Médecines complémentaires: lancement d’une réflexion pour la mise en place d’un cadre juridique

ALGER – Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), a lancé une réflexion devant aboutir à des orientations destinées à la mise en place d’un cadre juridique réglementant les médecines complémentaires, a indiqué, mardi à Alger, sa vice-présidente, Pr Hasna Amina Messaid.

Intervenant en marge d’une Journée d’étude sur « les médecines complémentaires » organisée par le CNESE, Pr Messaid a précisé à la presse que ce dernier « s’attèle à développer les idées et orientations nécessaires devant servir de base pour l’élaboration  de propositions afin de réglementer les médecines traditionnelles ».

Rappelant le caractère « consultatif » de cette institution, elle a ajouté que la rencontre de ce jour est « le début d’une série d’autres visant à l’élaboration d’analyses profondes sur l’ampleur de ces pratiques, parfois exercées par des personnes non qualifiées, d’où l’importance de doter ce type de soins d’une législation à même d’en encadrer l’exercice ».

« En l’absence d’une loi, les conditions essentielles pour pratiquer toute discipline ne sont pas respectées », a-t-elle relevé, notant « l’absence » d’études et de statistiques inhérentes aux médecines complémentaires ou traditionnelles.

« Les médecines complémentaires constituent un potentiel énorme pour l’Algérie qui en compte environ 35 et qui peuvent créer jusqu’à 100.000 emplois, moyennant, toutefois, une organisation et une sécurisation de ces pratiques », a soutenu, de son côté, le Pr Mostefa Khiati.

Président de la commission « Démographie, Santé et Territoires » au CNESE, ce dernier a déploré des pratiques « clandestines », citant notamment la « Hidjama » (soins par ventouses) à laquelle s’adonne le tout-venant, avant de plaider pour la formation des médecins et paramédicaux afin de pratiquer « en toute légalité » ces médecines alternatives aux soins conventionnels, que ce soit au niveau des hôpitaux ou des cabinets privés.

Il a cité, dans le même contexte, l’exemple de la plus ancienne d’entre elles, l’acupuncture, en l’occurrence, qui est dispensée par l’hôpital de Ben Aknoun à Alger, de même que l’hydrothérapie, introduite dans l’éventail des soins proposés par les centres de thalassothérapie publics et privés.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qualifie de médecines alternatives un vaste ensemble de pratiques de santé différentes de la médecine conventionnelle et pas (ou peu) intégrées au système de santé d’un pays, à l’instar de l’ostéopathie, la chiropraxie, l’hypnose, la mésothérapie, l’auriculothérapie, ou  l’acupuncture.

APS

Les musées et établissements à caractère muséal ouverts les week-ends

ALGER – Les musées et institutions à caractère muséal, sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts, ouvriront désormais leurs portes au public les vendredi et samedi, jours de repos hebdomadaire, a indiqué lundi le ministère de la Culture et des Arts dans un communiqué.

Cette mesure, en application des instructions de la ministre de la Culture et des Arts, Souraya Mouloudji, est motivée par le souci de permettre à un « plus grand nombre de citoyens » de visiter les musées, et celui d’impulser une dynamique culturelle dans ces établissements, précise la même source.

Les visiteurs pourront ainsi se rendre dans les musées, ouverts les vendredi de 10:00 à midi et de 14:00 à 18:00 et les samedis de 10:00 à midi et de 13:00 à 18:00 pour la période hivernale, et jusqu’à 20:00 durant la période estivale, selon le communiqué.

Désormais, le jour de repos des établissements à caractère muséal est fixé le dimanche, ajoute le communiqué.

Placés sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts, l’Algérie compte 22 musées publics nationaux en plus de nombreux musées de sites et Centre d’interprétation à caractère muséal.

APS

Le CSJ adopte une orientation qui consacre la rupture avec les anciennes pratiques

JIJEL – Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a affirmé mardi à Jijel que le CSJ adopte une orientation qui consacre la rupture avec les anciennes pratiques.

Présidant avec les autorités locales l’ouverture des ateliers des groupes de jeunes de discussion initiés par le CSJ, M. Hidaoui a affirmé que le conseil adopte « une orientation qui consacre la rupture avec les anciennes pratiques ».

Il a ajouté que « si l’ambition des jeunes d’hier était la libération et l’indépendance de l’Algérie, les priorités des jeunes d’aujourd’hui sont la mise en œuvre de leurs potentialités pour l’édification » du pays.

M. Hidaoui a estimé que les groupes de discussion de jeunes ont pour finalité « d’accompagner les aspirations et les ambitions des jeune, les formuler et d’œuvrer à les concrétiser dans le cadre d’un plan s’étalant sur 10 ans, appelé horizons 2023-2033.

De la wilaya de Guelma où il s’est rendu dans l’après-midi, le président du CSJ a invité les jeunes à saisir l’opportunité de la volonté politique sincère des autorités supérieures du pays pour contribuer à dessiner un avenir meilleur pour eux.

