ALGER- Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a rencontré plusieurs responsables africains dans la capitale brésilienne, Brasilia, à la veille de sa participation à la cérémonie d’investiture du nouveau président brésilien, Lula Da Silva prévue dimanche, indique un communiqué de l’Assemblée.

M.Boughali s’est entretenu samedi avec le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga à qui il a transmis les salutations de son homologue, M. Aïmene Benabderrahmane.

Le président de l’APN a également félicité M. Maïga à l’occasion de la reprise de ses fonctions et son rétablissement, arguant que « le Mali a besoin de son expérience et de sa compétence en la conjoncture actuelle ».

A cette occasion, M. Boughali a réaffirmé « le soutien indéfectible de l’Algérie à l’application de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger et son attachement à l’unité et l’intégrité territoriale de ce pays voisin et frère ».

M.Maïga a pour sa part salué « les relations de confiance unissant les deux pays et peuples », habilitant l’Algérie « à assumer la médiation dans le règlement de la crise au nord du Mali ».

Il s’est dit convaincu que les relations bilatérales vont se développer davantage mues par « une volonté ancrée chez l’Etat et le peuple maliens ».

 

 

A cet effet, le Premier ministre malien a assuré « la poursuite du dialogue avec les parties signataires de l’accord de 2015 », affirmant que ledit accord « permettra de dépasser toutes les interprétations que certains tentent d’exploiter pour semer la zizanie entre le gouvernement et ses citoyens au nord ».

M.Boughali a rencontré également le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Frederick Shava avec lequel il a évoqué « les moyens de développer les relations bilatérales, notamment dans les domaines d’intérêt commun ».

L’entretien a permis aux deux parties de mettre en avant « l’importance de la concertation et de la coopération pour renforcer le processus de paix et de sécurité, et le développement au mieux des intérêts des peuples d’Afrique ».