Coopération économique: intense activité en 2022 couronnée par d’importants accords

Coopération économique: intense activité en 2022 couronnée par d’importants accords

ALGER- L’Algérie a mené, en 2022, une intense activité au titre de la coopération économique bilatérale et régionale, permettant de sceller de nombreux accords stratégiques, d’engager des projets structurants et de fixer des objectifs ambitieux renforçant la position du pays à l’échelle internationale.

En effet, cette période a été marquée par l’organisation de nombreuses visites de délégations officielles et d’hommes d’affaires, d’activités et de rencontres bilatérales ainsi que des conférences régionales, consolidant les liens existant entre l’Algérie et ses partenaires à l’échelle internationale et traduits par la signature de plusieurs accords bilatéraux, de mémorandums d’entente, de conventions et de contrats économiques.

Dans ce contexte, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a mené, durant l’année qui s’achève, une action diplomatique des plus intenses, visant le renforcement de la coopération bilatérale avec plusieurs pays frères et amis, notamment dans le cadre des visites officielles qu’il a effectuées en Egypte, au Qatar, au Koweït, en Turquie ainsi qu’en Italie.

Le président Tebboune avait eu, aussi, à accueillir, à Alger, de nombreuses délégations présidentielles et ministérielles durant l’année 2022, des visites qui ont démontré la place dont jouit l’Algérie sur la scène internationale et son rôle central dans la contribution à la sécurité et à la stabilité dans la région, dans le pourtour méditerranéen, en Afrique et au delà.

Ces visites ont, en outre, été couronnées par la signature d’accords et de conventions englobant divers domaines de coopération, devant aboutir à l’élargissement de la coopération économique entre l’Algérie et divers pays.

Parmi ces accords signés, il y a lieu de rappeler ceux portant sur l’ouverture de liaisons aériennes, notamment avec l’Ethiopie et le Venezuela, les accords gaziers avec l’Italie, la Turquie, la Slovénie et la Tchéquie, ainsi que d’autres conventions de partenariat signées avec la France, l’Egypte, Cuba et des pays africains portant sur plusieurs domaines économiques, à l’instar de l’industrie, de l’agriculture, des énergies renouvelables, du médicament et des travaux publics.

Un retour en force sur la scène internationale

A l’échelle arabe, l’Algérie a organisé le 31ème Sommet de la Ligue arabe, les 1 et 2 novembre 2022. Cet évènement a réaffirmé le retour de la diplomatie algérienne sur la scène régionale et internationale, et constitué l’occasion idoine de refonder l’action arabe commune et la coopération économique.

Lors de ce sommet, l’Algérie a réitéré sa disponibilité à développer la coopération arabe conjointe dans les domaines économique et social en vue d’approfondir les liens entre les pays de la région, en appelant à la levée de toutes les entraves aux échanges commerciaux interarabes dans le cadre de la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE).

Sur le plan africain, l’Algérie a également multiplié les initiatives en 2022, en mettant l’accent sur le renforcement des liens avec l’Afrique, à travers la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et le développement des projets d’infrastructure intra-africains à l’image de la transsaharienne, du gazoduc Algérie-Nigéria et du projet de la fibre optique.

Ces projets structurants ont connu une évolution notable en 2022, avec des actions concrètes accomplies, devant permettre la concrétisation de ces projets sur le terrain.

S’agissant du projet du Gazoduc transsaharien (TSGP) devant acheminer le gaz nigérian à l’Europe en passant par le Niger puis l’Algérie, qualifié par le Président Tebboune d »œuvre africaine majeure », un mémorandum d’entente a été signé en juillet dernier à Alger lors de la 3e réunion ministérielle tripartite Algérie-Niger-Nigeria.

La coopération bilatérale a été confortée, par ailleurs, par la signature, la mi-octobre à Alger, d’une convention-cadre entre le ministère de l’Industrie et le groupe italien de construction automobile FIAT, filiale du groupe Stellantis, pour la réalisation d’un projet de production de véhicules touristiques et utilitaires légers à Oran (Ouest d’Alger).

Cet accord a consacré les relations privilégiées entre l’Algérie et l’Italie, et les liens économiques solides entre les deux pays, remontant à plusieurs décennies.

Devant cette dynamique que connaît la coopération économique à l’échelle internationale, l’Algérie ambitionne de rejoindre la famille des BRICS en 2023.

« L’économie nationale commence à se redresser, des institutions internationales rigoureuses en témoignent, à l’instar de la Banque mondiale (BM) qui reconnait le progrès réalisé par l’Algérie en la matière, notamment en ce qui concerne la revalorisation du Dinar algérien », avait souligné le Président Tebboune lors de la réunion gouvernement-walis, tenue fin septembre, assurant que ce progrès fait du projet d’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS « un objectif réalisable ».

