CHAN: Madagascar domine le Mozambique (3-1) et rejoint le Sénégal

CONSTANTINE – La sélection malgache des joueurs locaux s’est qualifiée aux demi-finales du Championnat d’Afrique des nations de football CHAN 2022 (13 janvier – 4 février), en s’imposant devant son homologue mozambicaine sur le score de 3 à 1 (mi-temps : 1-0), samedi au stade Chahid Hamlaoui de Constantine.

Les buts de Madagascar ont été inscrits par Solomampionona Koloina Razafindranaivo (18e), Jean Razafindrakoto (68e) et Marcio Ravelomanantsoa (88e), alors que Isac Decarvalho(90e+4e) a sauvé l’honneur pour le Mozambique.

En demi-finale, prévue le mardi 31 janvier à Alger, Madagascar sera opposé au Sénégal, vainqueur vendredi soir devant la Mauritanie (1-0).

La dernière affiche des quarts de finale, prévue samedi soir (20h00) au stade Miloud-Hadefi d’Oran, met aux prises le Niger au Ghana.

Le vainqueur de cette rencontre défiera l’Algérie en demi-finale prévue mardi prochain à Oran.

Pour rappel, les Verts se sont qualifiés au dernier carré du CHAN 2022, en battant la Côte d’Ivoire (1-0), vendredi au stade Nelson-Mandela de Baraki.

 

Résultats des quarts de finale:

 

Vendredi:

Algérie – Côte d’Ivoire       1-0

Sénégal – Mauritanie            1-0

 

Samedi:

Madagascar – Mozambique        3-1

Niger – Ghana                           (20h00)

 

Demi-finales

 

Mardi 31 janvier:

A Oran: Algérie – Vainqueur (Niger-Ghana) (17h00)

A Alger: Sénégal – Madagascar (20h00)

 

Match de classement (3e place): vendredi 3 février à Oran (20h00)

 

Finale: samedi 4 février à Alger (20h00).

APS

Accord d’Alger: l’ONU salue les efforts de médiation au Mali

NEW YORK (Nations unies) – Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Mali, El-Ghassim Wane a salué les efforts de la médiation internationale menée par l’Algérie pour promouvoir le dialogue entre les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.
Devant le Conseil de sécurité, M. Wane a noté, vendredi, concernant la mise en œuvre du processus de paix, que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), avec les autres membres de la médiation internationale, dont l’Algérie est chef de file, n’ont « ménagé aucun effort pour promouvoir le dialogue entre les parties signataires (de l’accord) afin de sortir de l’impasse actuelle ».

« J’encourage les parties à ne ménager aucun effort pour surmonter les difficultés actuelles et réaliser des progrès décisifs dans la mise en œuvre de l’accord de paix », a-t-il ajouté.
L’envoyé de l’ONU au Mali a souligné combien la stabilisation de ce pays était cruciale pour l’ensemble de la région, alors que la Mission des Nations unies qu’il dirige, la Minusma, est déployée au Mali depuis près de 10 ans maintenant.

« Au cours de cette période, la Mission a beaucoup accompli. Mais les objectifs fixés par le Conseil ne sont pas encore pleinement atteints et le contexte a connu des changements importants », a-t-il noté.

« Alors que le Conseil examine la recommandation du Secrétaire général, il convient de garder à l’esprit que la stabilisation du Mali est essentielle non seulement pour le pays lui-même mais aussi pour toute la région », a-t-il ajouté en référence à « la revue stratégique » de la Minusma, demandée par le Conseil.

S’agissant de l’environnement politique, l’envoyé de l’ONU a noté que le Mali est à moins de deux mois du référendum constitutionnel qui doit marquer le premier d’une série de scrutins qui devraient aboutir au rétablissement de l’ordre constitutionnel en mars 2024. Selon lui, « les autorités maliennes continuent (d’affirmer leur) engagement (pour la tenue de) ces scrutins à temps », même si « plusieurs défis demeurent ».
Une série de consultations avec les partis politiques et la société civile ont été convoquées par les autorités de transition pour discuter de divers aspects de la préparation du référendum constitutionnel et d’autres élections. « Ces initiatives doivent être encouragées et soutenues, car l’inclusion et le consensus sont cruciaux pour le succès global du processus de transition », a dit El-Ghassim Wane.

