« AfrikAlgérie », explorer les cultures africaines par la céramique contemporaine

« AfrikAlgérie », explorer les cultures africaines par la céramique contemporaine

ALGER-Explorer les lieux communs de la culture et de l’iconographie africaine et tisser des liens solides, par la céramique entre les cultures populaires et symboles du continent, et l’art du travail contemporain de l’argile, est le défi relevé par les ateliers Soupçon d’art dans leur exposition « AfrikAlgérie, ou l’Algérie dans l’Afrique ».

Accueillie à la galerie d’art Ezzou’Art jusqu’au 22 décembre, l’exposition propose les dernières créations des artistes Samia et Rachida Merzouk et Karim Sergoua, une collection d’objets d’art où se mêlent couleurs, symboles et culture africaine dans des créations atypiques et accessibles.

Le visiteur de la galerie est d’entrée subjugué par le nombre et la grande variété et déclinaison de la fameuse « Khamsa » en céramique, proposée par ce trio de plasticiens dans une infinie palette de couleurs et de très nombreuses déclinaisons de formes, allant de la plus basique jusqu’aux objets qui s’en inspirent subtilement.

Ce symbole très répandu en Afrique du nord et au Moyen-Orient, est également revisité en bougeoir et autres objets.

Domptant l’argile, selon les exigences de leurs créativités, les plasticiens proposent également de nombreux objets du quotidien, relevant habituellement de la poterie traditionnelle, complètement revisitée dans la grâce du mouvement et des formes que peut épouser l’argile tout en gardant un clin d’œil subtile à la forme et à l’utilité d’origine.

Les ateliers Soupçon d’art proposent aux visiteurs une série d’horloges murales, des œuvres d’art en céramique portant un mécanisme fonctionnel, qui sont déclinés en plats, en croix du sud, en masques typiquement africains avec une autre recherche de couleurs ou encore en attrape-rêves, inspirés des cultures autochtones de l’Amérique du nord.

Quelques pièces de l’exposition « AfrikAlgérie » sont inspirées de différents instruments de percussion des pays du Sahel, de l’architecture néo-soudanaise très présente dans la région d’Adrar et de Timimoun, mais aussi de différents métiers de l’artisanat comme le tissage, la vannerie et les bijoux traditionnels.

Cette exposition se veut également un hommage, rendu par les artistes, au journaliste et documentariste Nazim Souissi disparu en février dernier.

« AfrikAlgérie, ou l’Algérie dans l’Afrique », est ouverte au public jusqu’au 22 décembre.

aps

Président Tebboune: l’Etat tend à couvrir 40 à 50% des besoins du marché en médicaments produits localement

Président Tebboune: l’Etat tend à couvrir 40 à 50% des besoins du marché en médicaments produits localement

ALGER- Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, mardi à Alger, que « l’Etat tend à couvrir un taux de 40 à 50% des besoins du marché national en médicaments produits localement et à construire une industrie pharmaceutique qui protège la souveraineté sanitaire du pays ».
« L’Etat tend, à travers le groupe SAIDAL, à couvrir un taux de 40 à 50% des besoins du marché national en médicaments produits localement et à construire une industrie pharmaceutique qui protège la souveraineté sanitaire du pays », a indiqué le Président Tebboune, lors de sa visite au pavillon du groupe SAIDAL, à l’occasion de l’inauguration de la 30e Foire de la production Algérienne « FPA 2022 », au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger).

« Certains avaient tenté, dans le passé, de détruire cette société dont la production ne dépassait pas les 4% des besoins du marché local en médicaments », mais « le travail est en cours pour la remettre sur pied », a-t-il soutenu.

Lire aussi: Le Président Tebboune réitère la détermination de l’Etat à protéger le produit national

Dans ce sillage, le Président de la République a appelé à « s’orienter vers les marchés étrangers et à tisser des liens de coopération avec les pays arabes et africains à l’instar de l’Egypte, la Jordanie, la Tunisie, la Mauritanie et le Sénégal ».

« L’Algérie ne cherche pas uniquement à améliorer ses recettes, mais elle aspire également à davantage d’efficacité dans ce domaine », a ajouté le Président Tebboune, rappelant « l’adhésion de l’Algérie à la démarche de l’éradication des épidémies en Afrique ».

aps

Drame migratoire de Nador/Melilla : Rabat et Madrid accusés d’avoir contribué à la mort de 37 migrants

Drame migratoire de Nador/Melilla : Rabat et Madrid accusés d’avoir contribué à la mort de 37 migrants

LONDRES-Amnesty International a accusé mardi les autorités marocaines et espagnoles d’avoir « contribué à la mort d’au moins 37 migrants subsahariens » ayant tenté de pénétrer fin juin dans l’enclave espagnole de Melilla et de vouloir depuis « dissimuler » la vérité sur ce drame.
« Les méthodes employées par les autorités marocaines et espagnoles (…) ont contribué à la mort d’au moins 37 personnes », affirme dans un rapport l’ONG, qui a recueilli de nombreux témoignages de migrants présents le 24 juin à la frontière entre le Maroc et Melilla et analyses vidéos et images satellites.