APS

Kassali: accélérer la digitalisation et le déploiement de la finance islamique

Kassali: accélérer la digitalisation et le déploiement de la finance islamique

ALGER – Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a instruit les responsables des banques publiques d’accélérer la digitalisation du système bancaire et le processus de modernisation des systèmes de paiement, ainsi que le déploiement de la finance islamique, a indiqué jeudi un communiqué du ministère.

Ces instructions ont été assignées lors d’une rencontre, tenue mercredi avec les directeurs généraux des banques publiques, au niveau du ministère et qui a été consacrée à l’évaluation des actions réalisées par ces banques dans le cadre du programme de modernisation du secteur bancaire, a précisé la même source.

Lors de cette réunion, les principaux axes examinés concernent la digitalisation du système bancaire, l’accélération du processus de modernisation des systèmes de paiement pour un usage accru des moyens de paiement moderne, le déploiement de la finance islamique et la densification du réseau bancaire pour un accès équitable aux services bancaires par les citoyens sur tout le territoire national, a ajouté le document.

Cette rencontre a permis de faire le point sur les réalisations enregistrées au niveau de chaque banque et à cerner les axes d’amélioration et les orientations qui en découlent pour faire aboutir les actions engagées dans les meilleurs délais et hisser les pratiques bancaires à un niveau plus haut de performances, a fait savoir le ministère.

Dans ce cadre, M. Kassali a instruit « les responsables des banques publiques à l’effet d’inscrire dans leurs priorités ces axes de modernisation et de consacrer tous les moyens humains et matériels nécessaires à la réalisation de ces actions, suivants les échéances arrêtées ».

Selon le ministère, cette réunion a permis aussi de dégager les principales orientations portant sur l’intensification des actions de digitalisation des services bancaires pour répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante à travers la multiplication des agences digitales, l’équipement de l’ensemble des réseaux d’agences en distributeurs automatiques de billets, la généralisation du placement des terminaux de paiement électroniques (TPE) auprès des commerçants, ainsi que la réduction des délais de remise des cartes bancaires CIB aux clients.

Il a été demandé, également, aux banques publiques d’accélérer le processus d’approvisionnement en cartes bancaires CIB, exclusivement, auprès de prestataires locaux, dont Algérie poste, ce qui permettra de développer la production locale et de réduire les importations, a mentionné le communiqué.

Les responsables des banques publiques ont été aussi instruits d’accélérer le déploiement de nouvelles agences pour la couverture de l’ensemble du territoire national, plus particulièrement les wilayas du sud nouvellement créées, de diversifier l’offre de financement en direction des entreprises et des ménages, notamment par la généralisation des produits de la finance islamique, à travers le lancement de nouveaux produits, adaptés aux besoins de la clientèle, la poursuite de l’extension du réseau de guichets islamiques et l’intensification des actions de communication afin de vulgariser les avantages offerts par les produits de la finance islamique.

Le ministre des Finances a demandé, en outre, aux responsables des banques publiques d’améliorer la qualité de la prise en charge des demandes de financement de la clientèle, à travers le raccourcissement des délais de traitement des dossiers de crédit par la digitalisation du processus (demande, transmission et traitement en ligne), et d’offrir des services de conseil et d’assistance nécessaires à la réalisation de leurs projets, a-t-on souligné de même source.

APS

La loi de finances 2023 publiée au Journal officiel

La loi de finances 2023 publiée au Journal officiel

ALGER-La loi de finances de l’exercice 2023, signée dimanche dernier par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a été publiée, jeudi, au Journal officiel (n 89).

La loi avait été adoptée le 22 novembre dernier par l’Assemblée populaire nationale (APN), puis le 8 décembre par le Conseil de la nation.

Elle prévoit des recettes prévisionnelles de 7.901,9 milliards DA (+4), alors que les dépenses sont de 13.786,8 mds de DA, dont 9.767 mds de DA de dépenses de fonctionnement.

Pour ce qui est du cadrage macroéconomique, le budget 2023 est basé sur un prix de référence du baril de pétrole à 60 dollars et un prix du marché à 70 dollars.

Le texte prévoit un taux de croissance de 4,1%, une inflation de 5,1%, des exportations de 46,3 milliards de dollars et des importations de 36,9 milliards de dollars.

Le texte de la loi de finances 2023, propose une série de mesures, tant en matière d’appui à l’investissement que dans la sphère fiscale, dans le cadre d’une nouvelle approche budgétaire centrée sur les objectifs pour davantage d’efficacité et de transparence.

