Le CSJ poursuit l’animation d’ateliers de « groupes de discussion pour jeunes » dans plusieurs wilayas

ALGER – Des ateliers de « groupes de discussions pour jeunes » ont été lancés, ce mercredi au niveau de plusieurs wilayas du pays, dans le cadre de l’activité du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) qu’il organise à travers le territoire national, permettant à cette frange de la société de prendre part au débat concernant ses préoccupations et contribuer à la proposition de solutions.

A Chlef, quelque 120 jeunes issus des wilayas de Chlef, de Tissemsilet et de Relizane ont participé à cette manifestation « Youth Focus Group » abritée par la maison de jeunes au chef-lieu de la wilaya.

Cette initiative qui touche à plusieurs axes s’intéresse aux préoccupations et idées des jeunes, a précisé l’encadreur de ces groupes, Dr. Abderrahmane Saci, ajoutant qu’elle œuvrait à l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la vision du CSJ en proposant des solutions pratiques à court, moyen et long termes.

Ces activités sont à même de provoquer une prise de conscience chez les jeunes en les impliquant au dialogue et à l’édification du pays, à travers les propositions et les avis de cette instance consultative, a expliqué M. Saci.

Dans son allocution d’ouverture de la manifestation, le wali de Chlef, Atallah Moulati a affirmé que cette initiative « ouvre les portes aux jeunes pour s’exprimer librement et contribuer par leurs idées et propositions constructives de par leur rôle dans la société algérienne ».

Approchés par l’APS, nombre de jeunes ont tenu à souligner l’importance de ces rencontres permettant l’échange de vues et d’idées devant enrichir les plans de développement local et les différents projets, tout en participant à la prise des décisions politiques et de développement.

Dans la wilaya de Béchar, plus de 150 jeunes des deux sexes ont pris part à quatre ateliers pour jeunes organisés par la commune de Beni Ounif à l’Institut national supérieur de la formation professionnelle, se poursuivant jusqu’à la fin du mois en cours.

Ces ateliers ont constitué un espace pour exprimer les avis, les aspirations et les préoccupations des jeunes dans divers domaines, ont affirmé des représentants du CSJ qui ont assisté à la séance d’ouverture des travaux des quatre ateliers qui permettent aussi d’enrichir le plan d’action du CSJ d’ici 20230.

Le représentant du conseil d’enseignement universitaire, Bensaci Charaf-Eddine a indiqué que le CSJ a adopté le principe de la démocratie participative et entend à travers ces ateliers impliquer les jeunes dans l’élaboration d’une feuille de route en vue de prendre en charge efficacement les préoccupations de cette catégorie.

APS

Baddari reçoit l’ambassadeur de Russie en Algérie

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a reçu mercredi l’ambassadeur de Russie en Algérie, Valerian Shuvaev, avec lequel il a abordé les moyens d’étendre les échanges bilatéraux dans le secteur aux domaines des sciences et technologies avancées, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de la rencontre, MM. Baddari et Shuvaev ont passé en revue l’état de la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et « les moyens de renforcer et d’étendre ces échanges bilatéraux aux domaines des sciences et technologies avancées », a précisé le communiqué.

Les deux parties ont également abordé la question de « l’intensification des échanges pour hisser les relations de coopération entre les deux secteurs en Algérie et en Russie au niveau des relations historiques privilégiées entre les deux pays et peuples », a ajouté la même source, faisant état de « la conclusion prochaine d’accords de jumelage entre des établissements universitaires et de recherche algériens et russes ».

A ce propos, M. Baddari a souligné que le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Algérie « accorde la priorité à la conclusion d’accords de jumelage, conformément aux instructions du Président de la République visant à inciter les universités algériennes à conclure des accords de partenariat », eu égard à leur importance dans la facilitation de la mobilité des chercheurs et des étudiants.

Le ministre a souhaité « voir doubler le nombre de bourses accordées aux étudiants algériens (environ 200 actuellement), notamment dans les domaines des sciences et technologies avancées, qui correspondent aux nouvelles formations ouvertes par le secteur, dont l’informatique, l’intelligence artificielle, la robotique, les nanotechnologies et la médecine de demain ».

 

D’autre part, M. Baddari a exprimé « la disposition des universités algériennes à accueillir des étudiants de la République fédérale de Russie dans nombre de spécialités et à élargir l’enseignement de la langue russe dans les universités algériennes, dans le cadre de la mobilité des étudiants entre les établissements de l’enseignement supérieur des deux pays, ainsi que l’enseignement de la langue arabe dans les établissements d’enseignement supérieur en Russie ».

