Plus de 2,6 mns de bénéficiaires des augmentations des allocations et pensions de retraite dès mars

Plus de 2,6 mns de bénéficiaires des augmentations des allocations et pensions de retraite dès mars

ALGER – Le Directeur général de la Caisse nationale des retraites (CNR), Djaafar Abdelli, a annoncé que plus de 2,6 millions de bénéficiaires d’allocations et pensions de retraites, gérées par la CNR, étaient concernés par la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relative à l’augmentation des allocations et pensions, précisant que cette mesure entrerait en vigueur à partir de mars avec effet rétroactif à partir de janvier 2023.

Dans une déclaration à l’APS, M. Abdelli a affirmé que « plus de 2.600.000 bénéficiaires d’allocations et pensions gérées par la CNR sont concernés par l’augmentation du seuil minimum de ces allocations et pensions, avec une incidence financière de 130 milliards de dinars ».

Il souligné, dans ce contexte, que cette mesure englobait trois catégories: la première concerne près de 317.000 bénéficiaires de l’allocation de retraite, dont la carrière professionnelle est inférieure à 15 ans, lesquels verront leur allocation augmenter à 15.000 DA.

La deuxième catégorie concerne 970.000 bénéficiaires des pensions de retraite, dont la carrière professionnelle est supérieure à 15 ans, le seuil minimum des pensions sera augmenté à 20.000 DA.

La troisième catégorie concerne près de 1.400.000 bénéficiaires dont les pensions de retraite oscillent entre 20.000 et 50.000 DA, lesquels bénéficieront d’une augmentation allant de 2.000 à 4.000 DA.

Le nombre global des bénéficiaires de cette opération est estimé à plus de 2.900.000, avec une incidence financière globale de 147 milliards de dinars, englobant les bénéficiaires des allocations et pensions gérées par la CNR et celles gérées par la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS).

APS

Saïdal vise à exporter à terme l’équivalent de 5% de son chiffre d’affaires

Saïdal vise à exporter à terme l’équivalent de 5% de son chiffre d’affaires

ALGER – Le groupe pharmaceutique public Saïdal compte atteindre dans les prochaines années un niveau d’exportation équivalent à près de 5 % de son chiffre d’affaires, a indiqué mercredi à Alger la PDG du groupe, Fatoum Akacem.

« Nous visons à terme à réaliser un niveau d’exportation équivalent à près de 5 % du chiffre d’affaires de Saïdal », a déclaré Mme Akacem lors de son audition par la commission des affaires économiques, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Cet objectif, a-t-elle soutenu, pourra être atteint, notamment au vu de « la grande capacité de production du Groupe » qui lui permettra de couvrir le marché national et d’exporter.

De plus, la première responsable du groupe Saïdal a souligné que l’année 2023 est celle de l’enregistrement des médicaments au niveau de plusieurs pays africains et arabes dans une première phase, avant de mettre en place « un réel processus d’export » à partir de l’année suivante.

Par ailleurs, la PDG de Saïdal a annoncé devant la commission de l’APN qu’il sera procédé « dans moins d’un mois », pour le compte du laboratoire public, du lancement du premier centre de bioéquivalence en Algérie, ajoutant que d’autres projets seront (re)lancés en 2023.

Il sera ainsi procédé à la relance de l’usine de Médéa, destinée à la production de matière première, qui était à l’arrêt pendant 15 ans. Cette unité sera relancée d’ici « deux à trois mois », a-t-elle précisé.

Durant le premier trimestre de cette année, la production d’insuline débutera également au niveau de l’usine Saïdal de Constantine.

Par ailleurs, cette année verra le lancement de la production d’anticancéreux en mode « full-process », a annoncé la même responsable.

Autre axe de la stratégie de Saïdal pour 2023, selon la PDG du groupe, est le partenariat visant la production de nouveaux produits tels que les bio-similaires qui « seront produits au niveau de l’unité Constantine 2 durant cette année ».

Selon elle, « Saïdal étant une entreprise citoyenne, œuvre non seulement à mettre à disposition des citoyens les produits pharmaceutiques, même ceux qui n’ont pas une forte valeur ajoutée, mais aussi elle se doit d’être présente sur le marché national au niveau des produits très demandés pour réduire la facture d’importations ».

