La région de l’Ahaggar a joué un « rôle pivot » dans la préservation de l’intégrité territoriale du pays

La région de l’Ahaggar a joué un « rôle pivot » dans la préservation de l’intégrité territoriale du pays

ALGER- Des participants au Forum de la mémoire sur « la contribution de la région de l’Ahaggar dans la résistance populaire et la guerre de libération », organisé mercredi à Alger, ont mis l’accent sur le « rôle pivot » de cette région dans la préservation de l’intégrité territoriale du pays en contrecarrant les plans expansionnistes et scissionnistes de l’occupant.

Intervenant lors du forum organisé par l’Association Machaâl Echahid en hommage aux défunts moudjahidine Moussa Akhamokh et Mahmoud Guemama, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le chercheur Dey Boukhami, a souligné « le rôle pivot des touareg dans la lutte contre l’expansionnisme de la colonisation française dans le sud algérien durant les résistances populaires et à contrecarrer ses plans scissionnistes ».

« A l’instar des autres régions, l’Ahaggar a connu une résistance armée contre l’occupant français qui s’est retrouvé en confrontation avec les habitants de la région. Ces derniers se sont montrés fermement résistants, refusant catégoriquement l’occupation », a-t-il ajouté, mettant en avant le grand militantisme des deux leaders Moussa Akhamokh et Mahmoud Guemama.

Le membre de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Guemmama, fils du défunt Mahmoud Guemama, a évoqué, lui, le rôle de son père durant la guerre de libération en mobilisant des jeunes, mais aussi la collecte d’armes et de dons au profit de l’Armée de libération nationale (ALN) à travers toutes les régions du pays.

M.Mohamed Akhamokh, membre du Conseil de la nation et fils de feu Moussa Akhamokh est revenu, de son côté, sur le militantisme sans faille de son père face à l’occupant.

aps

Révision périodique des listes électorales: 305.940 nouveaux électeurs inscrits et 729.452 électeurs radiés

Révision périodique des listes électorales: 305.940 nouveaux électeurs inscrits et 729.452 électeurs radiés

ALGER-Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi a déclaré, mercredi à Alger, que le nombre de nouveaux inscrits sur les listes électorales lors de la révision annuelle ordinaire a atteint 305.940 électeurs contre 729.452 électeurs radiés.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des données relatives à la révision ordinaire des listes électorales qui s’est déroulée du 4 au 14  décembre en cours, M. Charfi a indiqué que « le nombre de nouveaux inscrits a atteint 305.940 inscrits, dont 17.738 sont âgés de 18 ans ».

Au cours de l’opération de révision, « pas moins de 729.452 inscrits ont été radiés du fichier électoral national, portant ainsi le nombre de l’électorat à 23.186.049 inscrits ».

La baisse de l’électorat, dont le nombre était de 23.609.561 électeurs avant la révision ordinaire, est due au « nombre important de radiations qui a atteint 729.452, dont 421.349 électeurs radiés pour double inscription sur les listes électorales », explique le président de l’ANIE.

« La radiation pour double inscription sur les listes électorales représente 75 % de l’opération », a indiqué M. Charfi, ajoutant que cela constituait « l’un des points noirs qui discréditait le système électoral national ».

Dans ce cadre, il a affirmé son engagement à procéder à « une épuration totale du fichier électoral national lors des prochaines révisions des listes électorales ».

aps

Journée d’étude à l’APN : le professionnalisme médiatique, une nécessité pour assurer le service public

Journée d’étude à l’APN : le professionnalisme médiatique, une nécessité pour assurer le service public

ALGER- Les participants à une journée d’étude, organisée mercredi à l’Assemblée populaire nationale (APN) sur « les règles du service public dans la législation médiatique en Algérie », ont mis l’accent sur la nécessité de respecter la déontologie de la profession de journalisme, eu égard à la diffusion d’informations erronées via les réseaux sociaux et leurs répercussions sur le service public.

Dans son intervention, l’universitaire, Rachid Ferrih a précisé que les médias ont le devoir d’accomplir un service public qui consiste à diffuser des informations exactes à l’opinion publique, vu la pression engendrée par les réseaux sociaux via lesquels sont diffusées des informations dont la plupart manquent souvent de crédibilité.

Pour sa part, le professeur universitaire, Zakaria Bensghir a appelé à « l’élaboration de législations à même réguler les informations erronées qui circulent notamment via les réseaux sociaux », insistant sur l’impératif d’instaurer un équilibre entre la liberté et la responsabilité médiatique, en associant entre les règles juridiques et éthiques.

Pour le journaliste Khelifa Benkara, la responsabilité sociale qu’adopte le journaliste s’inscrit dans le cadre du service de la société, qui exige, a-t-il dit, d’éviter de verser dans la « propagande ».

Dans ce sens, des intervenants ont appelé à assurer une formation continue aux journalistes pour leur permettre de s’adapter aux évolutions et partant établir un équilibre entre le devoir de faire parvenir l’information et la contribution à la formation de l’opinion publique.

« Le journalisme n’est pas une course aux scoops. Il consiste, plutôt, à s’assurer de la véracité de l’information », ont-il rappelé.

Des directeurs d’entreprises médiatiques ainsi que des membres de l’APN ont assisté à cette journée d’étude.

aps