« Certaines actions des agents espagnols et marocains, comme frapper des personnes immobilisées (…), refuser des soins médicaux d’urgence aux personnes blessés, l’usage répété de gaz lacrymogène contre des personnes se trouvant dans un espace clos dont elles ne pouvaient s’échapper, peuvent constituer une violation du droit à ne pas subir de torture et autres mauvais traitements », ajoute Amnesty.

« Six mois plus tard, les autorités espagnoles et marocaines continuent de nier toute responsabilité dans le carnage de Melilla », alors que « les preuves s’accumulent au sujet de multiples violations graves des droits humains (…) Cette situation sent la dissimulation et le racisme », estime la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, citée dans un communiqué de l’ONG.

Le 24 juin dernier, près de 2.000 migrants subsahariens avaient tenté de pénétrer dans Melilla depuis Nador (nord du Maroc). Cette tragédie avait provoqué l’indignation internationale, l’ONU dénonçant un « usage excessif de la force » de la part des autorités marocaines et espagnoles.

Comme Amnesty, des experts indépendants nommés par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ont évoqué fin octobre un bilan d’au moins 37 morts et dénoncé le manque de responsabilités concrètes établies, aussi bien au Maroc qu’en Espagne.

Deux enquêtes publiées en novembre par la BBC et le consortium européen Lighthouse Reports, auxquelles ont notamment participé les quotidiens espagnol El Pais et français Le Monde, avaient dénoncé la brutalité des forces marocaines et questionné l’action des forces espagnoles.

Elles avaient notamment conclu à la mort d’au moins un migrant en territoire espagnol, ce que le ministre de l’Intérieur espagnol, sur la sellette depuis ce drame, a nié à plusieurs reprises.

Dans une lettre adressée vendredi à plusieurs ONG, le Défenseur des droits espagnol, qui enquête sur ces faits comme le parquet, a jugé que les explications du ministère de l’Intérieur « n’ont pas été suffisantes » jusqu’ici.

APS

Le Président Tebboune approuve la création d’un centre de recherches du nom de l’Imam Al-Maghili et l’adoption d’une Semaine culturelle africaine à Adrar

Le Président Tebboune approuve la création d’un centre de recherches du nom de l’Imam Al-Maghili et l’adoption d’une Semaine culturelle africaine à Adrar

ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a approuvé « la création d’un centre de recherches » sous l’appellation « Centre l’Imam Al-Maghili pour les recherches et les études africaines et arabes » qui sera « un levier du développement en Afrique », et l’adoption d’une « Semaine culturelle africaine » dite « Adrar, capitale de la culture africaine », dont les festivités culturelles, touristiques et économiques coïncideront avec l’anniversaire de l’Imam Mohamed Ben Abdelkrim Al-Maghili, a fait savoir mardi le président du colloque international d’Alger sur l’Imam Al-Maghili, Ahmed Djaafri.

Le Président Tebboune a également approuvé la réalisation d’un long métrage sur ce savant algérien mettant en exergue ses hauts faits, ses réalisations et ses qualités, et l’adoption du Prix annuel de l’Imam Al-Maghili pour les études sur le patrimoine et la culture, outre la poursuite de l’organisation des éditions annuelles du colloque et la publication de tous ses travaux à travers tous les supports disponibles.

La cérémonie de clôture du colloque a également été marquée par la distinction du Président de la République par les descendants de l’Imam Al Maghili au Niger et par l’université d’Al Maghili « en reconnaissance pour ses efforts singuliers au service de l’Afrique, des zaouias, et des centres universitaires, ainsi que son soutien à la recherche historique pour mettre en exergue les monuments de la civilisation islamique ».

Cette distinction intervient aussi pour les efforts du Président Tebboune pour « rendre hommage aux symboles spirituels, scientifiques et sociales, et pour la réussite du colloque scientifique sur Al Maghili ».

Dans une allocution, le recteur de Djamaâ El Djazair, Maamoun El Kacimi s’est félicité de la « réussite de ce colloque et l’importance de ses conclusions », appelant à démontrer la véritable portée du soufisme, d’autant que de nombreux écrits d’Al Maghili appelaient à la vénération d’Allah.