APS

L’association culturelle « Ahl El Fen » anime un concert de musique andalouse et chaâbie à Alger

L’association culturelle « Ahl El Fen » anime un concert de musique andalouse et chaâbie à Alger

ALGER – L’association culturelle « Ahl El Fen » pour la musique, la danse et le théâtre, a enchanté, mardi à Alger, lors d’un concert de musique andalouse, le public algérois avec une variété de chansons puisées du patrimoine arabo-andalou, et ce dans le cadre du programme artistique élaboré par l’Etablissement « Arts et Culture » de la wilaya d’Alger pour accompagner le Championnat d’Afrique des nations de football des joueurs locaux (CHAN-2022).

Les bourgeons de l’association culturelle ont proposé, deux heures durant, au public présent à la salle « Ibn Khaldoun », un riche florilège d’œuvres du Haouzi et du Chaâbi, en interprétant les chansons « Zarni Lemlih », « Hana El Myaad Baynana », « Wahd Leghouziel », en sus d’extraits du de la musique populaire du Chaâbi dont le titre « Bahdja Bayda ma Thoul » de l’icône du

Châabi Dahmane El-Harrachi, ainsi que d’autres chansons du « Rossignol » El-Hachemi Guerouabi, dont « Abadan Omri Manzid Netlefet Louraya », et du célèbre succès du défunt Cheikh El Hadj M’rizek « Kahwa Wa Latay ».

La première partie du concert, dirigée par le maestro Hani Bourahla, a été animée par les voix des solos exceptionnels et de la formidable prestation des bourgeons de l’association qui ont fait montre d’une virtuosité dans le jeu instrumental notamment des instruments à cordes et à vent.

La deuxième partie de la soirée a été marquée par la prestation du groupe féminin de l’association, créée récemment, qui a présenté un panorama des célèbres chansons haouzi et laâroubi, ainsi qu’une collection musicale choisie, qui a été longuement applaudie par le public, dont « Zarni El Mahboub », « Afnaytou Omri », « Abouh Bi Asrari », « Ya Achkin Layoune », « Asmaâ El Fel Ezzin », « Mawdjaâ Kalbi », et d’autres chefs-d’œuvre de la chanson haouzi.

Les mélomanes et passionnés de musique andalouse ont fortement apprécié la performance de la troupe musicale féminine.

En troisième partie de soirée, la troupe a interprété des extraits de son nouvel album qui comprend plus d’une vingtaine de chansons. Il s’agit d’un réarrangement musical des répertoires des chantres de la chanson châabi, à l’instar de Amar Ezzahi et El Hachemi Guerouabi.

Le public a également été séduit par les chorégraphies présentées représentant les différentes danses populaires algériennes.

Dans ce cadre, la présidente de l’association « Ahl El Fen », Nesrine Bourahla a indiqué que « l’association œuvre à préserver le patrimoine de l’art andalou et veille à enseigner aux jeunes et aux enfants les rudiments de la musique andalouse, étant un legs culturel algérien authentique, faisant savoir que l’association « a participé récemment à un festival international en Irak, où elle a présenté une mosaïque musicale andalouse qui a mis en valeur le riche legs culturel de l’Algérie.

APS

Foot/CHAN2022 (Gr. B – 2e J): RD Congo-Côte d’Ivoire: « les ivoiriens compliquent leur situation après le nul face à RD Congo »

Foot/CHAN2022 (Gr. B – 2e J): RD Congo-Côte d’Ivoire: « les ivoiriens compliquent leur situation après le nul face à RD Congo »

ANNABA – La sélection des Eléphants a compliqué sa situation et réduit ses chances de qualification pour le quart de finale au championnat d’Afrique des nations de football des locaux (CHAN 2022) après son nul (0-0) face à la RD Congo mercredi au stade 19 mai 1956 d’Annaba pour le compte de la 2ème journée du groupe B de cette compétition continental organisé par l’Algérie du 13 janvier au 4 février.

Les deux équipes ont reporté leur qualification à la 3ème journée maintenant la stérilité de leurs lignes offensives même si les ivoiriens ont compliqué grandement leur tâche risquant une élimination dès le premier tour.

Le match a pourtant démarré sans préambule pour les ivoiriens qui ont menacé les buts de l’adverse dès la 2è minute obtenant un coup franc que Wayou n’a pas su exploiter.

La réaction des congolais est venue à la 6ème minute après la pénétration de Jonathan sur la surface de réparation adverse qui allait être transformée en but si e n’était l’intervention de deux défenseurs ivoiriens.

La suite du match a été plutôt monotone avec quelques tentatives des deux équipes qui manquaient d’efficacité et de l’ultime touche de finition.

