Véhicules dont l’année de mise en circulation est inconnue: appel à régulariser la situation

ALGER – Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a appelé dimanche les propriétaires des véhicules dont l’année de mise en circulation est inconnue à se rapprocher des services compétents pour prendre les mesures nécessaires pour le changement de l’immatriculation par l’année de leur première mise en circulation, indique un communiqué du ministère.

« Tous les citoyens propriétaires de véhicules dont l’année de mise en circulation est inconnue, portant les diagrammes +22+ ou +33+ sont appelés à se rapprocher des services compétents et à prendre les mesures nécessaires pour remplacer les plaques d’immatriculation par de nouvelles qui incluent l’année de leur première mise en circulation », ajoute le ministère.

Ainsi, les propriétaires de cette catégorie de véhicules sont tenus de se rapprocher des services des mines territorialement compétents pour soumettre leurs véhicules au contrôle de conformité afin de déterminer l’année de leur première mise en circulation, et partant déposer un procès de contrôle de conformité délivré au propriétaire du véhicule par le service d’immatriculation spécialisé pour élaborer une plaque d’immatriculation portant l’année de première mise en circulation du véhicule », précise la même source.

Il est prévu au titre de ces nouvelles mesures, « le changement des cartes et plaques d’immatriculation des véhicules portant le diagramme 22 et 33 par d’autres contenant l’année de première mise en service, avant le 31 décembre 2023, pour éviter les sanctions prévues dans la législation et la réglementation en vigueur dans ce domaine relative à l’organisation, la sécurité routière, conclut le document.

aps

Le ministre de l’Education reçoit le petit fils de Nelson Mandela

 

ALGER – Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a reçu à Alger, M. Zwelivelile Mandela, le petit fils du défunt leader Sud-africain, Nelson Mandela, en visite en Algérie, a indiqué samedi un communiqué du ministère.

Selon la même source, cette rencontre qui s’est déroulée jeudi, a été une occasion pour se remémorer les qualités du militant des droits de l’homme, Nelson Mandela outre l’importance qu’il accordait à l’éducation et à l’enseignement, étant « la base pour former les générations et promouvoir les sociétés ».

M. Zwelivelile Mandela s’est dit heureux d’être en Algérie pour représenter la famille Mandela, exprimant ses remerciements et sa reconnaissance au « Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour lui avoir fait l’honneur de l’inviter à assister à la cérémonie d’ouverture du CHAN, mais aussi pour avoir baptisé le nouveau stade de Baraki du Nom de Nelson Mandela ».

La hôte de l’Algérie a qualifié ce stade de « symbole des relations séculaires entre l’Algérie et l’Afrique du Sud », ajoutant que son « grand père considérait l’Algérie comme son deuxième pays ».

aps

Cancer du sein : invitation à institutionnaliser les opérations de dépistage précoce

ALGER- Des médecins et des oncologues ont appelé, samedi à Alger, à institutionnaliser les opérations de dépistage précoce du cancer du sein en Algérie, à même de contribuer au recul du taux de décès et réduire les coûts du traitement.

En marge de l’organisation d’une journée d’études dans le cadre de la 6ème édition du Salon d’information sur le cancer (SICAN) au Palais des expositions (Pins maritimes), le chef de service d’Imagerie au Centre Pierre et Marie Curie de cancérologie (CPMC), Pr Salah Eddine Bendib a affirmé que « les campagnes nationales organisées par des associations à travers l’ensemble du territoire requièrent davantage d’organisation en institutionnalisant ces opérations », notamment avec les efforts consentis par l’Algérie en matière de formation de cadres, de fourniture des appareils requis, mais aussi de mise en place des centres de dépistage.

« L’organisation des opérations de dépistage précoce aide à faire baisser le taux de décès chez les patientes atteintes, à réduire les chances de recourir à la chirurgie, en plus d’alléger les coûts du traitement » affirme Pr Bendib.

Il existe différents types de dépistage précoce, ajoute le spécialiste, dont l’autopalpation mammaire qui est le « type le plus fréquent chez les femmes ayant la quarantaine. En revanche, cet examen nécessite un deuxième avis et un suivi continu même en cas d’absence d’une tumeur ».

Un autre type de dépistage concerne 5% des femmes qui ont un antécédent familial d’un cancer du sein du fait des facteurs génétiques, il s’agit du dépistage familial.

A ce propos, Pr Bendib suggère une série de mesures importantes pour réussir le plan de dépistage précoce, à l’instar de la sensibilisation, la formation des équipes médicales spécialisées mais aussi la mise en place d’un système de remboursement avec la Caisse de sécurité sociale.

Les participants à cette journée d’études ont, à l’unanimité, souligné l’impératif de réunir tous les acteurs à même de réussir ces opérations et œuvrer progressivement à assurer la santé et la sécurité des femmes atteintes de ce cancer.

