Ghaza prive la population d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments.

APS

Campagne Labours-Semailles 2023/2024: les mesures nécessaires prises pour accompagner les agriculteurs

Campagne Labours-Semailles 2023/2024: les mesures nécessaires prises pour accompagner les agriculteurs

ALGER – Le ministère de l’Agriculture et du développement rural a entamé les préparatifs de la campagne Labours-Semailles 2023-2024 à travers plusieurs mesures, dont la fourniture, à titre gracieux, de semences et d’engrais pour accompagner les agriculteurs touchés par le manque de pluies, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a-t-on appris samedi à Alger, auprès d’un responsable au ministère.

Le Directeur de la régulation et du développement de la production agricole au ministère, Messaoud Bendridi, a expliqué dans une déclaration à la presse en marge d’une réunion des cadres du secteur, que « le ministère a entamé les préparatifs pour la campagne des labours-semailles 2023/2024, en prenant toutes les mesures pour accompagner en permanence tous les agriculteurs et producteurs, tout en appliquant les instructions du président de la République relatives à la fourniture des intrants, des semences et des engrais gratuitement aux agriculteurs touchés par le manque de pluies dans 37 wilayas ».

Dans ce cadre, M. Bendridi a indiqué que des réunions techniques avaient été  récemment tenues avec tous les directeurs des coopératives des céréales et légumineuses, ainsi qu’avec les directeurs des services agricoles afin de s’assurer de la mise en œuvre de ces instructions et de prendre connaissance des mesures prises pour reporter à trois ans, la période de remboursement du prêt « Rfig » pour les producteurs.

Les mesures prises par les services agricoles locaux pour fournir les ressources en eau et les facilités nécessaires au développement de tous les secteurs agricoles, tant au niveau du nord du pays que dans le Sud, ont également été examinées, tout en veillant à accompagner les cultures stratégiques que le secteur de l’agriculture et du développement rural entend développer au niveau des wilayas du sud, notamment les cultures céréalières de blé dur et d’orge, ainsi que les cultures oléagineuses de tournesol et de maïs fourrage, a ajouté le même responsable, affirmant que toutes ces mesures s’inscrivaient dans une seule et même catégorie, à savoir atteindre l’autosuffisance.

Concernant la politique mise en place par le ministère pour faire face au manque de pluies, M. Bendridi a révélé que le ministère continuerait à exploiter les sources d’eau dans les wilayas du sud afin de poursuivre le développement de la céréaliculture, qui a permis de fournir une production importante lors de la saison précédente avec l’émergence de wilayas leaders dans ce domaine.

S’agissant des régions situées dans le nord, il a souligné qu’il sera fait appel à l’irrigation complémentaire et aux pluies pour augmenter le rendement agricole et la production, et partant réaliser une complémentarité entre les zones sud et nord du pays dans la production de semences ainsi que dans la production de blé dur et tendre et d’orge.

D’autre part, le responsable a rassuré sur la prise de toutes les mesures pour accompagner tous les agriculteurs en leur fournir les intrants et semences, en facilitant les démarches auprès des services d’irrigation pour obtenir les autorisations de forage de puits, ainsi qu’auprès des services de l’énergie et des mines en ce qui concerne le raccordement électrique des exploitations agricoles.

APS

Corruption/Lutte: importance de la continuité des activités des entreprises confisquées

Corruption/Lutte: importance de la continuité des activités des entreprises confisquées

ALGER – Le ministre des Finances, Laaziz Faid a présidé, samedi, une réunion de la Commission chargée du suivi de l’opération de confiscation dans le cadre des affaires de corruption lors de laquelle il a mis l’accent sur l’importance de la continuité des activités des entreprises confisquées et la préservation des biens de l’Etat jusqu’à ce que autorités concernées se prononcent sur leur sort, indique un communiqué du ministère.

La rencontre, qui s’est déroulée en présence des administrateurs chargés de la gestion des entreprises condamnées dans ce cadre et de nombre de cadres du ministère, vise à « assurer la continuité et l’efficacité des activités de ces entreprises et à préserver leurs intérêts, tout en réaffirmant l’impératif de réaliser le maximum de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs ressources », a précisé la même source.

Dans son allocution d’ouverture, M. Faid a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre qui « constitue un pas positif vers l’amélioration de la performance des entreprises concernées et assurer leur pérennité », relevant que « cette initiative intervient dans le cadre du renforcement des efforts du gouvernement en matière de lutte contre la corruption et la consolidation de la transparence ».

Il a également souligné « l’importance de la continuité de l’activité de ces entreprises et de préserver les biens de l’Etat jusqu’à ce que les autorités concernées se prononcent sur leur sort », insistant sur « la nécessité de faire preuve de responsabilité et d’éthique dans les transactions dans ce cadre ».

M. Faid a également souligné la nécessité de « maintenir un contact permanent avec les administrateurs pour surmonter les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions, en intensifiant le travail de la commission chargée de suivre l’opération de confiscation dans le cadre des affaires de lutte contre la corruption ».

Il a également insisté sur la nécessité pour cette commission de « se réunir mensuellement afin de présenter la situation de ces entreprises et proposer des solutions appropriées pour accélérer le rythme de règlement de ces dossiers complexes et sensibles ».

Lors de cette réunion, plusieurs questions ont été abordées, dont l’évaluation de la situation actuelle de ces entreprises, l’identification des défis auxquels elles sont confrontées dans le but de définir les ressources disponibles et les utiliser efficacement, l’élaboration d’une feuille de route pour améliorer leurs performances, renforcer la transparence et appliquer les normes de la bonne gouvernance dans la gestion de ces entreprises, indique la même source.