Pour ce qui est de la recherche, il a évoqué « la possibilité de réaliser des projets et des programmes de recherche conjoints entre les chercheurs dans les établissement universitaires et de recherche algériens et russes, notamment ceux relatifs au plan d’action du gouvernement algérien avec ses trois priorités, à savoir la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire et la santé du citoyen ».

Pour sa part, l’ambassadeur de Russie a souligné qu’il « veillera à développer la coopération et l’échange entre les établissements universitaires et de recherche russes et algériens, à ouvrir de nouvelles perspectives et à les élargir au mieux des intérêts du secteur dans les deux pays », insistant sur « l’impératif d’encourager les chercheurs à entreprendre des projets et des programmes de recherche conjoints, particulièrement dans les domaines des technologies avancées, des sciences exactes et autres sciences, où leurs homologues chercheurs des universités russes se distinguent », conclut le communiqué.

APS

Khenchela: une équipe d’experts sur un site archéologique découvert à Babar

KHENCHELA – Une équipe d’experts du centre national de recherche en archéologie est arrivée à Khenchela pour effectuer une expertise sur un site découvert à Babar, a indiqué mercredi le directeur de la culture et des arts.

Dans une déclaration faite à l’APS, Mohamed Lalouani a déclaré que conformément aux recommandations de la ministre du secteur, Soraya Mouloudji, une équipe du centre national de recherche en archéologie, accompagnée de spécialistes de la direction de la culture et des arts, du musée public national des frères Boulaziz, et de la circonscription archéologique de la wilaya de Khenchela, s’est déplacée mardi, sur un site archéologique découvert récemment dans le périmètre du barrage de Babar, pour arrêter les mesures à prendre sur place.

L’équipe d’experts qui s’est déplacée sur le site nouvellement mis à jour dans la commune de Babbar, rendra un rapport au ministère de la culture et des arts qui prendra les mesures nécessaires, concernant la conservation des mosaïques découvertes et leur étude.

A rappeler que la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de la commune de Babar a informé, au mois de novembre passé, la direction de la culture et des arts de la wilaya de Khenchela, de l’existence de mosaïques exposées partiellement à la dégradation, apparues à la suite de la baisse du niveau de l’eau dans le barrage.

APS

CHAN/Algérie- Côte d’Ivoire: écarter les « Eléphants » et continuer à rêver

ALGER – L’équipe nationale de football A’, affrontera vendredi son homologue ivoirienne, au stade Nelson-Mandela de Baraki (17h00), en quarts de finale du Championnat d’Afrique des  nations CHAN-2022 (reporté à 2023), avec l’objectif de valider son ticket pour le dernier carré.

Après avoir terminé leader du groupe A lors du premier tour, avec un parcours sans-faute, l’Algérie aura à cœur de poursuivre son aventure dans cette 7e édition, et surtout conforter son statut de favori N.1 du tournoi.

Les joueurs du sélectionneur Madjid Bougherra devront faire face à un adversaire d’un autre calibre, d’où l’importance pour les coéquipiers de Youcef Laouafi de rester vigilants, puisque la moindre erreur se paye cash.

Même si tout n’a pas été parfait pour la sélection algérienne, notamment sur le plan offensif (3 buts marqués en 3 matchs,  NDLR), les joueurs seront appelés à sortir le grand jeu face à une équipe ivoirienne qui est en train de monter en puissance.

Ayant entamé lundi la préparation de ce rendez-vous, Bougherra est conscient de l’importance de présenter un onze compétitif et conquérant, capable de faire la différence vendredi devant plus de 40.000 spectateurs.

Le turn-over effectué samedi lors du dernier match des poules samedi face au Mozambique (1-0), a permis à plusieurs tauliers à l’image de Meziane et Mrezigue de bien récupérer, d’autant que la fraîcheur physique sera l’une des clés de ce match.

Pour espérer passer l’écueil des Ivoiriens, les Algériens devront faire preuve de concentration et de lucidité devant les buts adverse. Bougherra a souvent déploré, depuis le début du tournoi, l’absence du dernier geste dans les mouvements offensifs de ses joueurs.

Une première inédite

L’Algérie et la Côte d’Ivoire s’affronteront pour la première fois en phase finale du CHAN. Ce sera ainsi une première historique entre les deux sélections qui visent le dernier carré.

Battue d’entrée le 14 janvier au stade du 19-mai 1956 d’Annaba par le Sénégal (0-1), la Côte d’Ivoire a fait ensuite match nul ensuite  la RD Congo (0-0), avant de valider son billet au prochain tour, grâce à son succès face à l’Ouganda (3-1).

