Le Président Tebboune ordonne l’augmentation du seuil minimum de la pension de retraite

Le Président Tebboune ordonne l’augmentation du seuil minimum de la pension de retraite

ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, l’augmentation du seuil minimum de la pension de retraite à quinze-mille dinars (15.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension inférieure à dix-mille dinars (10.000 DA) et à vingt-mille dinars (20.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension de quinze-mille dinars (15.000 DA), indique un communiqué du Conseil des ministres.

Le Président Tebboune a ordonné au Gouvernement « d’augmenter le seuil minimum de la pension de retraite en Algérie à quinze-mille dinars (15.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension inférieure à dix-mille dinars (10.000 DA) et à vingt-mille dinars (20.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension de quinze-mille dinars (15.000 DA), pour l’harmoniser avec le seuil minimum des salaires qui a lui aussi augmenté de 18.000 DA à 20.000 DA depuis 2021 », précise le communiqué.

APS

Conseil des ministres : des instructions pour produire des vaccins pour enfants et l’insuline en Algérie à compter de 2023

Conseil des ministres : des instructions pour produire des vaccins pour enfants et l’insuline en Algérie à compter de 2023

ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné, dimanche lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, de produire des vaccins pour enfants et l’insuline en Algérie à compter de 2023, indique un communiqué du Conseil des ministres.

Concernant l’industrie pharmaceutique, le Président s’est félicité « des efforts consentis actuellement pour la relance de ce secteur stratégique, affirmant que la mise à disposition des médicaments aux citoyens est une tâche noble ».

A ce propos, il a instruit de « produire des vaccins pour enfants et l’insuline en Algérie à compter de 2023, de lutter contre toute forme de contrebande des médicaments et de durcir les peines contre toute personne impliquée ».

Le Président Tebboune a instruit, par ailleurs, de « réhabiliter le Groupe Saidal afin de lui permettre d’assurer la couverture d’une grande partie des besoins du marché national en médicaments, couverture qui a reculé à 5% alors qu’elle représentait 47% des parts de marché », lit-on dans le communiqué.

APS

« La préface », première exposition de Said Chaouche

« La préface », première exposition de Said Chaouche

ALGER-Dans sa première exposition intitulée « La préface », l’artiste peintre Said Chaouche, propose à son public une visite guidée de son univers artistique et une immersion dans ses influences culturelles puisées dans l’art universel et la culture algérienne.

Accueillie à la galerie Ezzou’Art, l’exposition rassemble une vingtaine d’oeuvres de ce peintre autodidacte qui rend hommage à plusieurs personnalités artistiques l’ayant marqué tout en explorant une multitude de techniques sans attachement académique.

Touchant au cubisme, à l’impressionnisme, à la calligraphie ou encore au surréalisme, Said Chaouche, architecte urbaniste de formation et de métier, s’inspire presque naturellement de la peinture de l’artiste néerlandais Pieter Mondrian, dans le choix des couleurs et dans la géométrie qu’il revisite librement.

Dans une série à mi-chemin entre la bande-dessinée et les principes du cubisme, le peintre célèbre la musique dans des toiles comme « Mélomania » et « symphonie » et restitue des tranches de vie toute simple avec une touche d’exagération burlesque dans « coiffeur » et « la vie en rose » où l’éclatement des couleurs est de mise.

L’artiste a également choisi de rendre hommage à son univers musical avec des portraits de célébrités d’Algérie et d’ailleurs, comme Hasni Chakroun, Amar Ezzahi, Georges Brassens, Amy Winehouse ou encore Frida Khalo dans un style Pop’Art, très inspiré des œuvres numériques de Hichem Gaoua, connu sous son nom d’artiste « El Moustache ».

Dans cette série incluant aussi un portrait du musicien et chanteur Fawzi BB Blues, et un portrait de Bob Marley, le peintre s’inspire également des œuvres du célèbre artiste américain Andy Warhol, figure de proue du mouvement des arts visuel Pop’Art.

Said Chaouche célèbre également la ville d’Oran dans ses œuvres, en mettant en avant sa diversité culturelle et musicale, son authenticité et son statut de ville méditerranéenne par excellence.

L’exposition  « La préface » se poursuit jusqu’au 12 janvier prochain.

APS

CACI: signature de plusieurs accords économiques et commerciaux

CACI: signature de plusieurs accords économiques et commerciaux

ALGER- La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a annoncé, dimanche, dans un communiqué la signature de plusieurs accord économiques et commerciaux, en marge du coup d’envoi de la 36ème édition de la manifestation internationale Assihar, organisée du 23 au 6 janvier à Tamanrasset, en sus de la tenue de plusieurs rencontres bilatérales de travail entre les entreprises algériennes, nigériennes et tchadiennes, en vue d’explorer les opportunités de coopération commune.

L’ouverture de la manifestation économique « Assihar » s’est distinguée par l’organisation du Forum économique « Algérie-Sahel », organisé par la CACI et qui a été couronné par la signature de 4 accords, indique le communiqué qui ajoute que l’un de ces accords a été signé entre la CACI et l’Etablissement de gestion touristique (EGT) de Tamanrasset.