Journées internationales d’éthique médicale: vulgariser l’acte du don d’organes

ORAN – Des participants au second jour des 5èmes Journées internationales de l’éthique médicale ont souligné, samedi, à Oran, l’importance de sensibiliser et de vulgariser, dès le plus jeune âge, l’acte du don d’organes après la mort et son rôle pour sauver la vie des autres.
Dans ce cadre, Belhadj Rachid, président de l’Académie algérienne pour le développement des sciences médico-légales et chef du service de médecine légale au CHU Mustapha-Pacha d’Alger, a déclaré en marge de cette rencontre, « qu’il est inévitable de recourir aux programmes scolaires pour insuffler une culture du don aux générations futures ».

Il a estimé que la solution est dans la sensibilisation des générations futures, car, selon lui, le problème ne réside pas dans les compétences, les infrastructures et les moyens, mais « c’est plutôt un problème de mentalités ancrées dans la société qui fait qu’une personne s’abstienne de donner ses organes après la mort et fait en sorte que sa famille s’en abstienne également ».

Le Pr. Mahmoud Benatta, chef du service d’urologie au CHU d’Oran a rappelé, pour sa part, que le nombre limité de donneurs a poussé des pays développés à chercher des organes de donneurs en état de mort cérébrale.

« La mort cérébrale est irréversible. Le don de personnes en état de mort cérébrale peut sauver la vie d’autrui », a-t-il souligné, ajoutant qu’un don « multi-organes » en cas de mort cérébrale peut sauver au moins cinq personnes. En Algérie, la législation autorise le prélèvement des organes sur une personne cliniquement morte si elle avait donné son accord personnel avant le décès ou sous condition de l’accord de la famille après le décès, rappelle-t-on.
De son côté, Pr. Salim Boumeslout, chef du service de médecine légale au CHUO, a souligné l’importance de sensibiliser à l’importance du don dès le plus jeune âge, mettant en exergue le rôle que peuvent jouer certains secteurs dont celui de l’Education, des Affaires religieuses, de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique pour garantir le succès de cette opération.

Sur le plan religieux, il a rappelé que la question a été tranchée depuis 1985, date au cours de laquelle le défunt cheikh Ahmed Hamani avait émis une fatwa autorisant le prélèvement d’organes sur une personne cliniquement décédée, à condition que l’intéressé ait donné de son vivant son consentement ou en cas d’approbation de sa famille après sa mort.

Les travaux de la seconde journée de cette rencontre organisée par l’Observatoire du handicap, de la réadaptation fonctionnelle, de l’éthique de la santé et le Service de médecine légale du CHUO ont permis de mettre la lumière sur le don et la greffe d’organes, des évolutions dans le monde de la génétique, sur les technologies modernes, la santé électronique et autres.

La manifestation scientifique a enregistré la participation de près de 300 spécialistes de divers établissements hospitaliers du pays ainsi que de spécialistes de différents pays comme la Tunisie, la France et la Suisse, rappelle-t-on.

APS

« Takamol », une exposition dédiée au patrimoine architectural islamique

ALGER – Le palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger accueille une exposition de photographies dédiée au patrimoine architectural islamique, représenté par de nombreux clichés de mosquées de différentes villes du pays.

Intitulée « Takamol » (complémentarité), cette exposition est organisée en accompagnement de la 17e conférence de l’Union des conseils des pays membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UPCI) qui se tiendra à Alger les 29 et 30 janvier.

L’exposition compte une centaine de photographies mettant en avant la beauté et les spécificités architecturales des mosquées algériennes datant de différentes époques: Almoravide, Almohade, Zianide, ou encore Ottomane.

Souvent en noir et blanc ou avec une maîtrise parfaite de la lumière, Abdelkrim Metalsi Tani propose de découvrir les mosquées de Tlemcen, dont El Djamaâ El Kebir et la mosquée du Machouar, ainsi que les vestiges de la mosquée d’El Mansourah, datée du 14e siècle, alors que la jeune Safa Ziani Kerarti propose des clichés de la mosquée Sidi Boumediene.

Dans la ville des ponts suspendus, c’est la mosquée Emir Abdelkader, inaugurée en 1994, et ses ornements raffinés qui ont attiré l’œil de la photographe Samia Filali, alors que Djamel Ghezal s’est intéressé à Djamaâ El Kebir de Constantine, un des plus anciens lieux de culte de la ville construit au 12e siècle sous les Sanhadja, et restauré en 2005.

