Coronavirus: 1 nouveau cas et aucun décès ces dernières 24h en Algérie

ALGER – Un (1) nouveau cas confirmé de coronavirus (Covid-19) a été enregistré et aucun décès n’a été déploré, alors qu’une (1) guérison a été recensée ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué samedi, le ministère de la Santé dans un communiqué.

Le total des cas confirmés s’établit ainsi à 271.425 cas, celui des décès demeure inchangé (6.881), tandis que celui des patients guéris passe à 182.783.

En outre, aucun patient n’est actuellement en soins intensifs, note la même source.

Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d’hygiène, la distanciation physique et le port du masque.

APS

Banques : un rôle clé dans le développement économique du pays depuis l’indépendance

ALGER – Le secteur bancaire algérien a joué un rôle clé, depuis le recouvrement de la souveraineté nationale, dans le développement économique du pays, en s’appuyant sur un réseau d’agences en constante extension, des produits de plus en plus diversifiés et une modernisation des systèmes de paiement à l’ère de la digitalisation et du numérique.

Dès les premières années de l’indépendance, l’Algérie s’était engagée pleinement dans le processus d’établissement de la souveraineté nationale sur le secteur financier et bancaire, en créant la Banque Centrale d’Algérie et la monnaie nationale, le Dinar Algérien, actions considérées alors comme indispensables pour le développement du pays et de son économie.

Dans cet esprit, il a été décidé de mettre en place la Caisse algérienne de développement (CAD) en tant qu’institution de financement de l’effort de développement et la Caisse nationale de l’épargne et de prévoyance (CNEP) avec pour mission la mobilisation de l’épargne populaire en vue de financer le logement.

Après avoir franchi cette étape, les autorités publiques de l’époque avaient maintenu cette dynamique en procédant à la nationalisation de toutes les banques étrangères entre 1966 et 1968, aboutissant à la naissance à trois banques publiques, à savoir la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Crédit populaire algérien (CPA) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA).

Le tissu des banques étatiques avait été renforcé par la suite à travers la création de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) et la Banque de développement local (BDL), permettant à l’Etat de disposer de six (06) banques.

Mais, après la crise pétrolière de 1986, cet élan de développement du secteur avait été marqué par un processus de restructuration. Au même titre que les entreprises nationales, les banques publiques ont été concernées par les dispositions de la loi n 88-01 du 12 janvier 1988 relative à l’orientation des entreprises publiques économiques (EPE).

Outre le processus de restructuration engagé durant cette période, les autorités du pays ont décidé d’ouvrir le secteur bancaire et financier aux capitaux privés nationaux et étrangers, dans le cadre de la loi n 90-10 du 14 avril 1990 relative à la Monnaie et au Crédit. Cette politique avait abouti à l’implantation de plusieurs banques et établissements financiers internationaux ayant réussi à prendre des parts de marchés et devenir parmi les acteurs de financements des projets d’investissements sur la place d’Alger.

L’Algérie compte aujourd’hui 27 institutions inscrites sur la liste des banques et établissements financiers. Il s’agit de vingt (20) banques universelles, dont six (6) banques publiques, et quatorze (14) banques privées à capitaux étrangers, filiales ou succursales de grandes banques internationales, et de sept (7) établissements financiers (dont 3 sociétés de leasing), disposant d’un total de près de 1.700 agences bancaires à travers le territoire national.

Les établissements financiers sont répartis entre 3 établissements publics dont une société de leasing et 4 établissements privés, dont 2 sociétés de leasing, tandis que l’activité de la mutuelle qui a pris le statut d’établissement financier est intégrée à celle des établissements financiers à partir de 2010.

 

Des réformes initiées pour un secteur bancaire performant et moderne 

 

L’Etat avait engagé une série de réformes ayant permis de renforcer la stabilité et la rentabilité du secteur financier et bancaire, et du marché du crédit, avec la modernisation des systèmes d’information et de paiement pour améliorer la qualité des services bancaires.

Ces efforts ont donné lieu au développement de l’octroi de crédit pour le  financement des besoins des particuliers, notamment les crédits immobilier et à la consommation, offerts aux ménages afin d’accéder à des biens divers et à la propriété.

Dans le domaine du financement de l’investissement, les crédits à l’économie ont nettement évolué, pour atteindre plus de 10.000 milliards de DA à juin 2022.