Les signataires sont la directrice générale de la CACI, Fathi Nadira et le directeur général de l’EGT de Tamanrasset, tandis qu’un autre accord a été signé entre deux entreprises commerciales algérienne et tchadienne.

Un 3ème accord a, en outre, été signé entre l’EGT de Tamanrasset et un groupe commercial.

Le 4ème accord qui a pour objectif la constitution d’un conseil d’affaires algéro-tchadien entre la CACI et son homologue tchadienne la CCIAMA.

Au terme des travaux du forum, des réunions bilatérales de travail ont été tenues entre les entreprises algériennes, nigériennes et tchadiennes, en vue d’explorer les opportunités de coopération d’intérêt commun , en présence du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, précise le communiqué.

La CACI précise dans son communiqué que parmi les résultats de ces rencontres, figure « l’annonce d’un accord de partenariat avec une société algérienne qui active dans le domaine du textile et du cuir, en vue de l’exportation d’une valeur de 3 millions d’euros de ses produits vers la République du Tchad ».

M.Rezig avait donné, vendredi à Tamanrasset, le coup d’envoi d’un Forum économique « Algérie-Sahel », en présence du ministre de l’Industrie et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, du ministre du Commerce et l’Industrie du Mali, du Secrétaire général du ministère du Commerce du Niger, ainsi que des membres du corps diplomatique du Mali, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et du Burkina Faso.

« Tamanrasset abrite la première rencontre des hommes d’affaires Algérie-Sahel pour débattre des voies et moyens de développement et de renforcement du commerce interrégional », avait affirmé M. Rezig qui a salué le « rôle qu’accomplissent les chambres de commerce et d’industrie, ainsi que les conseil des conseils des hommes d’affaires dans l’accompagnement des opérateurs économiques en vue de développer les échanges entre eux ».

De son côté, le président de la CACI, Kamel Hamani a indiqué, selon le communiqué, que ce forum « se veut une plateforme en vue de créer une dynamique pour les échanges commerciaux dans la région du Sahel, mettant en avant l’importance de « trouver une référence légale et juridique forte pour la réglementation de ces échanges, à l’effet d’atteindre les objectifs escomptés ».

APS

Loi de finances 2023: appui à l’investissement et à la croissance

Loi de finances 2023: appui à l’investissement et à la croissance

ALGER- La Loi de finances 2023, signée dimanche par le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, comprend une série de mesures aussi bien dans l’appui à l’investissement que dans la sphère fiscale, dans le cadre d’une nouvelle approche budgétaire centrée sur les objectifs et ce pour davantage d’efficacité et de transparence.

Il s’agit de la première loi de finances élaborée en vertu de la loi organique 18/15 relative aux lois de finances qui consacre notamment la prévision budgétaire sur une période de trois ans.

Le texte prône notamment la poursuite de l’effort de l’Etat pour maitriser ses équilibres financiers, l’encouragement de l’investissement, la consolidation des acquis sociaux tout en poursuivant la dynamique de croissance.

C’est ainsi que la loi introduit, dans son article 9, un allègement de la procédure obligeant les investisseurs à réinvestir 30% des montants correspondant aux exonérations au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), octroyées dans le cadre des dispositifs d’aide, tout en leur octroyant la possibilité d’investir ou d’effectuer des placements dans des start-up ou des incubateurs.

Sont exonérées également de l’obligation de réinvestir ces avantages fiscaux, les sociétés créées dans le cadre de partenariat entre sociétés publiques ou privées avec celles étrangères.

En outre, les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires de moins de 5 millions Da/an seront éligibles à la loi sur l’auto-entrepreneur, tout en les soumettant à l’Impôt forfaitaire unique (IFU) à hauteur de 5% sur le chiffre d’affaires quelle que soit la nature de leur activité, selon ce texte de loi.

L’objectif de cette mesure (article 49) est de promouvoir l’esprit entrepreneurial et de faciliter aux jeunes l’accès au marché du travail notamment via l’auto-emploi.

De plus, il a été autorisé de procéder au dédouanement des chaînes et matériels de production de moins de 5 ans et des équipements et matériel agricoles de moins de 7 ans, après les amendements votés par l’APN.

Toujours dans le chapitre investissement, le texte prévoit également l’allègement des charges fiscales concernant la taxe sur les véhicules de transport du personnel des entreprises et l’exonération de l’IBS des coopératives de la pêche et d’aquaculture et des fédérations agréées.

Cette exonération comprend aussi les intérêts issus des dépôts dans les comptes d’investissement de type finance islamique à partir du 1er janvier 2023, et ce, pour une durée de 5 ans, selon les amendements validés par les députés.

Dans le cadre de l’inclusion fiscale, la LF 2023 introduit une adaptation des plafonds liés à l’exercice du droit de la retenue fiscale des honoraires, le paiement des impôts à travers les canaux bancaires via les moyens scripturaux, en arrêtant le plafond à hauteur d’un million Da, en vue de renforcer l’inclusion financière et économique et soutenir les efforts de l’administration des impôts dans la lutte contre le blanchiment d’argent.

De telles procédures permettent également de réduire les risques pouvant résulter de l’utilisation de faux billets et d’absorber les billets usés.

