APN: le président de la commission des finances reçoit une délégation du FMI

APN: le président de la commission des finances reçoit une délégation du FMI

ALGER – Le président de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Lakhdar Salmi, a reçu dimanche à Alger une délégation du Fonds monétaire international (FMI), avec laquelle il a évoqué les différentes réformes financières et économiques menées par l’Algérie.

Dans une déclaration à la presse au terme de la rencontre, tenue au siège de l’APN, M. Salmi a précisé que la rencontre « a porté sur les réformes économiques et financières menées par l’Algérie ».

« Les bases de ces réformes ont été jetées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune le jour de son élection à la tête du pays », a-t-il ajouté, rappelant que « les réformes politiques et institutionnelles qui sont une base solide pour le lancement des réformes financières et économiques, s’inscrivent au titre des 54 engagements de son programme ».

Il a indiqué, à ce propos, qu' »après parachèvement du processus de reconstruction institutionnelle, les réformes financières et économiques ont été lancées, suivant une approche démocratique participative avec toutes les institutions ».

Pour sa part, la cheffe de la délégation du FMI, Geneviève Verdier a déclaré que « les discussions et les échanges tenus avec la Commission des finances et du budget de l’APN étaient constructifs ».

APS

La loi organique 18-15 renforce le contrôle parlementaire sur les politiques publiques et les performances des secteurs

La loi organique 18-15 renforce le contrôle parlementaire sur les politiques publiques et les performances des secteurs

ALGER- Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a affirmé, dimanche à Alger, que l’application en 2023 de la loi organique relative aux lois de finances devrait renforcer le contrôle parlementaire sur les politique publiques et évaluer les performances des différents secteurs.

S’exprimant à l’ouverture de la journée d’études organisée au siège de la wilaya d’Alger sur les nouvelles orientations du budget de l’Etat dans le cadre de la réforme budgétaire conformément à la loi organique 18-15 relative aux lois de finances, M. Boughali a précisé que les dispositions introduites dans ce texte de loi relèvent « d’une extrême importance » et contribueront au « renforcement des relations de coopération entre le gouvernement et le Parlement dans le cadre des dispositions constitutionnelles y afférentes dans l’objectif de consolider la résilience sur le contrôle parlementaire ».

« Bien qu’importante, la bonne gouvernance n’est pas uniquement une question de formation et de transparence mais il s’agit désormais de mécanismes et de méthodologies à adopter pour minimiser les prévisions qui se heurtent souvent à la réalité », a-t-il dit.

« La loi organique 18-15 définit les objectifs liés au nouveau cadre législatif du budget qui s’appuie sur le budget des résultats et des objectifs définis précédemment, et partant conférer la transparence en matière de dépense de l’argent public », a poursuivi le président de l’APN.

M.Boughali a appelé les élus locaux à adhérer à la nouvelle démarche exigeant davantage de coordination et d’unification des efforts avec le reste des établissements et des instances comme impératif pour réaliser les objectifs et parvenir aux résultats escomptés.

A la lecture de la teneur de la loi organique 18-15, le député Bekhouche Sedik a précisé que les dispositions contenues dans cette loi permettent de définir les besoins en crédits selon les programmes et en fonction de véritables appréciations des dépenses, en sus de la mise en place des mécanismes de prise en charge pour faire face aux situations d’urgence.

Sur la différence entre cette loi et la loi organique 84-17 relative à la loi de finances et loi organique 18-15, M. Bekhouche a fait état de l’adoption du cadre budgétaire pluriannuel portant loi de finances 2023 et les pronostics des deux prochaines années ainsi que le recours au budget  des programmes se basant sur les objectifs, contrairement à la précédente loi qui s’appuie sur la dualité budgétaire (fonctionnement et équipement) et la gestion des dépenses comptant sur les moyens.

Pour sa part, le député Didiche Zine El Abdedine a souligné que cette réforme avait pour objectif de rendre plus lisibles les documents relatifs au budget et d’exécuter un contrôle en aval à même d’améliorer la gestion et d’évaluer l’efficacité à travers des rapports ministériels sur le rendement.