APS

Oran: journées théâtrales en hommage à Ould Abderrahmane Kaki

ORAN – Des journées théâtrales dédiées au défunt dramaturge Ould Abderrahmane Kaki ont débuté, samedi à Oran, à l’occasion du 28ème anniversaire de la disparition de cette personnalité artistique, véritable école du 4ème art national, en termes d’écriture dramatique et de mise en scène.

Cette manifestation culturelle, placée sous le slogan « Kaki, fondateur du théâtre moderne en Algérie », intervient en hommage au défunt qui a enrichit la scène théâtrale par des œuvres inoubliables et immortelles en exploitant la richesse du patrimoine national, a souligné à l’APS le président de l’association culturelle « El Amel », Mohamed Mihoubi, initiateur de la manifestation.

L’objectif de ces journées est de faire découvrir aux générations montantes cette personnalité artistique, son expérience pionnière dans ce domaine et ses œuvres créatrices de spectacles (El fourdja), à l’image de son chef-d’œuvre « El Guerrab Oua Salihine », a ajouté le même responsable.

Le programme de cette manifestation, qui se tiendra jusqu’au 25 février au niveau du petit théâtre relevant de l’association « El-Amel », comprend la présentation de conférences traitant de plusieurs thèmes dont « le théâtre et sa terminologie », « les mécanismes du théâtre », « le langage et le dialogue dans le théâtre ».

Des débats sur la carrière artistique du regretté Kaki, animés par deux membres de l’association ainsi que deux projections vidéo des pièces « El Guerrab Oua Salihine » et « Diwan El Garagouz » ainsi qu’un documentaire « Kaki, El Halqa et le théâtre algérien », seront également présentés aux férus du 4ème art.

Par ailleurs, de jeunes diplômés de l’école de formation, affiliée à la même association, présenteront leurs travaux dont « Choukran Wahran », « Doubaba », « Harraga ».

Ould Abderrahmane Abdelkader dit « Kaki » est né en 1934, dans le quartier populaire de « Tiditt » de Mostaganem. Comédien et metteur en scène de théâtre, il a adapté plusieurs œuvres classiques et produit ses propres créations. Parmi ses œuvres figurent « La légende de la rose », « Le sang de l’amour », « Beit Allah », « 132 ans », « Diwan Garagouz », « El Moussinine » et « Béni Kelboune ».

Ould Abderrahmane Kaki est décédé le 14 février 1995.

APS

Programmes de protection sociale des enfants: le CNESE lance une étude

ALGER – Une étude des programmes nationaux de protection sociale en relation avec la réalisation des droits des enfants et des adolescents en Algérie est en cours de réalisation par le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), avec l’appui technique de l’Unicef, a annoncé samedi le Conseil.

« Dans le cadre de ses missions d’évaluation des politiques publiques, le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) mène, avec l’appui technique de l’Unicef, une étude intitulée +Analyse des programmes nationaux de protection sociale en Algérie en relation avec la réalisation des droits des enfants et des adolescents+ « , a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon la même source, cette étude vise à « identifier les avantages, les lacunes et les limites du système national de protection sociale afin d’informer et d’orienter les décideurs vers une proposition de réformes ou de réajustements, rendant les programmes de protection sociale mieux adaptés aux besoins des enfants ».

A cet effet, « le CNESE a mis en place un comité technique interministériel composé de représentants sectoriels concernés par la mise en œuvre des différents programmes de protection sociale. Ce comité représente un espace d’échange et de consultation sur les questions soulevées par l’étude », a-t-il souligné.

A ce titre, « une mission de terrain a été organisée avec l’appui de secteurs institutionnels dont le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (MICLAT) », a-t-il ajouté, relevant que « des échanges et des entretiens ont eu lieu aux niveaux central et local en présence d’experts, permettant de recueillir des informations qualitatives en plus de celles fournies par les sources administratives et les enquêtes nationales, afin d’établir un état des lieux qualitatif et quantitatif des programmes de protection sociale ».

Au niveau central, « les échanges ont eu lieu entre le 15 et le 19 janvier 2023 avec les responsables des programmes de protection sociale au niveau des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, de la Santé, de l’Education nationale, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme (MSNFCF) dont l’Agence de développement social (ADS), du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale dont la CNAS, la CNR, la CASNOS et la CNAC, de l’Habitat et des Finances », précise le CNESE.

Quant aux rencontres au niveau local, le CNESE a fait savoir qu' »une délégation, composée de représentants du CNESE, de l’Unicef et d’experts, ainsi que de représentants du MICLAT, du MSNFCF et de l’ADS s’est rendue, entre le 22 et le 28 janvier 2023, au niveau de quatre wilayas : Annaba, M’sila, Laghouat et Oran ».

Dans ce sens, « des entretiens ont eu lieu auprès de trois groupes cibles: les responsables sectoriels locaux chargés des programmes de protection sociale, les bénéficiaires des programmes de protection sociale et les acteurs de la société civile activant dans le domaine social  à l’adresse des enfants et des adolescents ».

APS