Les travaux du colloque international d’Alger sur « l’Imam Mohamed Ben Abdelkrim Al Maghili : gouvernance, unité et stabilité des sociétés africaines », organisé sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, ont pris fin mardi.

Ce colloque, organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, a connu la présence des oulémas, chercheurs et cheikhs de zaouïas de l’Algérie et de plusieurs pays africains et asiatiques, et a été marqué par des interventions sur le parcours et les hauts faits de l’Imam Abdelkrim Al Maghili en Algérie, en Afrique et partout dans le monde.

aps

CHAN 2022 – préparation : « l’Algérie prête à accueillir l’évènement et à relever le défi de la bonne organisation »

CHAN 2022 – préparation : « l’Algérie prête à accueillir l’évènement et à relever le défi de la bonne organisation »

ALGER- Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag, a assuré mardi que « l’Algérie est fin prête pour accueillir le Championnat d’Afrique des nations de football, prévu du 13 janvier au 4 février prochains, en promettant de « relever le défi de sa bonne organisation », pour appuyer la candidature de l’Algérie à abriter la Coupe d’Afrique des Nations de 2025.

« Le compte à rebours a désormais commencé, et nous sommes au stade des dernières retouches en prévision du jour +J+. En fonction de notre expérience dans l’organisation de ce genre d’évènements sportifs et vu le niveau de préparation atteint, je ne peux qu’être optimiste quant au bon déroulement des choses » a déclaré Sebgag lors d’une réunion au sein de sa structure ministérielle, en présence de plusieurs autres cadres et responsables.

Parmi eux, les Wali des quatre wilayas concernées par les matchs du CHAN 2022, à savoir : Alger, Annaba, Constantine et Oran, ainsi que le président de la Commission d’organisation locale de la compétition, Rachid Oukali.

« A présent, il est impératif de réussir les derniers réglages, et de tout mettre en place pour assurer le bon déroulement de la compétition, exactement comme l’a exigé le Président de la République » a poursuivi Sebgag, en s’adressant aux Walis, considérant que c’est à eux que revient cette tâche, du fait que ce sont eux qui sont sur le terrain.

Mais pas que, car selon lui « tous les secteurs concernés, de près ou de loin, par l’organisation du CHAN-2022 doivent adhérer », et faire de leur mieux dans cette dernière ligne droite, pour permettre le meilleur déroulement possible de l’évènement.

« Il faudra veiller au grain et ne négliger aucun détail, car nous n’avons aucun droit à l’erreur, car ce CHAN reflètera notre aptitude à organiser d’autres grands évènements sportifs, dont la Coupe d’Afrique des nations de 2025 » a-t-il rappelé.

« Nous voulons que tout soit parfait, et dès l’arrivée des premières nations participantes au CHAN sur notre territoire. A ce propos, je profite de l’occasion pour lancer un appel au peuple algérien, afin qu’il y mette lui aussi du sien, en donnant une image positive à nos invités, car cela permettra d’appuyer nos dossiers de candidatures pour l’organisation d’évènements futurs » a-t-il ajouté.

En effet, l’Algérie a finalisé depuis peu son dossier de candidature pour l’organisation de la CAN-2025 et selon Sebgag, il sera transmis incessamment à la Confédération africaine de football (CAF).

Concernant « la solidité du dossier » présenté par l’Algérie dans la perspective d’organiser la CAN-2025, le MJS a expliqué que la candidature de l’Algérie est différente par rapport à celles des autres candidats, car elle repose sur des infrastructures déjà réalisées, dans différentes régions du pays, et qui répondent parfaitement aux normes exigées par la CAF ». Autrement dit, il ne s’agit pas d’un simple projet sur plan, mais d’un « dossier concret », et bien ficelé, a-t-il encore assuré.

De son côté, le président de la Commission d’organisation du CHAN, Rachid Oukalia a attiré l’attention sur « les gros efforts fournis, pour tenir les délais dans la finalisation des différents projets appelés à accueillir le CHAN, aussi bien à Alger, Oran, Constantine et Annaba », car selon lui, « la pandémie du nouveau coronavirus avait considérablement ralenti la cadence » et à partir de là, il fallait mettre les bouchées-doubles pour rattraper le retard accusé.

Pour information, la réunion a été marquée par la présence du président de la Fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, et son homologue du Comité olympique et sportif algérien, Abdrrahmane Hammad, et plusieurs autres cadres du secteur.

APS