La loi exige des administrations publiques et des gestionnaires d’assumer la responsabilité de la mise en œuvre des programmes et d’assurer une meilleure gestion des ressources financières et humaines, a ajouté l’intervenant.

Dans le cadre de l’examen de la loi des finances, trois documents seront élaborés relatifs au projet de budget de l’Etat mis en place par la Direction générale du budget. Ce document détaille les revenus sur trois ans, outre un rapport sur les priorités et la planification élaboré par le ministère ou l’entreprise publique. Ce même document définit les propositions de cette instance en fonction de ses différents services. Un autre document sur la répartition territoriale du budget de l’Etat, élaboré par la direction générale du budget, sera également élaboré.

Pour le député Youcef Hamdi a affirmé que le changement structurel opéré en matière de gestion financière de l’Etat à travers cette loi organique a créé un lien entre le budget et les politiques socioéconomiques de l’Etat. Il a également introduit le concept de la transparence permettant au citoyen d’accéder aux différentes informations.

Le nouveau système budgétaire a conféré une certaine souplesse aux responsables gestionnaires quant à l’initiative, avec un engagement de reddition de comptes, a souligné le député, appelant à l’intensification des cycles de formation en faveur des parties intervenantes dans la mise en oeuvre du budget et les responsables des différents programmes en vue de qualifier la ressource humaine, principal acteur de la nouvelle gestion budgétaire.

APS

Un magazine canadien consacre un dossier spécial au tourisme en Algérie

Un magazine canadien consacre un dossier spécial au tourisme en Algérie

ALGER- Le magazine canadien « Touristica international » a consacré un dossier spécial à la destination Algérie, mettant en exergue « une histoire riche, des paysages époustouflants et un patrimoine aux racines ancestrales ».

Sous le titre « Algérie, terre d’accueil et d’évasion », le magazine relève qu’il s’agit d’une « expérience unique en son genre ».

« On aurait souhaité que tous les collègues journalistes et communicants dans le domaine de la presse touristique soient avec nous pour contempler ce spectacle merveilleux », affirme d’emblée Georges El Kahy, Président fondateur de ce magazine.

Le magazine, qui a pris part à la 21e édition du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV), tenue récemment à Alger, considère l’Algérie comme « le fruit d’une histoire riche en sus de paysages époustouflants et d’un patrimoine matériel et immatériel chargé d’art et d’histoire aux racines ancestrales ».

Mettant en avant le potentiel touristique dont dispose l’Algérie, l’auteur a fait part d’une forte demande en termes de réservation pour le Sud algérien de la part de touristes issus de nombreux pays.

Cette demande grandissante envers la destination Algérie « atteste d’une dynamique positive qui devrait se poursuivre tout au long de l’année à la lumière des nouvelles orientations prônées par les autorités publiques », note la même source.

Dans cette édition, le magazine a mis également en exergue le séjour au Sahara algérien d’un groupe de professionnels du tourisme, notamment du Canada et d’autres pays venant d’Europe.

« Le temps s’arrête dans les sables dorés du Sahara, dans le Sud-Ouest d’Algérie » estime le groupe, qui a relaté les différentes étapes de leur périple dans le désert, accompagnées par des photos et œuvres d’artistes illustrant la beauté des régions sahariennes.

En plus de la beauté des sites touristiques naturels que l’Algérie recèle, l’hospitalité du peuple algérien, ainsi que sa gastronomie typique, de même que ses établissements hôteliers, ont été fortement appréciés par ces touristes.

Qualifiant de « majestueuses » les dunes du Sahara algérien, le groupe de touristes s’est notamment réjoui de sa visite à Taghit (Béchar) où ses membres ont été émerveillés par les immenses dunes qu’ils ont escaladé pour profiter du paysage magnifique, de même que les sites archéologiques agrémentés de gravures rupestres.

Le groupe de professionnels du tourisme, qui a séjourné à l’hôtel Rym surplombant la grande palmeraie de Béni Abbès avec de belle dunes de l’Erg occidental, a indiqué avoir été subjugué par les vieux Ksour locaux qu’il a visités, témoignant de la présence humaine dans cette région millénaire.