Les efforts déployés en matière de développement du secteur et de diversification de l’offre ont également permis de lancer la finance islamique en Algérie, qui devrait aider à capter d’importants fonds et d’accélérer l’inclusion financière à l’échelle nationale.

Parallèlement, les banques publiques se sont mobilisées ces dernières années pour ouvrir des succursales à l’étranger, notamment en Europe et en Afrique, de manière à se rapprocher de la diaspora et des milieux d’affaires, en sus de nombreuses actions menées pour la densification et la modernisation du réseau à travers la numérisation et la digitalisation des systèmes de paiement.

Dans ce cadre, plus de 16 millions de cartes de paiement avaient été remises aux clients entre le réseau d’Algérie Poste et le réseau bancaire, alors qu’un objectif d’installer 8.000 distributeurs automatiques de billets (DAB), l’équipement d’un million de commerçant en Terminaux de paiement électronique (TPE) ont été fixés d’ici l’année 2024.

L’objectif des réformes concrétisées ces dernières années et celles envisagées est de permettre au pays de disposer d’un secteur bancaire et financier performant, moderne et accessible, de sorte à améliorer son attractivité et accroitre sa contribution au développement de l’économie nationale, conformément aux instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

La création d’une banque dédiée au secteur d’habitat via la transformation de la Caisse nationale du logement (CNL) en institution financière dédiée à l’habitat vient aussi confirmer la détermination affichée par les pouvoirs publics à développer ce secteur stratégique et à offrir de nouvelles opportunités de financement, aussi bien aux investisseurs qu’aux particuliers.

Et en vue de s’adapter aux derniers développements en la matière et de mieux répondre aux exigences de l’heure, une révision profonde de l’Ordonnance de 2003 relative à la monnaie et au crédit a été récemment introduite, afin d’adapter le développement de l’environnement bancaire à la transition économique, financière et technologique que connait l’Algérie.

Outre les nouvelles prérogatives conférées aux Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) lui permettant d’accompagner les transformations que connait l’écosystème bancaire, cette loi a introduit notamment la finance islamique, la finance verte, ainsi que la monnaie numérique de la Banque centrale, le « dinar numérique algérien ».

APS

Faciliter aux personnes aux besoins spécifiques l’accessibilité des administrations publiques

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Brahim Merad a adressé une instruction aux walis de la République portant respect des normes architecturales nécessaires pour faciliter aux personnes aux besoins spécifiques l’accessibilité des structures et administrations publiques, a indiqué samedi un communiqué du ministère.

« En vue de renforcer le principe d’égalité dans l’accès aux prestations du service public et dans le cadre des efforts constants visant à consolider la relation entre le citoyen et l’administration, une instruction du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du

Territoire, adressé le week-end dernier aux walis, a rappelé les mesures à prendre pour faciliter aux personnes aux besoins spécifiques l’accessibilité des différentes structures et administrations publiques, suivant les dispositions légales en vigueur, notamment le décret exécutif N 06-455 du 11 décembre 2006 », lit-on dans le communiqué.

« Les walis de la République ainsi que les walis délégués ont été instruits de contacter les présidents des Assemblées populaires communales (APC) pour prendre les mesures nécessaires et respecter les normes architecturales au niveau des édifices abritant des organismes, des administrations, des institutions ainsi que des structures publiques au niveau local, en aménageant des accès ou des rampes pour cette catégorie, tout en veillant à les inclure automatiquement dans les projets en cours de réalisation ou en aménageant les sièges administratifs ou ceux devant être prochainement lancés », conclut la même source.

APS

Foot/ Coupe de la Confédération (Gr.A/ 2e J) Al-Akhdar libyen – USMA : les « Rouge et Noir » pour confirmer à Benghazi

ALGER – L’USM Alger, représentant algérien en Coupe de la Confédération africaine de football, se rendra à Benghazi pour affronter dimanche les Libyens d’Al-Akhdar (17h00), avec l’intention de confirmer leur excellent début de compétition, à l’occasion de la 2e journée (Gr.A) de la phase de poules.

Vainqueur à domicile lors de la journée inaugurale face au FC St-Eloi Lupopo de la RD Congo (3-0), le club algérois aura à cœur de préserver cette dynamique, et d’enchaîner avec un autre succès, qui devrait lui permettre de se positionner idéalement en vue de la qualification aux quarts de finale.

