Algérie/Cameroun : signature d’un accord de création d’un conseil d’affaires entre la CACI et son homologue camerounaise

ALGER – La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre camerounaise de commerce, d’industrie, des mines et d’artisanat (CCIMA) ont signé, un accord de création d’un conseil d’affaires algéro-camerounais, a indiqué, mercredi, un communiqué de la chambre algérienne.

L’accord a été cosigné par le président de la CACI, Kamel Hamani et son homologue camerounais, Christophe Eken, en présence de l’ambassadeur d’Algérie auprès de l’Etat du Cameroun, Boumediène Mahi.

Cette signature vient couronner la visite organisée par la CACI, en collaboration avec la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), d’une délégation d’hommes d’affaires algériens au Cameroun, du 23 au 28 janvier, selon la même source.

A ce propos, l’organisation de cette visite est intervenue, en vue de développer la coopération économique, promouvoir les échanges commerciaux entre les Etats africains, explorer les opportunités de partenariat entre les opérateurs économiques et leurs homologues camerounais et connaître les potentialités du marché africain, lit-on dans le communiqué.

A ce titre, plus de 30 sociétés publiques et privées activant dans différents domaines prennent part à cette mission économique, notamment des secteurs de l’agroalimentaire, du bâtiment et travaux publics (BTP), de l’industrie pharmaceutique, de l’électroménager et de l’électronique, ainsi que du bois, ajoute la même source.

A cette occasion, la délégation algérienne a rencontré le Premier ministre camerounais et des ministres de différents secteurs dans la capitale Yaoundé.

Un forum économique algéro-camerounais a été organisé dans la capitale économique du Cameroun Douala.

La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) a indiqué dans un communiqué que la délégation algérienne avait été reçue par plusieurs ministres camerounais, notamment des Relations extérieures, de l’Economie, de la Planification, du Commerce, de l’Energie, de l’Eau et de l’Agriculture, ainsi que des ministres des Travaux publics et de l’Habitat.

 

La CGEA a indiqué à ce propos, que les entretiens qui se sont déroulés avec le Premier ministre camerounais et plusieurs ministres, ont permis de souligner la volonté des responsables et des hommes d’affaires camerounais de renforcer les échanges économiques avec l’Algérie et d’établir des partenariats gagnant-gagnant dans plusieurs domaines.

APS

Startups: convention Algeria Venture-SEAF pour la création du Fonds algérien pour l’innovation

ALGER – L’accélérateur public de startups Algeria-Venture et le fonds international Small Entreprise Assistance Funds (SEAF) ont signé, mercredi à Alger, une convention portant sur la création d’un fonds d’investissement appelé « Algeria Innovation Funds » (Fonds algérien pour l’innovation) d’une valeur de 80 millions de dollars, soit 11 milliards de dinars.

La convention a été signée par le DG d’Algeria-Venture, Sid Ali Zerrouki, et le Directeur des Investissements de SEAF, Hubertus van der Vaart, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid.

Cette convention prévoit d’établir un Fonds Algérien pour l’Innovation, en tant qu’institution d’investissement algérienne, conformément à la législation en vigueur en Algérie.

S’exprimant en marge de la signature de cette convention, M. Oualid a indiqué que « SEAF est un des plus importants fonds d’investissement dans le monde qui s’intéresse plus particulièrement aux économies émergentes », précisant que « l’investissement prévu dans cette convention signée avec Algeria-Venture pour la création d’Algeria Innovation Funds est l’ordre de 80 millions de dollars ».

« 60 millions de dollars seront réservés au financement des startups en Algérie, alors que les 20 millions de dollars restant seront dédiés au financement de l’expansion de ces startups à l’international », a-t-il détaillé en rappelant que l’objectif de son département et d’Algeria-Venture est « de capter du capital étranger, notamment pour le financement des entreprises qui ont un fort potentiel de croissance à l’international ».

Le ministre a expliqué, en outre, que l’intérêt de cette convention est « surtout d’accéder à travers le réseau de SEAF aux réseaux de différents pays et à un accompagnement de qualité, notamment de la part d’experts des quatre coins du monde », espérant que « la coopération avec les Etats-Unis et avec SEAF se développe davantage et profite au plus grands nombre de startups algériennes ».

De son coté, M. Van der Vaart a indiqué lors de son intervention avoir relevé depuis deux ans, soit depuis la création du ministère de l’Economie de la connaissance et des Startups, « une dynamique croissante dans l’écosystème entrepreneurial algérien, avec un potentiel important de talents et de compétences dans le domaine de l’engineering et des technologies, qui aspire croitre rapidement pour montrer ce que les Algériens sont capables de faire ».

Le responsable du fonds américain s’est dit, également, « fier de cette convention signée avec Algeria Venture et avec le ministère », tout en espérant que ce partenariat « se poursuive avec une coopération forte entre les deux parties ».

Pour sa part, M. Zerrouki a estimé que cette convention est « un bond considérable en avant dans l’opération d’attraction des investissements étrangers vers les startups en Algérie, dans divers domaines à fort potentiel de croissance », et représentera également « un saut qualitatif pour renforcer le rôle des startups dans le développement économique national ».

A noter que SEAF est l’un des plus grands gestionnaires de fonds d’investissement au monde, présent dans plus de 30 pays à travers le monde, avec plus de 32 ans d’expérience dans le domaine.

APS

Production céréalière: l’UNPA s’engage à concrétiser les instructions du Président de la République

ALGER – Le Secrétaire générale de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Abdellatif Dilmi, a souligné mercredi l’engagement de l’union à concrétiser les instructions données par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée mardi, concernant l’augmentation de la production de blé, souhaitant que les agriculteurs bénéficient des moyens nécessaires pour atteindre cet objectif.