Quelques-unes des mosquées de la Casbah d’Alger sont également représentées par des clichés de Abdelkader Asloune qui expose des vues des mosquées Sidi Ramdane, Ketchaoua, Djamaâ El Kebir et Djamaâ Jdid, alors que l’objectif de Ghizlane Missoum est allé immortaliser les lieux de culte de la ville d’Oran particulièrement la mosquée Mohamed El Bey Othmane El Kebir.

Dans la même démarche artistique, des photographies de vieilles mosquées à Boussaâda, Biskra, Médéa, Bouira, Dellys, Tiout ou encore dans le vieux ksar de Bousemghoune sont également présentées aux visiteurs par des artistes comme Khaled Mami, Karim Bouchtata, Imadeddine Bekkis ou encore Samah Souhila Elaimeche.

Cette exposition a été élaborée par le Centre des arts et des expositions de Tlemcen et présentée en mars 2022 à l’occasion du Salon national de la photographie d’art.

« Takamol » est ouverte au public du palais de la culture Moufdi-Zakaria jusqu’au 31 janvier.

APS

Le CSJ accompagnera les jeunes pour la concrétisation de leurs aspirations

BECHAR – Le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) « accompagnera les jeunes pour la concrétisation de leurs aspirations et compte les associer au développement local et national », a affirmé samedi à Béni-Ounif (Bechar) son président Mustapha Hidaoui.
Dans son allocution de clôture des quatre (4) ateliers des « Groupes de discussion des jeunes », ouverts quatre jours durant à l’institut national supérieur de formation professionnel (INSFP) Bendouda Kouider au chef lieu de cette commune frontalière, Hidaoui a indiqué que le « CSJ entend accompagner, avec le soutien des hautes autorités du pays, les jeunes pour la concrétisation de leurs aspirations et les associer à la réalisation d’une vision unifiée pour qu’ils puissent contribuer au développement local et national ».

« Le CSJ compte également accompagner les jeunes dans le montage de leurs projets et, par ricochet, prendre en charge leurs différentes préoccupations », a-t-il indiqué lors d’une rencontre avec les jeunes de cette collectivité à laquelle ont pris part les autorités locales, précisant que « les ateliers de Groupes de discussion des jeunes, comme ceux de Béni-Ounif, ont pour finalité l’écoute et l’accompagnement des jeunes pour la concrétisation de leurs aspirations et ambitions dans le cadre du plan 2023-2033 ».

Les participants aux activités des « Groupes de discussions de jeunes » de Mostaganem ont souligné, pour leur part, l’importance de cette initiative en sa « qualité de force de proposition et d’outil permettant de concrétiser les propositions des jeunes dans les différents domaines ».

Dans son allocution, le coordinateur de la rencontre de wilaya des « Groupes de discussion des jeunes », Abderrahmane Sassi, a souligné que ces groupes œuvrent à élaborer une vision pour le CSJ pour les dix prochaines années.

Ces rencontres, a-t-il dit, permettent de connaître les intérêts des jeunes dans les différents domaines et déterminer leurs rôles dans le développement local, ainsi que le soutien de leur adhésion dans l’intérêt commun selon un schéma objectif.

Pour Samia Abbassa, membre du CJS de la wilaya de Mostaganem, l’objectif de ces groupes est « d’impliquer les jeunes dans la préparation d’une vision pour le Conseil dans ses diverses activités et programmes destinés principalement à cette frange importante de la société ».

Le représentant de l’Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, Kamel Kahli, a souligné l’utilité d’impliquer l’université dans l’encadrement des groupes de discussion des jeunes, notant que cette initiative « s’inscrit dans la volonté des établissements d’enseignement supérieur de développer la formation universitaire et de moderniser les stratégies et les méthodes d’enseignement ».

Le président de l’Académie nationale pour la créativité et l’innovation, Fawzi Berrahma, a souligné l’importance « d’aller vers une économie de la connaissance et de développer les contributions des jeunes dans les domaines de la créativité et de l’innovation, tout en renforçant le lien entre les compétences des jeunes à l’intérieur et à l’extérieur du pays et dans diverses disciplines ».

Les « Groupes de discussions de jeunes » qui ont eu lieu à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki ont vu la participation de près de 200 jeunes de la wilaya de Mostaganem, répartis en cinq ateliers traitant de thèmes inhérents à « les domaines de la jeunesse, préoccupations et propositions », « suivi et évaluation », « la culture de la jeunesse et l’adhésion dans la vie publique », « l’administration du Conseil et sa gestion » et « Communication et réseautage ».

APS