Les administrateurs ont joué un rôle « important » dans la réunion, en ce sens que leurs préoccupations liées à l’exercice de leurs fonctions et leurs suggestions concernant la gestion de ces entreprises ont été écoutées et discutées, conclut le communiqué.

APS

Le stock de céréales et de lait en poudre a triplé au cours des 2 dernières années

Le stock de céréales et de lait en poudre a triplé au cours des 2 dernières années

ALGER – Le niveau des stocks nationaux stratégiques de céréales et de lait en poudre a triplé au cours des deux dernières années, a indiqué samedi à Alger le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni.

Lors d’une réunion des cadres du secteur, M. Henni a précisé que les stocks stratégiques de céréales et de lait en poudre ont considérablement augmenté, triplant au cours des deux dernières années, ce qui a entraîné une abondance de ces produits sur le marché national, a-t-il dit.

Selon le ministre, ces stocks peuvent couvrir les besoins nationaux en céréales et en lait en poudre à long terme, alors qu’en 2019, ils couvraient les besoins d’un seul mois.

En dépit des conditions défavorables enregistrées au cours de la saison agricole 2022-2023 en raison des changements climatiques qui ont touché l’Algérie comme plusieurs autres pays du monde, le secteur a réussi à sauver la campagne de production céréalière grâce à l’abondance de la production dans les régions du sud, a poursuivi M. Henni.

Cela reflète « la vision prospective du président de la République, qui a lancé en 2021 la création d’un office dédié à la promotion de l’investissement dans le Sud pour développer des cultures stratégiques telles que les céréales, les oléagineux et les fourrages », a déclaré M. Henni.

Dans l’objectif d’augmenter les réserves stratégiques de céréales pour les porter à 9 millions de tonnes, le ministre a affirmé qu’un programme visant à étendre les capacités de stockage de ce produit stratégique était en cours de réalisation.

M. Henni a également souligné que le secteur avait réussi à atteindre l’autosuffisance dans la production de semences destinées au secteur céréalier, consacrant ainsi la « souveraineté alimentaire » et permettant à l’Algérie d’économiser 450 millions de dollars chaque année.

Après avoir rappelé l’importance du rôle joué par la Banque des semences inaugurée en août 2022, le ministre a fait savoir que la Banque des gènes entrera en service avant fin 2023, avec une capacité de stockage estimée à 80.000 intrants, ce qui permettra de consolider les acquis relatifs à la préservation du patrimoine génétique national.

Sur le bilan des réalisations accomplies dans le secteur de l’agriculture et du développement rural, au cours des quatre dernières années, le ministre a précisé que plusieurs acquis avaient été réalisés, en matière législative et réglementaire, notamment à travers l’assainissement du foncier agricole ou en ce qui a trait au renforcement des capacités de différentes filières.

Sur le plan législatif, selon M. Henni, 57 textes juridiques et règlementaires à même d’encourager l’investissement, de lever les obstacles administratifs et de libérer les initiatives, ont été promulgués.

Quant au domaine de l’assainissement du foncier agricole, d’importantes superficies de terres agricoles ont été récupérées, ce qui a permis de renforcer le portefeuille de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) au niveau des wilayas du Sud et le portefeuille de l’Office national des terres agricoles.

Dans le domaine de l’appui à l’investissement, 38.000 exploitations agricoles ont été raccordées à l’énergie électrique sur 17.400 km.

De plus, la numérisation des formalités administratives du secteur, aux niveaux central et local, à travers la création de plusieurs applications et de plateformes numériques, ont permis d’éradiquer la bureaucratie et de consacrer la transparence, a affirmé le ministre.

Parallèlement, tous les préparatifs relatifs au lancement effectif du recensement général de l’agriculture ont été achevés et la commission nationale multisectorielle chargée de superviser le recensement a été installée, la semaine dernière, avec l’affectation d’un montant de 1,3 milliards de DA à l’opération, a ajouté M. Henni.

Le ministre a, en outre, fait état de la finalisation du recensement de la richesse animale, qui a révélé « les chiffres et statistiques réelles de cette richesse nationale », le nombre réel des têtes ovines ne dépassant pas les 17 millions, alors que les anciens chiffres les estimaient à 36 millions de têtes.

Dans l’ensemble, M. Henni a estimé que le secteur a obtenu des « résultats très positifs » ayant permis d’assurer la sécurité alimentaire dans des conditions climatiques et sanitaires difficiles, ce qui a été salué par plusieurs organisations internationales spécialisées, à l’instar de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui a classé l’Algérie en première position aux niveaux arabe et africain durant trois années consécutives (2020, 2021 et 2022) en ce qui concerne la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en matière de sécurité alimentaire.

En 2022, l’Index Global Food Security (GFSI) a placé l’Algérie en tête des pays africains en la matière, a ajouté le ministre, qui a rappelé, à ce propos, le rapport du Forum économique international de Davos), publié en janvier 2023, qui a classé l’Algérie parmi les pays pionniers dans la réalisation de la sécurité alimentaire par la production nationale.

De plus, la Banque mondiale a classé, dans son dernier rapport sur l’économie algérienne, publié le 27 octobre dernier, le secteur agricole en Algérie parmi les secteurs clés de l’économie nationale.

A noter que la réunion des cadres du secteur a vu la distinction de certains cadres de l’administration centrale et locale pour leurs efforts consentis en matière de relance du barrage vert, de renforcement de la production nationale et d’extension du couvert végétal..

APS