Présidant la clôture des activités des groupes de discussion de jeunes de cette wilaya, il a également relevé que cette catégorie est appelée à s’impliquer dans la dynamique de développement national global que connait le pays pour « bâtir une Algérie forte ».

Une rencontre similaire des groupes de discussion de jeunes a été tenue dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj dans la même perspective de consécration des principes d’appartenance et de la démocratie participative dans les milieux de jeunes pour consolider l’esprit positif et d’initiative.

APS

CHAN/Niger-Cameroun (1-0): le « Mena » crée la surprise et passe aux quarts

ORAN – La sélection du Niger a réalisé une belle performance en s’adjugeant le seul ticket du groupe E donnant accès aux quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) des locaux, après sa victoire contre le Cameroun (1-0), mardi soir au stade Miloud-Hadefi en clôture de la phase des poules.

Les « Lions indomptables », qui avaient besoin d’un nul pour composter leur billet pour les quarts de finale, ont voulu sceller rapidement le sort du match. Ils se sont alors vite rués vers l’attaque, bénéficiant d’un coup franc dangereux à la 8′ que leur meilleur joueur Mbekele a failli transformer en but.

Mais le Niger, qui n’avait pas d’autre choix que de gagner pour poursuivre l’aventure, a vite réagi. Imarana Seyni s’est offert alors une bonne situation pour ouvrir la marque, sauf qu’il s’est mal comporté devant le gardien adverse (10’).

S’illustrant par une bonne organisation défensive, les joueurs du Niger ont rendu difficile la mission des attaquants camerounais, tout en optant pour des contres rapides. Une stratégie qui a failli payé à la 30′ suite à une belle reprise de la part de Haïnikone.

L’attaque de la sélection de « Mena » a failli aussi profiter d’une mauvaise sortie du portier camerounais, et ce, deux minutes plus tard, avant que les deux antagonistes ne rentrent dos à dos aux vestiaires.

Les Nigériens reviennent plus déterminés en deuxième mi-temps, d’autant plus qu’ils n’avaient désormais plus rien à perdre. C’est ainsi qu’ils vont profiter de leur meilleure occasion dans le match, un coup franc des 20 mètres, pour ouvrir la marque à la 69’ par le biais du rentrant Ouesseini Badamassi.

Depuis, les poulains de Harouna Doula s’accrochent becs et ongles à leur maigre acquis, se montrant très hermétiques en défense, pour annihiler toutes les tentatives adverses.

Ils ont failli néanmoins lâcher du lest dans les derniers instants de la partie, n’était la maladresse du Camerounais Junior Kemajo, au grand bonheur de l’adversaire qui a réussi sa première victoire dans le CHAN depuis 2011.

Terminant premier de son groupe E, le Niger, qui a créé la surprise, affrontera, pour son deuxième quart de finale dans l’histoire de l’épreuve, le Ghana, samedi prochain au même stade Miloud-Hadefi d’Oran.

APS

Le Parlement arabe appelle les pays n’ayant pas encore reconnu l’Etat de Palestine à le faire

LE CAIRE- Le Parlement arabe a affirmé son soutien à la démarche palestinienne visant à obtenir un statut de membre à part entière à l’ONU, appelant les pays n’ayant pas encore reconnu l’Etat de Palestine à le faire.

Dans un communiqué publié à l’issue des travaux de la troisième session plénière de la législature du Parlement arabe, présidée par son président Adel Al-Assoumi au Caire, l’institution a « affirmé son soutien à la démarche juridique et diplomatique palestinienne visant à devenir membre à part entière de l’ONU et à obtenir la reconnaissance de l’Etat de Palestine ».

Dans le même contexte, le Parlement arabe a appelé « les pays qui n’ont pas encore reconnu l’Etat de Palestine à le faire, en tant qu’incarnation de la volonté internationale pour le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, conformément aux nombreuses résolutions adoptées par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil de sécurité à cet égard, et développer les capacités nécessaires pour aider la Palestine à adhérer aux traités, pactes et protocoles internationaux ».

A la même occasion, le Parlement arabe s’est également félicité de la décision prise par le Brésil de mettre fin aux fonctions de son ambassadeur auprès de l’entité sioniste et de le nommer ailleurs, réitérant de ce fait son engagement de principe à soutenir la cause palestinienne et les efforts de l’Etat de la Palestine dans les fora internationaux, « ce qui reflète un changement dans la politique de Brasilia vis-à-vis de la puissance occupante ».

Le Parlement arabe a, dans le même sillage, condamné le « piratage » systématique de l’argent du peuple palestinien par l’autorité d’occupation sioniste, ce qui constitue « une violation des accords signés entre les deux parties et une violation du droit international ».

A cet égard, il a appelé « à renforcer le statut et le rôle du gouvernement de l’Etat de Palestine, à permettre de construire des institutions et de travailler par tous les moyens pour les soutenir aux niveaux arabe, régional et international ».

APS