Au milieu du terrain, aucune formation n’a pu imposer son jeu avec jusqu’à la 25ème minute où le Congo a raté une occasion certaine de buter enchainant ensuite plusieurs attaques qui ont mis à mal les ivoiriens et revitalisé les débats.

Les ivoiriens se sont ensuite réveillés déplaçant le danger vers la zone adverse et ont failli ouvrir la marque à la 31ème minute lorsque Ouotro a récupéré un ballon mal passé par le gardien congolais ratant le tir face à des buts vides.

A la 36ème minute, les Eléphants ratent de nouveau lorsque Sylla reprend une passe latéral par super un coup de ciseaux que le gardien Siadi parvient à écarter suivie d’une autre occasion du même joueur que le poteau gauche du gardien repousse cette fois-ci avant que l’arbitre égyptien Adel Elsaid Hussein Mohamed ne siffle la fin de la première mi-temps.

De retour des vestiaires, les ivoiriens surprennent leurs vis-à-vis par une offensive qui place face à face au gardien Zougrana qui rate par son hésitation.

La première moitié de la seconde manche a été marquée par plusieurs occasions que les attaquants n’ont pu transformer en buts face à deux gardiens tenaces et deux solides défenses.

L’autre moitié de la deuxième mi-temps s’est distinguée par le retranchement des deux équipes de crainte d’un but surprise et des engagements physiques sanctionnés par quatre cartons jaunes et l’expulsion de l’ivoirien Mohamed Zougrana à la 86ème minute.

Les congolais qui ont recouru à 5 changements durant la seconde mi-temps ont eu une nette occasion de marquer avec le remplaçant Onoya dont le tir est repoussé difficilement par le gardien après avoir heurté le poteau droit.

APS

ONU/Conseil de sécurité: débat public sur les derniers développements en Palestine

ONU/Conseil de sécurité: débat public sur les derniers développements en Palestine

NEW YORK (Nations unies)- La situation en Palestine, notamment les mesures illégales prises contre le peuple palestinien par l’occupant sioniste, sera au menu mercredi d’un débat public trimestriel au Conseil de sécurité de l’ONU.

Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, est le briefer attendu.

Lors de la réunion, plusieurs Etats membres devraient exprimer leur préoccupation face aux mesures sionistes « punitives » illégales prises contre le peuple palestinien, en réponse à l’adoption le 30 décembre 2022 par l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ) de rendre un avis consultatif sur, entre autres, les conséquences juridiques découlant de la violation continue par l’entité sioniste du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, de son occupation, de sa colonisation et de son annexion prolongées du territoire palestinien occupé depuis 1967.

La résolution a été adoptée avec 87 voix pour, 53 abstentions et 26 voix contre. Vingt-sept Etats membres n’ont pas voté. La déclaration de l’occupant du 6 janvier indique également que « des mesures seront prises » contre les organisations travaillant en Cisjordanie occupée.

Lors d’un point de presse le 16 janvier, la porte-parole associée du Secrétaire général de l’ONU, Stéphanie Tremblay, a déclaré que le Secrétaire général avait pris note des mesures avec une « profonde préoccupation ».

Plus tard le même jour, une quarantaine de pays ont publié une déclaration dans laquelle ils se disaient « profondément préoccupés » par les « mesures punitives contre le peuple palestinien, ses dirigeants et la société civile », appelant à leur annulation immédiate et rejetant le recours à ce genre de mesures.

Plus généralement, les participants au débat public de mercredi devraient souligner l’importance de la solution à deux Etats et la nécessité d’éviter toutes les mesures et actions qui compromettraient sa réalisation, y compris les activités de colonisation, selon les mêmes sources.

Les participants devraient également demander à l’entité sioniste d’arrêter les expulsions et démolitions de structures appartenant à des Palestiniens, notamment à Masafer Yatta, un groupe de villages palestiniens en Cisjordanie occupée que la puissance occupante a désigné dans les années 1980 comme zone de tir de son armée, a-t-on ajouté.

De plus, les membres devraient exprimer leur inquiétude face à la situation de plus en plus violente en Cisjordanie occupée, où 14 Palestiniens dont quatre âgés de moins de 18 ans, sont tombés en martyrs au 16 janvier, tandis que 152 autres sont tombés en martyrs sous les balles réelles des forces sionistes en 2022.

La réunion du Conseil de sécurité sur la Palestine sera la deuxième durant ce mois, après celle du 5 janvier à la suite de la prise d’assaut par un ministre extrémiste sioniste de la mosquée d’Al-Aqsa.

APS