Les instructions du Président de la République pour redoubler d’efforts en vue d’augmenter la production des récoltes agricoles et de porter le taux de production de blé à 30 quintaux/hectare « viennent à point nommé », a estimé M. Dilmi dans une déclaration à l’APS, précisant qu’elles « inciteront les producteurs à compter sur eux-mêmes pour réaliser l’autosuffisance et éviter les pressions induites par le manque de cette matière première de base ».

L’augmentation de la production de blé en Algérie nécessite la conjugaison des efforts de toutes les parties pour en assurer la disponibilité localement au regard de la conjoncture mondiale marquée par la hausse des prix et la raréfaction des ressources, a ajouté le responsable.

Selon lui, les précipitations enregistrées actuellement vont aider dans la concrétisation de cette démarche car la plupart des terres destinées à cette culture se trouvent dans des zones pluviales, ce qui favorisera, a-t-il dit, l’autosuffisance agricole, notamment en matière de céréales.

La concrétisation de ces directives requiert, ajoute M. Dilmi, un accompagnement des agriculteurs à travers la fourniture de semences notamment pour les espaces qui connaitront une replantation, étant endommagés par le retard des pluies ces derniers mois.

Cet accompagnement se fera avec les instituts techniques agricoles et les centres de recherche tout en apportant une aide à l’agriculteur pour obtenir une production qualitative conformément aux méthodes modernes, selon le même responsable.

Il a également appelé à assurer des quantités suffisantes des eaux d’irrigation pour les mois de mars et avril, si la pluie venait à s’arrêter, en plus de fournir les engrais tenant compte de la quantité et la qualité requises avec la préparation des opérations de stockage en cas de production abondante.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait enjoint au gouvernement, en présidant mardi une réunion du Conseil des ministres, de « redoubler d’efforts en vue d’augmenter la production des récoltes agricoles, notamment le blé et accroître le taux de sa production à 30 quintaux/hectare, l’objectif étant de réaliser, dans les plus brefs délais, l’autosuffisance dans cette matière stratégique, d’autant que toutes les conditions sont réunies pour atteindre l’objectif cette saison ».

APS

Clôture de la Foire de la production algérienne à Nouakchott

ALGER – La Foire de la production algérienne qui s’est tenue du 19 au 24 janvier à Nouakchott (Mauritanie) a pris fin mardi.

La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Algérie en Mauritanie, des représentants des instances officielles mauritaniennes, des représentants du Conseil d’affaires algéro-mauritanien, des opérateurs économiques des deux pays, ainsi que des représentants de la société civile, a-t-on appris auprès du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.

Selon les organisateurs, cette foire était l’occasion de faire connaître et de promouvoir les produits algériens des différents secteurs économiques, et de donner l’opportunité aux sociétés algériennes participantes d’établir des partenariats fructueux.

Sept (7) accords dans différentes filières ont été signés entre des entreprises algériennes et mauritaniennes, dans le cadre du forum d’affaires algéro-mauritanien organisé en marge de cette manifestation économique.

Ces accords concernent différentes filières notamment « le ciment, les batteries, les fenêtres et portes et les produits alimentaires », avait indiqué le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, qui avait inauguré l’ouverture de cette Foire jeudi dernier.

APS

Signature de trois accords d’entraide judiciaire entre l’Algérie et le Niger

ALGER – Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a coprésidé, mercredi à Alger, avec le ministre nigérien de la Justice, Ikta Abdoulaye Mohamed, la cérémonie de signature de trois accords d’entraide judiciaire entre les ministères de la Justice des deux pays.

La signature de ces trois accords relatifs à l’entraide judiciaire dans les domaines civil, commercial et pénal, outre l’accord d’extradition, nous a permis de « franchir un grand pas vers l’instauration d’une entraide judiciaire bilatérale efficace entre l’Algérie et le Niger, et ce à la hauteur des développements accélérés enregistrés à travers le monde, particulièrement en matière de lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes ».

Les efforts déployés dans le cadre de l’actualisation de l’accord avec le partenaire nigérien vont de pair avec les enjeux majeurs du programme du président de la République, qui, a-t-il dit, « prennent en compte les intérêts communs entre l’Algérie et ses partenaires stratégiques, notamment en Afrique ».

Il a également salué « le niveau des relations fraternelles enracinées entre les deux pays et des liens d’amitié historique ancrés entre les deux pays, outre les liens établis entre les deux peuples et les deux directions ».

Concernant l’accord d’entraide en matière pénale et celui relatif à l’extradition des criminels, le ministre a affirmé qu' »ils constituent le mécanisme idéal pour lutter contre l’impunité des criminels ».

Et d’ajouter que l’accord d’entraide judiciaire en matière civile et commerciale « contribuera au renforcement des formes de coopération entre les deux pays et à la protection de nos concitoyens, notamment avec l’augmentation du volume des échanges commerciaux et de la circulation des personnes ».

De son côté, le ministre nigérien de la Justice a souligné que la signature de ces trois accords « vient compléter le processus d’entraide judiciaire entre l’Algérie et le Niger », ajoutant que l’approche adoptée par les deux pays à cet égard « vise à développer un système d’entraide judiciaire en matière pénale et à faciliter la procédure d’extradition des criminels ».

Ces accords constituent « un modèle de coopération Sud-Sud qui nous rappelle notre communauté de destin au regard de l’histoire et de la géographie, mais aussi du rapprochement dans nos coutumes et valeurs que nous puisons dans l’Islam », a estimé le ministre nigérien.

APS