ALGER- Les participants à une journée d’étude, organisée mercredi à l’Assemblée populaire nationale (APN) sur « les règles du service public dans la législation médiatique en Algérie », ont mis l’accent sur la nécessité de respecter la déontologie de la profession de journalisme, eu égard à la diffusion d’informations erronées via les réseaux sociaux et leurs répercussions sur le service public.

Dans son intervention, l’universitaire, Rachid Ferrih a précisé que les médias ont le devoir d’accomplir un service public qui consiste à diffuser des informations exactes à l’opinion publique, vu la pression engendrée par les réseaux sociaux via lesquels sont diffusées des informations dont la plupart manquent souvent de crédibilité.

Pour sa part, le professeur universitaire, Zakaria Bensghir a appelé à « l’élaboration de législations à même réguler les informations erronées qui circulent notamment via les réseaux sociaux », insistant sur l’impératif d’instaurer un équilibre entre la liberté et la responsabilité médiatique, en associant entre les règles juridiques et éthiques.

Pour le journaliste Khelifa Benkara, la responsabilité sociale qu’adopte le journaliste s’inscrit dans le cadre du service de la société, qui exige, a-t-il dit, d’éviter de verser dans la « propagande ».

Dans ce sens, des intervenants ont appelé à assurer une formation continue aux journalistes pour leur permettre de s’adapter aux évolutions et partant établir un équilibre entre le devoir de faire parvenir l’information et la contribution à la formation de l’opinion publique.

« Le journalisme n’est pas une course aux scoops. Il consiste, plutôt, à s’assurer de la véracité de l’information », ont-il rappelé.

Des directeurs d’entreprises médiatiques ainsi que des membres de l’APN ont assisté à cette journée d’étude.

aps