D’autre part, la loi introduit une simplification de l’importation des véhicules touristiques de moins de trois ans avec des avantages fiscaux suivant les types et motorisation du véhicule, en supprimant la condition de limitation de cette importation une fois tous les trois ans.

Il sera donc autorisé de procéder au dédouanement des véhicules touristiques de moins de trois ans et importés par des particuliers résidants aux fins d’usage personnel, avec paiement de tous les droits et taxes prévus en vertu du droit public.

Dans le domaine du commerce extérieur, il sera procédé à l’élargissement du domaine des exonérations fiscales aux opérations d’importation des véhicules hybrides et électriques, ainsi qu’à l’exonération de l’importation des marchandises, dans le cadre du troc frontalier, de la taxe supplémentaire provisoire préventive.

Dans le domaine de l’habitat, il a été autorisé la prise en charge, par le Trésor public, à hauteur de 100%, et du taux d’intérêt bonifié dans le cadre de la réalisation d’une tranche supplémentaire des logements de la formule AADL.

 

Loi de finances 2023: cadrage macroéconomique et budgétaire à moyen terme

 

 

Voici les principaux indicateurs du cadrage macroéconomique et budgétaire de la loi de finances pour l’année 2023 avec des prévisions pour les années 2024 et 2025, signée, dimanche, par le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune.

 

– Le prix de référence du baril de pétrole brut est de 60 dollars pour la période 2023-2025.

– Le prix du marché du baril de pétrole brut est de 70 dollars pour la période 2023-2025.

– Le taux d’inflation devrait ralentir à 5,1% en 2023, à 4,5% en 2024 et à 4% en 2025.

– Le taux de croissance économique devrait atteindre 4,1% en 2023, 4,4 % en 2024 et 4,6% en 2025.

– Les recettes des exportations de biens devraient atteindre 46,3 milliards de dollars en 2023, 46,4 milliards de dollars en 2024 et 45,8 milliards de dollars en 2025.

– Les importations de biens devraient diminuer à 36,9 milliards de dollars en 2023 (- 4,2 % par rapport à 2022), à 35 milliards de dollars en 2024 et 34,2 milliards de dollars en 2025.

– La balance commerciale devrait enregistrer un excédent de 9,4 milliards de dollars en 2023, puis 11,3 milliards de dollars en 2024 et 11,6 milliards de dollars 2025.

– La balance des paiements devrait enregistrer un excédent de 5,7 milliards de dollars en 2023, atteindre 6,5 milliards de dollars en 2024 et 6,8 milliards de dollars d’ici la fin de 2025.

– Les réserves de change devraient passer de 59,7 milliards de dollars fin 2023 à 69 milliards de dollars fin 2025, représentant respectivement 16,3 et 19,3 mois d’importations de biens et services hors facteurs de production.

– Les recettes budgétaires totales prévisionnelles entre 2023 et 2025 augmenteraient de 4% en moyenne pour atteindre 7.901,9 milliards de dinars en 2023, 8.187,2 milliards de dinars en 2024 et 8.454,6 milliards de dinars en 2025.

– La fiscalité pétrolière contenue dans le budget devrait augmenter entre 2023 et 2025 à une moyenne annuelle de 2,9%, estimée sur la base d’un prix de référence de 60 dollars le baril, pour passer de 3.298,5 milliards de DA en 2023 à 3.409,6 milliards de DA en 2024 et à 3.502,2 milliards de DA en 2025.

– Les ressources ordinaires devraient enregistrer une croissance de 4,8% en moyenne au cours de la période 2023-2025, résultant principalement de l’augmentation des recettes fiscales (environ +6,6% en moyenne entre 2023 et 2025). Les ressources ordinaires devraient passer de 4.603,4 milliards de DA en 2023 à 4.777,6 milliards de DA et à 4.952,4 milliards de DA en 2025.

– Les dépenses budgétaires devront s’élever à 13.786,8 milliards de DA en 2023, 13.918,4 milliards de DA en 2024 et 13.998,4 milliards de DA en 2025.

– Les dépenses de fonctionnement devront augmenter de 26,9% en 2023 pour atteindre 9.767,6 milliards de DA et un taux moyen de 3,5% entre 2024 et 2025.

– Les dépenses d’équipement devront augmenter en 2023 de 2,7% par rapport à 2022 et connaîtraient une diminution de 9,7% en 2024 et une diminution de 2,5% en 2025.

– Les dépenses d’équipement devront passer de 4.019,3 milliards de DA en 2023 à 3.538,4 milliards de DA en 2025.

– Les autorisations de programme devront s’élever à 3.259,65 milliards de DA et les crédits de paiement atteindront 4.019,28 milliards de DA en 2023.

– Le déficit budgétaire de l’année 2023 atteindra 5.884,9 milliards de DA (-22,5% du Produit intérieur brut), avec une valeur moyenne de 5.720 milliards de DA au cours de la période 2023-2025 (-20,6% du PIB).

– Le déficit global du Trésor devrait atteindre en moyenne 6.586,3 milliards de DA au cours de la période 2023-2025 (-23,7 du PIB).

APS