APS

SMEX: l’Algérie est devenue une nouvelle destination des investissements étrangers

SMEX: l’Algérie est devenue une nouvelle destination des investissements étrangers

ALGER- Des opérateurs économiques algériens et arabes ont affirmé, dimanche, l’importance de la Conférence et l’Exposition arabe et internationale des petites et moyennes entreprises (SMEX ALGERIA 2022) qui se tient à Alger en ce sens qu’elle véhicule un message « fort » que l’Algérie est devenue une nouvelle destination des investissements étrangers.

Organisée par le ministère du Commerce, en coopération avec l’Union arabe de développement des exportations industrielles (Auired), cette manifestation économique se veut une occasion pour examiner les possibilités d’investissement en Algérie et d’établir des partenariats, ont souligné les participants à l’APS, appelant à davantage d’appui et de soutien au PME dans l’espace arabe, à travers l’amélioration du cadre d’accompagnement organisationnel et financier.

M.Khadraoui Chemes-Eddine, P-dg de l’entreprise Jacket’s club, filiale du Groupe public des textiles et cuirs (Getex), a souligné, à ce propos, que cette conférence constitue une occasion propice pour trouver des sociétés nationales de sous-traitance, « ce qui nous permettra, a-t-il dit, de nous y approvisionner pour répondre aux besoins de nos entreprises ».

Il a ajouté que la stratégie de son entreprise est basée sur le partenariat avec des entreprises arabes dans le cadre des nouvelles orientations économiques du pays visant à encourager la prospection des marchés internationaux, arguant que Jacket’s Club a signé récemment plusieurs accords d’importation et d’exportation avec des entreprises tunisiennes, outre un autre accord dans le domaine de la formation avec l’Institut tunisien du textile.

Selon, M. Khadraoui, les perspectives d’exportation de textiles et de prêt-à-porter algériens vers l’Afrique sont prometteuses, comme en témoignent les retours positifs, notamment à travers la participation à de nombreuses manifestations économiques et salons internationaux, dont le dernier en date s’est tenu en Afrique du Sud, où plusieurs accords d’exportation ont été signés.

Pour sa part, M. Ali Bey Naceri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens, a salué la « grande » dynamique enregistrée, ces derniers temps en Algérie, par les petites et moyennes entreprises (PME), grâce au soutien de l’Etat et aux différents mécanismes mis en place au profit des porteurs de projets, ainsi que la levée des obstacles et la prise de mesures concrètes pour encourager et protéger l’investissement et la production nationale.

Concernant la conférence, M. Naceri a souligné qu’elle envoie « un message fort que l’Algérie est devenue une nouvelle destination pour les investissements étrangers arabes et africains d’autant qu’elle est un espace attractif pour des partenariats productifs et fructueux et reflète la volonté de l’Algérie de développer l’activité de l’exportation ».

Cette conférence constitue, selon lui, un espace de rencontres d’affaires entre les opérateurs algériens de différents secteurs et leurs homologues d’Afrique et du monde arabe, au regard des capacités du pays en termes de textile industriel et de l’ambition d’attirer les investissements, notamment arabes.

 L’attractivité du marché et du climat d’investissement en Algérie mise en avant         

De son côté, M. Fadi Kadih, représentant de l’Union des industries manufacturières en Palestine, regroupant sept entreprises spécialisées dans les matériaux de construction, a affirmé que la participation des entreprises palestiniennes visait à prospecter les opportunités d’affaires et de partenariat commercial et d’investissement avec leurs homologues algériennes, et à poser un autre jalon de la coopération « privilégiée » entre l’Algérie et la Palestine.

L’économie palestinienne, en général, et les entreprises en particulier, notamment dans la bande de Gaza, souffrent des effets du blocus imposé par l’entité sioniste, a-t-il ajouté, soulignant que les hommes d’affaires palestiniens s’attèlent à rechercher les opportunités d’investissement et les projets conjoints avec leurs homologues arabes et africains dans différents domaines économiques.