Toutefois, l’USMA est appelée à puiser dans ses ressources pour ne pas rater cette sortie, trois jours après la cruelle élimination sur le terrain du pensionnaire d’inter-régions l’IRB Maghnia (2-2, aux t.a.b : 4-5), en mise à jour des 1/32es de finale de la Coupe d’Algérie.

Conscient de l’importance de ce match face au représentant libyen, l’entraîneur usmiste Abdelhak Benchikha a tenu à remobiliser son groupe, en axant son travail notamment sur l’aspect psychologique avant de rallier la Libye.

Sur le plan de l’effectif, le club phare de Soustara va bénéficier de l’ensemble de ses joueurs, à l’exception de l’attaquant Aymen Mahious, forfait pour cause de blessure à l’ischio-jambier de la cuisse.

En revanche, la formation d’Al-Akhdar, sèchement battu lors de la 1re journée sur le terrain des Sud-africains de Marumo Gallants (4-1), tentera de relever la tête et se racheter devant son public, pour éviter un autre faux-pas qui compromettrait sérieusement ses chances de qualification.

En championnat libyen, Al-Akhdar pointe à la 5e place (Gr.A) au tableau avec 13 points en 9 matchs joués, à six longueurs du leader Al-Ahly Benghazi qui compte 19 unités.

Les coéquipiers de l’attaquant Salem Belaïd restent sur une mauvaise série de trois matchs sans victoire, toutes compétitions confondues, d’où l’importance de rectifier le tir face à une équipe de l’USMA qui jouera pour la gagne.

Sur le plan des statistiques, Al-Akhdar est la 8e pire équipe à domicile du championnat libyen avec un bilan de 6 points pris sur 12 possibles.

Dans l’autre match de cette poule A, les Congolais de St-Eloi Lupopo recevront au stade de Ndola (Zambie) les Sud-Africains de Marumo Gallants (14h00), avec l’intention de s’imposer et se relancer dans la course à la qualification.

APS

36e Sommet de l’UA: Shtayyeh remercie l’Algérie pour ses efforts en faveur de l’unification des rangs palestiniens

ADDIS-ABEBA – Le Premier ministre de l’Etat de Palestine, Mohamed Shtayyeh a remercié samedi à Addis-Abeba, l’Algérie pour ses efforts en faveur de l’unification des rangs palestiniens, dénonçant la course de certaines parties arabes à la normalisation avec l’occupant sioniste.

Dans son allocution prononcée à l’ouverture des travaux du 36e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA), M. Shtayyeh a tenu à renouveler ses remerciements à l’Algérie pour ses efforts en faveur de l’unification des frères Palestiniens et le renforcement du front intérieur.

Il a ajouté que la Palestine avait besoin de donner un nouvel élan à l’Initiative de paix arabe pour amener l’entité sioniste à se retirer des territoires  arabes palestiniens sur la base des frontières de 1967, dénonçant la course de certaines parties arabes à la normalisation avec cet occupant.

Ce sommet africain intervient à la veille du vote par le Conseil de sécurité d’une proposition soumise par le Groupe arabe auprès de l’ONU appelant l’entité sioniste à éviter toute mesure unilatérale et à respecter les accords signés, a-t-il rappelé, soulignant qu »’il est temps que l’entité sioniste rende des comptes pour les crimes perpétrés quotidiennement contre le peuple palestinien ».

Par ailleurs, le Premier ministre palestinien a qualifié la participation de son pays en tant qu’invité aux travaux de ce Sommet de « message clair qui affirme que l’Afrique défend les droits nationaux inaliénables du peuple palestinien », indiquant que les dirigeants africains « confirment à travers cette tribune leur soutien en faveur de la Palestine, qui a toujours été sur le même front que les mouvements de libération en Afrique ».

« Nous suivons la même voie empruntée par l’Afrique pour affronter les forces coloniales et vaincre le système d’apartheid basé sur la discrimination et la haine…Nous faisons aujourd’hui face à l’occupation sioniste qui pratique à travers son nouveau gouvernement extrémiste une nouvelle forme de terrorisme, voire la plus grave », a-t-il déploré.

« Tout en continuant à confisquer les terres palestiniennes et à transformer leurs propriétaires en réfugiés, l’entité sioniste persiste à augmenter le nombre de colonies et à établir un double régime raciste plus sanglant », a soutenu M. Shtayyeh, citant à cet effet l’assassinat d’une cinquantaine de Palestiniens durant ces 46 derniers jours seulement.

APS