Bibi Triki installe Mohamed El Hadi Hannachi au poste de nouveau président de l’ARPCE

ALGER- Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a procédé, mardi à Alger, à l’installation de M. Mohamed El Hadi Hannachi au poste de nouveau président de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), en remplacement de M. Zineddine Belatar.

Lors de la cérémonie d’installation officielle du nouveau président de l’ARPCE, le ministre a affirmé que cet organe « revêt une importance dans la réalisation des objectifs de l’Etat en matière de développement de l’infrastructure de base pour promouvoir les services destinés aux citoyens, au vu de son rôle dans la croissance de l’économie nationale, étant donné que les technologies modernes et les communications électroniques sont l’avenir et par conséquent l’Autorité est appelée à participer à la stratégie du gouvernement pour concrétiser les engagements du président de la République ».

M.Bibi Triki a souligné que la nouvelle administration de l’ARPCE fera face à des défis différents de ceux qu’a connus le secteur, qui reposaient sur la régulation de la concurrence et l’arbitrage, ajoutant que « l’enjeu aujourd’hui consiste à améliorer les services des communications électroniques face à l’ampleur des besoins notamment avec le développement du e-commerce ».

Après avoir appelé le président et les membres du conseil de l’Autorité à « faire preuve de dynamisme pour être au diapason de la dynamique que connait le domaine », M. Bibi Triki a évoqué le rôle et les contributions du secteur de la poste et des télécommunications y compris l’ARPCE durant la pandémie de Covid-19 « à travers la satisfaction des besoins des citoyens et des entreprises économiques lors de cette période marquée par la hausse importante de la demande sur le secteur ».

Le nouveau président de l’ARPCE s’est dit conscient de « l’importance du secteur et des espoirs que fondent les hautes autorités du pays et les citoyens sur celui-ci du moment que nous sommes passés à une nouvelle étape marquée par des défis qui impliquent la nécessité de renouveler et de développer les structures ».

APS

Il y a huit ans, disparaissait Assia Djebar

ALGER – Elle aura ouvert la voie de la littérature et de l’enseignement universitaire à la femme algérienne dans les années 1950, et participé à l’émergence d’une littérature algérienne d’expression française, Assia Djebar, reste une référence littéraire incontournable et un monument de la culture algérienne.

Disparue il y a huit ans, Assia Djebar, a été l’une des premières romancières algériennes et une des premières professeurs d’histoire à l’université d’Alger au lendemain du recouvrement de l’indépendance, mais aussi la première écrivaine nord-africaine élue à l’Académie française en 2005.

Née le 30 juin 1936 à Cherchell, Fatma-Zohra Imalhayène, de son vrai nom, avait exprimé sa sensibilité de femme et de militante de la cause nationale dès 1956, en prenant part à la grève décidée par l’Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema), alors qu’elle était étudiante en France. Exclue de l’Ecole normale supérieure des jeunes filles et publie dans la foulée son premier roman « La soif » (1957) suivi un an plus tard par « Les impatients ».

Elle retourne en Algérie en juillet 1962 pour enseigner l’histoire moderne et contemporaine de l’Algérie à l’université d’Alger, elle va publier cette année-là « Les enfants du nouveau monde » puis « Les alouettes naïves », profondément ancrés dans la guerre de libération nationale.

Elle se tourne à la fin des années 1970 vers un autre mode d’expression artistique, le 7e Art, avec la réalisation de deux films consacrés au combat des femmes, « La Nouba des femmes du mont Chenoua », qui a obtenu le Prix de la critique internationale à Venise en 1979, puis « La Zerda ou les chants de l’oubli », qui remportera le prix du meilleur film historique au Festival de Berlin en 1983.

« Femmes d’Alger dans leur appartement » (1980),  « L’amour, la fantasia » (1985), « Le Blanc de l’Algérie » (1996),  « La Femme sans sépulture » (2002), ou encore le célèbre « Loin de Médine » (1991) sont parmi les titres où se mêlent tous les combats libérateurs qu’elle voulait mener et incarner.

En 1999 Elle est élue à l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, alors que le 16 juin 2005 Assia Djebar est élue eu fauteuil 5 de l’Académie française et devient la première écrivaine nord-africaine à rejoindre cette institution linguistique de référence.

Elle a également obtenu des prix internationaux pour la plupart de ses romans dont le premier, « La soif » en 1962 et le dernier, « Nulle part dans  la maison de mon père » paru en 2007. Elle reçoit également les honneurs de nombreuses universités en Allemagne, en Autriche ou encore au Canada.