Sur le plan des statistiques, l’attaque ivoirienne a attendu la dernière journée pour marquer ses premiers buts dans  la compétition, alors que la défense a été prise à défaut à deux reprises.

Le coach des Elephants locaux  Souahilo Haïdara est devenu le premier Ivoirien à passer au deuxième tour. Son compatriote Kouadio Georges avait échoué en 2009 (Côte d’Ivoire) et 2011 (Soudan), avant que le Français Michel Dussuyer ne mène l’équipe pour la première fois aux quarts, lors de l’édition 2016 au Rwanda. En 2018 (Maroc), le sélectionneur ivoirien Ibrahim Kamara avait également échoué à passer la phase de poules.

Au cours de son stage précompétitif, effectué à Tunis, les Ivoiriens ont disputé trois tests amicaux : un succès face à la Libye (1-0), un nul devant le Cameroun (1-1), et une défaite devant la Mauritanie (3-0).

Dans l’historique des confrontations entre équipes A, la Côte d’Ivoire mène le bal avec 8 victoires contre 4 pour l’Algérie en matchs officiels. La dernière rencontre s’était jouée le 20 janvier 2022 au stade de Japoma de Douala (défaite 3-1), dans le cadre du premier tour de la CAN-2021 (reportée à 2022) disputée au Cameroun.

Le vainqueur de ce quart de finale jouera la demi-finale le mardi 31 janvier au stade Miloud-Hadefi d’Oran (17h00).

APS

L’interdiction d’accès aux représentants marocains au Parlement européen discutée jeudi

BRUXELLES – La demande d’interdire l’accès aux représentants marocains au Parlement européen (PE) pendant l’enquête liée au scandale de corruption éclaboussant l’institution continentale sera discutée jeudi en commissions, rapporte le journal belge Le Soir.

La commission spéciale sur l’ingérence étrangère, ainsi que la commission des affaires étrangères et la sous-commission sécurité et défense du Parlement européen discuteront, jeudi, « des allégations de corruption et d’ingérence étrangère », selon l’agenda de l’institution.

La demande exprimée par une trentaine d’eurodéputés réclamant à la présidente du Parlement, Roberta Metsola, d’interdire aux diplomates marocains d’accéder au Parlement européen le temps que l’enquête fasse la lumière sur ce scandale sera transmise lors de cette réunion, selon le journal belge.

« Nous sommes face à un Marocgate aux racines profondes et inquiétantes. Nous avons demandé à Metsola dans une lettre (..) que la mission diplomatique marocaine soit interdite d’accès au Parlement européen pendant la durée de l’enquête liée au scandale de corruption et d’influence étrangère », a déclaré Miguel Urban, député européen (La Gauche), à l’origine de l’initiative avec Ana Miranda (Verts) et à laquelle ont répondu des eurodéputés de quatre groupes.

Lors d’une récente séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, les eurodéputés appartenant aux différents groupes parlementaires se sont relayés pour prendre la parole et condamner le Maroc pour ses actions visant à corrompre l’institution législative européenne et « entacher sa crédibilité ».

L’eurodéputée Karima Delli, du Groupe des Verts/Alliance libre européenne, a réclamé « la suspension de tous les travaux » de partenariat avec Rabat et la mise en place d’une « haute autorité de la transparence ».

Elle a, en outre, appelé à un front commun contre ceux qui cherchent à déstabiliser l’Union européenne (UE), soulignant la nécessité de mettre fin aux groupes d’amis du Parlement européen avec les pays tiers et revoir les relations de l’UE avec le Maroc.

De son côté, son collègue autrichien Andreas Schieder, de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates, a exigé d’interdire l’accès aux représentants du Maroc au Parlement européen et la révision de tous les accords conclus avec le royaume chérifien, intégrant le Sahara occidental occupé.

Une revendication réitérée par l’Italien Brando Benief et le Maltais Cyrus Engerer, qui appartiennent au même groupe politique.

Lors de son intervention, l’eurodéputée espagnole Ana Miranda a, quant à elle, évoqué la question des droits de l’Homme au Sahara occidental.

A ce titre, elle a affirmé « qu’en refusant de former des commissions d’enquête sur la torture et les violations des droits de l’Homme commis par le Maroc dans ce territoire non autonome, le Parlement européen est complice de l’occupant marocain ».

Son compatriote Jordi Canas a insisté sur le fait qu' »il ne peut y avoir d’impunité pour les corrompus, ni pour les pays derrière la corruption ».

APS