Le directeur exécutif d’une entreprise omanaise activant dans le domaine des industries agroalimentaires, a mis en avant, pour sa part, l’intérêt accordé par son entreprise à l’importation des produits algériens, ajoutant que sa participation à la foire et à la conférence lui permet de « connaitre davantage le marché et le climat d’investissement en Algérie, un pays devenu ces dernières années plus attractif et favorable à l’investissement ».

Cette manifestation internationale, indique l’opérateur omanais, devrait connaitre une « forte » participation, et constituer une opportunité pour examiner les voies et moyens de renforcer la coopération arabo-africaine.

Le Directeur général de la société africaine du Commerce et des affaires mauritaniennes, Mohammed Ahmad Mostefa a estimé, de son côté, que « la situation économique mondiale actuelle exige le développement des capacités arabes dans le domaine de l’industrialisation, l’investissement et la création de plusieurs partenariats », soulignant l’importance de l’Algérie « qui dispose d’une base industrielle importante permettant le renforcement des échanges économiques interarabes et interafricains, notamment en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises (PME) ».

Il a précisé que l’objectif de sa société, qui a eu plusieurs partenariats « réussis » avec des sociétés algériennes, consiste à examiner la possibilité de lancer des projets communs dans le domaine de l’agriculture, des télécommunications et du commerce.

Pour rappel, près de 400 sociétés algériennes, arabes et africaines, représentent plusieurs secteurs, notamment les industries mécaniques, les télécommunications, les services financiers, le tourisme, la technologie d’informations, la logistiques et les industries agroalimentaires, participent à l’exposition organisée en marge de la Conférence

Lors de cette conférence qui se tient sous le thème « opportunités et défis de la 4e révolution technologique », les participants  aborderont plusieurs axes, à l’instar des programmes et des plans arabes et africains pour la promotion et le financement des PME.

Les assises et les débats animés par les experts et les opérateurs économiques porteront également sur le développement des PME, les opportunité et les défis de la révolution industrielle (4.0) ainsi que la mutation numérique.

La communauté algérienne en Libye commémore le 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération

La communauté algérienne en Libye commémore le 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération

TRIPOLI- Le Consulat général d’Algérie à Tripoli a organisé au profit de la communauté nationale établie en Libye, une cérémonie à l’occasion du 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération, en présence de plus de 200 ressortissants algériens et des Libyens ainsi que nombre de consuls, de représentants des ministères et de responsables des administrations et des différents secteurs libyens.

Intervenant à cette occasion, le consul général, Aissa Remani a appelé les membres de la communauté à adhérer et à contribuer « non seulement aux efforts nationaux pour parachever l’édification de l’Algérie nouvelle sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour un Etat libre, souverain et fort, mais aussi à consolider les passerelles et les liens de fraternité, d’amitié et de coopération entre les deux pays frères ».

Au programme de la cérémonie, une vidéo a été diffusée sur l’histoire de la révolution nationale en sus d’une exposition du livre « mon histoire avec un million de martyrs » du défunt moudjahid et écrivain libyen, El Hadi Ibrahim El Michirgui.

Suite à cette exposition organisée par le consulat général et animé par un membre du consulat et la petite-fille du défunt moudjahid libyen, le consul général a mis en avant la symbolique et l’importance de commémorer cette date sur la terre libyenne dont les enfants tels que le moudjahid El Hadi Ibrahim El Michirgui et autres moudjahidine libyens ont contribué à la révolution algérienne « où leur sang s’est mêlé au sang des Algériens, à plusieurs reprises à l’instar de la bataille d’Issine, dont nous avons commémoré cette année le 65e anniversaire ».

A ce propos, M. Aissa Remani a indiqué que la bataille d’Issine constituait « un exemple vivant à l’instar du parcours et du combat du défunt El Hadi Ibrahim El Michirgui, pour la libération de l’Algérie ».

Il s’agit, poursuit le consul général, « d’exemples qui demeureront des haltes et des gloires dans plusieurs positions honorables inscrites dans l’histoire des relations de fraternité et de solidarité entre le peuple algérien et le peuple libyen frère qui trouve toujours auprès de l’Algérie, gouvernement et peuple, soutien et aide dans ses efforts nationaux et ses aspirations légitimes pour l’indépendance, la sécurité et la prospérité ».

APS