Il s’agit également de la première loi de finances élaborée en vertu de la loi organique 18/15 relative aux lois de finances qui consacre, notamment, la prévision budgétaire sur une période de trois ans.

APS

Banque extérieure d’Algérie: ouverture de 5 guichets pour les prestations de la finance islamique dans 4 wilayas

Banque extérieure d’Algérie: ouverture de 5 guichets pour les prestations de la finance islamique dans 4 wilayas

MOSTAGANEM-La Banque extérieure d’Algérie a ouvert jeudi cinq guichets pour les prestations de la finance islamique dans les wilayas de Mostaganem, Mascara (Mascara et Sig), Relizane et Tiaret.

Le Directeur général de cette institution bancaire, Lazhar Letrache, a indiqué dans une déclaration à la presse, lors de sa supervision de l’ouverture d’un guichet de finance islamique à l’Agence de Mostaganem que l’ouverture de ces nouveaux guichets fait partie du programme de la BEA, qui a ouvert, à ce jour, 10 produits dans ce domaine.

A ce propos, M. Letrache a indiqué que la BEA est la première banque publique à commercialiser le produit « Salem » destiné aux entreprises pour financer le cycle d’exploitation.

Dans le cadre des mêmes prestations financières, « les clients peuvent demander un prêt dans le cadre de la finance islamique pour l’achat d’une voiture avec un taux de financement estimé à 90%, ou le produit dit de financement automobile », a ajouté le même responsable.

Concernant le bilan de la BEA dans le domaine de la finance islamique depuis sa création, M. Letrache a indiqué que le montant obtenu à ce jour dépasse les 17 milliards DA, après l’ouverture de plus de 9.200 comptes au niveau des guichets de cette prestation, répartis dans les différentes wilayas du pays.

Le Directeur général de la BEA a ajouté que la stratégie pour 2023 reposera sur la « diversification des prestations de la finance islamique en proposant de nouveaux produits aux clients et en répondant à leurs désirs » au niveau des différentes agences de la Banque extérieure d’Algérie. A cette occasion, les deux premiers comptes dans le cadre de la finance islamique ont été ouverts au niveau de l’agence de la BEA à Mostaganem (Agence n 66).

Dans le cadre de la même opération, quatre guichets des services bancaires islamiques seront ouverts, vendredi, au niveau des agences de Tlemcen, Maghnia, Aïn Temouchent et Sidi Bel Abbes, portant le nombre d’agences comportant des guichets pour ces prestations financières à plus de 50 agences à l’échelle nationale, a-t-on indiqué.

aps

Boughali rencontre des responsables africains en marge de sa participation à l’investiture du président brésilien

Boughali rencontre des responsables africains en marge de sa participation à l’investiture du président brésilien

ALGER- Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a rencontré plusieurs responsables africains dans la capitale brésilienne, Brasilia, à la veille de sa participation à la cérémonie d’investiture du nouveau président brésilien, Lula Da Silva prévue dimanche, indique un communiqué de l’Assemblée.

M.Boughali s’est entretenu samedi avec le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga à qui il a transmis les salutations de son homologue, M. Aïmene Benabderrahmane.

Le président de l’APN a également félicité M. Maïga à l’occasion de la reprise de ses fonctions et son rétablissement, arguant que « le Mali a besoin de son expérience et de sa compétence en la conjoncture actuelle ».

A cette occasion, M. Boughali a réaffirmé « le soutien indéfectible de l’Algérie à l’application de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger et son attachement à l’unité et l’intégrité territoriale de ce pays voisin et frère ».

M.Maïga a pour sa part salué « les relations de confiance unissant les deux pays et peuples », habilitant l’Algérie « à assumer la médiation dans le règlement de la crise au nord du Mali ».

Il s’est dit convaincu que les relations bilatérales vont se développer davantage mues par « une volonté ancrée chez l’Etat et le peuple maliens ».

 

 

A cet effet, le Premier ministre malien a assuré « la poursuite du dialogue avec les parties signataires de l’accord de 2015 », affirmant que ledit accord « permettra de dépasser toutes les interprétations que certains tentent d’exploiter pour semer la zizanie entre le gouvernement et ses citoyens au nord ».

M.Boughali a rencontré également le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Frederick Shava avec lequel il a évoqué « les moyens de développer les relations bilatérales, notamment dans les domaines d’intérêt commun ».

L’entretien a permis aux deux parties de mettre en avant « l’importance de la concertation et de la coopération pour renforcer le processus de paix et de sécurité, et le développement au mieux des intérêts des peuples d’Afrique ».