Quelques mois après sa disparition le 6 février 2015, le « Grand Prix Assia-Djebar du roman » récompensant  les meilleurs romans écrits dans les trois langues, arabe, tamazight et français est créé en Algérie et reste l’un des plus importants prix littéraires du pays.

APS

Prix international d’Alger de récitation du Saint Coran: poursuite de la compétition

ALGER – La 18e édition du Prix international d’Alger de récitation du Saint Coran et de célébration du patrimoine islamique organisée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se poursuit mardi à Dar el Imam à El Mohammadia (Alger) avec la participation de candidats de 51 Etats représentant le monde arabo-musulman.

« La deuxième journée du Prix international d’Alger de récitation et de psalmodie du Saint Coran, organisée par visioconférence se déroule dans de bonnes conditions et le jury continue d’évaluer les candidats », a déclaré à l’APS le directeur de l’enseignement coranique au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Messaoud Meyad.

« Cette édition a été marquée par une hausse considérable du nombre de participants, par rapport à l’édition de l’année précédente, organisée également par visio-conférence », a-t-il soutenu, ajoutant que « ce concours a vu la participation de certains pays pour la première fois ».

« Le jury international concerné par l’organisation de ce concours est composé de 6 membres parmi les récitants et chouyoukhs universitaires maîtrisant les dix lectures du Saint Coran, dont 4 algériens parmi eux une femme, et deux membres originaires du Sénégal et du Koweït », selon le même responsable.

Au dernier jour du concours (mercredi), le jury entamera les délibérations pour choisir les lauréats de cette édition, a-t-il fait savoir, ajoutant que les trois premiers lauréats seront avisés ultérieurement des résultats sans connaître le classement général, en attendant leur participation à la cérémonie de clôture prévue au Centre international des conférences Abdelatif Rahal (CIC) le 17 févier, parallèlement à la célébration de Leilat el Isra wal Miraj (Le voyage nocturne du Prophète Mohamed (QLSSSL).

M. Meyad a indiqué que « toutes les conditions étaient réunies pour assurer le bon déroulement du concours en attendant la cérémonie de clôture, et ce en coordination avec les services du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger ».

De son côté, Mme Djamila Mekid, membre du jury, a affirmé que « toutes les conditions sont réunies pour assurer le bon déroulement du concours, notamment dans le volet technique », a-t-elle dit soulignant que l’audition des participants par visioconférence « était parfaite », sans aucune coupure.

Créé en 2004, le Prix international d’Alger de récitation du Coran est  ouvert aux récitants du Coran âgés de moins de 25 ans n’ayant pas remporté l’un des trois premiers prix lors des précédentes éditions. Les récitants professionnels sont interdits de participer à ce concours.

APS

Ligue 1 Mobilis: les « Rouge et Noir » pour rejoindre le podium

ALGER – Quatre jours après la clôture du Championnat d’Afrique des nations CHAN-2022 (reporté à 2023), la Ligue 1 Mobilis de football reprendra ses droits mercredi avec au programme le match USM Alger-RC Arbaâ, au stade Omar-Benrabah de Dar El-Beïda (15h00), comptant pour la mise à jour de la 11e journée de la compétition.

Après plus d’un mois de repos forcé, en raison du déroulement du CHAN abrité par l’Algérie (13 janvier – 4 février), les clubs de l’élite retrouveront l’ambiance des terrains, avec l’intention de corriger les erreurs pour certains, et confirmer pour d’autres.

L’USMA (7e, 22 pts), sous la houlette de l’entraîneur Abdelhak Benchikha, aura à cœur de réussir la reprise, et du coup se racheter après sa dernière défaite concédée sur le terrain de l’US Biskra (1-0) en décembre dernier, en mise à jour de la 10e journée.

Moins actif sur le marché des transferts, le club algérois s’est contenté d’un seul joueur au mercato d’hiver, il s’agit de l’attaquant botswanais Tumisang Orebonye, qui s’est engagé pour un contrat de deux saisons et demi.

A l’instar des autres formations de la Ligue 1, l’USMA a profité de la trêve hivernale pour recharger les batteries, en disputant une série de matchs amicaux, mais sans presque la moitié de son effectif, retenu par l’équipe nationale A’. Lors de son dernier test, le club de Soustara a été tenu en échec à domicile par la JS Saoura (1-1).

De son côté, le RC Arbaâ (11e, 19 pts) tentera de relever la tête pour s’éloigner de la zone de turbulences, sous la conduite du nouveau coach Bouziane Rahmani, engagé cette semaine par la direction.

Les coéquipiers du buteur maison Mohamed Taïb (5 buts) restent sur une mauvaise série de trois matchs sans succès, d’où l’importance de revenir avec un bon résultat d’Alger.

Les gars de Larbaâ  ont disputé trois matchs amicaux durant la trêve : CRB Sendjas (0-0), l’ASO Chlef (défaite 2-0), et le SKAF Khemis-Miliana (défaite 2-1).

La 16éme journée du championnat, marquant le début de la seconde partie de la saison, se jouera les vendredi 10 et dimanche 12 février.

 

Stade Omar-Benrabah de Dar El-Beïda : USM Alger – RC Arbaâ   (15h00)

 

Classement :              Pts             J

1). CR Belouizdad          37          15

2). CS Constantine         29          15

3). MC Alger                 25          15

4). JS Saoura                24          15

5). USM Khenchela    23   15

–). ES Sétif                 23        15

7). USM Alger             22             14

–). MC Oran                22           15

9). US Biskra               21            15

10). NC Magra            20             15

11). RC Arbaâ            19             14

–). MC El-Bayadh       19             15

13). ASO Chlef           17              15

14). Paradou AC        13              15

15). JS Kabylie           12             15

16). HBC-Laïd            1              15.

APS

Zwelivelile Mandela réaffirme le soutien de l’Afrique du sud à la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination

CHAHID EL-HAFED (Camps de réfugiés sahraouis)- Le président du Mouvement sud-africain de solidarité avec le peuple sahraoui, Zwelivelile Mandela, a réaffirmé, mardi à Chahid El-Hafed dans les camps de réfugiés sahraouis, la position de principe de la République d’Afrique du Sud en faveur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination .

Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, M. Zwelivelile Mandela a précisé que « la lutte du peuple sahraoui est devenue une base pour les politiques du Gouvernement d’Afrique du Sud », ajoutant que « Je me trouve pour la deuxième fois parmi vous pour vous exprimer à nouveau ma profonde solidarité dans votre lutte pour la liberté et l’indépendance », a-t-il déclaré, ajoutant que la lutte du peuple sahraoui était une source d’inspiration pour le peuple sud-africain dans sa lutte contre l’Apartheid.

Le petit fils de Nelson Mandela a indiqué que « les hauts-faits et la bravoure des Sahraouis ont permis de saisir les chars du régime de l’apartheid, offerts au régime marocain », ajoutant que la « preuve existe encore pour que tout le monde la voit, cette preuve que vous conservez au musée de la Résistance outre quelques chars qui portent toujours le drapeau de l’apartheid ».

Il a en outre déploré le fait qu' »aucun véritable progrès concret n’a été enregistré pour la libération de la dernière colonie en Afrique ».

« Les Nations unies ont prolongé, à plusieurs reprises, les mandats de leur mission au Sahara occidental, dont la tâche est le parachèvement de la libération du territoire de la RASD, mais le Maroc maintient toujours ses revendications contraires à la Légalité internationale et à l’Histoire, réclamant sa souveraineté sur la République sahraouie, ce qui est contraire au droit international », a-t-il soutenu.

Le Maroc  » poursuit toujours sa répression et ses agressions barbares contre les détenus politiques sahraouis, en violation de la Déclaration de Genève, des conventions internationales et du droit international humanitaire », a ajouté M. Zwelivelile qui a relevé que certains de ces détenus politiques subissent la torture et des harcèlements à l’intérieur des prisons marocaines, depuis plus de deux ou trois décennies.

M.Zwelivelile Mandela s’est engagé, auprès du peuple sahraoui, à poursuivre le soutien de la lutte du peuple sahraoui pour la liberté dans tous les fora, à l’intérieur et à l’extérieur.

De son côté, l’ambassadeur sahraoui en Afrique du Sud, Mohamed Yeslem Beiset a indiqué, dans une déclaration à la presse au terme de la rencontre du Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali avec M. Zwelivelile Mandela, que cette rencontre avec le président sahraoui était axée sur les relations sahraouies avec l’Etat d’Afrique du Sud et les perspectives des actions solidaires de cet Etat au profit du peuple sahraoui.

La rencontre était, selon le responsable sahraoui, « une occasion pour le SG du Front Polisario d’informer le petit-fils du leader sud-africain, Nelson Mandela, sur les derniers développements de la lutte juste du peuple sahraoui aux plans régional et international, et sur les efforts de paix entrepris par l’ONU ».

APS